Le dernier convoi de
déportés de Rennes dit "train de Langeais" |
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KOANTIG Alexandre. Arrêté pour avoir attaqué la perception de Pouancé le 27 juin 44, en compagnie de 3 autres membres de la milice du P.N.B (Sergent). Emprisonné le 30 juin à Jacques Cartier. Il est libéré à Belfort 5 KASCHA Joseph, né le 29 mai 1883 à Tivorkan (Pologne). Arrivé en France en 1906, il 'engagea dans la Légion étrangère en 1914. Tailleur de profession. Accusé d'avoir tué un officier allemand à Sevailles en Liffré, il fut arrêté le 14 juin 1944 à Liffré par la Milice. Perrot. Transféré au camp Margueritte, il fit partie du convoi de prisonniers politiques qui quitta Rennes début août à destination de l'Allemagne. Il est libéré au fort Hatry de Belfort. fin août 1944. (Article). Source: Archives de Caen. KHENACHE Uraha, né le 20 mars 1911 à Port-National (ALG). Entré le 19 juillet 1944 à Jacques Cartier. Il est déporté de Rennes début août 1944 vers Belfort, puis est transféré vers le KL Natzweiler le 26 août 1944. (matricule 23994). Autre lieu de déportation: Dachau. DCD. KERANGOAREC Georges Joseph est né le 4 mai 1923 à Lorient (Morbihan). Fils de Jean, François Kerangoarec et de Marie, Anne, Joséphine Audran, son épouse, il est célibataire et ouvrier. Il appartient au groupe de Résistance de Scaër (Finistère), dès 1943. Il est arrêté, par la Gestapo, le 8 mai 1944 à Rosporden (Finistère), pour avoir saboté des locomotives. Il est interné à la prison Saint Charles de Quimper, puis dirigé sur Rennes. Il fait partie du convoi de Rennes début août 1944 à destination de Belfort. Il est ensuite transféré vers Natzweiler (matricule 23927) le 26 août 1944. Il décède à Groditz, kommando de Flosssenburg, le 25 février 1945, à l’âge de 22 ans. Déporté résistant. Mort en déportation. Source : DAVCC, Caen, 21 P 468 559. Daniel Heudré KERAUTRET Pierre, né à Fougères (Ille-et-Vilaine) Pierre, Noël Kerautret est né le 21 mai 1912 à Fougères (Ille-et-Vilaine). Marié, Militaire de carrière, officier d’Active, il est domicilié à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor), 28 rue de Coëtlogon. Alors qu’il venait, chez Jean Métairie, rendre compte des missions confiées et recueillir les ordres de ses chefs, en tant qu’agent de liaison et chef des Corps Francs de Défense de la France, de Saint-Brieuc, il est arrêté le 1er juillet 1944 par la Gestapo. L’interpellation a lieu vers 15h45, quelques instants après l’arrestation de Jean Métairie et de l’abbé Eugène Fleury. La Gestapo amène également Madame Métairie, son fils et sa bonne. Conduits au siège boulevard Lamartine, tous sont soumis à des contrôles d’identité, avant d’être incarcérés à la Maison d’Arrêt de Saint-Brieuc jusqu’au 17 juillet 1944. Le 7 juillet, Kerautret est transféré à nouveau, pour la journée, au siège de la Gestapo, puis revient à la prison vers 19h30. Le 9 juillet, date importante, il est interrogé et confronté avec Jean Métairie et l’abbé Fleury. Frappé à coups de nerf de bœuf par Rudolph, il doit son salut à l’abbé Fleury et à ses dénégations. Il est transféré au camp Marguerite de Rennes (baraque 10 d’Héger) jusqu’au 1er aout 1944, après avoir été délesté de tout. Il est soumis à une mauvaise nourriture. Condamné à être déporté en Allemagne, il fait partie du convoi parti de Rennes, quai d’embarquement de la caserne de Guigne, dans la nuit du 1er au 2 août 1944. Ce train achemine successivement des déportés de Rennes, de Redon (2 août), de Nantes (3 août), d’Angers, du Lion d’Angers. A Langeais, le convoi subit un premier mitraillage, Kerautret est transféré dans une baraque de l’Organisation Todt. Suite à un second mitraillage, il réussit à s’évader le 7 août 1944. Hébergé chez des fermiers, il revient à Rennes le 14 août afin de retirer ses papiers. Il est de retour à Saint-Brieuc le 17 août et contracte un engagement dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI), 4è bataillon des Côtes-du-Nord. L’abbé Fleury, compagnon de Résistance, a été fusillé le 10 juillet 1944, son corps ayant été retrouvé dans une fosse commune de la Forêt de Malaunay. Kerautret interné résistant. Source: AVCC, Caen Daniel Heudré KERMEL Marcel est né le 20 décembre 1922 à Crozon (Finistère). Fils de Jean-Laurent Kermel et de Marie-Françoise Nicolas, son épouse, il devient marin-pêcheur. Il est recherché par les Services du Service du travail obligatoire (STO). Le 14 août 1943, il tente de s’évader, avec 14 autres résistants, par voie de mer, à partir du port de Morgat. Leur but est de rejoindre les Forces Françaises Libres (FFL) en Angleterre. La tempête se faisant très violente, ils sont obligés de renoncer à leur projet, à mi-distance des côtes britanniques. Il se réfugie alors dans une ferme à Quéménéven. Le 20 mai 1944, il est arrêté par la Feldgendarmerie de Chateaulin où il subit des coups de nerfs de bœuf pour le faire parler. Il est interné à la prison Saint-Charles, de Quimper, du 20 mai au 9 juin 1944, puis au camp Margueritte, de Rennes, du 10 juin au 2 août 1944. Le 3 août 1944, il se trouve dans le convoi parti de Rennes et réussit à s’évader à Langeais (Indre-et-Loire), le 6 août 1944 en compagnie de Louis Scordia, Laurent Moulins et Jean Vigouroux. Après 10 jours de marche à pied, il rejoint la commune de Morgat (Finistère). Il rejoint, le 12 août 1944, les Forces françaises de l’intérieur (FFI), rattaché au 1er groupe de la Compagnie « Richelieu » et participe aux combats pour la libération de la presqu’île de Crozon, du 12 au 18 septembre 1944. Déporté résistant. Source : DVCC, Caen, 21 P 579 603. Daniel Heudré KERNIVINON Baptiste. KEROUT (Mme) de Savenay. Evadée KERVAREC Désirée dite Yvonne, née le 29 janvier 1918 à Douarnenez (29). Fille d'un officier de carrière, elle sut être fidèle à l'idéal de son père en aidant les troupes alliées à échapper à l'occupant. Elle entra en contact avec le réseau des Forces françaises libres où elle procura avec d'autres, les moyens de gagner l'Angleterre. Elle aida des résistants dans l'installation de postes émetteurs de la France Libre dans le département du Finistère, mission Coulinec du réseau Turquoise. Arrêtée à Taulé le 19 avril 1944 par la Gestapo, elle est soumise à l'interrogatoire et à la torture. Elle tint son serment de respecter la loi du silence sauvant ainsi les membres de son réseau. Internée à la prison Jacques Cartier de Rennes, elle fait parti du convoi qui quitta Rennes le 2 août en direction de Belfort. Elle est déporté le 1er septembre 1944 vers le KL Ravensbrück. (matricule :62836). Elle est ensuite transférée dans le kommando de Bendorff 'kommando affecté à la construction d’usines souterraines dans les anciens puits de mines ) et de Hambourg Altona, où elle fut d'un grand réconfort pour ses camarades. Elle est libérée à Wöbbelin le 2 mai 1945. Désirée Kervarec est officier de la Légion d'honneur, médaillée de la Résistance et Croix de guerre avec palmes. Elle est décédée le 25 février 2007. Source: ACP 27 P6 Caen. KERYELL Albert, né le 10 novembre 1919 à Landerneau. Agent du réseau Cohors-Asturies depuis 1943, il est arrêté le 17 avril 1944 (un agent allemand ayant réussi à s'infiltrer dans le réseau) il est interné à la prison de Pontaniou à Brest puis au camp Margueritte de Rennes. Il est envoyé en convoi vers l'Allemagne dans le dernier train de déportés ayant quitté Rennes le 3 août 1944. Arrivé à Belfort le 15 août, il est interné au fort Hatry de Belfort. Le fort étant situé au-dessus des voies de chemin de fer, lors d'un bombardement, il s'est échappé par un grillage. Se trouvant dans la cour, il a suivi dans l'affolement les Allemands et passa la porte du fort. Secouru par la Croix-Rouge, il rejoignit Giromagny où il reçut des vivres. Quelques jours plus tard, il retrouve les soldats français après avoir passer le col de Servance. (Source: Fichier de Caen) KIEFFER Georges, né le 29 juillet 1920 à Strasbourg (67). Requis en France. Conducteur d'engins. Arrêté à son domicile de Dinard (35) le 29 novembre 1943, il est écroué à la prison de Saint-Malo puis transféré trois jours plus tard à celle de Jacques Cartier à Rennes. Il est condamné à mort le 6 juin 1944 (D'origine alsacienne, était considéré comme traître). Il se trouve dans le convoi parti de Rennes le 2 août 1944 en direction de l'Allemagne. Arrivé à Belfort, il est déporté avec 3 autres détenus, enchaïnés deux par deux, par deux gardiens allemands vers la prison de Larlshure, puis 8 jours plus tard, il est transféré à la forteresse de Buchsal, puis Dachau et la forteresse de Naumburg-sur-Saale. Lors du bombardement de la forteresse de Naumburg, le 30 mars 1945, il s'évade et réussit à rejoindre la Bretagne.(Témoignage recueilli) KONICCENY Marie, née le 24 janvier 1924 (de Couëron). Il est libéré le 28 août 1944 au fort Hatry de Belfort . KOANTIG Alexandre. Arrêté le 30 juin 1944 pour avoir attaqué la perception de Pouancé le 27 juin 44, en compagnie de 3 autres membres de la milice du P.N.B (Sergent). S'évade à Belfort. 5 L. Eugène. S'évada après Vierzon le 10 août 44 (Témoignage Heger)
LABBE Agnès, Marie, Julienne est née le 15 mai 1923 à Rennes (Ille-et-Vilaine).. Fille de Julien, Marie, Louise Labbé et de Marie, Joséphine Moisan, elle est célibataire. Elle appartient au groupe FTPF qui a pour but de préparer les attaques des prisons de Rennes, Vitré et Laval, à partir du mois de mars 1944, sous les ordres de Cravec et Emile Lecellier. Elle transporte le matériel dans le secteur de Rennes et transmet des renseignements sur les unités allemandes. Elle est arrêtée le 21 avril 1944 à l’hôtel du Cheval d’Or à Rennes où elle se présente pour avoir des nouvelles de son chef de groupe Lecellier. Elle est internée à la prison Jacques Cartier de Rennes et fait partie du convoi du 2 août 1944 en partance de Rennes vers l’Allemagne. Elle est déportée vers Belfort, puis vers Ravensbrück (matricule 62 837), le 1er septembre 1944. Elle décède le 15 janvier 1945 au camp de Ravensbrück. Déportée résistante. Croix de Guerre avec étoile de Bronze. Sources: DAVCC, Caen, 21 P 471 096 - AD35 167 J 25.
LAGADEC Paul, Arsène est né le 4 octobre 1926 à Lannion (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor). Fils de François Marie Lagadec, carrier et de Anne Marie Le Foll, il est gardien de police municipale. Il est arrêté, en mai 1944, à Lannion, chez son employeur maraîcher, René Duguen, lors de la rafle de la Wermacht. Les SS veulent qu’il dénonce ses frères résistants et maquisards. Il est interné à la Feldgenndarmerie de Lannion, puis à la prison de Saint-Brieuc et au camp Margueritte de Rennes. Il est dans le convoi parti de Rennes, début août 1944. Il s’évade à Ancenis le 5 ou 6 août 1944 en sautant du train. Il est hébergé une dizaine de jours, vers le 8 août 1944, chez Pierre Deschamps, à Saint-Brieuc. Le nom des frères Lagadec a été attribué à une rue de Lannion. Deux de ses frères sont morts pour la France. Maurice a été fusillé par les Allemands, à Saint-Brieuc, le 6 mai 1944 er François fut tué le 26 juin 1944 lors d’une embuscade à la Croix-Tasset en Pommerit-Quintin (Côtes-du-Nord). Joseph Lagadec imprimait des journaux pour la Résistance. Déporté résistant. Médaille des Evadés. Source : DAVCC, Caen, 21 P 583 919 Daniel Heudré LALLEVEE Marie , née le 4 mars 1902 à Senones (88). elle est déportée de Belfort le 1er septembre 1944 vers Ravensbrück . Libérée le 9 avril 1945 à la frontière germanosuisse par la Croix-Rouge.. Décédée peu après son retour. LAMBART André. Évadé. (Source familiale) L'AMINOT Louis, né le 16 mars 1916 à Plouescat (29). Domicilié à Plouescat au moment de son arrestation. Impliqués dans la même affaire: Pierre ABJEAN, François L'AZOU, Jean Marie L'AZOU, Louis SEITE, Paul OUVRIER, Eugène et Louis MULLER, Vincent TOULLEC. Il est arrêté le 2 mai 1944 à Plouescat (29). Il est dans le convoi parti de Rennes début août 1944 vers Belfort. Il s'évade lors du transport à Saint-Mars-du-Désert, le 4 août 1944. LANDONOFF Charles, né le 25 février 1912 (de La-Baule). Il est libéré le 25 août 1944 au fort Hatry de Belfort. LANGER Maurice est né le 7 décembre 1927 à Paris 10ème. D’origine juive, étudiant, il est réfugié chez son père et sa grand-mère à Buléon (Morbihan), au lieu-dit Carassoué. Il est arrêté à Buléon le 2 mai 1944. Il est interné à la prison de Rennes du 2 mai 1944 au 3 août 1944. Il est embarqué à la gare de Rennes dans le train à destination de l’Allemagne. Il est libéré le 28 août 1944 au fort Hatry de Belfort. Déporté politique. Croix de Guerre avec étoile de bronze. Source: DAVCC, Caen, 21 P 585 599 Daniel Heudré LANGLAIS Marie Constance, née EON le 23 juin 1902 à Saint-Nazaire (44). Domiciliée à Le-Pouliguen (44). Restauratrice. Arrêtée par la Gestapo pour avoir détenu deux bidons d'essence le 2 décembre 1943. Internée à la prison militaire allemande, école Georges Sand, à Méan, à Saint-Nazaire. Dans cette prison, elle y est restée trois mois. Ensuite, elle a été hospitalisée à Saint-Jacques à Nantes. Elle s'est évadée au cours d'un bombardement le 8 juin 1944. Arrêtée de nouveau par la police allemande le 23 juillet 1944, elle est envoyée à la prison Lafayette à Nantes. le 4 août 1944, elle est transférée dans le convoi de prisonniers politiques parti de Rennes début août à destination de l'Allemagne. Libérée le 25 août 1944 à Belfort. Article.
LANGLO Jean, né le 18 mars 1911 à Saint-Avé (56). Gendarme de la Bmo de Saint-Aignan. Arrêté par la Gestapo et la milice le 27 juillet 1944 avec un groupe de 64 personnes à Loches. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes à la Ville-aux-dames. Le convoi reconstitué repart le 10 août vers Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août 1944 vers Neuengamme. (matricule 43635. Lieux de déportation: Wilhelmshave, Sandbostel. LANIMOUR Marie. Elle est déportée le 2 août 1944 de Rennes vers l'Allemagne. Non identifiée dans le mémorial des déportés de France. Source: ACP 27 P6 Caen LANLO Jean, de Saint-Quay-Portrieux. Officier d'active, il est condamné pour activités gaullistes en novembre 1940, il s'évade en 1942 du camp de Morzac (Pas-de-Calais). Chef du réseau Mithridate pour la Bretagne, il est arrêté en juin 1943. Après une tentative d'évasion de la prison Jacques Cartier de Rennes, il fait partie de Rennes début août 1944 en direction de Belfort. Il s'évade en cours de transport à Langeais le 6 août 1944. Il regagne Saint-Quay-Portrieux pour organiser le maquis du Bois-de-la-Salle, dépendant de l'O.R.A. L'ANTHOEN Joseph est né le 30 mai 1914 à Pleumeur-Gautier (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor). Boulanger, marié avec Denise Le Coz le 2 aout 1937, il s’engage dans la Résistance active depuis décembre 1942. Il remplit les fonctions de Chef de Groupe Francs-tireurs et partisans français (FTPF), dans le secteur de Lézardrieux et Tréguier (Côtes-du-Nord). Le 24 avril 1944, vers 9 heures, il reçoit la visite des Allemands qui lui reprochent de détenir chez lui des armes et des munitions. Ils perquisitionnent sa maison, sans résultat. Vers 14h, il est arrêté et interné. Ce qui est certain, c’est que sa boulangerie permettait de ravitailler les résistants de la région et servait de refuge aux patriotes et de dépôt de munitions. Puis il est déporté de Rennes début août 1944 vers Belfort, transféré vers le KL Natzwzeiler le 26 août 1944. Autre lieu de déportation: Dachau. Il est décédé le 12 mars 1945 à l’infirmerie du camp de Buchenwald (matricule 23953), selon l’attestation du docteur Joseph Brau, ancien déporté et médecin du camp. Celui-ci retourna à Buchenwald, après la libération du camp, et put se procurer le fichier médical français encore existant comportant la fiche de Joseph L’Anthoën. Déporté résistant. Source : 21 P 472659 Daniel Heudré LANUSSE Marie-Antoinette, née le 8 mars 1896 à Osse-en-Aspe (Basses-Pyrénées). Fille de Joseph Loustalet et de Magdeleine Bouillère, son épouse, elle épouse Jean Lanusse le 6 août 1919. Elle est ménagère. Elle rejoint le mouvement Défense de la France à partir de 1943. Compagne de Maurice Ladoumègue. Membre des Corps Francs Vengeance du Morbihan. Elle est arrêtée par la Gestapo le 19 mai 1944 à Rennes, au 12 rue de Chateaudun, son appartement servant de rendez-vous aux agents régionaux et de boîte à lettres. Elle est déportée de Rennes le 2 août 1944 vers Belfort, puis est transférée vers Ravensbrück le 1er septembre 1944.(Matricule 62838). Elle est libérée le 9 avril 1945 à la frontière germano-suisse par la Croix-Rouge. (Papiers les concernant déposés à la BDIC de Nanterre).DAVCC, Caen, 21 P. Daniel Heudré
LAPAIRE Marguerite, née le 9 avril 1890 à Brigeuil-la-Châtre (86). Restauratrice, elle habite 5, rue Richelieu à Tours. Elle est arrêtée pour "gaullisme" le 23 juillet 1944. Emprisonnée à Tours, elle rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames, repart le 10 août vers Belfort. Elle est ensuite transférée de Belfort le 1er septembre vers Ravensbrück où elle est gazée le 1er mars 1945. (matricule 62892). LAPERCHE Félix, Jean, Marie est né le 6 mai 1924 à Guichen (Ille-et-Vilaine). Fils de Emile Laperche et de Marie, Augustine, Constance Ebel, il est célibataire. Il est employé d’usine à Bruz. Il est arrêté le 21 juillet 1944 à Pont-Réan, en représailles d’actes de brigandage commis par la bande Tudo-Laurent, à titre d’otage. Il est détenu au château de la Massaye, puis à la prison Jacques Cartier, de Rennes. Il est ensuite déporté de Rennes le 3 août 1944 en direction de l’Allemagne, dans le dernier convoi dit de Langeais. Il est dirigé sur Belfort. Il est alors déporté vers Natzweiler. (Matricule 23939)., puis transféré au camp de Dachau. Il décède à Güsen (Autriche) le 21 décembre 1944. Déporté politique. Mort en déportation. Source: DAVCC, Caen, 21 P 472 708. Daniel Heudré LAPLANCHE Joseph, né en 1912 à Villiers (36). Il travaille comme ajusteur à l’usine aéronautique S.N.C.A.S.O. et entre en résistance, dès 1943, dans le groupe constitué au sein de l’établissement. Lors de l’attaque par les Allemands de la ferme des Laboureaux à Jeu-les-Bois le 12 juin, Joseph est fait prisonnier avec 32 camarades de combat. Incarcéré à la caserne Bertrand à Châteauroux jusqu’au 2 août, il monte dans le convoi à Bourges (Cher). Arrivé à Belfort, il est déporté le 29 août 1944 vers le KL Neuengamme. Autre lieu de déportation: Wilhelmshaven où il décède le 2 avril 1945. Biographie LARCHEVEQUE Jacqueline, née le 16 avril 1925. Incarcérée à Tours, puis rejoint le convoi de prisonniers venus de Rennes à la-Ville-aux-Dames le 10 août 1944 à destination de l'Allemagne. À Belfort, elle est déportée le 1er septembre 1944 vers Ravensbrück. (matricule 62889). Sort inconnu. LARIVIERE Roland Henri, né le 15 mai 1904 à Châteauroux (Indre). Il habite Loches, 10 place de Verdun. Greffier au tribunal, père de deux enfants. Il est arrêté le 27 juillet lors de la rafle de Loches. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames, repart le 10 août vers Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août vers Neuengamme. (matricule 43843). Autre lieu de déportation: Wilhelmshaven où il décède le 17 novembre 1944. LARMET Marcel Théophile Marie est né le 25 septembre 1924 à Plésidy. (22). Réfractaire au STO (il fait partie de la classe 42), il s’engage fin janvier 1944 dans le groupe « Corps Franc Vengeance » de Guingamp sous les ordres du Lieutenant DAVID.Il est rattaché ensuite au maquis de Grâces-Guingamp dirigé par Georges LE CUN. Le 9 juin 1944, son chef de groupe Antoine GRALL, rentre chez lui à bicyclette et tombe sur un barrage important de Feldgendarmes à Grâces.Il présente ses papiers et est aussitôt arrêté puis emmené au siège de la Gestapo, 5 Boulevard de la Marne à Guingamp.Les Allemands investissent le lendemain la ferme de Sainte-Croix (ferme tenue par Hervé GRALL et sa femme, les parents d’Antoine). Ils fouillent les bâtiments et trouvent dans l’armoire de Marcel un document (déclaration de Yves COZIC, secrétaire de mairie à Guingamp) trahissant son appartenance aux FFC (forces françaises combattantes). Marcel est à son tour arrêté, transféré au siège de la Gestapo et interrogé. Il séjourne dans la prison de Guingamp pendant une dizaine de jours. Antoine GRALL racontera plus tard (rapport de gendarmerie de 1951) que Marcel et lui avaient été confrontés et que Marcel n’avait pas livré le nom de ses camarades. Il ajoutera qu’ils se sont vus la dernière fois au camp Margueritte de Rennes entre le 27 et le 29 juin 1944. Marcel est déporté dans le convoi de Rennes du 3 août 1944 à destination du fort Hatry de Belfort où il arrive le 15 août. Emprisonné, il est ensuite placé dans le convoi du 29 août 1944 (722 hommes) à destination du K.L Neuengamme (arrivée 31 août 1944). Marcel travaille à l'arsenal pour sous-marins aux presses des forges et reçoit un éclat de fer rouge à l'oreille droite. Auguste BOLEAT (du bourg de Plounevez-Moedec), un rescapé de ce camp déclare dans un rapport de gendarmerie du 21/04/1951 avoir bien connu Marcel et que ce dernier est décédé entre le 15 et le 20 mars 1945 au camp de WILHELMSHAVEN des suites de sa blessure négligée à l'oreille. Il ajoute dans sa déclaration que le visage de Marcel était démesurément gonflé à sa mort. Auguste BOLEAT précise que Marcel et lui se sont connus au camp Margueritte en juillet 44 et se sont toujours suivis (même convoi, mêmes camps). Source: Christophe LARMET.
LASBLEYE Benjamin, né le 17 juin 1922 à Trédarzec (22). Membre du groupe F.T.P. de Trédarzec. Arrêté par suite d'une dénonciation, il se trouve dans le convoi parti de Rennes en direction de Belfort. Il s'évade à Langeais le 6 août 1944. LASCAUD Andrée, épouse LARRIEU, née le 21 mai 1915 à Guéret (23). Surveillante dans le préventorium de Rochecorbon. Elle arrêtée le 6 juillet 1944 à Rochecorbon pour aide à la Résistance. Organisation Mousquetaire. Emprisonnée à Tours, elle rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames, repart le 10 août vers Belfort. Elle est ensuite transférée de Belfort le 1er septembre vers Ravensbrück. (matricule 62891). Elle est libérée le 22 avril 1945 à Oranienburg. LASNIER Léon, Albert, Gustave Lasnier est né le 15 décembre 1917 à Saumur (Maine-et-Loire). Fils de Léon Lasnier et d’Eugénie Courtin, son épouse, il est garde-barrière. Il est arrêté le 10 août 1944 par la Gestapo pour résistance et sabotage de ligne de chemin de fer. Il est déporté par le convoi n°453 de Belfort le 29 août 44 vers Neuengamme. (matricule 43635). et décède au camp de Wilhelmshaven (Allemagne) le 7 janvier 1945. Il est enterré au cimetière d’Aldenburg le 10 janvier 1945. Déporté politique. Source : DAVCC, Caen, 21 P 473 026. Daniel Heudré
LAUNAY Joseph,André, Jean alias Gyges est né le 10 janvier 1919 à Hédé (Ille-et-Vilaine). Célibataire. Instituteur public à Dinard puis Dourdain, il entre en juillet 1943 dans la Résistance de Dinard dans le Front national et participe à l’organisation de plusieurs groupes de jeunes et à la diffusion de tracts et journaux clandestins anti allemands. Il entre en relation avec tous les groupements de Résistance ).. En août 1943, il est responsable département des jeunes et entre en relation avec tous les groupements de Résistance ((Front national, Organisation Civile et Militaire, Libé-Nord, FTP) avec lesquels il assure les liaisons. Il prépare avec l'Etat-Major, les plans des opérations contre l'ennemi. En décembre 1943, il est désigné par le Front National comme membre du premier C.D.L. clandestin. Il prend contact avec Tanguy-Prigent, Le Gorgeu, Louviot, pour l'organisation de la Résistance en Bretagne. Il assure les liaisons pour les groupes F.T.P.F. d'Ille-et-Vilaine. Il est arrêté par la Gestapo, le 24 février 1944, à Rennes, route de Lorient. Il est interné à la prison Jacques Cartier, à Rennes. . Il est déporté le 2 août 1944 vers Belfort, puis transféré vers le camp de Neuengamme le 29 août. (Matricule 43887). Autre lieu de déportation: Sandbostel Stalag X-B. Il est libéré et rapatrié le 13 juin 1945. Déporté résistant. Médaille de la Résistance et Croix de Guerre avec étoile d’argent. Sources: DAVCC, Caen, 21 P 587 050 - ADIV35 167 J 45. Décédé le 18 juin 1997. Une école élémentaire porte son nom à Pleurtuit. Document. Daniel Heudré
LAURENT Georges, domicilié 30 bd de la République à Brest. Il avait fait sauter les pétroles Jupiter à Brest. Incarcéré au camp Margueritte avec 300 autres prisonniers, il monte dans le convoi le 1er août à 23 heures quai de Guigne, avec 126 détenus. Caché sous le plancher de la baraque où il était enfermé, il s'évade à Langeais le 7 août 1944 dans la soirée avec 15 autres camarades, dont Pierre KERAUTRET et Émile Mainguy. Le 14 août 1944, il se trouve avec Pierre KERAUTRET et Émile MAINGUY de Trébeurden le 14 août 1944 pour récupérer ses papiers à Rennes. (Témoignage d'Émile MAINGUY). LAURENT Raymond, né le 31 août 1911 à Châteauroux (36). Il monte dans le convoi à Bourges (Cher). Arrivé à Belfort, il est déporté le 29 août 1944 vers le KL Neuengamme. (matricule 44106). Il décède le 8 janvier à Neuengamme. LAVENANT Odette, Odette, née le 4 mars 1925 à Pabu (22).Arrêtée le 26 mai 1944 pour détention de tracts. Emprisonnée à Guingamp, elle est ensuite transférée à Jacques Cartier à Rennes. Elle est dans le transport parti de Rennes le 2 août 1944 en direction de Belfort(Convoi dit de Langeais), puis est déportée le 1er septembre 44 vers Ravensbrück. ( matricule:62839). Libérée le 1er mai 45. Témoignage
LAVERDANT Georges, né le 5 février 1920 à Celon ( Indre). Gardien de la paix à Loches, il est arrêté le 27 juillet lors de la rafle de Loches. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué repart le 10 août 1944 vers Belfort, puis est transféré vers le KL Neuengamme le 29 août ( matricule: 43789). Autre lieu de déportation: Whilelmshaven où il décède le 9 janvier 1945.
LAVOLÉ Mathurin, Emile Lavolé est n le 14 mars 1906 à Guilligomarc’h (Finistère). Fils de Mathurin Lavolé, cultivateur et de Louise Livareu, cultivatrice, il est père de deux enfants. Il est gendarme à Pipriac (Ille-et-Vilaine). Quelques jours avant la libération du pays, un groupe de F.F.I. tirent sur un camion allemand. Un jeune homme, transporté par les résistants, est blessé et le gendarme Lavolé établit une enquête et le 29 juillet 1944, Mathurin Lavolé se trouve désarmé et arrêté à la gare de Pipriac pour propos désobligeants à l’égard de l’armée allemande. Il est déporté de Redon dans la nuit du 2 au 3 août 1944 au camp de Neuengamme (matricule 43 767). Il décède de broncho-pneumonie. le 7 janvier 1945 au camp de Wilhelmshaven. Déporté politique. Source: DAVCC, Caen, 21 P 587 721. Daniel heudré LAXENAIRE Marie-Anne, née le 7 décembre 1922 à Raon-l’Etape (88. Elle est déportée de Belfort le 1er septembre 1944 vers Ravensbrück . (Matricule 62893 ou 895). Revenue. L'AZOU François, né le 3 juillet 1924 à Plouescat (29). Domicilié à Plouescat au moment de son arrestation. Impliqués dans la même affaire: Pierre ABJEAN, Jean Marie L'AZOU, Louis L'AMINOT, Louis SEITE, Paul OUVRIER, Eugène et Louis MULLER, Vincent TOULLEC, François PLEIBER. Il figure sur une liste trouvée au domicile d'Eugène MULLER, il est arrêté pour détention d'armes de guerre, par les Allemands, le 2 mai 1944. Il est dans le convoi parti de Rennes début août 1944 vers Belfort. Il évade à Saint-Mars du Désert, le 4 août 1944.
L'AZOU Jean Marie, né le 24 décembre 1913 à Cléder (29). Domicilié à Plouescat au moment de son arrestation. Impliqués dans la même affaire: Pierre ABJEAN, François L'AZOU, Louis L'AMINOT, Louis SEITE, Paul OUVRIER, Eugène et Louis MULLER, Vincent TOULLEC, François PLEIBER. Il figure sur une liste trouvée au domicile d'Eugène MULLER, il est arrêté pour détention d'armes de guerre, par les Allemands, le 2 mai 1944. Il est dans le convoi parti de Rennes début août 1944 vers Belfort. Blessé au cours de son évasion à Saint-Mars du Désert, il est achevé par un membre de l'escorte le 4 août 1944.
L'AZOU Yves, né le 1er mars 1920 à Cléder (29). Menuisier. Domicilié à Plouescat au moment de son arrestation. Il faisait partie du mouvement Défense de la France à Brest. Impliqués dans la même affaire: Pierre ABJEAN, François L'AZOU, Jean Marie L'AZOU, Louis L'AMINOT, Louis SEITE, Paul OUVRIER, Eugène et Louis MULLER, Vincent TOULLEC, François PLEIBER. Il figure sur une liste trouvée au domicile d'Eugène MULLER, il est arrêté pour détention d'armes de guerre, par les Allemands, le 2 mai 1944, il est interné au camp Margueritte de Rennes. Il est dans le convoi parti de Rennes début août 1944 vers Belfort. Il s'évade en cours de transport à Saint-Mars du Désert, le 4 août 1944. AC 123 196 - 116 295 LE BAYON Marcel, né le 19 janvier 1921 à Bruz (35). Il était réfractaire au S.T.O.. Requis le 30 octobre 1942, il fut dirigé sur Wolfen en Allemagne où il travailla en usine jusqu'en avril 1944. Venu en permission, il ne voulut pas repartir. Il est arrêté le 22 juillet 1944 à Guichen lors de la rafle de Pont-Réan (35) en représailles d'actes de brigandages commis localement par la fameuse bande Tudo-Laurent, puis est déporté de Rennes début août 1944 vers Belfort. (Train dit de Langeais). Arrivé au KL Natzweiler le 26 août 1944 en provenance de Belfort. (matricule 23933). Autre lieu de déportation: Dachau. Libéré le 30 avril 1945 à Allach. (Article). Source: ACP 27 P6 Caen. LE BIHAN Yves avait dénoncé des résistants à la Gestapo et à la milice Bezen Perrot. Il est libéré au fort Hatry de Belfort. Il a été poursuivi à son retour à Saint-Nicolas-de-Redon. Condamné à 20 ans de travaux forcés et à l'indignité nationale le 27 octobre 1944. Sa mère qui avait dénoncée Jeanne Mouraud déportée à Ravensbrück a été condamnée à 5 ans. (Article) LE BOUILLE Raymond est né le 12 septembre 1918 à Kerpert (Côtes-du-Nord). Fils d’Yves Marie Le Bouille et de Clémentine Ollivier, il est coiffeur. Travailleur requis en juin 1943 pour aller travailler en Allemagne, il est réfractaire au STO. Il appartient au maquis du Bois d’Avaugour, près de Guingamp, commandé par le commandant Bonnet. Il est arrêté le 12 juin 1944 sur la place de la gare de Guingamp, par la Gestapo. Il est alors porteur de documents qui lui avaient été remis par le chef du maquis. Il est emprisonné à Guingamp, puis au camp Margueritte à Rennes. Le 6 août 1944, il s’évade du train à Langeais (Indre-et-Loire). Interné résistant. Source : DAVCC, Caen, 21 P 588 307. Daniel Heudré LE BRAS Yves Marie, est né le 20 juillet 1913 à Lampaul-Guimiliau (Finistère). Fils de Auguste Le Bras et de Marie Françoise Quelennec, il est chauffeur de route à la SNCF. Résistant isolé, il se livre à des sabotages de machines et de matériel au dépôt de Morlaix. Il est arrêté par la Feldgendarmerie, le 30 avril 1944, au dépôt SNCF de Morlaix, alors qu’il rentrait avec sa machine. Il est interné à Morlaix du 30 avril au 1er mai 1944. Il est ensuite transféré à Saint-Brieuc du 1er mai au 18 mai 1944, selon l‘attestation du Surveillant Chef de la Maison d’Arrêt, puis au camp Margueritte de Rennes jusqu’au 4 août 1944. Parti de Rennes dans le convoi à destination de l'Allemagne il s’évade le 6 août 1944 à Langeais (Indre-et-Loire). L’évasion est-elle réussie ? Le dossier prouve que la libération d’un groupe de détenus dont il fait alors partie s’effectue au fort Hatry de Belfort, le 28 août 1944, sur intervention de la Croix Rouge, les Allemands n’ayant aucune preuve d’une quelconque culpabilité. II décède à Yffiniac (Côtes-du-Nord, Côtes- d’Armor). Interné politique. Source : 21 P 588 383. Daniel Heudré LE BRETON Georges, né le 20 mai 1913. Évadé à Saint-Patrice (37). Il a écrit son aventure dans un livre: Le refus du destin paru aux éditions SILOE. LE BRICON Roger, né le 28 avril 1923 à Bourbriac (Côtes-d'Armor). Réfractaire au S.T.O., il appartient au maquis de Coat-Mail (Côtes-d'Armor) et Scrignac (Finistère) et Libé Nord. Arrêté par la feldgendarmerie allemande dans la nuit du 13 au 14 mai 1944 à Bourbriac, dénoncé par un ancien FTP de Hanvec et un garagiste de Landerneau. Conduit à la prison de Pontaniou à Brest, puis au camp Margueritte à Rennes. De là, il est dirigé vers l'Allemagne début août 1944. Il s'évade en cours de transport lors de l'évasion d'une trentaine de camarades à Saint-Mars-du-désert. L'alerte donnée, il est contraint de se cacher sous un wagon, tandis que les Allemands mitraillent. Il restera accroché à une barre de fer sous le wagon pendant 14 km. Au départ de Pannecé, il se laisse tomber sur la voie et réussit à gagner Châteaubriant qui était sur le point d'être libéré par les Américains. (Source: Archives de Caen). LE BROCHER Marie , une grande résistante Marie Le Brocher est née le 18 mars 1913 à Bégard (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor). Célibataire, assistante sociale, elle entre en Résistance en mai 1942. Elle diffuse la presse clandestine du Front national et de l’Union des Femmes Patriotes, à partir du mois de mai. Elle héberge des FTPF (Francs-tireurs et partisans français). Elle prend part aux collectages d’armes destinés aux résistants, en septembre 1943. Elle assure la fonction de déléguée à l’Assistance Française et s’occupe du service de santé clandestine, à dater de septembre 1943. Son arrestation par la Gestapo a lieu le 27 février 1944 à Rennes, dans la rue, au moment où elle prend une liaison avec un responsable. L’interpellation fait suite à une dénonciation, en présence de deux témoins, arrêtés le même jour. Elle est d’abord internée à la prison Jacques Cartier de Rennes, du 27 février 1944 au 2 août 1944, puis dirigée sur Belfort le 6 août 1944. De là elle est déportée au KL Ravensbruck (matricule 62869), du 1er septembre au 1er avril 1945. Elle est ensuite transférée à Genshagen, kommando de femmes du KL Sachsenhausen, situé à Berlin, travaillant pour l’usine AEG, enfin au camp de Salzwedel, jusqu’au 14 avril 1945. A cette date, elle est libérée par les troupes américaines à Salzwedel. Par les faits de Résistance, Marie Le Brocher fait partie de ces femmes qui augurent bien le droit de vote qui leur sera bientôt accordé. Elle reçoit une véritable ovation, le 14 mai 1945, de la part d’un peloton de résistants qui lui présentent les armes devant la mairie de Begard. Homologuée au grade de sous-lieutenant. Sources : AVCC, Caen, 21 P 588 471- ADIV 167 146 Daniel Heudré LE CALLONEC épouse GUILLAUME Eugénie, Pierre, Marie, née le 26 juillet 1922 à Saint-Jean-de-Brévelay .(Morbihan). Fille de Mathurin Le Calonnec et de Mélanie, Marie, Joseph Morceaux, son épouse, elle est cultivatrice. Elle appartient au réseau Confrérie Notre-Dame Castille depuis 1942. Elle est arrêtée par la Gestapo, le 20 février 1944, à Saint-Jean-Brévelay, en même temps que son père et sa sœur. La Gestapo trouve chez elle un poste émetteur, au moment d’une émission avec Londres, ainsi que deux agents du réseau qui étaient réfugiés. Elle est internée à la prison de Vannes, puis à la prison Jacques Cartier de Rennes. Elle est déportée au Fort Hatry de Belfort. Elle est ensuite dirigée vers Ravensbrück. Autres lieux de déportation: Sachenhausen. Genshagen, kommando de femmes du KL Sachsenhausen situé à Berlin, travaillant pour l’usine AEG. Elle est libérée le 2 mai 1945, puis rapatriée. Chargée de mission de 3è classe. Sous-lieutenant à titre fictif. Déportée résistante. Source : DAVCC, Caen, 21 P 621 669. ACP27P6 Caen. Daniel Heudré LE CALLONEC épouse LE PALLEC Anne-Marie, née le 28 mars 1920 à Saint-Jean-de-Brévelay (56)
Elle habite, avec sa famille, la
ferme de Saint-Thuriau en Saint-Jean-Brévelay. Cette maison est depuis deux
ans un refuge pour les agents de liaison du réseau Confrérie Notre-Dame, et
aussi un centre d'émission pour les radios qui Source: ACP 27 P6 Caen. (Extraits d'un témoignage écrit par Anne-Marie Le Calonnec) Lien externe LE CAM Joseph, né le 5 août 1903 à Port-Louis (56). Gendarme à Plouay (56). Il est déporté début août 1944 de Rennes vers Belfort, puis est transféré le 29 août 1944 vers KL Neuengamme. (matricule 44228). Autres lieux de déportation: Wihelmshaven. Il décède le 8 mai 1945 à Hambourg. Source: ACP 27 P6 Caen. (Photo Genweb)
LE CANN Joseph Marie, né le 2 mars 1899 à Hanvec (29). Arrêté à Hanvec. Il recueille le 26 septembre 1942 et héberge pendant huit jours, un aviateur américain, tombé sur le territoire de la commune. D'août 1943 à son arrestation, le 29 avril 1944 à Hanvec (suite à une dénonciation de l'agent allemand CORRE Jean), il contribue à l'organisation de la Résistance dans le secteur Le-Faou-Hanvec, prospection de terrains de parachutage, dépôts d'armes et instruction des recrues à son domicile. Interné à Rennes, il se trouve dans le convoi de prisonniers parti de Rennes début août. Il s'évade en cours de transport à Saint-Mars-du-Désert le 4 août 1944. (Source: Archives de Caen). LE CANN Paul, né le 31 mai 1925 à Rennes. Il faisait ses études d'ingénieur aux Arts et Métiers. Il est arrêté comme otage, lors de la rafle de Guignen du 28 juillet 1944. Incarcéré au camp Margueritte, il est déporté dans le dernier convoi du 3 août 1944 vers Belfort puis transféré le 29 août 1944 vers Neuengamme. (matricule 43912). Autres lieux de déportation: Wilhelmshaven. Il décède le 7 avril 1945 à Lunebourg. Une partie du Kommando de Wilhemshaven est évacué le 3 avril 1945, par un transport ferroviaire d’au moins 400 blessés et malades, qui est attaqué le 7 avril par l’aviation alliée en gare de Lunebourg. Les pertes sont terribles, et au moins 60 déportés partis de Belfort y laissent la vie. D’autres sont ensuite exécutés par les SS, alors que les survivants sont conduits en camion au camp de Bergen-Belsen libéré le 15 avril 1945. LE CARRER Mathurin , un receveur buraliste de Bubry (Morbihan) Le Carrer Mathurin est né le 29 mai 1892 à Quistinic (Morbihan). Il est receveur buraliste au bourg de Bubry. Il est marié et père de deux enfants, Emile et Marceline. D’après les attestations le concernant, il appartient à un réseau de Résistance très organisé et apporte son aide aux résistants et maquisards en leur fournissant des pièces d’identité et des tickets d’alimentation. Il adhère au FN-FTPF (Front national-Francs-tireurs et partisans français) le 15 septembre 1943. Il donne des renseignements sur les troupes d’occupation. Morice, Compagnon de la Libération certifie que Le Carrer a apporté une aide importante aux soldats des FFI (Forces françaises de l’intérieur). Perquisitionné à plusieurs reprises par les Allemands, il est arrêté le 13 décembre 1943 à Bubry, suite à une dénonciation à la police allemande. Selon la déclaration de Mathurin Le Carrer, il n’appartient à aucun groupement. Il a été arrêté à la place de son fils Emile (commandant Max) recherché activement. Celui-ci était encore chez son père, le 13 décembre, à 17h et, par peur d’une arrestation, il fut prié de partir. Soupçonné d’être le chef du maquis de Malguenac (5 résistants arrêtés furent fusillés) et d’être communiste, il fut emmené par 2 agents de la SD et par des agents français en civil, après avoir dit que son fils était déjà parti depuis 4 mois parce qu’il était réfractaire. Il était minuit et Mathurin le Carrer fut interné à la prison de Vannes du 23 décembre 1943 au 19 mai 1944, puis au camp Marguerite, à Rennes du 19 mai 1944 au 3 août 1944 (Se trouvait dans la baraque 10 d'Heger dans le camp Margueritte). Il se trouve dans le convoi parti de Rennes début août à destination de l'Allemagne. Arrivé le 15 août à Belfort, il est interné au fort Hatry, il est libéré le 28 août 1944 (libération de 242 prisonniers). Il quitta Belfort le 7 septembre 1944, au moment de l’arrivée des troupes alliées. Il rentra par ses propres moyens, 9 jours à pied, puis le reste en camion. Lors de l’arrestation, son registre de cartes de tabac où il avait inscrit tous les noms des résistants et réfractaires ne fut pas contrôlé par la police. Il risquait une détention définitive, voire pire. Pour ses actes de Résistance, son fils reçut la Légion d’Honneur, ainsi que sa fille Marceline. Maturin Le Carrer reconnu interné politique. Note: le 10 décembre 1943, sont arrêtés à Malguenac Raymond Guillemot, Joseph Le Mouel, Fernand Malardé, Jean Mahé, Jean Robic.
Source : 21 P 588 619. LE CLAIREQ Louis, né le 25 juin 1925 à Nantes (44). Arrêté pour appartenance au maquis, il est incarcéré à la prison de Nantes le 25 juillet 1944. Il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes en direction de Belfort début août. Il est ensuite déporté le 29 août de Belfort vers le KL Neuengamme. (matricule 43647. Autres lieux de déportation: Wihelmshaven. Il décède le 7 avril 1945 à Lüneburg. LE COQ Mathurin Marie est né le 22 novembre 1900 à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor). Fils de mathurin, Marie Lecoq et de Marie-Françoise Le Borgne, son épouse, il est boucher dans un abattoir. Il rejoint le groupe Défense de la France en octobre 1943. Il fabrique des fausses pièces d’identité et transporte des armes. Il est arrêté par la Gestapo le 5 mai 1944 avec Aristide Nivet, membre du même réseau. Il est interné à la prison de Saint-Brieuc jusqu’au 18 mai 1944, puis au camp Margueritte de Rennes jusqu’au 3 août 1944. Déporté dans le convoi parti de Rennes, il réussit à s’évader à Marmagne (Cher) dans la nuit du 9 au 10 août 44, rejoint les groupes F.F.I. de l’Indre et rentre au maquis de Reuilly (Indre). Interné résistant. Source : DAVCC, Caen, 21 P 589 104 Daniel Heudré LE CORRE Yvonne, né le 29 décembre 1913 à Brest. Membre des Corps Francs Vengeance du Finistère et du réseau d’évasion Turquoise, elle est arrêtée à Quimper le 22 avril 1944. Torturée 15 rue Laennec, siège de la Gestapo lors de son interrogatoire, elle est ensuite transférée à Rennes le 25 avril. Le 2 août 1944, elle monte dans le convoi de déportés à destination de l'Allemagne (convoi de Langeais). Arrivée à Belfort, elle est déportée vers Ravensbrück le 1er septembre 1944. (matricule 62843). Libérée le 2 mai 1945 à Wöbbelin. Autres lieux de déportation: Beendorf. (Papiers la concernant déposés à la BDIC de Nanterre). Sources: ACP 27 P6 Caen.-Papiers la concernant déposés à la BDIC de Nanterre. LE CORVEC Adèle, née le 21 décembre 1901 à Muzillac. Meunière. Arrêtée sur dénonciation par la Gestapo, pour détention d'armes et recrutement de volontaires. Condamnée à mort le 7 juin 1944, sa peine est commuée en celle de déportation. Incarcérée à Rennes, elle se trouve dans le convoi de prisonniers politiques parti de Rennes début août 1944 à destination de l'Allemagne. Elle est libérée au fort Hatry de Belfort le 27 août 1944. (Source: Archives de Caen). LE DREFF de Ploudalmézeau. Évadé à Langeais, repris et fusillé le 6 août 44. LE DROFF Julien, né le 22 janvier 1895 à Lannilis (29). Il est dans le transport parti de Rennes début août 1944 en direction de Belfort, puis est déporté le 29 août 44 vers Neuengamme. Il décède le 20 février 1945 à Bergen-Belsen. Source: ACP 27 P6 Caen. LE DROGO Francis, né le 7 mars 1905 à Pontivy (Morbihan). Minotier. Il a appartenu au réseau "Action" de la France Combattante de la Région, puis aux Forces Françaises Libres de l'Intérieur avec le grade de sergent. Arrêté le 31 mars 1944 à son domicile à Josselin par la Gestapo. Son domicile était un centre actif de résistance. Il y a reçu de nombreux chefs nationaux, régionaux et départementaux des organisations résistantes. Interrogé à Ploërmel où il fut violemment maltraité, il n'a rien dévoilé de l'organisation dont il faisait partie. Son arrestation n'en a entraîné aucune autre. Transféré à la prison Jacques Cartier à Rennes, il a été embarqué dans un convoi de prisonniers politiques le 3 août 1944 à destination de l'Allemagne. Il s'évade en cours de transport à Langeais le 6 août 1944. Titulaire de la Croix de guerre avec citation à l'ordre de l'Armée. (Source: Archives de Caen). LE DROGOFF Marcel, né le 8 avril 1921 à Noyal-Muzillac (Morbihan). Arrêté le 15 avril 1944 à la ferme de son père. Il faisait partie d'un groupe de résistants . Emprisonné à la maison d'Arrêt de Rennes. il est embarqué dans le convoi parti de Rennes début août à destination de l'Allemagne. Lors de sa tentative d'évasion à Saint-Mars du Désert le 4 août 1944, il est repris et abattu sur place. (Source: Archives de Caen.) LE DROGUENNE Albert Marie est né le 14 octobre 1916 à Theix (Morbihan). Fils de Louis Le Droguenne et de Marie Le Porho, il est meunier au Moulin Saint-Vincent en Muzillac (Morbihan). Il appartient au 8è Bataillon FFI du 1er janvier 1944 au 14 avril 1944. Il est sous les ordres du lieutenant Emile Le Grévellec, arrêté ultérieurement par la Gestapo le 31 mars 1944 à Muzillac et fusillé à Rennes le 8 juin 1944. Il est arrêté le 14 avril 1944 au Moulin par les militaires allemands. Il avait la garde des armes des Francs-tireurs et partisans français (FTPF). Dénoncé, il est emprisonné à Rennes du 14 avril au 17 avril 1944. Sa fiancée, Mademoiselle Le Corvec, est arrêtée le même jour et emprisonnée à Rennes, puis à Belfort. IL est condamné à la peine de mort pour ses missions de sabotages de lignes téléphoniques, le transport et la manipulation des armes, la garde de l’entrepôt d’armes au Moulin. Il est déporté le 28 août 1944 à Neuengamme (matricule 43805) , puis au kommando de Wilhelmshaven et au camp de Sandbostel, jusqu’au mois de mai 1945. Il décède le 12 mai 1945 à Sandbostel. Engagé FFI. Déporté résistant. Mort pour la France. Sources : DAVCC, Caen, 21P 474 516, JO: 83-9 avril 1994 .Daniel Heudré LE DRUIHENEC LE DRUILHENEC Harold, né le 5 août 1911 à Jersey(GBJ). Arrêté à Jersey pour avoir secouru un aviateur Feodor Burriy, prisonnier de guerre russe, par la Gestapo avec sa sœur Louisa GOULD. Il se trouve dans le convoi, parti de Rennes début août 1944 à destination de l'Allemagne. A Belfort, il est déporté le 29 août 44 vers Neuengamme. (matricule 43974.Revenu. LE DUC (Dr) Jean est né le 13 juin 1907 à Morlaix (Finistère). Fils de Jean Marie Le Duc et de Françoise Le Guen, il est médecin. Il appartient au réseau Ceux de la Libération (CDLL). Il est arrêté une première fois le 28 janvier 1941 sur la route d’Huelgoat à Morlaix sur dénonciation parce qu’il s’occupait de faire passer des jeunes en Angleterre. Il est arrêté une seconde fois par la Gestapo le 3 juin 1944, route de Berrien à Morlaix pour activité en faveur des Alliés. Il réceptionne, aide de nombreux agents venant de Londres et organise des parachutages, au sein du réseau Buckmaster. Il est interné à Morlaix jusqu’au 6 juin 1944, puis à Brest du 6 juin au 15 juin 1944 et à Rennes du 15 juin au 3 août 1944. A Langeais, lors du mitraillage, Edouard Quéau, instituteur à Portsall, est blessé d'une balle reçue à la tête. C'est le Docteur Le Duc qui le panse. Il s'évade ensuite le 10 août. Interné résistant. Médaille des Evadés. Source : DAVCC, Caen, 21 P 589 463. Daniel Heudré LE FEVRE Marcel Roger est né le 1er août 1925 à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor). Fils de Henri Marie Le Fevre, cordonnier et de Rosalie Augustine Allaire, ménagère, il est célibataire, vit avec son père et travaille comme garde voies et communications. Il est arrêté avec le port d’une arme, le 13 juin 1944, au bourg de Plédran (Côtes-d’Armor) par la Wehrmacht avec deux autres combattants FFI, après avoir quitté le maquis de Plédran. Celui-ci avait été repéré, évacué et dirigé sur Callac (Côtes-d’Armor). Il est déporté de Rennes début août 1944 vers Belfort, puis est transféré vers le KL Natzweiler le 26 août 1944. (matricule 23938). Autre camps de déportation: Dachau puis Buchenwald. Il est libéré le 4 ou 5 avril 1945. FFI. Déporté politique. Source : DAVCC, Caen, 21 P 589 784. Daniel Heudré LE FLOCH Juliette, née CAHOUR le 10 novembre 1900 à Armentières (Nord). Institutrice à l'école publique de Redon, domiciliée 8 rue des Chauffards à Redon. Mère d'une jeune fille de 15 ans. Son mari est retraité des Contributions directes. Dès 1940, Mme Le Floch prend une part active à la lutte contre l'occupant allemand. Membre du Front National, elle déploie une grand activité au sein du groupe "Front National" dirigé par Mlle JAN directrice d'école à Redon. Elle assure la remise et la diffusion de journaux et de tracts anti-allemands. Elle s'occupe de la perception des cotisations et de recueillir des aides à la Résistance. Elle héberge des réfractaires du S.T.O. et répartit les armes destinés aux groupes. Elle est arrêtée le 29 mai 1944 suite à une dénonciation. Incarcérée à la prison Jacques Cartier de Rennes, elle se trouve dans le le convoi parti de Rennes le 2 août 1944 en direction de Belfort où elle est libérée au fort Hatry le 26 août 1944. Aidé par le Secours national, elle est dirigée vers Giromagny à 15 km de Belfort. Logée par la population patriote, elle réussit avec 7 autres prisonniers (Rosalie ROUAULT, Marie CAHOUR, Prosper BREVET, Alice DUCHENE, Angèle DEPLANTAY et Philémon FORESTIER) à passer en Suisse à Delle le 16 octobre grâce à Madame MORANDINI (arrêtée le même jour lors de son passage le 16 octobre 1944. Dirigée quelques jours plus tard vers la zone libérée à Pontarlier elle est rapatriée le 25 octobre 1945 à Redon. Sources: ADIV 6ETP2 - 43 ; 167 J 45; 167J 31/2 LE FLOCH Marthe, née le 13 octobre 1920 à Saint-Gouvry (56). Célibataire. linotypiste ouvrière. Domiciliée à Rennes. Arrêtée le 3 avril 1944, elle est déportée de Rennes le 2 août 1944 vers Belfort, puis transférée vers Ravensbrück le 1er septembre 1944. (matricule 62844). Autre lieu de déportation: Genshagen, kommando de femmes du KL Sachsenhausen situé à Berlin, travaillant pour l’usine AEG. Revenu des camps. Source: ACP 27 P6 Caen. LE FLOCH Robert est né le 25 janvier 1908 à Lanrodec (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor). Agent de lycée, marié avec deux enfants, il entre en Résistance en juillet 1943. Il devient chef d’un groupe Franc-tireur et partisan (FTP) et participe, dans l’année 1944, à des attentats contre les Allemands : déraillement de trains d’intérêt local, mise hors service par explosifs d’un bateau, minage de cinq pylônes sur la ligne 60 00 volts Saint-Brieuc-Mur, de cinq autres pylônes sur la ligne des aciéries électriques de Sambre-et-Meuse. Il est arrêté le 29 avril 1944 à Le Légué-Plérin par la Feldgendarmerie et la Gestapo, suite à un attentat contre un agent à la solde des Allemands, un nommé Quesne. D’abord interné à Saint-Brieuc du 29 avril au 18 mai 1944, il est transféré à la prison Margueritte de Rennes jusqu’au 3 août 1944. Il fait partie du convoi de Rennes, le 3 août 1944, à destination de l’Allemagne. Le 6 août, il s’évade à Langeais (Indre-et-Loire), profitant du mitraillage du train par l’aviation alliée. Médaille des Evadés. Croix de Guerre. Déporté résistant.Source : DAVCC, 21P 589 864 Daniel Heudré LE FOUEST Alain, né le 31 mars 1923 à Crozon (29). Arrêté le 20 mai 1944 pour sabotage, déraillement d'un train à Quemeneven (29). Il est déporté de Belfort le 29 août 44 vers Neuengamme. Non revenu. Source AC 21P 474 785. LE GAC François, né le 8 décembre 1910 à Brélévenez (Côtes d'Armor). Entré au bataillon F.F.I. de Lannion, commandé par le Cdt Gilbert (François Tassel) au début 1943, il participe aux opérations de Lannion. Arrêté sur dénonciation pour appartenance à un groupe de résistants le 22 juin 1944, il est incarcéré à Saint-Brieuc puis au camp Margueritte de Rennes. Le 3 août 1944, il est embarqué dans un convoi qui quitte Rennes à destination de l'Allemagne. Il s'évade en cours de transport à La-Ville-aux-Dames le 10 août 1944. Recueilli par l'adjoint au maire de Saint-Pierre-des-Corps, il est dirigé vers Varetz. (Archives de Caen). LE GAC Joseph, né le 10 mai 1924 à Pleurtuit (Ille-et-Vilaine). Il participe activement à la Résistance à La-Bouëxière (Ille-et-Vilaine), son frère lui confiant la récupération du matériel (armes et explosifs) pour les groupes de Rennes. Suite à l'attaque de la prison de Vitré à laquelle son frère participait. Ayant reconnu un de ses camarades d'enfance, ignorant qu'il était du S.D. allemand, ce dernier lui demande d'entrer en contact avec la Résistance et particulièrement avec son frère Mathurin. Pour prendre contact avec lui, l'agent du S.D. le conduit à Rennes, au siège du S.D. allemand, rue Châteaudun à Rennes. Arrêté en descendant de moto, il est torturé par la Gestapo puis incarcéré à Jacques Cartier le 28 juin 1944. Il est déporté de Rennes le 2 août 1944 vers Belfort (Train dit de Langeais) puis transféré le 29 août 1944 de Belfort vers le KL Neuengamme. (Matricule 44227). Autre lieu de déportation: Wilhelmshaven. Le 15 avril 1945 à Lübeck, il est embarqué sur le "Cap Arcona". Ce navire est coulé par les Alliés. Il réussit à rejoindre la côte où il est secouru par les unités anglaises. Revenu. Source: ADIV 167 J 47 LE GALL Eugène est né le 4 mars 1922 à Ploumagoar (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor). Fils de François, Marie, Valentin Le Gall et de Marie-Anne Stéphant, son épouse, il est célibataire et directeur d’école publique de garçons de la Chesnaye à Guingamp. Réfractaire au STO depuis mars 1943 et résistant actif dans le groupe de Kergrist-Moëlou (Côtes-du-Nord), il est arrêté par les Allemands le 16 mai 1944 à Kergrist-Moelou, au cours d’une rafle dans le secteur de Saint-Nicolas-du-Pelem (Côtes-du-Nord). Il est maltraité à coups de nerfs de bœuf et de matraqué par la Gestapo. Il est interné à Saint-Nicolas-de-Redon (Loire-Inférieure) du 16 mai au 19 mai 1944, à Saint Brieuc et au camp Margueritte de Rennes jusqu’au 29 juin 1944. Il fait partie du convoi de Rennes et réussit à s’évader le 1er juillet 1944 à Mauves-sur-Marie (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique). Il revient chez lui, après une marche de huit jours. Il rejoint le maquis de Kergrist-Moëlou le 11 juillet 1944 et participe au parachutage d’armes. Interné résistant. Source: DAVCC, Caen, 21 P 590 027. Daniel Heudré LE GALL Jean, Maurice, Pierre, Louis, Marie Le Gall est né le 11 janvier 1895 à Rosporden (Finistère). Fils de François Le Gall et de Jeanne Simon, son épouse, il se marie avec Victorine Bezec. Il est tôlier automobile. Il appartient au groupe de Libération-Nord et Défense de la France depuis 1942. Il est arrêté le 31 mai 1944 à Tréglonou par la Gestapo pour activités dans un corps-franc, dépôt d’armes découvert dans son garage et prêt de sa voiture pour l’enlèvement des tickets d’approvisionnement à Ploudalmézeau. Il faisait également l’instruction des jeunes dans son atelier et diffusait les journaux de Défense de la France. Il est détenu à la prison de Pontaniou à Brest, à Rennes jusqu’au 4 août 1944. Il est déporté à Belfort, puis à Flossenbürg. Il décède le 20 mars 1945. Grade de sous-lieutenant. Déporté résistant. Mort pour la France. Sources : DAVCC, Caen, 21 P 474 850. JO: 113-17 mai 1994. Daniel Heudré LE GALLAIS Yves, né le 18 juin 1913 à Etables-sur-Mer (22). Gendarme à Saint-Quay-Portrieux. Arrêté le 15 octobre suite à l'attaque du bureau de Poste de Lantic. Transféré à Rennes, il fait partie du convoi parti de Rennes début août 1944 en direction de L'Allemagne, puis est déporté de Belfort le 29 août 1944 vers Neuengamme. (Matricule 44232). Autres lieux de déportation: Wihilmshaven. Rescapé des camps. Source: ACP 27 P6 Caen. LE GALLAIS Yves, né le 18 juin 1913 à Etables-sur-Mer (22). Gendarme à Saint-Quay-Portrieux (Convoi dit de Langeais), puis est déporté de Belfort le 29 août 1944 vers Neuengamme. (Matricule: 44232). Autres lieux de déportation: Wihilmshaven. Rescapé des camps. LE GOFF Jean, né le 4 juin 1928 à Quimper (29). Il est déporté de Rennes début août 1944 vers Belfort, puis est transféré vers le KL Natzweiler le 26 août 1944. (matricule 23935. Il décède le 19 janvier 1945 à Melk. Autres lieux de déportation: Dachau, Mauthausen. LE GOFF Yves , Michel est né le 29 septembre 1917 à Grâces (Côtes-du-Nord). Fils de François Le Goff, marin pêcheur et de Marie, Félicité Turban, son épouse, ménagère, il est ancien militaire de carrière et ancien prisonnier de guerre du Stalag VIII, C. Il est rapatrié comme soutien de famille. Il s’engage dans le maquis de Grâces Guingamp et devient adjudant-chef du 1er avril 1944 au 28 avril 1944. Il est l’adjoint du lieutenant Geoffroy, chef du maquis. Il est arrêté le 23 avril 1944 à Lézardrieux au cours d’une mission de transport d’armes. Il est interné à Guingamp, à Saint-Brieuc et au camp Margueritte de Rennes. Il quitte Rennes le 2 août 1944. Il est déporté à Mauthausen, à Brême le 6 septembre 1944 et à Neuengamme le 22 octobre 1944. Il se retrouve à Dachau (matricule 102 250). Il est libéré au camp de Sandbostel, le 29 avril 1945, par les Anglais et on le voit pour la dernière fois, vers le 15 mai 1944, à Sandbostel. FFI. Déporté résistant. Source : DAVCC, Caen, 21 P 474 977. (Photo Genweb) Daniel Heudré LE GOUPIL Marthe, née le 21 septembre 1915 (de Rennes). Elle est libérée le 27 août 1944 au fort Hatry de Belfort . LE GONIDEC Marcel. Evadé à Langeais le 6 ou 7 août 1944.
LE GRAET épouse LE FLOHIC Denise, née le 5 janvier 1923 à Bourbriac (22). À partir de 1943, elle entre dans la Résistance en distribuant le
journal clandestin « Le Patriote des Côtes-du-Nord » par l’intermédiaire de
Jean Devienne. Elle fournit de l’aide aux réfractaires du STO en leur
faisant de fausses cartes ou en leur fournissant des tickets d’alimentation.
Ces papiers sont réalisés à la main, avec la complicité de deux gendarmes.
Dénoncée, elle est arrêtée le 14 mai 1944. Envoyée d’abord à la prison de
Guingamp, elle est transférée ensuite à Saint-Brieuc puis à la prison
Jacques Cartier de Rennes le le
3 juin 44, elle se trouve dans le convoi de prisonniers parti de Rennes
le 2 août 1944 en
direction de Belfort. Elle est déportée le 1er septembre 1944 vers Ravensbrück. Libérée le 22
avril 45 à Oranienburg. Chevalier de la Légion d'Onneur. Décédée à 99 ans en
mai 2022. Source: ACP 27 P6 Caen. Plaquette sur l'exposition
sur LE GRAND Jean, né le 29 juillet 1922 à Rouen. Le 19 janvier, il est arrêté par la S.P.A.C. (Service de police anti-communiste) à Morlaix. Interné à la prison de Vitré, il est Il est libéré par les F.T.P. le 30 avril. Il participe aux combats de La-Bouxière, libérant ses camarades, arrêtés par la gendarmerie et rejoint Morlaix le 2 mai. Arrêté par la Gestapo le 12 mai, il est interné à la prison Jacques Cartier et embarqué dans le convoi début août. Il s'évade le 6 août à Langeais lors du mitraillage (Archives à exploiter) Source: ACP 27 P6 Caen. LE GUENNEC Hélène. (surnom : Lina). Née GRANGER le 18 août 1897 au Palais (56). Membre de Vengeance-évasion du Finistère (Quimper). (La famille Le Guennec, servant toute au sein de Vengeance, a été entièrement arrêtée sur dénonciation à Quimper le 20 janvier 1944 :- Mme Héléna Le Guennec mère, 46 ans, et ses enfants :- Henri (à Vengeance : Marc), 23 ans, qui mourra en déportation à Neuengamme, - Jacques (à Vengeance : Yves), 19 ans, qui mourra dans le train l’emmenant en déportation,- Monique, qui sera relâchée quelques mois plus tard, - Michel, 8 ans, relâché quelques jours plus tard). Déportée de Rennes le 2 août 1944 vers Belfort. Transférée vers Ravensbrück le 1er septembre 1944. (matricule 62907). Elle décède le 28 février 1945 à Ravensbrück de dysenterie. (Papiers la concernant déposés à la BDIC de Nanterre). LE GUEZENNEC. Capitaine originaire de la Bretagne. Il est dans le convoi parti de Rennes en direction de Belfort. Il s'évade à Langeais le 6 août 44. LE GUILCHET Edouard, 41 ans. Arrêté à 21 ans, lors d'une rafle en mai au village Belle-Fontaine en Querrien en même temps que Lucie Cornic, 18 ans et Roger Sparfeld. LE GUYADER Joseph Pierre, Marie est né le 9 octobre 1920 à Loguyvy (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor). Fils de Jean-Marie Leguyader, cultivateur et de Marie Le Bris, son épouse, il est chauffeur. Il appartient aux F.T.P.F. , secteur Nord-Ouest des Côtes-du-Nord en novembre 1943. Réfractaire au STO, il est dénoncé par un nommé Rose et arrêté par la Gestapo, le 11 avril 1944, vers 22 heures, au bourg de Loguyvy, dans un débit de boissons. Il passe la nuit à l’école Saint-Joseph, où les Allemands sont cantonnés. Il est interné à Plouaret du 11 avril au 13 avril 1944, puis à Guingamp du 13 au 14 avril, à Saint-Brieuc du 14 avril au 18 mai 1944 et au camp Margueritte de Rennes du 18 mai 1944 au 3 août 1944. Il fait partie du convoi parti de Rennes le 3 août 1944 en direction de Belfort. Il réussit à s’évader à Langeais le 6 août 1944. Il rejoint, en septembre 944, le capitaine Denis Le Dantec, commandant la 5è Compagnie du Bataillon n° 15 F.F.I. Déporté résistant. Source : DAVCC, Caen, 21 P 590 662 Daniel Heudré LE HELLAYE Paul Jean, né le 6 février 1923 à Pontivy (56). 21 ans, Célibataire, étudiant, moniteur de colonie de vacances, demeurant "Terchant" à Ruillé-le-Gravelais. Il est arrêté le 27 juillet 1944 à La-Gravelle (53) avec 10 autres résistants. Interné à Laval et Angers, il est mis dans le convoi de déportés parti de Rennes le 4 août au Lion d'Angers en direction de Belfort, puis est transféré de Belfort le 29 août vers le KL Neuengamme. Il décède le 20 avril 1945 à Mulsheim-Messen lors d'un bombardement. (ADIV 167 J 25) LE HOUARNER Joseph, né le 27 avril 1921 à Lorient (56). Il est arrêté à Baud en compagnie de Paul Plunian et Roger Quéré, par la feldgendarmerie, pour avoir livré des armes au maquis Saint-Marcel. Il est déporté de Rennes début août vers Belfort, puis transféré vers Natzweiler le 26 août 1944 (matricule 23930). Autres lieux de déportation: Dachau et Allach où il est Il est libéré le 30 avril 1945. LE KERVERN Albert Marie, né le 1er septembre 1924 à Ploumagoar (22). Résidant Plouisy, un village près de Guingamp, il est arrêté lors d'un affrontement avec des soldats allemands le 13 mai 1944. Incarcéré à Rennes il est dans le convoi parti de Rennes début août en direction de Belfort (Convoi dit de Langeais). Il est déporté de Belfort vers Natzweiler le 26 août 1944. (matricule: 23955). Autre lieu de déportation: Dachau puis il a été envoyé dans un kommando extérieur du camp de Flossenburg, à Groeditz situé sur la ligne de chemin de fer Dresde-Berlin. Il décède le 30 juin 1945 en All. (Sources JO: 163-16 juillet 1994 et Livre mémorial des déportés des Côtes d'Armor) LE LAY Joséphine, née le 5 novembre 1922 à Lanouée (56). Arrêtée le 7 mai 1944. Elle est déportée de Rennes le 2 août 1944 vers Belfort, puis transférée vers Ravensbrück le 1er septembre 1944 (matricule 62846). Lieux de déportation: Ravensbrück, Genshagen, kommando de femmes du KL Sachsenhausen situé à Berlin, travaillant pour l’usine AEG. Décédée le 21 juin 2005 à Aix-en-provence (13). Source: ACP27 P6 Caen LE MARRE Jean est né le 15 juillet 1924 à Landerneau (Finistère). Fils de Pierre Le Marre et d’Anne Marie Le Beuvont, son épouse, il exerce la profession de mécanicien de cycles. Il est recruté, en septembre 1943, par le groupe « Prima », détachement Gilloux, sous les ordres du lieutenant Jean Sizorn, de Landerneau. Il est arrêté par la Gestapo, à son domicile, rue de Daoulas, à Landerneau, le 18 avril 1944, pour avoir participé à un enlèvement d’armes allemandes et au sabotage de la voie ferrée entre Daoulas et Landerneau. Il est interné à la prison Pontaniou de Brest, puis au camp Margueritte de Rennes, du 19 avril 1944 au 3 juin 1944. Il est ensuite déporté pour l’Allemagne dans le convoi parti de Rennes et réussit à s’évader en sautant du train à Saint-Mars-du-Désert (Loire-Inférieure), dans la nuit du 4 août 1944. Membre du groupe F.F.I. de Landerneau. Médaille des Evadés. Interné résistant. Source : DAVCC, Caen, 21 P 584 634. Daniel Heudré LE MERRER Odette, née le 17 août 1923 à Saïgon. Fille d'Yves Le MERRER. Ils sont arrêtés le 4 juin 1944 à l'Hôtel du Cheval blanc. (Son père est torturé à mort et laissé dans une fosse au camp de Servel. Son beau-frère, Jean Le LANNOU est déporté dans un autre convoi part de Compiègne le 28 juillet 1944 vers Neumgamme). Elle est déportée de Rennes le 2 août puis transférée de Belfort le 1er septembre 1944 vers Ravensbrück. ( matricule 62848) (Erreur dans le livre mémorial sur le décès). Source: ACP 27 P6 Caen. LE MINOR Maria Joséphine, Antoinette est née le 1er avril 1896 à La Guerche-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine). Fille de Julien, Louis Gerbouet et de Marie, Rose, Louise Souvestre, elle épouse Marcel, Fernand, Pierre, Joseph Le Minor, le 4 janvier 1921, à Rannée (Ille-et-Vilaine), après avoir été veuve de Virgile Blais. Commerçante. Elle habite place des halles à Tours. .Elle appartient au réseau Marco Polo. Son nom de guerre est Mère Lunette. Elle est arrêtée à Vallères (Indre-et-Loire) le 26 juillet 1944 par la Gestapo, pour Intelligence avec les Alliés. Elle est internée à la prison de Tours, du 26 juillet 1944 au 10 août 1944, puis elle rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes à La Ville-aux-Dames (Indre-et-Loire). Elle arrive à Belfort le 10 août 1944. Elle est déportée au camp de Ravensbrück (matricule 62 894), le 1er septembre 1944. Elle décède le 6 mars 1945, après avoir été gazée. Chargée de mission de 3è classe, assimilée au grade de sous-lieutenant. Déportée résistante. Morte pour la France. Sources : DAVCC, Caen, 21 P 475 815- JO: 189-17 août 1994. Daniel Heudré LE MOAL Louis. Évadé à Langeais.
LE MONNIER Joseph, né le 3 mars 1898. Membre du réseau Libé Nord, il est dénoncé pour avoir aidé les maquis. Etant adjoint au maire de Guingamp, il devait répondre aux réquisitions des Allemands pour des travaux obligatoires. Il dressait des listes de noms à réquisitionner, composées essentiellement de noms de collabos afin que les jeunes réfractaires au STO, partis au maquis ne puissent être sur la liste. Arrêté par la Gestapo le 20 juillet 1944, à son domicile à Guingamp où il était pharmacien, il est transféré à Rennes et incarcéré à la prison Jacques Cartier. Il se trouve dans le dernier convoi parti de Rennes le 3 août 1944. Lors du mitraillage du convoi à Langeais, il participe aux soins des blessés à Langeais dans la cave Antier. Libéré le 26 août 1944 à Belfort, il gagne Giromagny à 15 km au nord de Belfort avec un groupe de Bretons afin d’y organiser un centre d’accueil. Il rejoint Montbéliard et ensuite le maquis du Lomont où il tient la pharmacie de l’ambulance. Il retrouve sa famille le 25 septembre 1944 à Guingamp. LE NEN Hubert, né le 16 mars 1909 à Saint-Pol-de-Léon. Gendarme de la BT de Montrésor. Arrêté par la police allemande et la milice le 27 juillet 1944 avec un groupe de 64 personnes. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames, repart le 10 août vers Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août vers Neuengamme. (matricule 43765. Autres lieux de déportation: Wilhelmshaven, Farge, Homeburg, Sandbostel. Il est Il est libéré le 10 janvier 1945 à dans la Baie de Flensburg.
LE PAJOLEC Jacques, né le 4 avril 1921 à Niort (79). Cafetier 35 rue Lavoisier à Tours, il est arrêté à son domicile le 7 juillet 1944 pour avoir hébergé des réfractaires au S.T.O. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames, repart le 10 août vers Belfort. Il est déporté le 29 août 1944 vers le KL Neuengamme. (matricule 43714. Autres lieux de déportation: Wilhelmshaven, Hambourg. Il est Il est libéré le 11 mai 1945 dans la Baie de Lübeck-Neustadt.
LE PEN Raymond, Joseph Marie est né le 21 janvier 1922 à Redon (Ille-et-Vilaine). Fils de Mathurin, Marie Le Pen et de Marie, Madeleine Verveur, il est instituteur public à Baguer-Morvan. Il organise un groupe de Résistance dans la région d’Hennebont Morbihan), dès l’année 1941. Il est engagé dans le mouvement Front national, le 9 mars 1942. Le 30 janvier 1943, il participe à l’attaque du cinéma Le Royal, à Rennes, provoquant des morts et des blessés. Il est affecté au 1er Bataillon FTP du Morbihan, en mars 1943. Il est arrêté par la Gestapo, à Hirel, le 21 avril 1944. Il est détenu à la prison Jacques Cartier, puis au camp Marguerite de Rennes (baraque 10 d'Héger). Début août 1944, il est dans le dernier convoi parti de Rennes en direction de l'Allemagne. Il s'évade en cours de transport à Saint-Mars-du-Désert (Loire-Atlantique) dans la nuit du 3 au 4 août 1944. Il rejoint de nouveau la Résistance à Nord-sur-Erdre ,ensuite le 1er Bataillon FTPF qui devient le 5è Bataillon FFI. Il continue de servir dans l’armée régulière après la libération du Morbihan, sur les fronts de Lorient et de Saint-Nazaire. Déporté résistant. Lieutenant FTPMédaillon militaire, Médaille de la Résistance, Croix de Guerre, médaille des Evadés. Biographie. Source: DAVCC, Caen. Daniel Heudré LE POULEUF Paul. Originaire de Brest. Commandant, membre actif de la Résistance, il est arrêté avec son fils Robert le 30 mai 1944, par la Gestapo. Incarcéré à la prison Pontaniou de Brest, il est dirigé sur le camp Margueritte de Rennes, il est embarqué dans le convoi de prisonniers politiques qui quitte Rennes le 3 août à destination de l'Allemagne. Il s'évade en cours de transport à Langeais. (Récit de son évasion ). (source: Archives de Caen). LE POULEUF Robert, né le 5 mars 1922 à Hanoï (Tonkin). Fils du Cdt Le Pouleuf. Réfractaire au S.T.O., il sert dans les F.F.I. du Finistère (groupe Dervieux) du 1er mai 1944 au 29 mai 1944. il est arrêté le 30 mai 1944 à Brest, par la Gestapo. Incarcéré à la prison Pontaniou de Brest, il est dirigé sur le camp Margueritte de Rennes, il est embarqué dans le convoi de prisonniers politiques qui quitte Rennes le 3 août à destination de l'Allemagne. Il s'évade en cours de transport à Langeais.. Évadé à Langeais le 6 août 1944, il rejoint le maquis de Loches le 11 août 1944 et continue à servir jusqu'au 29 septembre 1944. (source: Archives de Caen). LE PULLOC'H Jean. Saint-Cyrien originaire de Brest, s'évade à Saint Mars du Désert. LE RAY Hervé, né le 21 janvier 1901 (de Rennes). Il est libéré le 28 août 1944 au fort Hatry de Belfort . LE ROUX Eugène ou Émile, né le 22 octobre 1903 à Saint-Pever (22). Arrêté le 10 mars 1943, il est déporté le 8 mai 1943 de Compiègne vers le KL Sachsenhausen. (matricule 66617). Décédé en avril 1945 à Bergen-Belsen (All.) (Source JO: 226-29 septembre 1994). LE ROUX Jeanne est née le 1er avril 1922 à Saint-Eloi-Louargat (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor). Fille de Frédéric, Louis, Marie Le Roux, homme d’équipe et de Louise Le Gall, commerçante, elle est domiciliée à Janzé, à l’école libre des filles (Ille-et-Vilaine). Elle est arrêtée par les Allemands le 1er juin 1944 à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord) en même temps que son fiancé, M. Maindron. Elle est internée à Saint-Brieuc du 1er juin au 7 juin 1944. Transférée à Jacques Cartier le 8 juin 44, elle fait partie du convoi de Rennes le 2 août 1944 en direction de Belfort, puis est déportée le 1er septembre 1944 vers le KL Ravensbrück. Elle décède le 28 février 1945 à Ravensbrück. (matricule 62849). Autres lieux de déportation: Sachsenhausen, Genshagen, kommando de femmes du KL Sachsenhausen situé à Berlin, travaillant pour l’usine AEG. Elle se retrouve au camp de Ravensbrück et décède le 28 février 1945. Déportée politique. Sources : DAVCC, Caen, 21 P 476 567. JO: 226-29 septembre 1994- ACP 27 P6 Caen Daniel Heudré LE STANGUENNEC Jean Marie, né le 1er juillet 1915 à Meslan (56). Gendarme de la Bmo d Boussay. Arrêté par la Gestapo et la milice le 27 juillet 1944 avec un groupe de 64 personnes. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames, repart le 10 août vers Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août vers Neuengamme. (matricule 43771). Autre lieu de déportation: Wilhelmshaven où il décède le 27 mars 1945.
LE TALLEC Reine, Marie, Adrienne Le Tallec est née le 21 janvier 1917 à Gouarec (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor). Fille d’Eugène Botello et de Blanche Roy, elle est institutrice et mariée. Elle s’engage dans la Résistance et devient agent de liaison interrégionale au sein des FFI. Elle est arrêtée par la Gestapo le 27 mai 1944 à Saint-Gérand (Morbihan), alors qu’elle se rend par le train afin de remettre de l’argent et des documents importants à des résistants, confiés par le colonel Thierry. Elle est internée à l’E.P.S. de Pontivy, puis à la prison de Rennes. Partie de Rennes dans le convoi dit de Langeais, début août 1944, elle se retrouve à Belfort. Elle est alors déportée le 25 août 1944 vers Ravensbrück (matricule 62 847). Elle est libérée le 1er juillet 1945. Déportée résistante. Croix de guerre. Source : DAVCC, Caen, 21 P 563 029. ACP 27 P6 Caen. Daniel Heudré LE THIEC Pierre François, est né le 2 septembre 1913 à Ploubezre (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor). Fils de François Le Thiec, tailleur de lin et d’Eliza Marie Guézannec, son épouse, cuisinière, il est sergent à l’encadrement des Travailleurs Sénégalais à Raulecourt (Meuse), après avoir été placé en congé d’armistice à compter du 1er mars 1943. Voulant rejoindre les maquis en Bretagne, Pierre Le Thiec, sergent-chef de l'armée d'armistice est arrêté en compagnie de Pierre Graignic et Émile Cariou sur une route près de Gennes, dans le Maine-et-Loire, par une patrouille allemande le 30 juillet 1944. Emprisonné à Tours, il monte le 10 août 1944 dans le convoi en cours de constitution à La-Ville-aux-Dames en direction de Belfort. Le 29 août 1944, il est transféré vers Neuengamme (matricule 43612). Il décède le 14 janvier 1945 à Wilhelmshaven.Il est inhumé au cimetière d’Oldenburg. Mort pour la France. Source : DAVCC, Caen, 21 P 476 961 Daniel Heudré LE TIEC Albert, Yves est né le 27 septembre 1919 à Coatascorn (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor). Fils de Vincent, Marie Le Thiec et de Jeanne Talguen, il se marie avec Louis, Marie Dufin. Il sert dans les rangs F.F.I. du 1er septembre 1943 au 22 juin 1944. Il est arrêté le 22 juin par les Allemands à Lannion. Il est interné à la prison de Saint-Brieuc, puis au camp Margueritte de Rennes. Il fait partie du dernier convoi de Rennes dans la nuit du 2 au 3 août 1944 vers Belfort, puis est transféré vers le KL Natzweiler le 26 août 1944. (matricule 23942). Il décède le 1er mars 1945 à Melk. Autres lieux de déportation: Dachau, Mauthausen.Il est déporté au camp de Struthof, à Dachau, à Mauthausen. Il décède le 1er mars 1945 à Melk (Autriche). Mort pour la France. Source : DAVCC, Caen 21 P. Daniel Heudré LE TIEC Robert est né le 27 juillet 1921 à Ploumagoar (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor). Fils de Jean, Louis Le Tiec, cultivateur et de Marie, Joséphine Lucas, ménagère, il est célibataire et couvreur. Il est réfractaire au STO. Il appartient, depuis janvier 1944, au groupe franc « Simon » qui deviendra par la suite le maquis de Saint-Croix, intégré ultérieurement dans le 3è Bataillon de l’Armée secrète. Il pratique des sabotages des locomotives et des lignes de chemin de fer sur la voie de Paimpol. Il est arrêté le 20 mai 1944 à Ploumagoar par la Gestapo, à la suite d’une dénonciation. Il est interné à Guingamp, à Saint-Brieuc et au camp Marguerite de Rennes. Il est déporté de Rennes le 1er août 1944 vers Belfort, puis vers le KL Natzweiler le 26 août 1944. (matricule 23951). Autre lieu de déportation: Dachau. Il décède le 2 décembre 1944 à Neuengamme. FFI. Déporté résistant. Mort pour la France. Sources : DAVCC, Caen, 21 P 476 968 -JO: 48-25/2/1995. Daniel Heudré.
LE TULLIER Henriette, née MAITREJEAN,
née le 22 août 1914 à Blauzy (71). Domiciliée à Rennes. Membre du réseau
Alliance, elle arrêtée le 30 septembre 1943 à Rennes, puis est déportée le
27 janvier 1944 vers la prison de Pforzheim , Freiburg-im-Breisgau où elle
s'évade le 27 novembre 1944. Source: Fichier de Caen. LE TULLIER Pierre, né le 6 février 1914. "Daim", inspecteur de la surveillance du territoire, chef du secteur de Rennes, arrêté le 30 septembre 1943 avec sa femme pour appartenance au réseau Alliance. Déporté "NN" à Natzweiler le 20 mai 1944. Le 1er septembre 1944 à Natzweiler au soir, une camionnette emmène jusqu’à l’aube 108 détenus du réseau alliance, par groupe de 12. Tous sont exécutés d’une balle dans la nuque et leurs cadavres brûlés ensuite au four crématoire. LEBARN René, né le 10 avril 1922 à Ste-Anne-d'Auray (56). Il est déporté de Rennes début août 1944 vers Belfort, puis est transféré vers le KL Natzweiler le 26 août 1944. (matricule 23917 décembre 1944 à Haslasch-Sportplatz. Autre lieu de déportation: Dachau. LEBEAU Alfred, Marie est né le 4 octobre 1912 à Plessé (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique). Fils de Jean-Baptiste Joachim Lebeau et de Hortense Louise Fricaud, il épouse Adèle Michaïlowsky. Militaire de carrière, sous-officier en non activité, il s’engage dans la Résistance et aide le sous-lieutenant Robert Gougeon à s’enfuir le jour du débarquement allié. Il est arrêté par la Milice le 13 juillet 1944 à Rennes, 6 rue du Vau Saint Germain, au café tenu par sa belle-mère, Madame Michaïlowsky, où se réunissaient régulièrement de nombreux résistants FTPF. Il est interné au camp Marguerite de Rennes du 13 juillet au 1er août 1944. Il quitte Rennes le 2 août 1944 pour Natzweiler. Il est déporté comme son beau-père et rejoint le camp de Neuengamme. Il décède à Dachau au mois d’août 1944. Déporté politique. Mort pour la France. Source : DAVCC Caen, 21 P 473 725 -21 P 473 725. Daniel Heudré
LEBEC Jean, directeur de l'école publique de Guignen, 35 ans. Arrêté lors de la rafle de Guignen le 28 juillet 1944, il est déporté le 3 août 1944 vers l'Allemagne. Il s'évade en cours de transport à Langeais le 6 août 1944. ADIV 167 J. LEBELLÉ Émilie Françoise, Sylvie, née DANIEL le 13 septembre 1897 à Saint-Méen-le-Grand (Ille-et-Vilaine). Son mari, Auguste Lebellé, est arrêté le 27 décembre 1943 à Rennes. La famille est composée de deux garçons. Ce jour-là, le jeune, André, étant menacé, parvient à s’enfuir. Quelques jours plus tard, un membre de la Gestapo de Rennes, 12 rue Victor Hugo, se présente au domicile de la famille, 139 rue de Chatillon et se fait passer en qualité de membre de l’Intelligence Service, —dit-il— de soustraire l’un des deux enfants, André, aux recherches des Allemands. A cette fin, il demande qu’un rendez-vous soit arrêté entre le fils et lui-même. Le frère ainé, Guy, parvient à démasquer l’individu et ses sinistres desseins, à la solde des Allemands. Furieux d’être repéré, le gestapiste procède à l’arrestation d’Emilie Lebellé, le 6 janvier 1944. Les enfants prennent leurs dispositions et la maison, rue de Chatillon, devient une véritable souricière, pendant une dizaine de jours. Emilie Lebellé est dans le convoi partant de Rennes, le 2 août 1944, en direction de l’Allemagne. Le 1er septembre 1944, elle est déportée de Belfort à Ravensbrück, avec le matricule 62840. Elle décède en février 1945. Son mari, Auguste Lebellé, est libéré le 15 avril 1945. Le mari et la femme auront été déportés dans deux camps différents, après avoir été arrêtés à quelques jours d’intervalle. Sources: ACP27P6 Caen- ADIV 167J 25. Article LEBLOIS Yvon, né le 20 avril 1918 à Montlouis (37). Employé aux Docks de France à Poitiers. Chef d'un groupe de résistance. Suite à une dénonciation il est arrêté au "Châtelier" maison bourgeoise à Lussault par la Milice et la Gestapo, en compagnie de Geneviève LORILLEUX. et de Robert GUÉRIN à la suite d'une dénonciation le 4 août 1944 à Lussault-sur-Loire suite à l'hébergement de deux aviateurs américains. Il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué repart le 10 août vers Belfort. Il est ensuite déporté de Belfort le 29 août vers Neuengamme. Autres lieux de déportation: Wilhelmshaven, Bergen-Belsen où il décède le 11 mai 1945.
LEBRAS Eugène, né le 4 avril 1921 à Brest. Domicilié à Brest au moment de son arrestation. Il est déporté de Rennes début 1944 vers Belfort, puis est transféré le 26 août vers Natzweiler. (matricule 23963). Il décède le 30 avril 1945 à Dautmergen. Autre lieu de déportation: Dachau. LEBRAS (Dr) Yves. Se trouvait dans la baraque 10 d'Héger. Non identifié dans le livre mémorial.
LE CALLONEC voir LE PAJOLEC LEBRETON Henri, né le 22 avril 1904 (de Saint-Hilaire-des-Landes). Il est arrêté le 27 juillet avec Marie Louise Tual, Marcel Trémion, comme otage par les miliciens et les Allemands à Saint-Marc-sur-Couesnon. Incarcéré au camp Margueritte à Rennes il fait partie du dernier convoi de détenus politiques parti de Rennes début août 1944 à destination de l'Allemagne. Il est libéré le 28 août 1944 au fort Hatry de Belfort .Document "Entre Everre et Minette" n°8 ; Maquis d'Everre (5Mo Fichier téléchargeable) .
Document "Entre Everre et Minette" n°8
; Maquis d'Everre (5Mo Fichier
téléchargeable
LECAVELIER
Marguerite, Emilienne
est née le 25 mai 1904 à Blosseville-Bonsecours (Seine-Inférieure).
Fille d’Eugène, Georges Delgas et de Marie, Eugénie Lebret, son épouse,
elle réside à Laval (Mayenne). Elle appartient au réseau Action du 5
septembre 1943 au mois d’avril 1945. Elle est arrêtée le 30 juillet 1944
à Bonchamps en Laval par la Gestapo pour dépôt d’armes et hébergement de
résistants. Elle est incarcérée à la prison
du Pré Pigeon d'Angers jusqu'au 6 août 1944 où elle monte dans le
convoi qui sera mitraillé à
Saint-Patrice, puis rejoint le convoi de prisonniers venus de Rennes
à la-Ville-aux-Dames le 10 août 1944 à destination de l'Allemagne.
Elle est déportée de Belfort le 4 septembre pour le camp de Ravensbrück
(matricule 62911). Elle est transférée au camp de femmes de Genshagen,
puis à Neustadt. Elle est libérée en avril 1945 et rapatriée le 12 mai
1945. Membre de Libération-Nord, ainsi que son mari Emile déporté à
Neuengamme et leur fils.
Source :
DAVCC, Caen, 21 P 588 639.
Daniel Heudré LECLANCHE Émile, né le 17 décembre 1922 à Quistinic (56). Il est déporté de Rennes début août 1944 vers Belfort, puis est transféré vers le KL Natzweiler le 26 août 1944. (matricule 23947. Il décède le 20 mars 1945 à Groditz. Autres lieux de déportation: Dachau, Flossenburg. LECOMMANDOUX Alexandre, né le 23 novembre 1921 à Saint-Just (Ille-et-Vilaine). Il travaillait à la ferme familiale. Le 29 mai 1944. Des militaires allemands firent irruption au domicile de ses parents afin de le mettre en état d'arrestation. Prévenu de l'arrivée des soldats, Alexandre Lecommandoux se cacha dans les dépendances de la ferme. Son père fut pris en otage et interné à la Maison d'Arrêt de Redon. Devant cette situation, le jeune Lecommandoux se constitua prisonnier le lendemain. Son père fut de ce fait relâché. Il semble que son arrestation soit due à une dénonciation. Les véhicules allemands qui stationnaient devant son domicile transportaient des jeunes gens arrêtés dans la région de La-Gacilly et ne firent qu'un seul arrêt à Saint-Just précisément pour la prise en charge du jeune Lecommandoux. Interné à la prison Jacques Cartier de Rennes, il fait partie du convoi de détenus qui quitta Rennes début août à destination de l'Allemagne. Arrivé au camp de Natzweiler le 26 août 1944 en provenance de Belfort. (Matricule 23932), il a été transféré quelques jours plus tard vers Dachau. Il décédait le 11 février 1945 à Halach-Sportplatz. (ADIV 167 J 25) LECOMTE Désiré -dit LENOTRE Daniel -, né le 6 février 1899 à Chouzé-sur-Loire (49). Il habite Tours 27, rue du sergent Bibillot à Tours. Limogé de la police de Tours en 1942, il devient agent d'assurances. Cette couverture lui permet de prendre contact avec ses anciens camarades d'enfance. Agent au service des Forces Françaises Libres, opérations aériennes, chef départemental d'Indre-et-Loire, il est arrêté suite à une dénonciation en juin 1944 à Brain-sous-Alosnes. Blessé par balles au thorax. Emprisonné à La-Flèche, il est transféré à l'hôpital de Saumur puis est amené au Pré-Pigeon à Angers puis à l'hôpital de Tours. Il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames, repart le 10 août vers Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août vers Neuengamme. (matricule 43830). Il décède le 15 janvier 1945 à Wilhelmshaven. LECORRE Jean Baptiste, né le 27 décembre 1895 à Plouvenez-Moedec (22). Il est dans le transport parti de Rennes début août 1944 en direction de Belfort, puis est déporté le 16 août 1944 vers le KL Natzweiler. (matricule 23962). Autre lieu de déportation: Dachau. Non revenu des camps. LEGRAND étudiant. Il 'est évadé avec le capitaine Guezennec à Langeais. Source Dossier de Paul Guezennec des archives de Caen. LEGRAND Jean, né le 29 septembre 1913 à Tonquedec (22). Arrêté au cours d'une rafle à Plouescat le 12 mai 1944 par les feldgendarmes à la suite d'une dénonciation. Transféré à Brest, puis à Rennes, camp Margueritte, il se trouve dans le convoi de déportés politiques qui quitte Rennes le 3 août 1944 à destination de l'Allemagne. Il est dans le transport parti de Rennes début août 1944 en direction de Belfort, puis est déporté vers le KL Natzweiler le 26 août 1944. (matricule 23941). Autre lieu de déportation: Dachau. Il est libéré à Allach le 30 avril 1945. Source: Archives de Caen (Témoignage Toullec). LEGRAND Louis, né le 13 février 1887 à Guenrouet (44). A Belfort, il est déporté le 29 août 44 vers Neuengamme. Il décède le ? avril 1945 ou 15 janvier 1945 à Wilhelmshaven.
LEGUEN Pierre, né le 6 décembre 1917 à Assérac (44). Arrêté pour "agissement anti-allemand", il est incarcéré à la prison de Nantes le 24 juillet 1944. Il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes en direction de Belfort début août. Il est ensuite déporté le 29 août de Belfort vers le KL Neuengamme. (matricule 43823. Il décède le 15 janvier 1945 à Wilhelmshaven. LEHEC Charles Claude Albert est né le 28 février 1900 à Averton (Mayenne). Fils de Joseph Lehec, sabotier et de Vivaline Vouvard, il se marie le 28 octobre 1926 avec Marcelle Léveillé à Oisseau-le-Petit (Sarthe). Ils ont deux enfants. Il est secrétaire de mairie. Il est arrêté le 9 mai 1944 à Ambrières-le-Grand (Ambrières-les-Vallées, Mayenne) par la Gestapo. L’interpellation se fait à son domicile à 23h30, avec ses camarades du groupement de Résistance d’Ambrières. Les agents de la Gestapo d’Angers lui déclarent qu’il est condamné à mort. Il est interné à la prison d’Angers, puis au fort Hatry de Belfort. Il est déporté au camp de Neuengamme (matricule 43773), puis au kommando de Wilhelmshaven. Il est libéré le 11 mai 1945 par l’avance alliée et rapatrié en France par la Croix Rouge suédoise le 1er juillet 1945. Agent P2. Chargé de mission de 3è classe. Sous-lieutenant. Déporté résistant. Médaille de la Résistance. Médaille militaire. Source : DAVCC, Caen, 590 677, ACP 27 P6 Caen. Daniel Heudré LEMAITRE Alfred, né le 4 mars 1893 à Saint-Philibert-de-Grandlieu (44). Convoi n° 453 de Belfort le 29 août 44 vers Neuengamme. (matricule 43795). Il décède le 4 janvier 1945 à Neuengamme. LEMARIE Émilie, née le 15 avril 1888 à Saint-Etienne-de-Montluc (44). Arrêtée le 12 juillet 1944 pour avoir caché des soldats déserteurs allemands, elle est incarcérée à la prison de Nantes le 13 juillet 1944. Elle rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes en direction de Belfort début août. Elle est ensuite déportée le 1er septembre vers le KL Ravensbrück où elle gazée. (matricule 62921). LEMOINE Eugène, Louis, né le 8 février 1908 à Ercé-près-Liffré (35). Débitant à Saint Aubin d’Aubigné. Il donnait des renseignements à la Résistance pour le maquis et donnait asile à un groupe FFI. Arrêté le 24 juillet 1944 à Saint-Aubin-d’Aubigné à la suite d'un attentat sur le territoire de sa commune. Interné à Rennes, il est transféré le 2 août 1944 vers Belfort (convoi de Langeais) puis est déporté le 29 août 1944 vers Neuengamme. (matricule 44116). Autre lieu de déportation: Wilhelmshaven. Il décède le 16 mai 1945 à Sandbostel avant le rapatriement suite de dysenterie et épuisement. Sources JO: 189-17 août 1994 - AC 21 P 262 510 - 21P 475 887 - I 2233//26557. LEMOINE Eugène, Louis est né le 8 février 1908 à Ercé-près-Liffré (Ille-et-Vilaine).. Fils de Jules Lemoine, maçon et d’Emilie Belhomme, il épouse Armandine, Amélie, Marie, Joseph Loret, bonne. Il est maçon à Saint-Aubin-d’Aubigné. Il est arrêté à son domicile par les Allemands, le 24 juillet 1944, à la suite d’un attentat commis sur sa commune. Il part de Rennes dans le convoi du 2 août 1944 direction Belfort (convoi de Langeais). Il est déporté le 29 août 1944 vers Neuengamme. (Matricule 44116). Autre lieu de déportation: Wilhelmshaven..Il travaille dans le kommando Lanlhelmheffen. Il rejoint ensuite Hambourg, puis Sandbostel où il est libéré par les Anglais le 28 avril 1945. Il décède le 16 mai 1945 à Sandbostel avant le rapatriement suite de dysenterie et épuisement. Déporté politique. Mort en déportation. Sources JO: 189-17 août 1994 - AC 21 P 262 510 - 21P 475 887 - I 2233//26557 : DAVCC, Caen, 21 P 475 887. Daniel Heudré LEMONNIER Jean, né le 20 décembre 1920 à Squiffiec (22). Il est dans le convoi parti de Rennes début août 1944 en direction de Belfort, puis est déporté vers le KL Natzweiler le 26 août 1944. (matricule 23950). Autre lieu de déportation: Dachau. Il décède le 5 avril 1945 à Vaihingen. LEON Claude, né le 9 octobre 1908. Arrêté à Saint-Malo. Déporté le 31 juillet 1944. LEPRINCE Albert ou Armand, né le 1er août 1878 à Loches (37). Commandant en retraite. Officier dans le maquis. Il habite rue Brulée à Beaulieu-les-Loches. Il est arrêté le 27 juillet 1944 lors de la rafle de Loches. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames, repart le 10 août vers Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août vers Neuengamme. (matricule 43734. Il décède le 29 novembre 1944 à Hambourg.
LEPRINCE Charlotte, Elise est née le 8 octobre1887 à Florenville (Belgique). Fille de Jean, Hubert, Joseph Nollevaux et de son épouse Elise Dazy, elle est membre de l’ORA (Organisation de résistance de l’Armée), depuis décembre 1942. Elle est arrêtée le 27 juillet 1944 à son domicile rue Brulée à Baulieu-les-Loches, en même temps que son mari. lors de la rafle de Loches par la Gestapo Elle est internée à Tours, puis est transférée dans le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames, le 10 août vers Belfort. Elle est ensuite transférée de Belfort le 1er septembre vers Ravensbrück (matricule 62900) où elle gazée le 15 février 1945. Déportée résistante. Mort pour la France. Source : DAVCC, Caen, 21 P 562 100. -Liste des déportées vers Ravensbrück Daniel Heudré LEPRINCE Henri François est né le 8 juillet 1924 à Rennes (Ille-et-Vilaine). Il est commerçant boucher. Il est membre des FTPF de Dinard. Dès octobre 1943, il effectue des sabotages et des attaques de convois allemands dans la région de Fougères-Rennes. Les 24 et 25 juillet 1944, il participe aux parachutages et sabotages au maquis d’Everre, de Saint-Marc-sur-Couesnon. Il est arrêté le 27 juillet 1944 au maquis d’Everre par la Wehrmacht et la Milice. Il est torturé et a le bras gauche brisé par un coup de crosse. Il est interné au camp Margueritte, puis déporté dans le convoi parti de Rennes le 3 août 1944 vers Neuengamme. Il réussit à s’évade le 8 août 1944 à Langeais (Indre-et-Loire). Après avoir franchi la Loire, il est recueilli par Maurice Nivelle, fermier près d’Azay-le-Rideau. Déporté résistant. Sources: DAVCC, Caen, 21 P 562 105; ADIV 167 J 48. Daniel Heudré
LERAY est né le 21 janvier 1901 à Rennes (Ille-et-Vilaine). Artisan couvreur, demeurant 49 rue de Saint-Malo., il profère des offenses à un officier allemand, auteur d’un accident de la circulation qui provoque la chute d’un piéton, auprès de l’Ecole Normale de Rennes. La victime décédera. Après une garde à vue, il est condamné à 4 mois de prison pour manifestation antiallemande. Il est détenu à la maison d’arrêt de Rennes, du 1er février 1944 au 1er juin 1944. Il est ensuite incarcéré au Fort Hatry, à Belfort. Il séjourne au Secours national de Giromagny. Il est libéré le 26 août 1946. Interné politique. Source : DAVCC, Caen, 21 P 562 218. Daniel Heudré LEROY Léon, né le 14 avril 1898 à Maves (41). Gendarme de la Brigade de Loches. Arrêté par la Gestapo et la milice le 27 juillet 1944 avec un groupe de 64 personnes. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames, repart le 10 août vers Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août vers Neuengamme. (matricule 43640. Lieu de déportation: Wilhelmshaven où il décède le 7 janvier 1945. LETHUYLLIER Albert, né le 28 avril 1880 à Saint-Satur (Cher). Libéré le 27 août 1944 à Belfort. LETOURNEL Auguste. Originaire de Guignen. Il est arrêté lors la rafle de Guignen du 28 juillet avec 19 autres personnes. Interné au camp d'internement de Margueritte, il est déporté le 3 août 1944 vers l'Allemagne. Arrivé au Fort-Hatry à Belfort, le 15 août 1944, il est libéré le 28 août 1944. LEVEQUE Albert, Jean, Marie est né le 20 juin 1925 à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique). Fils de Jean, Marie, Pierre Lévêque et de Jeanne, Marie Bernard, il est célibataire. Il est employé de bureau à la Préfecture de Nantes. Il est arrêté le 3 juillet 1944 à la Préfecture de Nantes, par un membre influent de la Gestapo, le docteur Ruppert, pour avoir confectionné de fausses cartes d’identité destinées au maquis de Saffré. Un tribunal allemand le condamne le jour même à la déportation. Il est interné à la prison Lafayette de Nantes le 10 juillet 1944. Il est ensuite transféré à fort Hatry de Belfort jusqu’au 26 août 1944, puis déporté à Natzweiler jusqu’au 28 août 1944 (matricule 23944). Transféré à Dachau jusqu'au 30 octobre 1944. Enfin il est dirigé au camp de Mauthausen jusqu’au 26 janvier 1945. Il décède le 26 janvier 1945, à 3h40, au camp de Mauthausen. Déporté résistant. Mort pour la France. Source : DAVCC, Caen, 21 P 477 093. Daniel Heudré LEVERDY née BRIERE Rolande née le 22 septembre 1918. aux Mureaux (75). Elle est arrêtée à Larcay pour avoir hébergé un Canadien et avoir détenu des armes et des munitions le 24 juillet 1944. Incarcérée à Tours, elle est mise dans le convoi venant de Rennes et reconstitué à La-Ville-aux-Dames, le 10 août en direction de Belfort. Elle est ensuite déportée vers le KL Ravensbrück le 1er septembre 1944. (matricule : 62893) Autres lieux de déportation: Genshagen, kommando de femmes du KL Sachsenhausen situé à Berlin, travaillant pour l’usine AEG, Sachsenhausen. Elle libérée le 3 mai 1945 à Vistock L'HARIDON Jean. Arrêté pour avoir attaqué la perception de Pouancé le 27 juin 44, en compagnie de 3 autres membres de la milice du P.N.B (Lieutenant). Emprisonné le 30 juin à Jacques Cartier. S'évade à Belfort. 5. L'HENAFF Pierre, Marie, Anicet est né le 16 avril 1900 à Plougonven (Finistère). Fils de Yves, Marie L’Hénaff et de Marie, Françoise Plamer, il se marie avec Francine, Marie Le Menn. Il exerce le métier de scieur. Il appartient au mouvement Défense de la France, depuis février 1943. Il est arrêté par la Gestapo le 19 juillet 1944 à Scrignac (Finistère), alors qu’il allait récupérer avec des camarades des armes parachutées. Il est interné à la prison Margueritte de Rennes, du 19 juillet au 29 juillet 1944, puis à la Prison du Pré Pigeon d'Angers jusqu'au 6 août 1944 où il monte au Lion d'Angers dans le convoi qui sera mitraillé à Saint-Patrice, puis rejoint le convoi de prisonniers venus de Rennes à la-Ville-aux-Dames le 10 août 1944 à destination de l'Allemagne. À Belfort il est déporté au camp de Neuengamme où il décède. Chargé de mission de 3è classe, grade de sous-lieutenant. Déporté résistant. Mort pour la France. Source : DAVCC, Caen, 21 P 478 494. Daniel Heudré L'HERMIT François, né le 8 août 1913 à Locquirec (29). Marin d'Etat. Membre du réseau "Service B" à Brest. Arrêté sur dénonciation le 21 avril 1944. Convoi n°453 de Belfort le 29 août 44 vers Neuengamme. (matricule 43717. Autre lieu de déportation: Wilhelmshaven. Disparu. L'HERMITE Pierre, né le 27 juillet 1908 à Civray-sur-Cher (37). Tonnelier, père de trois enfants, il habite Civray-sur-Cher. Il est arrêté le 5 août 1944 suite à une dénonciation par lettre. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames, repart le 10 août vers Belfort. Il est déporté le 29 août 1944 vers le KL Neuengamme. (matricule 43732). Il décède le 3 avril 1944 à Wilhelmshaven d'une pneumonie. LIGONDAY Jean, né le 1er novembre 1907 à Lorient (56). Pharmacien dans la région nantaise, devient le nouveau responsable de Libé-Nord après l'arrestation de Victor LOUVIOT. Lors d'une réunion à l'hôtel du cheval d'Or à Rennes, il est arrêté avec 5 autres résistants( Bernard LESAGE, Anne Marie TANGUY et sa fille Paulette REDOUTÉ, Émile LE CELLIER, Joseph MEINGAN, ancien chef régional du Bureau des opérations aériennes dans la Résistance, le 20 avril 1945. Incarcéré à la prison Jacques Cartier, il est déporté le 2 août 1944 de Rennes vers Belfort (Train dit de Langeais). Transféré de Belfort à Natzweiler le 26 août 1944. (Matricule 23945). Arrivée à Dachau le 6 septembre 44 via KL Natzweiler. Libéré le 5 mai 1945 à Mauthausen. Document LIMOUSIN René. Dit LUCAS René. "Né le 29 mai 1922 à Baulieu-sous-la-Roche (37) ou 29 mai 1922 à Lussault. Boulanger-pâtissier, il habite Beaulieu. Il est arrêté le 23 juillet 1944 à Loches pour rejoindre un maquis. Emprisonné à Tours (cellule 5), il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames, repart le 10 août vers Belfort. Il est déporté le 29 août 1944 vers le KL Neuengamme. (matricule 43518). Il décède le 2 décembre 1944 Wilhelmshaven. LINDELL Mary. Anglaise née le 11 septembre 1895 à Sutton (GB). Déportée par le convoi parti de Belfort le 1er septembre vers Ravensbrück. (matricule:: 62340. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945 à Ravensbrück. LION Ginette est née le 4 juin 1928 à Troyes (Aube). Elle est célibataire et sténodactylo en Meurthe et Moselle. Agent de liaison, elle est arrêtée le 31 mars 1944, à Rennes, en gare de Rennes, par la Milice, alors qu’elle revenait de Flers (Orne) portant les communiqués de la région. Elle est torturée puis incarcérée à la prison Jacques Cartier le 18 juin 1944. Le 2 août 1944, elle se trouve dans le convoi qui quitte Rennes la veille de la Libération de Rennes. Arrivée à Belfort le 15 août 1944, elle est ensuite transférée vers le KL Ravensbrück le 1er septembre 1944. (Matricule 62870). Autre lieu de déportation: De là elle est transférée le 18 novembre 1944 à Schlieben, dans l'usine Hasag (fabrication d'armes anti-char) - matricule 15206. Ce camp était un Aussenkommando de Buchenwald: environ 250 femmes de France y furent internées entre septembre 1944 et avril 1945. Elle est libérée le 21 avril 1945 à Schlienen. par les troupes russes et rapatriée le 29 mai 1945. Déportée résistante. ( Sources: Listes de transfert de Ravensbrück vers Leipzig, de Leipzig vers Schlieben, listes établies par le Mémorial de Buchenwald dont dépendait le camp pour femmes Hazag de Leipzig. Source: DAVCC, Caen, 21 P 564 954. Témoignage n° 1. Document n° 2 Document n° 3. .Daniel Heudré
LISION Eugène. Non trouvé dans le mémorial des déportés LOAEC Pierre Claude, né le 8 septembre 1908 à Kernouës (Finistère). Maître principal de la Marine, il organise les mouvement de résistance à Lesneven et dans les communes environnantes en septembre 1943. Arrêté le 3 juin 1944 par la Gestapo de Landerneau. Malgré les sévices subis pendant les interrogatoires, il garde un mutisme le plus absolu, évitant ainsi d'autres arrestations. Interné à la prison de Pontaniou jusqu'au 13 juin 1944 date à laquelle il transféré vers le camp Margueritte de Rennes. Embarqué dans le convoi qui quitte Rennes le 3 août 1944 à destination de l'Allemagne, il s'évade en cours de transport à Langeais le 6 août 1944 lors du mitraillage par les avions alliés. Repris, il réussit à s'enfuit le 7 août, malgré la surveillance des sentinelles allemandes. De retour à Brest, il combat dans les rangs des F.F.I. en qualité de chef de section dans l'unité de Lesneven jusqu'au 29 septembre 1944 (Source: Archives de Caen). LOHIER Jean, né le 20 juin 1921 à Coesmes (35). 23 ans, célibataire, demeurant le bourg de Coesmes (35), membre du groupe de résistance de la Guerche-de-Bretagne. Il est arrêté le 27 juillet 1944 à La-Gravelle avec 10 autres résistants. Interné à Laval et Angers, il est mis dans le convoi de déportés parti de Rennes le 4 août au Lion d'Angers en direction de Belfort, puis est transféré de Belfort le 29 août vers le KL Neuengamme.(matricule: 44020). Il décède antérieurement au 1er juillet 1946 (sans autre renseignement) (Source Jo: 221-24 septembre 1998) LORGERÉ André, né le 19 février 1909 à Ploumafoar (22). Il est dans le dernier convoi qui quitte Rennes début août 1944 vers Belfort, puis est déporté vers Natzweiler le 26 août 1944. (matricule 23954). Autre lieu de déportation: Dachau. Disparu avant le rapatriement.
LORILLEUX Geneviève, née le 3 avril 1891 à Paris 17e. Elle est la fille d'Henry MICHEL et de Grace SELIGMAN et l'épouse de Lucien LORILLEUX. Domiciliée à Lussault en Indre-et-Loire, elle est arrêtée le 3 août pour avoir aider à l'hébergement d'aviateurs américains. Suite à une dénonciation elle est arrêtée au "Châtelier" maison bourgeoise à Lussault par la Milice et la Gestapo, en compagnie d'Yvon LEBLOIS (chef de la résistance locale ,dénommé lieutenant "Jean-Pierre") et Robert GUERIN Emprisonnée à Tours, elle rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué repart le 10 août vers Belfort. Elle est ensuite transférée de Belfort le 1er septembre vers Ravensbrück. Autre lieux de déportation: Freiburg-im-Breisgau. Elle décède le 8 février 1945 à Ravensbrück.
LORIQUER Ernest Auguste est né le 15 septembre 1921 à Plouguer (Finistère). Fils de Yves Louis Loriquer et de Gabrielle Le Guen, son épouse, il exerce la profession de carrossier en voiture. Il rejoint le bataillon FFI La Tour d’Auvergne. Il est arrêté le 28 juin 1944 à Trébrivan (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor) par le SD allemand et la Milice française, alors que son groupe, composé de 50 Forces françaises libres (FFL), devait rejoindre le bataillon Guy Mocquet. Il est interné à Moël-Carhaix quelques jours, puis à la prison de Saint-Brieuc et au camp de Rennes, du 15 juillet 1944 au 2 août 1944. Il est déporté de Rennes, le 3 août, vers Belfort, puis dirigé vers le kl Natzweiler (matricule 23957). Il est ensuite transféré vers Dachau (matricule 102 241), puis vers Kempten. Il est libéré le 28 avril 1945 par l’avance alliée. FFI 2de classe. Déporté résistant. Source : DAVCC, Caen, 21 P 566 231. Daniel Heudré LOUARN Jean, Louis est né le 22 février 1915 à Plogonnec (Finistère). Fils de Marie-Renée Louarn, ménagère, qui l’a reconnu, adopté pupille de la Nation, il épouse Anne, Marie Moenner, couturière. Il exerce la profession de cordonnier. Il appartient au groupe des Francs- tireurs et partisans français (FTPF) de Morlaix, du 1er mai 1944 au 12 mai 1944. Il est arrêté le 18 mai 1944, à Kerfeunteun, par la Gestapo, suite à une perquisition chez son chef, Commandant de la Résistance. Il quitte Rennes début août 1944 pour Belfort, puis est transféré vers le KL Natzweiler le 26 août 1944. (matricule 23961). Quelques jours plus tard, il est dirigé sur le camp de Dachau (matricule 102 185). Il est ensuite transféré vers le camp de Neuengamme le 22 octobre 1944. Il décède le 2 mai 1945 à Sandbostel. FFI. Mort en déportation. Source : DAVCC, Caen, 21 P 479 966- 21 P 263 801. Daniel Heudré LOUARN-MOENNER Anne-Marie, née 2 mai 1918 (de Kerfeunteun Quimper). Entrée à Jacques Cartier le 17 juin 1944. Libérée le 27 août 1944 au fort Hatry de Belfort. LOUTRE Eugène, né le 27 novembre 1925 à Paris. Il est arrêté en compagnie de Pierre Jean ADAM de La-Baule le 1er juillet 1944 par la feldgendarmerie. Il est emprisonné à Nantes et se trouve dans le convoi partie de Rennes à direction de l'Allemagne. Arrivé à Belfort, il est déporté au KL Natzweiler le 26 août 1944. Autres lieux de déportation: Dachau, Allach oùil est libéré le 30 avril 1945. LOZACHMEUR Marie Jeanne est née le 24 novembre 1905 à Quimper (Finistère). Fille de Jean Marie Seznec et de Jeanne Marie Hascoët, son épouse, elle épouse Corentin Marie Lozacmeur le 18 août 1929. Employée de commerce, elle rejoint le réseau Turquoise, mission « Coulinec », en janvier 1944. Arrêtée le 22 avril 1944 par la Gestapo à Quimper, lors d’une mission de liaison, elle est internée à la prison Saint-Charles de Quimper jusqu’au 25 avril, puis à la prison Jacques Cartier de Rennes jusqu’en juillet 1944. Elle est déportée de Rennes le 2 août 1944 vers Belfort. De là, elle est dirigée sur le camp de Ravensbrück (matricule 62850), en compagnie de Colette Coillot. Elle quitte le camp le 22 avril 1945, pour rejoindre la Suède par les soins de la Croix Rouge. Elle y reste jusqu’au 12 juillet 1945. Elle rentre en France par avion. Elle a servi comme agent P. 2, chargée de mission de 3è classe et homologuée sous-lieutenant à titre fictif, pour avoir hébergé et transporté des résistants traqués et leur avoir fourni de fausses pièces d’identité. Déportée résistante. Source : DAVCC, Caen, 21 P 566 789 Daniel Heudré LUCAS Georges. Il est arrêté le 19 juillet 1944. Interné au camp Margueritte, il est mis dans le train en partance pour l'Allemagne dans la nuit du 2 au 3 août. Il réussit à s'évader lors du mitraillage du convoi le 6 août à Langeais. (Source: Lettre témoignage sur Henri BUSNEL arrêté le même jour ADIV 167 J)
LUCAS Pierre Dr. Se trouvait dans la baraque 10
d'Héger. Médecin à Saint Renan où il est arrêté en avril 1944. Après avoir pansé et secouru les blessés, il parvint
à s'évader à Langeais. De retour dans la Région de Brest, nous le trouvons, le 20 août, médecin
au Bataillon F.F.I. de Ploudalmézeau. LUCAS René, né le 30 mai 1918 à Tours (37). Domicilié à Beaulieu-les-Loches, il est arrêté le 23 juillet 1944. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué repart le 10 août vers Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août 44 vers Neuengamme. Il décède le 2 décembre 1944. LUGUERN Yves Marie, né le 25 mai 1912 à Landerneau (29).Gendarme, il est arrêté lors de la rafle de Loches par la Gestapo et la milice le 27 juillet 1944 avec un groupe de 64 personnes. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames, repart le 10 août vers Belfort. Il est ensuite déporté le 29 août 1944 vers Neuengamme. (matricule 43562. Il décède le 3 mai 1945 dans la baie de Lübeck-Neutstadt.
LUNEAU Aimé, né le 15 décembre 1896 à Sassierges-Saint-Germain dans l'Indre. Gendarme de la BT Saint-Aignan (Loir-et-Cher). Père de six enfants. Arrêté par la Gestapo et la milice le 27 juillet 1944 avec un groupe de 64 personnes. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué repart le 10 août vers Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août 44 vers Neuengamme. (matricule 43636. Lieu de déportation: Osterort. Il décède le 15 janvier 1945. LUSVEN Joseph, né le 16 janvier 1890 à Lanrivoaré (29). Capitaine d'artillerie, chef dans la résistance de Ploudalmézeau. Arrêté le 6 juin 1944, il est déporté de Rennes le 3 août 1944 vers Belfort puis transféré vers Natzweiler le 26 août 1944. (matricule 23959). Il décède à Meppen Versen le 17 mars 1945. Autres lieux de déportation: Dachau, Neuengamme. |
Sources
1- La
Bretagne au combat 1939-1945 J Darsel Ed: Le Signor -Page 217 Jo Anna Shipley |