24/08/2023
          
    

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Le dernier convoi de   déportés de Rennes  dit "train de Langeais"
Liste EF de déportés des 2 derniers convois partis de Rennes

 début août 1944

Je souhaite  retrouver d'autres noms de déportés de ces  derniers convois. Si vous avez des informations  ou des documents .  35memoiredeguerre@gmail.com

A - B - C - D- EF - G - H - IJ - KL- M- NO-P- QR- S - TU - VWXYZ -

Liste des évadés - Liste des femmes déportées ou libérées  Liste des lieux de déportation

"Il y a une histoire à raconter pour chacun" 

EDOUARD Maurice, né le 9 avril 1922 à Natille (17). Il est déporté de Belfort le 29 août 44 vers KL Neuengamme . (matricule: 43563). Décédé le 29 mars 1945 à Wilhelmshaven.

ELIE Guy, né le 20 mars 1923 à Gémozac (17). Arrêté le 15 juillet 1944 à Gémozac, ayant ravitaillé le maquis.  Interné à La-Rochelle jusqu'au 12 août 1944, il est transféré sur Poitiers. Il est déporté de Belfort du 29 août 44 vers KL Neuengamme. Décédé le 24 avril 1945 à Flensburg. Source: AC 21P 447 292

ELIE  Françoise, Jeanna, Marie Quinton est née le 24 septembre 1906 à Fougères (Ille-et-Vilaine). Fille de François, Constant, Joseph QUINTON de Philomène, Mélanie Deroyer, elle se marie à Fougères avec François, Victor Elie le 26 septembre 1927. Elle est commerçante et appartient au réseau Bordeaux Loupiac. Elle est arrêtée le 3 mai 1944 par la Gestapo, à Rennes, au 8, quai Duguay Trouin. Son domicile servait de quartier général pour les résistants et les rescapés aviateurs alliés. Elle est internée à la prison de Rennes jusqu’au 2 août 1944. Elle est déportée vers Belfort, puis transférée au camp de Ravensbrück (matricule 62821). Elle est libérée à la frontière germano-suisse le 9 avril 1945. Déportée résistante. Croix de guerre avec palme.  Documents. Source: DAVCC, Caen, 21 PP 641 284.

Daniel Heudré

 

A son retour de déportation en 1945

 (en 1956)

ERBETTE Maurice, né le 13 janvier 1910 à Armaille (49). Il est déporté de Belfort le 26 août 1944 vers Neuengamme (Matricule 23877). Transféré à Dachau. Il décède le 24 décembre 1944.

ESSIRART Francis. Arrêté lors de la rafle de Guignen le 28 juillet 1944. Evadé à Langeais le 6 août 44

ETHORE Henri, Mathurin, Marie est né le 23 août 1906 à Moréac (Morbihan). Célibataire, il est pris dans une rafle le 3 juillet 1944. Il est conduit à la prison de Vannes, le 7 juillet 1944, puis transféré à Rennes. Il fait partie du convoi de Langeais, parti de Rennes dans la nuit du 1er au 2 août. Il et déporté de Belfort vers le camp de Natzweiler (matricule 23 872), le 26 août 1944. Enfin il est dirigé sur le camp de Melk (Autriche) où il décède le 11 décembre 1944, suite à de mauvais traitements. Des témoignages de camarades, Pierre Valy et Henri Allain, confirment bien la date et les circonstances de son décès. Mort pour la France. Source : DAVCC, Caen, 21 P 448 013

Daniel Heudré

EVEN Corentin, né le 15 mai 1895 à Leuhan (29). Membre des Corps Francs Vengeance de Quimper (boîte aux lettres, prêt de cycles, etc.). Il est dans le convoi parti de Rennes le 2 ou 3 août 1944 vers Belfort (convoi dit de Langeais), puis transféré vers le KL Neuengamme le 29 août 44 .  (Matricule: 44136). Autre lieu de déportation: Wilhelmshaven. Il décède le 7 avril 1945 à Lünebourg. Une partie du Kommando de Wilhelmshaven est évacué le 3 avril 1945, par un transport ferroviaire d’au moins 400 blessés et malades, qui est attaqué le 7 avril par l’aviation alliée en gare de Lünebourg. Les pertes sont terribles, et au moins 60 déportés partis de Belfort y laissent la vie. D’autres sont ensuite exécutés par les SS, alors que les survivants sont conduits en camion au camp de Bergen-Belsen libéré le 15 avril 1945. (Papiers le concernant déposés à la BDIC de Nanterre).

EVEN Marcel, Marie est né le 13 octobre 1912 à Bourbriac (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor). Il est le fils de Joseph Even, scieur de long et de Marie Augustine Le Grouyer. Marié avec Marie Mindeau,  père de deux enfants, nés respectivement en 1939 et 1942, il demeure à Kerbost, commune de  Grâces  (Côtes-du-Nord). Manœuvre, il rejoint le groupe franc Simon de Guingamp, en septembre 1943. Il prend part à différents sabotages et à la mise hors d’usage des locomotives.  Au sein du mouvement, il est chargé de la manipulation des explosifs. Il devient membre des  Francs-tireurs et partisans français (F.T.P.F.) de Guingamp du 1er mai au 20 mai 1944. Le 20 mai 1944, il est arrêté par la Gestapo, sur dénonciation, pour avoir hébergé des patriotes et caché des armes. Ce jour-là, des camions remplis de soldats allemands arrivent dans le village de Kerbost, afin d’arrêter des patriotes. Les maquisards, voyant ce  déploiement de militaires, quittent les lieux pour se réfugier dans des bois, ceux de la Roche et de Kerauffret sur la commune de Coadout, non loin du domicile de Marcel Even. Vers 8 heures du matin, il se rend à sa maison, s’inquiétant du sort de sa femme et de ses enfants. Puis il regagne son lieu de travail, à bicyclette, lorsqu’il est contrôlé par les Allemands, sur la route de Kerbost à Guingamp. Il est alors conduit à la Maison d’arrêt de Guingamp, pour une quinzaine de jours. Il est transféré à Saint-Brieuc, puis au camp Margueritte de Rennes. Le 2 août 1944, il est déporté de Rennes dans le convoi vers Belfort. Il est ensuite transféré vers Natzweiler le 26 août 1944 (matricule 23875). Il arrive au camp de Dachau (matricule 99335),  à une date inconnue, puis au camp d’Haslach (Bade) où il décède le 22 décembre 1944, selon les témoignages de ses compagnons de déportation, Georges André  et Armand Jégou. F.F.I. Déporté résistant. Mort pour la France. Source : Caen, AVCC, 21 P 448 110. (Photo Genweb)

Daniel Heudré

EVEN Marcel, né le 14 mars 1919 à Nantes (Loire-Atlantique). Arrêté pour détenteur de faux papiers. Il quitte la prison La Fayette de  de Nantes le 10 juillet. A Belfort, il est déporté  vers Natzweiler du 26 août 1944. (Matricule: 23871). Il décède le 23 décembre 1944 à Halasch-Sportplatz. Autre lieu de déportation: Dachau . Source: levée d'écrou de la prison de Nantes.

FABRY Maurice, Albert Fabry est né le 29 mars 1925 à Issoudun (Indre). Il est le fils d’Albert Camille Fabry et de Marie Faure. Célibataire, ouvrier agricole, il demeure à Saint-Denis-Issoudun. Il est arrêté par le Gestapo le 21 juillet 1944 à Châteauroux (Indre). Dans un café où il se trouvait, Il parlait à un camarade de son intention de se rendre au maquis. La Gestapo  présente surprend la conversation et interpelle sur le champ Maurice Fabry. Le 2 août 1944, il est interné à Bourges (Cher) avec un groupe de camarades et, notamment, Charles Geyer. De là, il est conduit à Dijon (Côte-d’Or), puis Besançon (Doubs) et Belfort. Le 29 août 1944, il est déporté à Neuengamme (matricule 43554), puis au kommando de Wilhelmshaven. Il décède le 5 avril 1945. Membre des FFI du 6 juin 1944 au 20 juin 1944. Déporté résistant. Mort en déportation. Source : AVCC, Caen, 21 P 181 287 et 21 P 558 364

Daniel Heudré 

FAGOT Louis, né le 4 septembre 1922 à Rochefort-sur-Mer (17).Transport 453 de Belfort du 29 août 44 vers KL Neuengamme. (matricule: 44137).

FALUDI Désiré, né le 21 février 1896 à Pilis en Hongrie. Engagé volontaire comme aspirant en mai 1940. Radiotechnicien. Agent P2 du réseau Overcloud. du 15 janvier  1941 au 28 mai 1944. (Renseignements émissions et montages de postes émetteurs). Sous les ordres de Joël LE TAC. Engagé à la Feld Nachrichten? Kommandantur sur ordre transmis de Londres en 1942 par le capitaine PEUVELEY pour avoir des renseignements. Il travaille avec l'agent Chapelle Henry du réseau Fitzroy pour bombarder la Kriegsmarine. En 1943, il envoie par l'intermédiaire de Rosenfeld, garage du Centre bd de la Tour d'Auvergne des plans d'attaques de gaz "Blankreutz" contre la Russie sous le pseudo "Anne de Bretagne". Il envoie par la même voie tous les plans de l'organisation Todt, des forteresses côtières, etc. Arrêté à Bourg-des-Comptes à son domicile le 8 mai 1944, il est interné au camp Margueritte jusqu'au 30 mai 1944, puis à la prison Jacques Cartier jusqu'au 4 juillet, et de nouveau au camp Margueritte. Il est embarqué dans le convoi de prisonniers qui quitte Rennes le 2 août 1944 à destination de l'Allemagne. Il s'évade en cours de transport à Langeais lors du mitraillage du train le 6 août 1944. Homologué au grade de sous-lieutenant. Sources: ACP 27 P6 Caen  ; ADIV 6 ETP2/45

FALIERES Geneviève (née BLATT ??) née le 25 août 1917 à Bruyères-le-Chatel (78). Elle est déportée de Belfort le 1er septembre 1944 vers le KL Ravensbrück. (matricule: 62882). Autres lieux de déportation: Genshagen, kommando de femmes du KL Sachsenhausen situé à Berlin, travaillant pour l’usine AEG, Oranienburg où elle libérée le 22 avril 1945.

FALIERES  née BLATT Lucienne est née le 4 décembre 1911 à Aubervilliers (Seine, Seine-Saint-Denis). Fille de Charles, Henri Blatt et d’Hélène Louise Ruban, elle est adoptée par la Nation.  Elle exerce le métier de dactylo. Elle épouse, en premières noces, le 28 mars 1929, à Pantin (Seine), Louis, Charles, Arsène Dallée, puis, en seconde noces, le 19 avril 1941, à Marseille (Bouches du Rhône), Félix, Jean, Sylvain, Antoine Falières. Elle rejoint le réseau Marco Polo. Agent de liaison, elle décode des télégrammes venant de Londres en vue de détruire des trains de munitions et des ponts de chemin de fer. Elle est arrêtée le 23 juillet 1944 à Tours, à son domicile,  par la Milice et la Gestapo. Ecrouée à la prison de Tours (Indre-et-Loire), du 23 juillet au 10 août 1944, elle rejoint ensuite les prisonniers venant de Rennes, à bord du convoi reconstitué en direction de Belfort. Elle est alors déportée le 1er septembre 1944 vers le kl de Ravensbrück (matricule 62 881). Elle connaît également Genshagen, kommando de femmes d’Oranienburg-Sachsenhausen, situé à Berlin, travaillant pour l’usine AEG (entreprise d’électricité générale). Elle est libérée à Sachsenhausen le 22 avril 1945. Elle est rapatriée le 15 mai 1945. Chargée de mission de 3è classe, homologuée sous-lieutenant. Déportée résistante. Sources : AVCC, Caen, 21P 643 318-CD AERI -Résistance d’Indre-et-Loire.

Daniel Heudré

FARINOT Ghislaine, Gisèle est née le 21 janvier 1922 à Montigny-Montfort (Côte-d’Or). Fille de André Farinot et de Blanche Maréchal, élevée par ses parents jusqu’à l’âge de 18 ans, elle est ensuite placée, en 1938,  dans un établissement Le Bon Pasteur de Dijon. Elle affirme, d’après un rapport de gendarmerie en date du 21 octobre 1948, avoir été  arrêtée par des  militaires allemands, suite à des coups échangés avec eux, après leur avoir dérobé des chaussures qu’elle destinait à des Français. Elle dit avoir été écrouée à la Maison d’Arrêt de Dijon, puis avoir été transférée au Clos Saint-André de Troyes (Aube). Son parcours semble très mouvementé. Accusée notamment d’avoir trafiqué des cartes d’alimentation, elle est arrêtée par la police française, puis  par la Gestapo pour avoir  des contacts avec la Résistance. Après avoir été conduite au local de la Gestapo de Dijon, elle est, de nouveau incarcérée à la prison de Dijon,  puis elle monte dans le convoi de Dijon avec 20 autres prisonnières, le 14 août 1944, pour  Belfort. De là, elle est déportée le 1er septembre 1944 vers Ravensbrück (matricule 62989). Autres leux de déportation: Neue-Bremm, Genshagen, kommando de femmes du KL Sachsenhausen situé à Berlin, travaillant pour l’usine AEG. Elle est libérée en mai 1945. Son cas est sérieusement compromis par des dépositions à son encontre. Le maire de sa commune natale, Henri Fromentin, pendant l’Occupation,  se plaindra d’avoir été dénoncé pour non camouflage de lumière  à son habitation et d’avoir écopé de contraventions. Gisèle Farinot entretenait des relations avec la Feldgendarmerie de Montbard et s’affichait avec des militaires allemands dans les rues et les cafés. Les mêmes plaintes sont exprimées par une tenancière de débit de boissons, Emilienne Soyer, un retraité de la SNCF, Honoré Bribant et un huissier, Léon Fébray qui la caractérise de collaboratrice notoire, ne provoquant que des ennuis à la population, du fait de ses contacts avec les soldats allemands. En conséquence, Gisèle Farinot ne put être satisfaite dans ses prétentions, les dépositions l’accablant sans aucune réserve. Source : AVCC, Caen, 21 P 643 594

Daniel Heudré

FARRAULT Claude, né le 19 avril 1926 à Rennes. Plombier. En mai 1944, il travaille à Saint-Jacques-de-la-Lande au titre requis du STO Fin mai, il quitte son emploi pour se  soustraire à une éventuelle déportation en Allemagne. Il va travailler comme puisatier à la campagne. Le soir, il rentre au domicile des ses parents, 14 rue des frères Blin à Rennes. Il est arrêté le 8 juin 1944, rue de Fougères, par huit miliciens. Emmené au 25, rue d'Echange pour être interrogé, il est interné au camp Margueritte. Le 3 août 1944, il monte dans le convoi  de déportés vers Belfort. Il s'évade à Langeais.

FAROUAULT Félix est né le 25 juin 1903 à Fougères (Ille-et-Vilaine). Fils de Félix Farouault et de Virginie Lesage, marié, électricien, il est domicilié à Gerzat (Puy-de-Dôme). Il est membre des Mouvements unis de la Résistance (MUR) depuis décembre 1943, comme radio-émetteur.  Il est arrêté, le 21 juin 1944, en possession d’un poste émetteur à son domicile, à l’occasion de la rafle opérée par la Gestapo et la Milice de Gerzat (près de Clermont-Ferrand). Celle-ci intervenait suite à la dénonciation du milicien Jean Veran, condamné ultérieurement par la Cour de Justice de Riom. L’arrestation fut massive, puisque 32 résistants moururent en déportation. Ils étaient sous les ordres notamment de M. Godard et de M. Juillard. Félix Farouault est interné du 21 juin 1944 au 27 juillet 1944. Il se trouve dans le train de déportés politiques parti de Rennes le 2 août 1944 à destination de l’Allemagne. Il est transféré à Belfort, le 29 août 1944, vers le KL Neuengamme-Sandbostel (matricule 40166).Autres lieux de déportation: Brême-Osterort, Braunschweig. Il décède au mois d’avril 1945 à Sandbostel. Déporté résistant. Mort pour la France. Source : AVCC, Caen, 21 P 448 714

Daniel Heudré

FAUCHEUX Guy (Alias Lorou Marcel ?). Né le 2 août 1921 à Orléans (45). Photographe. Membre des Corps Francs Vengeance du Loiret (adjoint de Claude Lerude). Arrêté par la Gestapo, il promit de collaborer avec elle, mais, une fois remis en liberté, en profite pour s’enfuir. Rend compte de son affaire aux chefs de Vengeance qui le mutent en Bretagne pour créer une région Vengeance, région dont il laisse le commandement à Charles de Pillot de Coligny (janvier 1944). Au vu de certaines coïncidences troublantes mais non avérées, quelques membres de Vengeance-Bretagne accuseront Faucheux de les avoir livrés à la Gestapo lors de son interrogatoire. Il est arrêté le 21 janvier 1944 à Rennes. Déporté le 3 août 1944 de Rennes vers Belfort, puis transféré vers Natzweiler le 26 août 1944. (Matricule 23887). Autre lieu de déportation: Dachau. Source: Papiers le concernant déposés à la BDIC de Nanterre. Fichier de Caen.

FAUCHÈRE Geneviève, née SARD le 25 août 1917 à Bruyère-le-Chatel (Seine-et-Oise). Fille d’Henri Sard  et d’Aline, Marie, Philomène Reignier, elle est employée de commerce.  Mère de 2 enfants. Elle a le pseudo de Ginette. Elle est arrêtée le 3 août 1944 à Esvres (Esvres-sur-Indre, Indre-et-Loire) par la Gestapo et la Milice, au château de Vaux, où sont stockées des armes provenant d’un parachutage. Sont impliqués Henri Sard, son père, son frère Georges et son mari Roger Fauchère. Son mari est exécuté à Saint-Symphorien. Elle est internée à la prison de Tours du 3 août 1944  au 10 août 1944. Elle est dans le train venant de Rennes, lors de l’arrêt à Saint-Pierre-des-Corps. Elle est déportée à Belfort le 23 août 1944, puis dirigée le 1er septembre 1944 vers Ravensbrück (matricule 62882) et Sachsenhausen. Elle fait partie des trois femmes résistantes, arrêtées au château de Vaux, qui sont revenues de Ravensbrück. Autres lieux de déportation: Genshagen , Oranienburg où elle est libérée le 22 avril 1945. (Son mari Roger FAUCHÈRE est arrêté et exécuté à Saint-Symphorien. (Identifiée sous le nom de FALIERES dans le mémorial des déportés de France version papier). Son rapatriement a lieu le 14 mai 1945. Déportée résistante. Grade de Sergent. Sources : DAVCC, Caen, 21 P 643 758- Gérard Cettour-Baron, Un village tourangeau en Résistance, 2016

Daniel Heudré

FAURE Marguerite

Marguerite Faure, fille de Yves-Marie Allain, laboureur et de Françoise Le Mons, ménagère est née le 19 juin 1908 à Trédrez (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor).  Membre du Front national et des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) et responsable du secteur de Trédrez, elle fournit des armes aux FTPF et participe à des actions armées. Elle s’occupe des réfractaires au Service du travail obligatoire (STO). Arrêtée le 21 mai 1944 par la Gestapo, suite à une dénonciation, elle est internée à la prison Jacques Cartier, à Rennes, du 21 mai 1944 au 1er août 1944. Déportée le 2 août 1944 vers l’Allemagne, à partir de Rennes (Ille-et-Vilaine), elle s’évade le 16 octobre 1944 à Belfort. Elle décède le 16 février 1999 à  Colombes (Hauts-de-Seine). Source: AVCC, Caen, ACP 27 P6

Daniel Heudré

FERCOQ Anne-Marie épouse CAIGNARD, née le 3 octobre 1903 à La-Chapelle-Neuve (22). Elle est arrêtée avec sa belle-soeur Marie FERCOQ, sur dénonciation le 8 juillet 1944 pour avoir hébergé Auguste FERCOQ, chef de la compagnie F.T.P., mort à la suite d'un accident à Trébrivan. Internée du 17 juillet au 1er août, elle se trouve dans le convoi parti de Rennes le 2 août 1944 vers Belfort, (convoi dit de Langeais) puis est transférée le 1er septembre 1944 vers Ravensbrück.  (Matricule: 62808). Elle décède le 3 mars 1945. Sources: Livre mémorial - cerp22.free.fr.  Monument cantonal de Saint-Paul-en-Louargat.

FERCOQ Marie, née PERSON le 19 décembre 1902 à Loguivy-Plougras (22), belle-soeur d'Anne-Marie FERCOQ. Elle est arrêtée avec Anne-Marie FERCOQ, sur dénonciation le 8 juillet 1944 pour avoir hébergé Auguste FERCOQ, chef de la compagnie F.T.P., mort à la suite d'un accident à Trébrivan. Elle se trouve dans le convoi parti de Rennes le 2 août 1944 vers Belfort, (convoi dit de Langeais) puis est transférée le 1er septembre 1944 vers Ravensbrück. (Matricule: 62822). Elle est libérée le 22 avril 45 à Oranienburg.

FERNANDEZ Ruiz Louis. Parti de Rennes le 2 août 44. Convoi Belfort vers Natzweiler du 26 août 1944. Matricule: 23873. Décédé.

FERRE Alfred Léon, né le 23 avril 1908 à Vallères (37). Gendarme de la Bmo de St-Flovier. Arrêté par la gestapo et la milice le 27 juillet 1944 avec un groupe de 64 personnes. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué repart de Né le 24 janvier 1904 à Leunon. Gendarme à Saint-Flovier. Il est arrêté lors de la rafle de Loches. Emprisonné à Tours, il se trouve dans le convoi de Rennes reconstitué à La-Ville-aux-Dames le 10 août en direction de Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août vers Neuengamme. (matricule: 43549). Autre lieu de déportation: Wilhelmshaven où il décède le 24 mars 1945.

Lt. Donald R. FISHER (749e Bn Tank) près de Gibsonia, Pennsylvanie. Il s'évade en compagnie de Joseph G. EGAN et Erle R. RICHARDSON le 6 août 1944 à Saint-Martin-des-Places.

FILLEAU Ginette, née le 31 août 1926 à Tours (37). Auxiliaire des Postes. Arrêtée le 8 juin 1944, elle est emprisonnée à Tours. Elle rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes à La-Ville-aux-Dames le 10 août en direction de Belfort. Elle est ensuite déportée de Belfort le 1er septembre vers Ravensbrück. (matricule: 62883). Elle décède le 5 avril 1945 à Ludwigfield.

FILLON Lucien, né le 26 juin 1924 à Bossé. Normalien en 3ème année. Il est arrêté avec 3 autres jeunes de la région le 2 juillet 1944 (Jean Clerc, Mary et Gahinet). Il ne portait aucun papiers sur lui. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames repart le 10 août vers Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août vers Neuengamme. (matricule: 43716). Autres lieux de déportation: Bergen-Belsen où il décède le 19 avril 1945.

FILY Alain, né le 12 juin 1921 à Plogonnec (29). Membre des Corps Francs Vengeance du Finistère (chef de groupe à Quimper). Déporté de Rennes le 2 ou 3 août 1944 vers Belfort, puis transféré le 29 août 1944 vers le KL Neuengamme. Il décède à Flensburg le 16 avril 1945. (Papiers le concernant déposés à la BDIC de Nanterre).

FLATRES née TREGUIER Anne, née le 26 juillet 1910 à Melgven (Finistère). Restauratrice, place Brizeux à Scaër (Finistère), elle est arrêtée  chez elle le 18 mai 1944, à 9 heures du matin,  par la Feldgendarmerie et la Gestapo, au motif qu’elle a hébergé deux déserteurs, l’un alsacien et l’autre belge. Le Français était pensionnaire au restaurant d’Anne Flatres depuis des années et appartenait effectivement à un mouvement de Résistance local. Dénoncé, il est appréhendé par les feldgendarmes qui arrêtèrent  également Madame Flatres considérée comme complice. Elle est internée à Quimperlé du 18 mai 1944 au 21 mai 1944, puis à Quimper du 21 mai au 10 juin 1944, enfin à Rennes (Ille-et-Vilaine) du 10 juin au 2 août 1944. Destinée au Fort Hatry de Belfort, elle fait partie du train parti de Rennes le 2 août 1944. Elle est libérée le 27 août 1944 à Belfort. Internée politique. Source: AVCC, Caen

Daniel Heudré

FLOCH Raymond, né le 28 décembre 1921 à Quimper (29). Il est dans le dernier convoi de déportés qui quitte Rennes début août 1944 . Il est transféré de Belfort le 29 août 1944 vers KL le Neuengamme. Il décède à Sandbostel le 3 mai 1945.

fontferrier.jpg (8328 octets)FONFERRIER Paul, né le 31 octobre 1892 à Brest. Un des chefs de la Résistance dans le Nord-Finistère. Arrêté à Argenton-Landunvez (29). Il est dans le dernier convoi de déportés qui quitte Rennes début août 1944 . Il est transféré de Belfort le 29 août 1944 vers KL le Neuengamme. Décédé le 27 avril 45. (Document)

 

 

 

 

FONTAINE Pierre Laurent, Charles, Olivier Fontaine est né le 22 avril 1907 à Cléry-sur-Somme (Somme). Fils de Charles, Célestin Fontaine et de Clémence Boubert, son épouse, il se marie le 6 août 1929 avec Jeanne Caiez. Il est arrêté par la Feldgendarmerie, le 22 avril 1944, à Rennes, alors qu’il circule à bicyclette sur le Mail. Selon ses déclarations ultérieures, il aurait été dénoncé par une femme à qui il aurait fait part de ses sentiments anglophiles. Il est détenu au camp Margueritte du 22 avril 1944 au 3 août 1944. Il s’évade, le 6 août 1944, à Langeais du convoi parti de Rennes à destination de l’Allemagne. En raison de ses condamnations par le tribunal correctionnel de Fougères  pour adultère avec la femme d’n prisonnier de guerre, puis par le tribunal de Rennes pour vol de chutes de cuivre, il ne peut prétendre à aucun titre. Source: DAVCC, Caen, 21 P 607 184.Article.

Daniel Heudré

FONTAINE René Clément Félix, né le 24 avril 1915 à Marcé-sur-Esves (37). Rédacteur principal à la Préfecture de Tours. Il faisait partie du groupe de résistance, ayant pour chef, Raoul Gerné et M. Aubrun. Relié avec Londres par radio. Il est arrêté le 24 juillet 1944. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames, repart le 10 août vers Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août vers Neuengamme. Décédé dans les camps.

FONTBONNE Jacqueline, née le 2 janvier 1921 à Tours (37). Modiste. Arrêtée sur dénonciation à Tours avec sa mère le 22 juillet 1944 (Appartenance au réseau Marco Polo. Emprisonnée à Tours, elle rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames, repart le 10 août 1944 à La-Ville-aux-Dames vers Belfort. Elle est ensuite déportée de Belfort le 1er septembre vers Ravensbrück.(matricule 62880). Elle décède en France, peu après sa libération des suites de sa déportation. Document:

FONTBONNE Jean. Arrêté sur dénonciation à Tours. Il réussit à s'évader lors du mitraillage du convoi à Langeais. Document:

FONTBONNE Lucie née LAFARGE, née le 18 juillet 1896 à La-Chapelle-Agnon (63). Hotelière. Arrêtée sur dénonciation à Tours avec sa fille le 22 juillet. Emprisonnée à Tours, elle rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames, repart le 10 août vers Belfort. Elle est ensuite déportée de Belfort le 1er septembre vers Ravensbrück.(matricule 62879). Autres lieux de déportation: Genshagen, kommando de femmes du KL Sachsenhausen situé à Berlin, travaillant pour l’usine AEG , Oranienbürg. Revenue des camps .Document:

FONTENAU Louise, née le 11 juillet 1880 à Nantes (Loire-Atlantique). Incarcérée à la prison de Nantes. Elle  rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes en direction de Belfort début août. Elle est déportée de Belfort le 1er septembre vers Ravensbrück. (matricule: 69919). Elle décède le 11 novembre 1944.

FONTENEAU Auguste, né le 22 septembre 1917 à Martigné-Briand à Angers (37). Militaire de carrière. Arrêté pour faits de résistance le16 juillet 1944 à Sainte-Radégonde il est emprisonné à Tours. Il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames, repart le 10 août vers Belfort. Il est déporté de Belfort vers Neuengamme. Il décède à l'hôpital de Neustadt le 13 mai 1945, peu avant son rapatriement.

FORESTIER Philémon, né le 5 juin 1883 à Saint-Nicolas-de-Redon (Loire-Atlantique). Fils de Louis, Marie Forestier et de Philomène Bocquel Entré dans la Résistance en juin 1943, il appartient au groupe Front national de Redon (Ille-et-Vilaine). Ses activités consistent à diffuser des tracts et des journaux clandestins, à héberger des réfractaires au STO (service du travail obligatoire), instauré par la loi du 16 février 1943,  et des FTPF, à leur fournir des armes  et apporte son aide dans le service de renseignements afin de permettre aux patriotes d'assurer leur mission. Il est arrêté par la Gestapo, à Saint-Nicolas-de-Redon, le 29 mai 1944. Incarcéré à Jacques Cartier le 31 mai 1944. Le 2 août 1944, il se trouve dans le convoi de prisonniers politiques à destination de l’Allemagne. Il bénéficie d’une libération d’un groupe de prisonniers à Belfort le 26 août 1944. Aidé par le Secours national, le groupe est dirigé vers Giromagny à 15 km de Belfort. Logé par la population patriote, il réussira  avec 7 autres prisonniers  (Rosalie ROUAULT, Marie CAHOUR, Prosper BREVET, Alice DUCHENE, Angèle DEPLANTAY et Juliette LE FLOCH) à passer en  Suisse à Delle le 16 octobre grâce à Madame MORANDINI (arrêtée le même jour lors de son passage le 16 octobre 1944.  Dirigé quelques jours plus tard vers la zone libérée à Pontarlier il est rapatrié le 25 octobre 1945 à Redon. FFI? iNTERN2 R2SISTANTSources: ADIV 6ETP2 - 43 ; 167 J 45; 167J 31/2.. DAVCC Caen: 21 P 607370.

Daniel Heudré

FORET Alfred, né le 25 avril 1892 à Laon (02). Employé SNCF, domicilié à Tours, il est arrêté le 1er juillet 1944.Emprisonné à Tours. Il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué repart le 10 août vers Belfort. Il est déporté vers le KL Neuengamme le 29 août 1944. (matricule: 43673). Autres lieux de déportation:  Wilhelmshaven, Lüneburg où il décède le 7 avril 1945.  (Source: AERI-RESISTANCE, CD d'Indre-et-Loire)

FORGET Albert, né le 17 avril 1888 à St-Etienne-de-Montluc (Loire-Atlantique). Huissier. Capitaine dans la Résistance. Arrêté le 22 avril 1944, pour son appartenance au réseau Turquoise avec son épouse Hélène et sa fille Emilie, il est interné à la prison Saint-Charles de Quimper. Transféré à la prison Jacques Cartier de Rennes, il est déporté le 2 août 1944 vers Belfort puis sur Natzweiler le 26 août 1944 (matricule 23888) et ensuite sur Dachau où il décède le 7 février 1945. (Témoignage d'Émile Mainguy).

FORGET Émilie ( ou Ernestine), née le 2 mars 1920 à Varsovie. Fille d'Albert et Hélène Forget, elle est arrêtée le 22 avril 1944, pour son appartenance au réseau Turquoise avec ses parents elle est internée à la prison Saint-Charles de Quimper. Transférée à la prison Jacques Cartier de Rennes, elle est déportée le 2 août 1944 vers Belfort puis vers Ravensbrück le 1er septembre 1944 (matricule 62823) où elle décède  le 28 janvier 1945. Source:  ACP 27 P6 Caen.

FORGET Hélène, née le 18 mars 1898 à Guéméné (Loire-Atlantique). Epouse d'Albert Forget, elle est arrêtée le 22 avril 1944, pour son appartenance au réseau Turquoise avec son mari et sa fille Emilie, puis internée à la prison Saint-Charles de Quimper. Transférée à la prison Jacques Cartier de Rennes, elle est déportée le 2 août 1944 vers Belfort puis vers Ravensbrück le 1er septembre 1944 (Matricule 62824). Autre lieu de déportation: Genshagen, kommando de femmes du KL Sachsenhausen situé à Berlin, travaillant pour l’usine AEG. Elle décède le 21 juin 1945 à l'hôpital d'Etterbeek (Belgique) lors de son rapatriement.  Source:  ACP 27 P6 Caen.

FORICHER Joseph, né le 20 août 1911 à Folgoët (29). Domicilié à Lesneven (29) au moment de son arrestation. Il est déporté début août 1944 de Rennes vers Belfort. Il s'évade en cours de transport à Langeais le 6 août 1944.

FORSAC Marie.  Elle est déportée le 2 août 1944 de Rennes vers l'Allemagne. Non identifiée dans le mémorial des déportés de France.  Source:  ACP 27 P6 Caen.

FORTUNE Victor est né le 7 juin 1923 à Saint-Pierre-Quiberon. Sont interpellés, en même temps que lui, Constant Vinet, Guillas et Rio Jean. Il est interné au fort de Kernével, puis au fort Penthièvre en Saint-Pierre-Quiberon, enfin à la Maison d’Arrêt de Vannes. Il est incarcéré au camp Margueritte, de Rennes, d’où il part à bord du convoi, début août, en direction de Belfort Il s'évade à Langeais le 6 août 1944.(Déposition faite à la gendarmerie par l'intéressé)

FOUASSON Jean Louis, né le 7 novembre 1910 à Noirmoutier (85).  Il est entré en Gendarmerie le 30 juillet 1933. 
Il est nommé maréchal des logis-chef le 10 mars 1943, commandant la brigade de Carnac.
Recruté dès le début des hostilités, il œuvre très tôt pour le réseau « Action ». Du 1er avril 1944 au 25 mai 1944, il sert dans les FFI au titre l'« Armée secrète du Morbihan ». Son action porte principalement sur le renseignement et la protection des réfractaires au STO.
Arrêté par la Gestapo le 25 mai 1944 à la brigade de Carnac, il est emprisonné à Rennes. Incarcéré à Rennes, il est déporté début août 1944 vers Belfort, puis dirigé vers le KL Neuengamme le 29 août 1944. Autre lieu de déportation: Wilhelmshaven. Selon un témoignage, Jean Fouasson, lors de l’évacuation du camp de Wilhemshafen, est sorti de l’infirmerie puis évacué le 2 ou 3 avril 1945 par train. Toujours d’après ce témoin, beaucoup de déportés sont morts durant le trajet (suite à leurs faiblesses, bombardement allié et massacre en gare de Lünebourg des blessés par les S.S.). Jean Fouasson ne faisant pas partie des survivants, le tribunal a choisi la date du 2 avril 1945 comme date de décès.
Il a obtenu la Médaille militaire et la Croix de guerre 1939/1945 avec palme à titre posthume. Source: ACP 27 P6 Caen.

Lien externe: http://www.morbihan.gouv.fr/Services-de-l-Etat/Securite-et-protection-des-personnes/Groupement-de-gendarmerie-departementale-du-Morbihan/Le-musee-Guillaudot/Quelques-portraits/Jean-Francois-Fouasson

FOUERE Joseph Fouère est né le 1er septembre 1919 à Calorguen (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor). Célibataire, il exerce le métier de chauffeur.  Le 21 juin 1944, il est arrêté à Evran (Côtes-du-Nord) par la Gestapo, vers trois heures du matin et embarqué avec son camarade Revault dans un camion allemand. Les jours précédents, les Allemands opéraient une rafle de bicyclettes, les résistants étaient  venus à leur rencontre pour les arrêter  et apprirent alors qu’un jeune homme était parti les dénoncer aux Allemands. Joseph Fouère se mit  à la recherche de son frère, agent de liaison et retourna à sa maison dans la nuit du 20 au 21 juin. Une fois interpellé, il est interné à la Feldgendarmerie de Dinan jusqu’au 28 juin. Il est d’abord condamné à la déportation, puis condamné à mort, lors du passage en correctionnelle, pour avoir refusé d’aller travailler comme travailleur libre en Allemagne.  Il est ensuite transféré au camp Margueritte à Rennes, du 28 juin au 31 juillet 1944.  Il part de Rennes le 2  août 1944  dans le convoi en direction de Belfort. Il y reste jusqu’au 21 août. Le lendemain, il est déporté à Natzweiler (matricule 23 885), jusqu’au 6 septembre 1944. Il est transféré à Dachau avec le matricule 99 300. Il est libéré le 1er mai 1945 à Allach  et rapatrié le 3 juin  par Mulhouse. Déporté politique.

Source : DAVCC, Caen, 21 P 607 722

Daniel Heudré

Victor et Aurélie FRETEL, déporté à BelfortFREDEL Aurélie, née BROCHARD le 21 mars 1907 à Messac (35). Elle est arrêtée avec son mari et le valet de la ferme Jean QUEMENER le 27 juillet suite à l'agression de 3 soldats allemands au-Grand-Fougeray le 27 juillet 1944, le corps de deux d'entre eux ayant été trouvé près de leur ferme. Incarcérée à Rennes, elle se trouve dans le convoi parti de Rennes le 2 août en direction de Belfort. Elle fait partie des 241 prisonniers libérés le 27 août 1944 au fort Hatry de Belfort. Elle se réfugie dans une ferme à Giromagny avant de revenir en Bretagne. Source: ACP 27 P6 Caen

 

FREDEL Francis Victor est né le 9 octobre 1900 à La-Noë-Blanche (Ille-et-Vilaine). Fils de Francis Fredel et de Marie-Josèphe Labourot, il épouse Aurélie, Anne, Marie Brochard le 2 mai 1925 et est père de 7 enfants. Cultivateur, il est domicilié à Saint Joseph, Noé Blanche (Ille-et-Vilaine). Sa ferme est le relais refuge pour les maquisards qu’il héberge et nourrit. Il est arrêté avec son épouse et le valet de la ferme Jean QUEMENER, par la Gestapo et des membres de la Wehrmacht, le 17 juillet 1944, suite au meurtre de deux soldats allemands trouvés dans les dépendances de son exploitation. Il est interné au camp Marguerite de Rennes du 27 juillet au 3 août 1944. Il se trouve dans le convoi parti de Rennes le 2 août en direction de Belfort. Il fait partie des 241 prisonniers libérés le août 1944 fort Hatry de Belfort. Il se réfugie à Giromagny, dans une ferme avant de revenir en Bretagne. Sources: DAVCC, Caen, 21  P 608 920 - ADIV 6ETP2/46.

Daniel Heudré

FROGET Pierre, Joseph est né le 7 avril 1926 à La-Selle-en-Luitré (Ille-et-Vilaine). Fils de Léon, Armand Froget et de Joséphine, Marie Ronceray, il est célibataire, serrurier au 58, passage à niveau de La Selle-en-Luitré. Fin 1942, il est membre des Francs-tireurs-partisans (FTP) de Fougères, sous les ordres d’Edouard Genouel. Il distribue des tracts et des journaux clandestins anti-allemands. Il récupère du matériel pour le sabotages des voies ferrées et participe à la destruction de lignes téléphoniques sur la route de Saint-Malo. Il participe également au sabotage de câbles et de freins  sur les wagons allemands stationnés dans la gare de Fougères. Le 26 mai 1944, il fait partie des groupes FTP de Guy Bellis qui attaquent les 4 garages Opel  à Fougères. 34 camions furent détruits ainsi que des milliers de litres d’essence. Il participe aussi à l’attaque de la centrale électrique de Saint-Brice-en-Coglès. Il est arrêté le 4 juin 1944 à Fougères par la Feldgendarmerie, alors qu’il tentait de s’emparer d’une voiture dans un garage de la Feldkommandantur de Fougères. Il est condamné par le tribunal militaire allemand, le 10 juin 1944, pour faits de Résistance. Il est ensuite gracié en raison de son jeune âge. Il est interné à la prison Jacques Cartier, jusqu’au 2 août 1944, puis transféré au camp de Belfort jusqu’au 1er septembre 1944. Torturé, il est transféré à la prison de Rennes, puis déporté vers Belfort début août 1944, puis transféré vers le KL Neuengamme le 29 août 44. Il décède à Wilhelmshaven le 5 mars 1945. Déporté résistant. Mort pour la France. Croix de guerre. Sources: AD35 167 J23 - DAVCC, Caen , 21 P 609 632

Daniel Heudré

FROMENTIN Simone ou Denise, née à Dijon (21). Elle monte dans le convoi à Dijon avec 20 autre prisonnières le 14 aôut, puis est déportée de Belfort le 1er septembre 44 vers Ravensbrück. (matricule: 62962). Lieux de déportation: Neue- Bremm, Ravensbrück, Genshagen, kommando de femmes du KL Sachsenhausen situé à Berlin, travaillant pour l’usine AEG où elle décède le 23 avril 1945.

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Source: http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.282.

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