09/01/2022

 

accueil-mdg1.gif (1380 octets)

f2gr15.gif (202 octets)  fgr15.gif (168 octets) fd15.gif (168 octets)  

Le dernier convoi de déportés de Rennes  dit "train de Langeais"
Listes de déportés des 2  derniers convois partis de Rennes début août 1944

Je souhaite  retrouver d'autres noms de déportés de ces  derniers convois. Si vous avez des informations, des documents ou des photographies .  35memoiredeguerre@gmail.com

A - B - C - D- EF - G - H - IJ - KL- M- NO-P- QR- S - TU - VWXYZ -

Liste des évadés ou libérés à Belfort - Liste des femmes déportées ou libérées  Liste des lieux de déportation

"Il y a une histoire à raconter pour chacun"

DALLET Raymond. Domicilié 49 rue du bourg aux Moines à Vitré. Libéré à Belfort. Dirigé vers Giromagny. (Source: Archives de Caen).

v-danet-b.jpg (12972 octets)DANET Bernard, né le 17 mai 1920 à Beslé-sur-Vilaine (44). Forgeron. Arrêté le 30 juin 1944 à Beslé-sur-Vilaine, puis transféré à Redon et au camp Margueritte de Rennes, il est déporté par le convoi parti de Rennes le 2 août 1944 et arrivé à Belfort le 15 août 1944. Le 29 août 1944, il est déporté par le convoi 453 parti de Belfort le 29 août 1944 vers Neuengamme. (matricule 44223). Affecté au Kommando Wilhemshaven. Il décède le 13 avril 1945 à Bergen-Belsen. Autre lieu de déportation: Wilhelmshaven. Document

DANIC Julien, né le 19 juillet 1922 à Crac'h par Auray (56). Agent de liaison, il fait partie du maquis de Saint-Marcel. Sa mission, Information des mouvements des compagnies allemandes occupant le secteur d'Auray, Brec'h et Pluvigner. Dénoncé, il échappe aux arrestations. En mai 1944, il rejoint le 2e bataillon du Morbihan sous les ordres du lieutenant de gendarmerie Cosqueric. Ses missions: parachutages et transport d'armes, combat au maquis de Saint-Marcel, sabotages. Il est arrêté avec quatre de ses compagnons de la lande de Brec'h, près du moulin de Treuroux. Incarcéré à Pluvigner, puis à Vannes, ensuite à la prison Jacques Cartier de Rennes. Torturé pendant les interrogatoires, il est ensuite transféré au camp Margueritte de Rennes. Le 3 août, il est dans le dernier convoi qui quitte Rennes à destination de l'Allemagne. Il s'évade en cours de transport avant le Lion d'Angers le 4 août. Il est caché dans la chambre de sureté de la caserne de gendarmerie de Segré, du 5 au 8 août, jour de la libération de Segré par les Américains.

DANIEL Alcide,Joseph, Marie, Ange est né le 23 mai 1907 à Saint-Maudez (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor). Il organise le maquis de La Hunaudaye-Plédéliac, recrute de nombreux réfractaires et se charge de les armer. En septembre 1943, il est nommé chef de Bataillon sous le nom de « Commandant Alfred Le Méhaute ». Après la dissolution du maquis suivie de nombreuses arrestations, il est nommé chef du secteur de Jugon-Plélan par Jean Devienne, responsable du Front national des Côtes-du-Nord. Le 31 octobre 1943, alors qu’il transporte des journaux clandestins, il est arrêté à Bourseul par la Feldgendarmerie. Il est alors interné à la prison de Saint-Brieuc jusqu’en avril 1944, puis transféré à la prison Jacques Cartier de Rennes jusqu’au 2 août 1944. Il fait partie du dernier convoi parti de Rennes, le 2 août 1944, vers Belfort. Le 30 août 1944, il est déporté à Natzweiler (matricule 23858) puis à Dachau quelques jours plus tard et ensuite à Neuengamme. Il décède le 30 janvier 1945 au Kommando de Meppen-Dalum. Déporté résistant. Appartenance FFI. Source : DAVCC, Caen, 21 P 440 536.

Daniel Heudré

DANIEL Armand Louis, né le 9 mars 1922 à Saint-Thurial (35). Ouvrier agricole à Goven, il entre dans la Résistance en janvier 1944. Arrêté le 1er mai 1944 alors qu'il était en traitement à l'hôpital, rue Saint-Louis, blessé accidentellement au pied, lors d'un essai d'armes. Son chef dans la Résistance, André Gernigon, cultivateur à Bolac, avait été arrêté et sa femme incendiée. Il semble que c'est l'arrestation de son supérieur qui a entraîné celle de Daniel Armand. Parti de Rennes le 2 août 1944 dans un convoi de prisonniers vers Belfort, il déporté le 26 août 44 vers Natzweiler (Matricule 23860). Décédé à Melk le 17 décembre 1944. Source: ACP 27 P6 Caen. ADIV 6ETP2/41

DANIEL Jean Privat, né le 25 février 1922 à Saint-Michel-en-Grève (22). Domicilié à Ploumilliau (22). membre du Front national, il est arrêté le 26 mai 1944 porteur d'un revolver. Interné à Lannion, Saint-Brieuc au camp Margueritte de Rennes. Il se trouve dans le convoi parti de Rennes le 2 août 44 vers Belfort. Le 29 août 44, il est déporté vers KL Neuengamme. (matricule 43792). Il décède le 8 janvier 1945 à Wilhelmshaven. Article.

DANIEL Victor, Jean, Marie Daniel est né le 21 juillet 1883 à Locminé (Morbihan). Il exerce la profession d’épicier en gros et  est arrêté par la Gestapo, au motif qu’il ravitaille le maquis. Le 14 avril 1944, il est arrêté à son bureau par deux hommes en civil. L’un d’eux s’appelle Fischer. Menotté et embarqué dans une camionnette à la sortie de la ville,  il est dirigé sur Pontivy. Dans ce véhicule, se trouvent déjà Melle Corves, meunière à Muzillac,  un de ses commis et  un fils de fermier de Muzillac également. A ces passagers, viennent s’ajouter Roger Cotte et François Dacquay, deux francs-tireurs qui seront fusillés le 8 juin 1944, à la caserne du Colombier à Rennes. Victor Daniel est embarqué pour la prison Jacques Cartier de Rennes jusqu’au 6 juin 1944, puis dirigé sur le camp Margueritte. Le 2 août 1944, il est destiné à être déporté en Allemagne, mais arrivé à Belfort le 15 août, il doit subir des interrogatoires au fort Hatry  et d’après le procès- verbal de la gendarmerie de Locminé,  daté du 12 juin 1954, il réussit à se faire libérer au motif que son dossier a été égaré par les Allemands. Pris en charge par la Croix-Rouge, il est d’abord dirigé sur Giromagny (Territoire de Belfort)  puis effectue son retour en France, le 11 octobre 1944. Reconnu interné politique. SOURCE : DAVCC, Caen. Article.

DANO Robert, Constant est né le 15 novembre 1920 à Saint-Nazaire (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique). Fils de Olivier Dano et de Jeanne Le Naour, son épouse, célibataire, il exerce le métier de serrurier. Il milite au sein du maquis de Saffré (Loire-Inférieure) du 24 octobre 1943 au 31 juillet 1944. A cette date, il est arrêté à Héric, par la Gestapo et la Milice, où il a trouvé refuge après la dislocation du maquis. Son arrestation est consécutive au combat du 28 juin 1944. Il est interné à la prison de Nantes le 31 juillet 1944. Puis il se trouve dans le convoi parti de Rennes le 6 août 1944 à destination de Belfort.  Il est alors déporté au camp de Neuengamme (Allemagne), le 29 août 1944, (matricule 44198). Il est ensuite transféré au kommando de Wilhelmshaven. Il est libéré le 23 juin 1945 par la Croix Rouge suédoise. Arrivé à Malnoë, il trouve place à bord d’un avion français, le 11 juillet 1945, pour son rapatriement. Déporté résistant. Membre des FFI.

Source : AVCC, Caen, 21 P 628 579

Daniel Heudré

DANTON Camille. Né le 3 octobre 1911 à l'Etoile (39). Gendarme de la Brigade de Chateaumeillant (Cher). Arrêté par la Gestapo et la Milice le 27 juillet 1944 avec un groupe de 64 personnes. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué repart le  10 août vers Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août vers Neuengamme. matricule 43639. Lieu de déportation: Wilhelmshaven où il décède le 3 avril 1945 à Wilhelmshaven.

DAVEAU Robert, né le 25 avril 1922 à Veigne (37. Employé de bureau au Ripault, il est arrêté le 2 août 1944. Incarcéré à la prison de Tours. le 10 août il monte dans le convoi venant de Rennes et reconstitué à La-Ville-aux-Dames en direction de Belfort puis est transféré le 29 août vers Neuengamme.( matricule 44809). Autre lieu de déportation: Wilhelmshaven.Il est libéré le 8 mai 1945 dans la Baie de Flensburg.

DAVID  Albertine, Victorine, Marie épouse SCULIER  est née le 17 août 1925 à Hénon (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor). Fille de Jean Baptiste David et de Victorine Verdes, son épouse, elle épousera après la guerre M. Seïté. En juillet 1943, elle adhère au Front national. Elle effectue de la propagande, distribue journaux et tracts clandestins et remet des cartes de travail et d’identité aux réfractaires du STO. Elle est arrêtée le 29 avril 1944, à 18h, au domicile de ses parents, par la Feldgendarmerie et la Gestapo, sur dénonciation d’un agent de l’Abwer, avec plusieurs camarades (dont HEGER et GICQUEL),. Elle est internée à Saint-Brieuc, puis à la prison Jacques Cartier de Rennes. Elle fait partie du convoi de Rennes, le 2 août 1944 à destination de Belfort. Elle est libérée le 26 août 1944. Recueillie à Giromagny, elle passe la frontière suisse  le 3 octobre 1944 en compagnie de Catherine NANTEUIL de la Barre. Internée résistante.  (Témoignage).

Mémoire d'une internée politique (Document PDF)

Source : DAVCC, Caen, 21 p 674 038

Daniel Heudré

DE BEAUMONT Henri, né le 15 avril 1891. Ingénieur. Père de 6 enfants. Habite le château de Thoré. Il est arrêté le 17 avril 1944. Emprisonné à Tours, il monte le 10 août dans le convoi qui est reconstitué à La-Ville-aux-Dames en direction de Belfort. Hospitalisé à Belfort le 25 août.(non trouvé dans le mémorial des déportés de France) (Pas de dossier à la FMD)

DE CARTIER  Louis est né le 22 mars 1882 à Liège (Belgique). Fils de Ernest baron de Cartier et de Coralie Gainon, il épouse Raymonde Marie Armande Dillon. Il est arrêté avec sa femme, sa belle- sœur, son beau-frère, sa nièce à l’île de la Jument (commune d’Arzon),   dans le Golfe du Morbihan, pour avoir caché des résistants parachutistes américains et effectué avec eux un transport d’armes dans le Golfe du Morbihan. Beau-frère de Mme de Nanteuil. Il est interné à la prison de Vannes jusqu’au 31 mars 1944, puis à la prison jacques Cartier de Rennes jusqu’au 3 août 1944. Emprisonné cellule 46 à Jacques Cartier avec G. Dodin.  Il fait partie du convoi parti de Rennes en direction de Belfort. Il est incarcéré au Fort Hatry de Belfort du 15 août  au 28 août 1944 date à laquelle il est libérée. Réfugié à Giromagny, il passe la frontière suisse avec sa femme le 3 octobre 1944. Le 10 octobre 1944, il a rejoint, avec sa femme,  l’appartement avenue Bugeaud, à Paris. Il est atteint de la scarlatine. Il décède le 9 janvier 1947 à Paris 16è. Interné résistant. Chevalier de l’ordre de Léopold.

Source : AVCC, Caen, 21 P 722 815

Daniel Heudré

DE CARTIER Raymonde est née Dillon le 10 septembre 1903 à Saumur (Maine-et-Loire). Elle est la fille de Pierre Dillon et de Charlotte Digeon, puis l’épouse de Louis de Cartier.  Elle se met au service des agents du réseau  Alliance du 7 décembre 1943 au 31 mars 1944. A cette date, elle est arrêtée par la Gestapo à l’île de la Jument, dans le Golfe du Morbihan. Dénoncée par l’Abwer, elle habitait alors chez sa sœur, Madame Desforges, dans l’île de la Jument et aidait celle-ci à camoufler les membres du STO et des résistants dont le Général Audibert et le chef du secteur « Chapelle »  du Morbihan, Emile Audran et  à participer au transport d’armes en bateau, dans le Golfe du Morbihan, destinées au groupe de l’amiral Desforges.  Elle est internée à la prison de Vannes, du 31 mars au 1er avril 1944, puis à la prison Jacques Cartier de Rennes, du 1er avril au 3 août 1944. Elle fait partie du convoi parti de Rennes  en direction de Belfort où elle est incarcérée au Fort Hatry de Belfort. Elle est libérée le 27 août 1944. Elle se réfugie à Giromagny et réussit à passer la frontière suisse le 3 octobre 1944. Internée résistante.

Source : AVCC, Caen, 21 P 732 530- Wikipédia, Louis Alexandre Audibert.

Daniel Heudré

DE GOUÉ Joseph (1889-1972). Marquis de Goué. Maire de Carquefou du 8 octobre 1944 au 5 novembre 1944. Libéré le 25 août 1944 au fort Hatry de Belfort.

 

DE LARVERNAY Françoise né le 6 janvier 1905 . Arrêtée le 8 juin 1944, elle est emprisonnée à Tours. Elle rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes à La-Ville-aux-Dames le 10 août en direction de Belfort. Elle est ensuite déportée de Belfort le 1er septembre vers Ravensbrück. (Matricule 62890). sort inconnu

DE PILLOT DE COLIGNY Charles alias PRIEUR, né le 20 décembre 1904 à Puteaux (92).

Source des informations: http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=90921

Dès sa démobilisation (fin août 1940), et grâce à des relations nouées bien avant-guerre, il travaille au profit du SR Air de Vichy (chef : commandant Ronin). C’est là qu’il croise plusieurs fois Vic Dupont, fondateur du réseau de renseignement de Vengeance (qui portera plus tard le nom de Turma). Le départ du SR Air pour l’Afrique du Nord suite à l’invasion de la Zone libre (novembre 1942) met un terme à cette filière. Ses contacts avec Vic Dupont le font participer à la réorganisation de Turma-Vengeance. François Wetterwald lui confie d’emblée le commandement des Corps Francs en Seine-et-Oise et Seine-et-Marne (décembre 1942), départements où il obtient des résultats exceptionnels. Début 1943, il devient membre du comité directeur de Vengeance et chef départemental de l’Armée Secrète (AS) pour la Seine-et-Oise et la Seine-et-Marne.

Recherché par la Gestapo, il lui échappe de justesse le 25 novembre 1943. Il est alors envoyé à Rennes afin de continuer son action dans l’AS et prendre la responsabilité de Vengeance Bretagne. Il est arrêté le 21 janvier 1944 à Quimper où il est emprisonné, puis est transféré, le 31 janvier, à la prison Jacques Cartier à Rennes.

Identifié en juillet, il est condamné à mort. Le 1er août 1944, il est transféré vers la prison de Belfort (dans le fameux « train de Langeais »), puis déporté au Struthof-Natzweiler le 15 août, et à Dachau, le 2 septembre 1944.

Il est libéré par les Américains le 30 avril 1945.

Il décide de poursuivre une carrière militaire (troupes d’occupation en Autriche, séjour en Algérie, entre autres).

Chevalier de la Légion d’Honneur et Médaillé de la Résistance dès 1945 (Commandeur en 1969), il est titulaire de la Croix de Guerre 1939-1945 avec trois palmes, de la Croix de la Valeur Militaire (une citation), et de nombreuses autres décorations françaises et étrangères.

Charles de Pillot de Coligny est décédé le 25 janvier 1989.
M. de Pillot de Coligny

DE THOURY Noël, membre du réseau Alliance, interné au camp Margueritte

DE THOURY Noël, Jean, André Thoury est né le 27 décembre 1906 à Lorient (Morbihan). Entré en Résistance le 1er juin 1943 dans le réseau Alliance de Lorient, il occupe les fonctions P1 et P2 de chargé de mission 3è classe (sous-lieutenant) et d’agent de renseignements. Il est arrêté le 13 mars 1944 par la Gestapo par suite d’une dénonciation d’un agent double. Il se trouve alors au bureau des Travaux Maritimes (Marine Nationale) repliés à Hennebont (Morbihan). Le bâtiment est cerné par des feldgendarmes. Trois agents de la Gestapo font irruption, et après avoir passé les menottes, emmènent Pierre Pouliquet et Noël Thoury à la Feldgendarmerie locale. Thoury est interné à la prison Nazareth  de Vannes du 13 mars au 27 mai 1944, puis au camp Margueritte de Rennes (Ille-et-Vilaine) du 27 mai au 3 août 1944 et au fort Hatry de Belfort du 3 août au 27 août 1944. Il est libéré par erreur le 28 août 1944 par les Allemands, car ils avaient  perdu les dossiers  des agents du réseau Alliance. Il s’évade en Suisse par Delle (Belfort) et rentre en France le 4 octobre 1944 par les Verrières  à Pontarlier (Doubs). A son retour, il élit domicile à Rennes, rue Dupont des Loges. Médaille de la Résistance. Croix de guerre. Source: 21 P 682 431.

Daniel Heudré

DEBAISIEUX Robert, Gaston est né le 14 mars 1922 à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique). Fils de Norbert Debaisieux et de Antoinette Senger, son épouse, célibataire, il exerce le métier de conducteur de travaux. Réfractaire au STO, il rejoint le mouvement Libération-Nord en janvier 1943. Il appartient également à l’Armée Secrète (AS) dont il devient le chef de section. Il est connu sous le pseudonyme de Delille Bol. Ses activités sont diverses : diffusion de la presse clandestine, octroi de papiers aux réfractaires de la Relève et du STO, accueil à son domicile des responsables du groupe, hébergement d’un réfractaire au STO. Enfin il participe à l’organisation de l’évasion du lieutenant-colonel Daries, chef militaire départemental FFI qui avait été arrêté vers le 25 mai 1944. La réunion des préparatifs avait lieu clandestinement dans la cave du  gardien chef de la prison de Nantes, M. Gilet, avec la participation  de  Jean Coché et de Robert Debaisieux. Celui-ci devait préparer une voiture et la tenir prête pour emmener Daries après son évasion. Il ne put se réjouir de la réussite de l’évasion, car il fut arrêté à son domicile de Nantes le 9 juin 1944 par la Gestapo. Il est alors interné à la prison d’Angers du 10 juin 1944 au 6 août 1944. A cette date, Il est dans le convoi parti d'Angers et qui a été mitraillé à St-Patrice, 8 km avant Langeais. Il monte dans le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames en direction de Belfort. Il est ensuite déporté, le 29 août 1944,  dans un convoi à destination de Neuengamme (matricule 44107).  Il travaille dans l’usine Herman Goering. Puis il est transféré à Ravensbrück à partir du 14 avril 1945. Il décède le 27 avril 1945. Déporté résistant. Mort pour la France.

Source : 21 P 441 247

Daniel Heudré

DEBIAIS Louis, né le 18 mars 1903 à L’Isle-Jourdain (32). Maréchal-de-logis à la gendarmerie Montrésor, il est arrêté le 27 juillet 1944 lors de la rafle de Loches. Incarcéré à Tours, il est dans le convoi venant de Rennes et reconstitué à La-Ville-aux-Dames le 10 août 1944 en direction de Belfort. Il est déporté le 29 août vers le KL Neuengamme. (matricule 43710). Il décède à Hambourg le 15 décembre 1944.

DEBLEU Alfred Marie, né le 19 décembre 1920 à Bréal-sous-Montfort (35). Arrêté le 21 juillet 1944 au cours d'une rafle à Pont-Réan. Il est dans le convoi de déportés politiques qui quitte Rennes début août 1944 à destination de  l'Allemagne. A Belfort, il est déporté vers Natzweiler le 26 août 1944. (matricule 23866). Autre lieu de déportation : Dachau. il décède le 22 avril 1945 à Melk. Source: AC 21P 441 302.

DEBRAY Fernand est né le 11 juin 1908 à Toulon. Ex prisonnier de guerre rapatrié en 1941, il rentre dès son retour de captivité dans un groupe de résistance au "Front National". Nommé contrôleur des Contributions directes au Grand-Fougeray, il forme un groupe de F.T.P. dans cette dernière localité. Avec son unité comprenant 10 hommes, il s'occupe particulièrement de l'aménagement des terrains de parachutage, du camouflage des aviateurs alliés tombés sur le territoire, des réfractaires au STO, ainsi que de la délivrance de nombreuses fausses cartes d'identité. Dénoncé par un voisin, il est arrêté le 30 mai 1944 au Grand-Fougeray et emprisonné à Rennes avec son ami l'instituteur Gaston Tardif au Grand-Fougeray. Lors du mitraillage du train à Langeais, les prisonniers s'allongent les uns sur les autres dans leur wagon. Il se trouve sous son ami Gaston Tardif qui reçoit 3 balles de mitrailleuse ce qui le sauve. Il s'évade dans les vignes mais est repris. Arrivé à Belfort, le convoi est contrôlé par le consul de Suède qui trouve plusieurs dossiers de prisonniers incomplets. Dans leur précipitation, sans doute les Allemands n'avaient ils pas pris tous les dossiers en quittant la prison de Rennes. Il s'évade de nouveau le 29 août à Delle par la Suisse où il reste chez des particuliers jusqu'au 29 septembre 1944. Il rentre chez lui par ses propres moyens, son voyage a duré plus d'un mois. Titulaire de la Croix de Guerre avec étoile de bronze. ADIV 167 J 36 - ETP2/41

DEFFORGES Solange née DILLON le 13 août 1899, et son mari Eugène DEFFORGES, officier de marine, rentre dans la Résistance (transport d'armes, sauvetage d'aviateurs alliés et accueil de réfractaires au STO. Ils sont arrêtés à l'île de la Jument dans le golfe du Morbihan, le 30 mars 1944 en compagnie de Catherine de Nanteuil, le baron et la BARONNE DE CARTIER. Elle se trouve dans le convoi qui quitte Rennes début août. Libérée au fort Hatry de Belfort le 27 août 1944, elle s'échappe à Giromagny avec sa sœur et son beau-frère.

DEGUEN Louis Prosper, né le 3 mai 1920 à Erquy (22). Réfractaire au STO, il travaillait dans la ferme de La Forge en Plurien. Arrêté le 19 juin 1944 à Hénanbihen pour avoir de fausses cartes d'identité. Interné à Saint-Brieuc, puis au camp Margueritte de Rennes, il est dans le convoi partant début août 1944 vers l'Allemagne. A Belfort, il est déporté vers Natzweiler. (matricule 23864). Décédé. Autre lieu de déportation: Dachau (4 septembre 1944). AC 21P 482 535. (Photo: Genweb)

 

 

DELACROIX Guy, né le 23 octobre 1919 à Tours. Ebéniste, père de 3 enfants. Il est arrêté le 15 juillet 1944 pour défauts de papiers d'identité. Incarcéré à la prison de Tours, il est mis dans le convoi reconstitué venant de Rennes et reconstitué à La-Ville-aux-Dames le 10 août en direction de Belfort. Il est libéré  fin août et accueilli chez les Petites-soeurs des pauvres 23 rue de Strasbourg à Belfort. en compagnie d'un camarade nommé Versaille.

DELALANDE Frédéric, né le 24 septembre 1917 à Tours (37). Domicilié à Bossée en Indre-et-Loire. Il est arrêté le 1er août 1944 (Affaire du château de Vauxet incarcéré à la prison de Tours jusqu'au 10 août où il est dans le convoi venant de Rennes et reconstitué à La-Ville-aux-Dames en direction de Belfort. Rapatrié le 21 août 1945.

DELAVEYNE Gabriel, né le 9 novembre 1885. Le 6 juillet 1944, à 9 heures du matin, il est arrêté avec sa femme et sa fille par la Milice et la police allemande à Dinard où il réside. Incarcéré au camp Margueritte, il subit de nouveau un interrogatoire sous la torture. Le 23 juillet sa femme et sa fille sont libérée, quant à lui, il fait partie des prisonniers politiques qui sont emmenés le 3 août vers Belfort où il arrive le 15 août. Il est ensuite libéré le 28 août au fort Hatry de BelfortTémoignage

DELCORTE née L'HERMITTE Suzanne, née le 18 août 1902 à Dinan (22). Agent P1 du réseau Jade-Amicol elle est arrêtée le 8 mai 1944 en même temps qu'Henriette BERGEMANN à Dinan pour avoir hébergé un résistant, Georges Blanchard qui venait de s'évader de la feldgendarmerie et l'avoir conduit à Montauban, où il n'a jamais été inquiété. Incarcérée d'abord à la prison de Saint-Brieuc puis transférée à la prison Jacques Cartier  de Rennes ,elle a fait partie du dernier convoi qui a quitté Rennes  (de Dinan). Libérée le 27 août 1944 au fort Hatry de Belfort. Hébergée à Giromagny chez M. CANAL, elle est revenue  à Dinan en octobre 1944. Décédée en 1984. (Sources:  Claire REVEL sa fille et dossier des archives de Caen). Article.

DELFY Andrée, née SAVERY le 13 février 1909 à Paris. Mariée, deux enfants. Soudeuse à la SNCF. Elle est arrêtée par la Gestapo pour avoir caché un poste émetteur-récepteur à son domicile le 23 juillet 1944. Incarcérée à la prison de Tours jusqu'au 10 août où elle monte dans le convoi venant de Rennes et reconstitué à La-Ville-aux-Dames en direction de Belfort. Déportée de Belfort vers Ravensbrück 1er septembre 1944. (matricule 62878). Libérée par la Croix Rouge le 23 avrilk 1945.

DELILLE Henri. Originaire de Saint-Barthélémy (56), s'évada à Langeais.

DELORCHE Georges. Jeune. Il faisait partie du convoi (témoignage de Marcel Nicolas)

DELOURME Gustave , un cultivateur évadé à Langeais

Gustave Delourme et né le 1er août 1905 à Trévron (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor). Marié, père de 4 enfants, il exerce la profession de cultivateur. Il est arrêté le 28 janvier 1944 à Guitté (Côtes-du-Nord) par la Gestapo, pour avoir hébergé des résistants. Son dénonciateur, un nommé Koster, écopera de 20 ans de prison. Gaston Delourme héberge chez lui Georges Blanchard, carrier près de Dinan, Charles Maillard et Louis Hesry (Ces trois résistants seront condamnés à mort et fusillés le 31 mai 1944,  au camp militaire de La Maltière en Saint-Jacques-de-la-Lande). Il est incarcéré à Saint-Malo, du 26 janvier 1944 au 26 février 1944, puis à Rennes du 27 février 1944 au 2 août 1944. Il s’évade à Langeais (Indre-et-Loire), le 6 août 1944, par suite du mitraillage du convoi se dirigeant vers l’Allemagne par un avion anglais. Dans l’année 1944, Delourme montre l’implication plus manifeste  du monde rural dans la Résistance. Interné résistant.

Source: AVCC, Caen
Daniel Heudré

DENIZOU André est né le 11 janvier 1913 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Fils de Antoine Denizou et de Marie Anne Richard, il est mobilisé le 27 août 1939 et est gradé lieutenant du Génie. Il est prisonnier le 29 mai 1940  à Lille (Nord)  et interné à l’Oflag II/D (matricule n°1221), puis transféré le 12 juin 1941 vers le Frontstalag 194  à Châlons-sur-Marne (Châlons-en-Champagne, Marne). Il est rapatrié en qualité de spécialiste en Travaux Maritimes pour être affecté à l’entreprise Burcampt à Brest (Finistère). Il est démobilisé fin 1941. Domicilié à Plourzel (29) au moment de son arrestation. Son arrestation par la Gestapo intervient le 24 mai 1944 à Brest sur son lieu de travail, à l’Arsenal, sans explication apparente. Il appartenait au réseau Manipule et transmettait des renseignements sur la construction et l’avancement des travaux maritimes de la base sous-marine, les mouvements des sous-marins et l’effectif des bâtiments allemands en réparation ou en repos dans le port de Brest. Il est interné à la prison Pontaniou de Brest  du 24 mai 1944 au 13 juin 1944, puis au camp Margueritte de Rennes du 17 juin au 2 août 1944. Il est déporté de Rennes vers Belfort et s’évade à Langeais (Indre-et-Loire) à  la faveur du bombardement du train par les Alliés.  Jean Le Duc attestera avoir été le compagnon de André Denizou au camp Margueritte et s’être évadé en même temps que lui, le 6 août 1944. Le Duc deviendra député à l’Assemblée nationale constituante en 1946 et sera élu maire de Morlaix.  Interné résistant. Croix de guerre.

Source : 21 P 632 957

Daniel Heudré

 

 

 

 

 

 

 

 

DEPLANTAY Angèle, née RENAUD le 17 janvier 1899 à Redon. Membre du Front National de Redon elle participe avec son mari à l'organisation de plusieurs groupes dans ce secteur et à la diffusion de tracts et de journaux clandestins dans le pays gallo. Elle apporte son aide  aux réfractaires du S.T.O. et héberge plusieurs responsables départementaux et régionaux, des mouvements de résistance des groupes mobiles F.T.P. Elle assure plusieurs liaisons des groupes dans le secteur de Redon-Allaire, transport de matériel de propagande ainsi que des armes parachutées. Elle est arrêtée sur dénonciation, à Redon le 29 mai 1944 et est incarcérée à la prison Jacques Cartier à Rennes. Elle se trouve dans le convoi parti de Rennes le 2 août 1944 en direction de l'Allemagne.  Elle est libérée à Belfort le 26 août 1944, avec un groupe de prisonniers de la région de Redon le 26 août 1944. Aidé par le Secours national, le groupe est dirigé vers Giromagny à 15 km de Belfort. Logé par la population patriote, elle réussira  avec 7 autres prisonniers (Rosalie ROUAULT, Philémon FORESTIER, Prosper BREVET, Marie CAHOUR, Alice DUCHENE et Juliette LE FLOCH) à passer en  Suisse à Delle le 16 octobre grâce à Madame MORANDINI (arrêtée le même jour lors de son passage le 16 octobre 1944.  Dirigée quelques jours plus tard vers la zone libérée à Pontarlier elle est rapatriée le 25 octobre 1945 à Redon. ADIV 6ETP2 - 43 ; 167 J 45; 167J 31/2).

DERRIEN Jean, né le 21 janvier 1904 à Lennon (29). Gendarme de la Brigade de St-Flovier. Arrêté par la Gestapo et la Milice le 27 juillet 1944 avec un groupe de 64 personnes. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué repart le 10 août vers Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août 44 vers Neuengamme. Arrivé à  Neuengamme le 1er septembre 44. (matricule 43548). Autre lieu de déportation: Wilhelmshaven où il décède le 2 janvier 1945.

 

 

DERENNES  (de Saint-Malo). Libéré le 27 août 1944 au fort Hatry de Belfort.

DESPORT Pierre, né le 12 mars 1905 à Augignac (Dordogne). Arrêté fin mai 1943 au 15 janvier 1944, puis relâché, il de nouveau arrêté le 11 juillet  pour appartenance à un groupe de transmission par T.S.F. Incarcéré à la prison de Tours. le 10 août il monte dans le convoi venant de Rennes et reconstitué à La-Ville-aux-Dames en direction de Belfort. Il se serait évadé selon M. Nicause de Saint-Paterne avec un jeune homme de Lyon, un M. Tombe, garagiste à Montbazon. Il s'est enfui du camion qui montait au camp.

DESPREZ Gaston, né le 23 janvier 1919 à Saint-Brieuc (22).  Electricien. Arrêté à Plédran (22) par la Gestapo le 13 juin 1944. Il participait au ravitaillement et au transport d'armes pour le maquis de Plédran et était armé d'un poignard américain. Transféré à Rennes au camp Margueritte, il se trouve dans le convoi de déportés politiques qui quitte Rennes début août 1944 en direction de l'Allemagne. Arrivé à Belfort le 15 août, il est déporté vers Natzweiler le 26 août 1944.  (matricule 23867). Libéré le 30 avril 1945 à Allach. Autre lieu de déportation : Dachau.

DESTOUCHES André, né le 27 juillet 1923 à Esvres (37). Appartenance FFI du 6 juin au 1er août 1944.  Chauffeur, il est dénoncé pour avoir transporté des armes (affaire du château de Vaux). Il est arrêté le 1er août 1944, par la Gestapo et incarcéré à la prison de Tours le 10 août il monte dans le convoi venant de Rennes et reconstitué à La-Ville-aux-Dames en direction de Belfort. Il est déporté le 29 août 1944 vers le KL Neuengamme. Décédé le 5 avril 1945 sur la route entre Wilhemshaven et Lunebourg. Croix de guerre avec palme. Médaille de la Résistance.  Autres informations: Mémorial Genweb - FMD. Document sur l'évacuation de Wilhelmshaven

 

DETHARET Maxime, né le 22 août 1917 à Touchay (18). Gendarme de la Bmo de Boussay. Arrêté par la Gestapo et la milice le 27 juillet 1944 avec un groupe de 64 personnes à Loches. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué repart le 10 août vers Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août 1944 vers Neuengamme. (matricule 43588. Lieux de déportation: Wilhelmshaven, Farge, Homeburg, Sandbostel. Décédé le 3 mai 1945 dans la baie de Lübeck-Neustadt.

DE BEAUMONT  Henri, né le 15 avril 1891. Ingénieur. Père de 6 enfants. Habite le château de Thoré. Il est arrêté le 17 avril 1944. Emprisonné à Tours, il monte le 10 août dans le convoi qui est reconstitué à La-Ville-aux-Dames en direction de Belfort. (non trouvé dans le mémorial des déportés de France)

DEVAIS Roger, né le 23 mai 1925. (de Carquefou). Libéré le 26 août 1944 à Belfort. Voir témoignage de Marcel Nicolas.

DIDIER Henri, né le 17 septembre 1920 Le-Havre. Agent de police. Arrêté à Dinard le 9 avril 1944, pour avoir fait une fausse déclaration lors d'une enquête relative à une agression terroriste à Dinard, il est déporté par le convoi de prisonniers parti de Rennes le 2 août 1944 et arrivé à Belfort le 15 août 1944 (convoi dit de Langeais). Il est transféré le 1er septembre 1944 vers Neuengamme (Matricule 44029) puis est transféré à Wilhelmshaven. Libéré le 15 avril 1945 à Bergen-Belsen. (Document)

DION Marie-Claire épouse MONG, née le 27 novembre 1919 à Renazé (53).  Membre du groupe de résistance de Renazé, du 1er juin au 30 juillet 1944, date à laquelle elle est arrêtée pour avoir signalé la présence d'Allemands à deux résistants qui s'approchait d'une ferme. Arrêtée, elle est internée à Angers. elle rejoint les prisonniers du convoi parti de Rennes début août  à destination de l'Allemagne. Le 1er septembre 1944, elle est déportée de Belfort vers Ravensbrück . (Matricule 62917). Libérée le 15 mai 1945. (Source: Caen)

DODIN Roger, né le 4 juin 1921 à Rennes. Artisan électricien, il est arrêté à son domicile le 9 décembre 1943 au lieu dit "La Gaité". Après un séjour en Allemagne , au titre du S.T.O., de mars à octobre 1943, lors d'une permission, il se cache par la suite.  Lors de l'arrestation de son père, la S.P.A.C.(Service de police anti-communiste) découvre des fausses cartes d'identité. Il est alors interné à la prison Jacques Cartier de Rennes (cellule 46). Il monte dans le convoi à destination de l'Allemagne. Il sera libéré à Belfort le 27 août 1944 au fort Hatry de Belfort.

DOUARINOU Jean-Pierre est né le 19 juin 1926 à Primelin (Finistère). Fils de Jean Yves Douarinou et de Anne Catherine Guillou, Forgeron, il est arrêté le 21  avril 1944 à Primelin, parce qu’il était détenteur d’un pistolet appartenant à son père, arme  qu’il envisageait de remettre à des résistants de la région. Il voulait se rendre à Audierne ce jour-là ;  le lendemain, les Allemands effectuèrent une perquisition à son domicile et appréhendèrent son père. Celui-ci fut remis en liberté. Par contre, le fils est interné à la prison Saint- Charles de Quimper, puis à  la prison Mesgloaguen de Quimper. Enfin il est transféré à Rennes le 10 ou le 12 juin 1944. Il quitte Rennes le 2 août 1944 à bord du convoi en direction de Belfort. Il est ensuite déporté au camp de Neuengamme, puis au kommando de Wilhelmshaven   jusqu’au 5 avril 1945, date l’évacuation sur la route par les Allemands. Deux témoignages, celui de Jean Nevel et celui de Daniel Olier, confirment la mort de Pierre Douarinou sur le bateau « Glacier des mers » entre le 25 et le 30 avril 1945, à proximité de la ville de Flensburg. Il aurait été blessé mortellement lors d’un bombardement de l’aviation alliée. Déporté politique. Source : 21 P 444 508

Daniel Heudré

DOUIX Jacques , torturé en même temps que Georges LE BRETON.  à la Prison du Pré Pigeon d'Angers jusqu'au 6 août 1944 où il monte probablement dans le convoi qui sera mitraillé à Saint-Patrice, puis rejoint le convoi de prisonniers venus de Rennes à la-Ville-aux-Dames le 10 août 1944 à destination de l'Allemagne. Non identifié dans le mémorial des déportés de France

DRONIOU Eugène, Ange, Marie, Droniou est né le 10 août 1895 à Pommerit-Jaudy (Côtes-du-Nord). Fils de Jean-Marie Droniou et de Marie-Louise Fossé, il est marié et père de deux enfants. Il est employé de chemin de fer à Saint-Brieuc. Il est arrêté le 2 juillet 1944 au siège de la Gestapo de Saint-Brieuc, alors qu’il venait prendre des nouvelles de sa femme et de sa fille, interpellées l’une le 30 juin 1944,  l’autre le 27 juin 1944. Il est interné à Saint-Brieuc, puis au camp Margueritte de Rennes. Le 2 août 1944, il quitte Rennes à bord du convoi se dirigeant vers Belfort. Il est ensuite déporté vers Natzweiler (matricule 23865), puis Dachau. Il est transféré à Halasch-Sportplatz l (Allemagne) où il décède le 19 janvier 1945 de dysenterie. Droniou avait signé un contrat d’engagement dans le réseau Résistance-Fer, en qualité de chargé de mission de 3è classe. Son arrestation résulte de l’activité résistante de sa fille, Yvonne, également déportée et morte en déportation. Déporté politique. Mort en déportation. Source : AVCC, Caen, 21 P 445 100. (Photo: Geneweb)

Daniel Heudré

DRONIOU Jeanne Marie est née le 28 avril 1895 à Pommerit Jaudy (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor). Fille de Louis Feger et d’Anne-Marie Le Roux, son épouse, elle se marie avec Eugène, Ange Droniou. Elle est arrêtée le 30 juin 1944 au siège de la Gestapo de Saint-Brieuc, alors qu’elle venait rendre visite à sa fille Yvonne-Marie, elle-même arrêtée le 27 juin 1944. Elle est internée à Saint-Brieuc, puis au camp Margueritte à Rennes. Le 2 août 1944 elle se trouve dans le convoi parti de Rennes en direction de Belfort (Convoi de Langeais). Arrivée à Belfort, elle est déportée le 1er septembre vers le KL Ravensbrück (matricule 62819), au bloc 26,  du 31 août 1944 au mois de février 1945. Elle y décède à la fin de février 1945. Morte en déportation. Son mari Eugène est, lui aussi, arrêté, interné et déporté. Il décéda le 19 janvier 1945 de dysenterie au camp Halasch. Sources:  DAVCC Caen ACP27P6 - ACP21 445 101

Daniel Heudré

DRONIOU Yvonne, Marie Droniou est née le 2 mai 1921 à Pommerit-Jeudy (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor). Fin juin 1944, elle est arrêtée à son bureau de travail, La Maison du Prisonnier, à Saint-Brieuc. Elle est internée à la prison de Saint-Brieuc, le 27 juin 1944. Déportée de Rennes le 2 août 1944, elle rejoint Belfort. De là, elle est déportée dans le convoi 456, parti  le 1er septembre 1944 en direction de Ravensbrück. Arrivée le 3 septembre, avec le matricule 62 818, elle décède le 20 février 1945. Déportée politique.

Source : DAVCC, Caen, 21 P 637 038

Daniel Heudré

 

DROUADAINE Hyacinthe, né le 10 août 1929 à Bourbarré (35). Il est arrêté sur la route de Montfort-sur-Meu à la sortie de Rennes par la police allemande le 19 juillet 1944 alors qu'il se rendait avec 14 autres jeunes rejoindre un maquis. Il est incarcéré au camp Margueritte. Il est déporté le 3 août 1944 de Rennes vers Belfort (Train dit de Langeais) puis transféré le 29 août vers le  KL Neuengamme. (matricule  44656). Autre lieu de déportation: Wilhemshaven. Il rentre épuisé de sa déportation (maladie pulmonaire. Il décède à Rennes le 1er avril 1947.

DROUADAINE Robert Jean Marie, né le 15 octobre 1919 à Bourgbarré (35). Célibataire, employé pour le compte de de l'armée allemande d'occupation au camp de St-Jacques-de-la-Lande et domicilié chez ses parents à Chatillon-sur-Seiche (35). A la veille d'être requis pour le Service du Travail Obligatoire, il se réfugie chez le docteur Vatard à Bourg-des-Comptes. A son retour dans sa famille, une dizaine de jours plus tard, il est contacté par une dame Baudouin qui se targuait de recruter des jeunes désireux de servir dans la Résistance. Embarqué dans un camion avec plusieurs autres réfractaires, il est arrêté par la police allemande le 19 juillet 1944 à l'entrée de la ville de Rennes. Interné au camp Margueritte, il est déporté début août 1944 vers Belfort, puis transféré vers Neuengamme le 29 août 1944. Il décède quelques avant la libération des camps. Non identifié dans la base FMD. ( Mort en déportation: JO 16/08/2008 p16320-16323 : http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20081026&numTexte=00008&pageDebut=00008&pageFin=)   (http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019682817)

DUBOIS René (Dr). Né le 12 juillet 1893 à Paris. Elu conseiller municipal de La Baule dès 1935, il est suspendu de son mandat par le Gouvernement de Vichy en 1941.Entré dans la Résistance dès le mois de janvier 1941, René Dubois s'emploie à recueillir des renseignements précis sur les défenses côtières de l'ennemi ; arrêté en octobre 1941, il est acquitté en novembre 1942, et reprend alors ses activités de renseignements. Arrêté de nouveau à La Baule, il est incarcéré à la prison La Fayette à Nantes. Il occupe la même cellule qu'Abel Durand, alors délégué du Secours national à Nantes, M. Nicolas, Ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées du département de Loire-Inférieure. Il est libéré à Belfort le 25 août 1944. Décédé le 11 avril 1982 à La Baule (Loire-Atlantique). Député à la seconde Assemblée nationale Constituante (Loire-inférieure). Député de Loire-inférieure de 1946 à 1948. Sénateur de Loire-inférieure, puis de Loire-Atlantique de 1948 à 1965. Ces actions patriotiques lui valent la médaille de la Résistance, puis, en 1954, le grade d'officier de la Légion d'honneur.  (Source: http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/IVRepublique/dubois-rene-12071893.asp)

DUBOIS Raymonde Marie, née le 18 mars 1914 à Lorient 56. Veuve de Henri Dubois, mort en 1940, et mère d'une petite-fille née en 1937. Agent de renseignement dan le réseau Alliance, elle est arrêtée. Elle est déportée le 2 août 1944 de la prison Jacques Cartier de Rennes vers Belfort. Libérée le 27 août 1944 au fort Hatry de Belfort.

 

 

 

DUBOIS Marie-Rose, née BOUVET, née le16 mars 1907 à Saint-Marc-le-Blanc (35). Hôtelière. Emprisonnée à Tours, elle rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué repart le 10 août vers Belfort. Elle est ensuite transférée de Belfort le 1er septembre  vers le KL Ravensbrück. (matricule 62957). Libérée à la frontière germano-suisse par la Croix-Rouge le 9 avril 1945.

DUBOIS Yvonne ou Renée, née le 23 octobre 1886 ? ou 10 févier 1917 à Toulon (83). Elle est déportée de Belfort le 1er septembre 1944 vers Ravensbrück (Matricule  62957) Libérée à la frontière germanosuisse par la Croix-Rouge le 9 avril 1945.

DUBOST Roger. Originaire de Guingamp. Il appartient aux "Travaux Ruraux" (contre-espionnage et Sécurité militaire) mis clandestinement en place par les Services Spéciaux de la Défense Nationale dès 1940. Il monte dans le convoi parti de Rennes début août 1944 en direction de Belfort. Il s'évade en cours de transport à Langeais le 6 août 1944. Il rejoint, en compagnie d'un aviateur U.S. les Américains à Laval le 11 août 1944.

 

 

dubreuil.jpg (4353 octets)DUBREUIL F.


 

.

DUCHENE Alice. Alias Juliette PHILIPPE. Elle s'occupait des colonies de vacances au P.C. Arrêtée à Redon, elle est dans le convoi qui quitte Rennes le 2 août 1944 en direction de l'Allemagne. Libérée le 28 août 1944 à Belfort. Aidé par le Secours national, le groupe est dirigé vers Giromagny à 15 km de Belfort. Logé par la population patriote, elle réussira  avec 7 autres prisonniers (Rosalie ROUAULT, Philémon FORESTIER, Prosper BREVET, Marie CAHOUR, Angèle DEPLANTAY et Juliette LE FLOCH) à passer en  Suisse à Delle le 16 octobre grâce à Madame MORANDINI (arrêtée le même jour lors de son passage le 16 octobre 1944.  Dirigée quelques jours plus tard vers la zone libérée à Pontarlier elle est rapatriée le 25 octobre 1945 à Redon. ADIV 6ETP2 - 43 ; 167 J 45; 167J 31/2)

DUCHESNE Marcel, né le 30 octobre 1900 à Saint-Maure-de-Touraine (37).Gendarme à la Brigade de Loches. Arrêté par la Gestapo et la milice le 27 juillet 1944 avec un groupe de 64 personnes. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué repart le Né le 24 janvier 1904 à Leunon. Gendarme à Saint-Flovier. Il est arrêté lors de la rafle de Loches. Emprisonné à Tours, il se trouve dans le convoi de Rennes reconstitué à La-Ville-aux-Dames le 10 août en direction de Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août  vers Neuengamme. (matricule 43882). Autres lieux de déportation: Wilhelmshaven, Farge, Homeburg, Sandbostel. Libéré le 11 mai 1945 dans la Baie de Flensburg. Rapatrié le 9 juillet.

 

 DUCLOS René Léon est né le 4 janvier 1924 à Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine). Electricien, il réside à Léhon (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor). Il est arrêté en compagnie d'Edmond GELIN, le 20 avril 1944 à la gare de Dinan par la police française et remis aux autorités d’occupation.  Il appartient au réseau Forces unies de la jeunesse patriotique (FUJP).  Détenu à la prison Jacques Cartier de Rennes, il fait partie du convoi parti de Rennes  le 2 août 1944 en direction de Belfort. Il est déporté à Neuengamme (Allemagne) matricule 44028 le 29 août 1944, puis à Wilhelmshaven, kommando extérieur de Neuengamme  où il décède le 29 mars 1945. Il est âgé de 21 ans. Mort pour la France. Corps inhumé au Struthof L 1 10. Source: AVCC, Caen

 

 

DUCLUZEAUD Germain Roger, né le 10 août 1912 à Bétête (23). Gendarme de la Bmo de  Villeloin-Coulangé (Indre-et-Loire).. Arrêté par la Gestapo et la milice le 27 juillet 1944 à Loches, avec un groupe de 64 personnes. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué repart le 10 août vers Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août vers Neuengamme. (matricule 43762). Lieux de déportation: Wilhelmshaven, Lüneburg. Il décède le 7 avril 1945 à Lüneburg

DUCZYNSKI Bronislawa, née le 28 mars 1926 (de Couëron). Libérée le 28 août 1944 au fort Hatry de Belfort.

DUCZYNSKI , né le 22 janvier 1901 (de Couëron). Libéré le 28 août 1944 au fort Hatry de Belfort.

DUMENIEU Samuel est né le 24 février 1892 à Montendre (Charente-Maritime). Fils de Clément Dumenieu, limonadier et de Marthe Gautriaux, son épouse, il épouse Suzanne Amiot le 23 septembre 1919. Entrepreneur de roulage, il milite dans la Résistance comme agent de l’Armée secrète. Il devient chef responsable du canton de Montendre, réseau Navarre, en juin 1944. Il est arrêté par la Gestapo, le 3 juin 1944, à son domicile. Dans l’affaire, est impliqué Roger Farraud, chef de L’A.S. pour l’arrondissement de Jonzac, qui deviendra député à l’Assemblée constituante.  Les motifs de l’arrestation restent méconnues, il appartenait autrefois au parti socialiste, avant l’ouverture des hostilités. Il est écroué à la prison militaire allemande de La Rochelle-Lafond. Il se trouve dans le convoi parti de Rennes le 2 août 1944 vers Belfort. Le 29 août 1944, il est déporté au kl de Neuengamme (matricule 43780). Il décède de grippe maligne, le 21 novembre 1945, à l’infirmerie du camp de Wilhelmshaven. Son corps est enterré au cimetière de la ville, dans un endroit réservé, selon l’attestation, datée du 28 décembre 1944, de M. Moreau, alors déporté faisant fonction de médecin. Déporté résistant. Mort en déportation. Source : AVCC, Caen, 21 P 445 993. (Photo Geneweb)

Daniel Heudré

DUMONTIER Gisèle, née le 19 août 1918 (de Mayenne). Libérée le 27 août 1944 au fort Hatry de Belfort.

DUPONT Francis, né le 19 mai 1913 à La-Rouardière (53), 31 ans, célibataire, mécanicien ajusteur à Retiers (35), demeurant le Bourg à Brains-sur-les-Marche (53), en mission sur le secteur de la Guerche-de-Bretagne, Il est arrêté le 27 juillet 1944 à La-Gravelle avec 10 autres résistants. Interné à Laval et Angers, il est mis dans le convoi de déportés parti de Rennes le 4 août au Lion d'Angers en direction de Belfort, puis est transféré de Belfort le 29 août vers le KL Neuengamme et Wilhelmshaven. Il décède le 6 avril 1945 à Neuengamme.

DUPONT Jean, né le 17 juillet 1924 à Saint-Nazaire (44). Il entre dans le groupe de résistance de Saffré (44) en juin 1944. Il participe à la préparation militaire du groupe et à la défense du maquis. Il est arrêté par les Allemands, le 31 juillet. Il est déporté de Belfort le 29 août 1944 vers le KL Neuengamme. (matricule 44067). Autre lieu de déportation: Wilhelmshaven. Replié sur Bremenforgue, près de Hambourg, épuisé, il a été précipité dans une carrière après avoir reçu une balle en avril 1945.

DUPONT Roger, né le 23 août 1923 à Saint-Nazaire (44). Arrêté pour appartenance au maquis de Saffré, il est incarcéré à la prison de Nantes le 31 juillet 1944. Il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes en direction de Belfort début août. Il est ensuite déporté le 29 août de Belfort vers le KL Neuengamme. (matricule 44068). Autres lieux de déportation: Wilhelmshaven, Hambourg où il décède en avril 1945 lors d'un bombardement enfermé dans un wagon avec 80 prisonniers.

DUPOUÉ René Jean, Louis est né le 17 juillet 1923 à Héric (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique). Coiffeur, réfractaire au STO, il est membre du mouvement Libération -Nord. Il  est arrêté par la Gestapo le 31 juillet 1944 à Héric, pour avoir renseigné, hébergé et ravitaillé des maquisards, après la dispersion du  maquis de Saffré.  Approvisionné par un receveur buraliste en tabac, cigarettes et allumettes, il porta lui-même ces denrées à deux maquisards, les nommés Stéphan, gendarme et Guillemard, réfugiés dans une ferme située à quelques kilomètres de là. Lors de son interpellation, il tenta de s’évader, mais il fut blessé d’une balle, puis interné à la prison de Nantes jusqu’au 31 août 1944. Il est alors déporté pour l’Allemagne par le convoi parti de Rennes le 2 août 1944, via Belfort. Il est ensuite dirigé sur le KL de Neuengamme (matricule 43 994) à partir du 1er septembre 1944. Il est libéré le 3 mai 1945 par l’armée anglaise. Déporté résistant. Médaille de la Résistance. SOURCE : DAVCC, Caen, 21 P 446 260.

   Daniel Heudré

DURAND Abel, né le 10 mars 1879 à Nantes. Il quitte la prison Lafayette de Nantes le 4 août 1944 pour monter dans le convoi venu de Rennes. Il fait partie du groupe de personnes libérées à Belfort, le 28 août 1944. Il quitte Belfort, dans un camionnette de la Croix Rouge pour Audrun pour échapper à la traque des SS. (Abel Durand deviendra plus tard sénateur et président du Conseil général dans le département de Loire-Atlantique). Source: AVCC Caen.

DURAND Jean, né le 14 juin 1896 à Pluherlin (56). Déporté de Belfort le 5 septembre 1944 vers Buchenwald . (matricule 85197. Décédé à Langestein le 4 mars 1945. Source:

DURAND Marcel, né le 10 février 1904 à La Bernerie-en-Retz (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique). ). Artisan maçon. Arrêté sur dénonciation à La-Bernerie le 11 juillet 1944 par la Gestapo, brigade de Pornic, pour avoir caché dans son atelier des armes et des munitions , il est emprisonné à Nantes. Il est embarqué le 4 août 1944 dans le convoi parti de Rennes de passage à Nantes. Libéré le 26 août 1944 au fort Hatry de Belfort, il est repris par la Gestapo en septembre 1944 et mis en surveillance à Giromagny jusqu'u 13 octobre 1944, date à laquelle il s'évada en Suisse. (Témoignage de Joseph Moyse). Article.

DUREISSEX Émile, né le 1er novembre 1921 à St-Pierre-de-Côle (Dordogne). Secrétaire de police à Loches, il est arrêté le 27 juillet 1944. (Organisation Ecarlate). Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué repart le 10 août vers Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août 44 vers Neuengamme. (matricule 44083). Il décède le 19 janvier 1945 à Wilhelmshaven. (Source: AERI-RESISTANCE CD Indre-et-Loire)

DURIN Cécile, épouse CORATTE, née le 23 août 1917 à Giromagny (Territoire de Belfort).  Fille d’Emile Coratte et d’Emilie Devalland, son épouse, elle appartient au réseau Musée de l’Homme, puis au mouvement Ceux de la Libération (CDLL) et au réseau Darius. Agent de liaison, elle héberge des résistants. Elle est arrêtée le 14 mai 1944, à Rennes (Ille-et-Vilaine), par la Milice et la Gestapo, dans une souricière tendue au 10 rue de Chateaudun, à Rennes, chez M. et Mme Ladoumègue qui servait de boîte postale. Elle est internée à la prison Jacques Cartier de Rennes, puis déportée le 2 août 1944 vers le Fort Hatry de Belfort. Le 1er septembre 1944, elle est dirigée vers le camp de Ravensbrück (matricule 62820), puis Oranienburg. Elle  se retrouve ensuite sur les routes, lors de l’évacuation, avec les déportées encadrées par les SS. Elle est libérée le 2 mai 1945 et rapatriée le 16 mai 1945.  Déportée résistante. Croix de Guerre 1939 avec étoile d’argent. Source : DAVCC, Caen,  21 P 639 952 (Article).

Daniel Heudré

DUVAL Charles, né le 20 janvier 1896 à Paris. Cheminot à Lannion (22). Il est dans le convoi parti de Rennes début août 44 en direction de Belfort, puis est transféré le 29 août vers le KL Neuengamme (matricule: 43712). Autres lieux de déportation: Wilhelmshaven , Lüneburg où il décède le 7 avril 1945.

 

 

 

DUVAL Édouard, né le 29 avril 1922 à Lanvollon (22). Il est déporté de Rennes le 2 août 44 vers Belfort, puis est transférée  vers Neuengamme le 29 août 1944. (matricule 43742). Autre lieu de déportation: Wilhelmshaven. Il décède le 7 avril 1945 à Lunebourg. Une partie du Kommando de Wilhemshaven est évacué le 3 avril 1945, par un transport ferroviaire d’au moins 400 blessés et malades, qui est attaqué le 7 avril par l’aviation alliée en gare de Lunebourg. Les pertes sont terribles, et au moins 60 déportés partis de Belfort y laissent la vie. D’autres sont ensuite exécutés par les SS, alors que les survivants sont conduits en camion au camp de Bergen-Belsen libéré le 15 avril 1945. (Photo Genweb).

 

Plan du site | Liste des déportés | Liste d'évadés | Liste des femmes déportées

f2gr15.gif (202 octets)  fgr15.gif (168 octets) fd15.gif (168 octets) 

  accueil-mdg1.gif (1380 octets)

.