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Le dernier convoi de déportés de  Rennes  dit "train de Langeais"

07/06/2023

Je souhaite  retrouver d'autres noms de déportés de ces  derniers convois. Si vous avez des informations  ou des documents , 35memoiredeguerre@gmail.com

A - B - C - D- EF - G - H - IJ - KL- M- NO - P - QR- S - TU - VWXYZ -

 Liste des évadés ou libérés - Liste des femmes déportées ou libérées

Les lieux de déportation

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"Il y a une histoire à raconter pour chacun"

 

MACE Anne, Emilie, Marie est née le 13 septembre 1910 à Rennes (Ille-et-Vilaine).  Fille d’Alfred, Pierre, Marie Macé et d’Emilie, Marie Chatellier, elle s’engage dans le réseau Bordeaux-Loupiac en 1943 et du mouvement "Défense de la France". Elle est arrêtée par la Gestapo le 10 mai 1944  à Rennes à son domicile 83 avenue du Mail à Rennes,,  en compagnie de Louise COUPA, suite à l'arrestation de Maurice PRESTAUT, pour avoir hébergé des aviateurs américains pris en charge par le réseau.  Elle est internée à Jacques Cartier, à Rennes. Le 2 août 1944, à la veille de la libération de la ville, elle est transféré vers Belfort puis déportée vers Ravensbrück le 1er septembre 1944.(matricule 62851)., puis est transférée à Ludwigfelt, Genshagen, kommando de femmes du KL Sachsenhausen situé à Berlin, travaillant pour l’usine AEG. Elle est libérée à Neubrandenburg. .  Elle est rapatriée le 27 mai 1945. Déportée résistante. Medal of freedom. Sources  ACP 27 P6 Caen- DAVCC, Caen, 21 P 567 474. Témoignage d'Anne Macé .

Daniel Heudré

MACHEUDON Georges, né le 2 décembre 1908 à  Sacierges-St-Martin (36). Il est déporté de Belfort le 29 août 44 vers Neuengamme. ( matricule 43477). Autres lieux de déportation: Wihlemshaven, Lünenburg où il décède le 7 avril 1945 à Lüneburg

MAGALOFF Georges, né le 25 juillet 1909 (de Saint-Malo). Libéré le 27 août 1944 à Belfort.

MAGNIS Georges Joseph est né le 25 octobre 1919 à Cholet (Maine-et-Loire). Fils d’Antoine Magnis et d’Hélène Mesnier, son épouse, il est représentant de commerce. Il sert dans les rangs de Défense de la France, dans le groupe d’Antrain-sur-Couesnon (Ille-et-Vilaine), dès le début de l’année 1943. Il est agent de liaison.  Il est arrêté à Antrain le 20 juillet 1944, par des soldats allemands, sur la route d’Antrain à Rennes, après avoir été dénoncé par un collaborateur. Il est interné à la prison de Rennes, du 20 juillet au 2 août 1944. Il fait partie du train de Rennes à destination de l’Allemagne. Il arrive à Belfort, puis est déporté, début septembre, à Neuengamme et enfin à Wilhelmshaven. Il  y décède le 26 décembre 1944 à Wihlemshaven. Déporté résistant. Mort pour la France. Croix de Guerre avec étoile de vermeil. Sources: DAVCC, Caen, 21 P 511 097-ACP 27 P6 Caen.

Daniel Heudré

MAHÉ Robert. Il est arrêté le 2 août 1944, en compagnie de Joseph Michinot et Jean Simon, suite à une dénonciation, par  la Gestapo, il monte à Redon le 2 août, dans le convoi parti de Rennes en direction de Belfort. (Non identifié dans la base FMD.)

mahoudo-marcel.jpg (5554 octets)MAHOUDO Marcel, né le 2 septembre 1907 à Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor). Boucher chevalin à St Brieuc, il est membre de la Résistance dans les F.T.P.F. quand il est arrêté à son domicile le 29 avril 1944 par la Gestapo. Emprisonné du 29 avril 1944 au 20 mai 1944 à la prison de St Brieuc où il a été torturé, il est transféré au camp Marguerite à Rennes (Baraque 10 d'Héger). Le 3 août, il monte dans le dernier convoi qui quitte Rennes. Il réussit à s'évader, lors du mitraillage du train à Langeais le 6 août 1944. Source: DAVCC Caen). Article. Son témoignage.

Son témoignage

MAILLARD née TOUHIER Laurence, née le 27 octobre 1886 à Plélo (Côtes-du-Nord). Résistante de la première heure, elle ravitaille les groupes F.T.P.F., abrite de nombreux réfractaires, délivre de faux papiers et assure les liaisons entre Dinard et la région servannaise. Elle arrêtée le 5 mai 1944 à Saint-Servan. Incarcérée dans la prison Jacques Cartier de Rennes, elle   trouve dans le convoi parti de Rennes début août 1944 à destination de l'Allemagne. Libérée le 27 août 1944 à Belfort. Elle décède peu après son retour. Croix de guerre avec étoile de bronze. Source: ADIV 167 J 26/2 - Archives de Caen.

MAILLET Robert, né le 3 avril 1912 à Paris. Il est arrêté le 14 juillet 1944 pour avoir giflé des jeunes gens qui se tenaient fort mal. Ceux-ci, appartenant au parti du N.R.P. ou de Doriot, l'arrêtèrent et le livrèrent à la Gestapo. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames, repart le 10 août vers Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août vers Neuengamme. ( matricule 43676. Autre lieu de déportation: Wilhelmshaven où il est libéré.

MAINGUY Émile, de Trebeurden (Côtes-d'Armor). Arrêté le 10 juin par la Feldgendarmerie de Lannion, à Penvern en Trébeurden, accusé de détournement envers l'Organisation TODT, il est incarcéré en cellule à la prison de Lannion. Jugé à Saint-Brieuc et condamné à faire 18 mois de prison.  Incarcéré au camp Margueritte avec 300 autres prisonniers, il monte dans le convoi le 1er aout à 23h00 quai de Guigne, avec 126 détenus. Caché sous le plancher de la baraque où il était enfermé, il s'évade à Langeais le 7 août 1944 dans la soirée avec 15 autres camarades, dont Pierre KERAUTRET et Georges LAURENT. Le 14 août 1944, il se trouve avec KERAUTRET et Georges LAURENT de Brest le 14 août 1944 pour récupérer ses papiers à Rennes. (Lire son témoignage)

MALGAND Simone, née le 7 avril 1912 (de La-Baule). Libérée le 28 août 1944 à Belfort.

MALGORN René Louis est né le 20 février 1915 à Landerneau (Finistère). Fils de René, Louis Malgorn et de Jeanne Caonission, il se marie avec Marie, Madeleine, Aline Goulaonic. Il est ouvrier pyrotechnicien à la Direction d’Artillerie Navale de Brest. Il appartient au mouvement Défense de la France. Il est arrêté à son domicile de Landerneau, dans la nuit du 16 au 17 avril 1944, vers une heure trente, par la Gestapo de Landerneau, suite à une dénonciation. Il est interné à la prison Pontaniou de Brest, puis au camp Margueritte de Rennes. Il est déporté le 1er août 1944 à partir de Rennes vers Belfort, puis est transféré vers le camp de Natzweiler le 26 août  1944. (Struthof (Bas-Rhin), (matricule 23 965), puis au camp de Dachau, d’octobre 1944 au 29 avril 1945. Il est libéré le 29 avril 1945 à Allach et rentre à Landerneau le 2 juin 1945. Déporté résistant. Source : DAVCC, Caen, 21 P 568 750.

Daniel Heudré

MALIKI  Sidebe, né à Kossi en Guinée française en 1909. Soldat au 14ème Régiment de tirailleurs sénégalais. Tué lors du mitraillage du convoi à Langeais le 6 août 1944.

MALLET Onésime, dit MARTINPRES Roland, né le 11 juillet 1909 à Mallèvre (85). Il est déporté de Belfort le 29 août 1944 vers le KL Neuengamme (matricule 43480) Autres lieux de déportation: Wilhelmshaven, Bergen-Belsen. Rentré le 3 juin 1945.

MALLET Marguerite, Louise Mallet est née le 10 novembre 1908  à Lille (Nord). Fille de Lucien Bauchat et de Louise Hobre, Marguerite Bauchat  se marie en septembre 1935 avec Raymond, Paul, Georges Mallet. Elle est arrêtée le 27 juillet 1944 à Loches (Indre-et-Loire par les Allemands et la Milice lors d’une rafle. Elle est considérée comme otage à la place de son mari, exerçant la fonction de maire et chef de la Résistance locale.Emprisonnée à Tours ,elle rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames, repart le 10 août vers Belfort. Elle est ensuite déportée à Fribourg, puis à Ravensbrück (Matricule  62297).  Elle décède le 22 février 1945. Déportée résistante. Sources: DAVCC, Caen, 21 P 511 684- .J.O. n° 226 du 29/09/1994. Référence n° : D-7487.

Daniel Heudré

MALLET Mireille née le  9 mai 1905 à Paris. Elle est déportée de Belfort le 1er septembre 1944 vers le KL Ravensbrück.Son parcours:  dit MARTINPRES Rol

62942 MALLET Mireille F 09/05/1913 Paris (75) F NBr, Ra, Gsn, Or R 22/04/1945 Hohenbru¨ ck

v-mallet.jpg (14344 octets)MALLET René. Alias René Surcouf. Il est né le 9 janvier 1925 à Saint-Servan. Pour se soustraire au S.T.O., il obtient un emploi de gardien de nuit et pointeur à la Kriegsmarine à Saint-Malo. En novembre 1943,  il organise plusieurs groupes de jeunes au F.U.J.P. qui diffusent des tracts et des journaux anti-allemands. En décembre 1943, il participe avec le groupe du commandant Pétri aux déraillements sur la ligne Rennes Saint-Malo et à des attaques à la bombe de locaux allemands du service de travail obligatoire et du P.P.F à Saint-Servan et Saint-Malo. Le 4 mai 1944, il est arrêté par la Gestapo et  interné ensuite à la prison Jacques Cartier de Rennes. Il fait parti du dernier convoi qui quitte Rennes la veille de la Libération de Rennes pour l'Allemagne. Lors de l'attaque par des avions alliés du train à Langeais, il réussit à s'échapper pour se réfugier à Saché où il intègre le maquis de Druye (groupe franc de la Tour-d'Auvergne, section Bozec). ...Document  ADIV 167 J 49

MANNEQUIN Elie, né le 16 juin 1896 à Cromac (87). Gendarme de la BT de Saint-Aignan. Arrêté par la Gestapo et la milice le 27 juillet 1944 avec un groupe de 64 personnes. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué repart à La-Ville-aux-Dames, le 10 août vers Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août 44 vers Neuengamme. ( matricule 43638). Lieux de déportation: Wilhelmshaven, Farge, Homeburg, Sandbostel. Libéré le 11 mai 1945 à dans la Baie de Flensburg.

MANSION Eugénie, Lucienne, Octavie Mansion est née le 20 octobre 1895 à Seboncourt (Aisne). Fille d’August, Eugène, Louis Moret et de Marie, Ernestine, Hélène Thierry, son épouse, elle se marie le 2 juin 1913 avec René, Jean Mansion. Elle est infirmière pendant les guerres 1914-1918 et 1939-1945 et accorde son aide aux prisonniers de guerre et aux victimes civiles. Elle est inscrite au B.C.R.A. de Londres depuis 1940, avant de rejoindre le réseau Mithridate d’octobre 1943 à mars 1945. Elle est arrêtée le 11 juillet 1944 par la Milice, sur dénonciation. Elle est accusée d’avoir reçu son fils, le capitaine Jacques Maurion, officier de l’Etat-Major du général de Gaulle à Londres, qui venait en mission de renseignements. Internée à la prison du Pré Pigeon d'Angers du 11 juillet  jusqu'au 6 août 1944 où elle monte dans le convoi qui sera mitraillé à Saint-Patrice, puis rejoint le convoi de prisonniers venus de Rennes à la-Ville-aux-Dames le 10 août 1944 à destination de l'Allemagne. À Belfort elle est  déportée le 4 septembre 1944 vers Ravensbrück  jusqu’au 15 mars 1945, date de son décès. Selon les témoignages de ses camarades de déportation, elle est morte de dysenterie. Agent P 2, chargée de mission de 3è classe. Déportée résistante. Morte pour la France. Croix de guerre avec étoile d’argent. Médaille commémorative des Services Volontaires de la France Libre. Source: DAVCC, Caen, 21 P 512 103.

Daniel Heudré

MARAIS André, né le 3 avril 1920 à Bouguenais (44). Boucher. Arrêté le 22 juin 1944 à Nantes. Déporté de Nantes. Convoi n°453 de Belfort le 29 août 44 vers Neuengamme. Autre lieu de déportation: Wilhelmshaven. Il décède le 29 août 1944 à Neuengamme .

MARCELOT Simone. Elle est déportée de Rennes le 2 août 1944 vers l'Allemagne. Non identifiée dans le mémorial des déportés de France. Source  ACP 27 P6 Caen.

MARCUCETTI Diamante, né le 8 juillet 1896 à Massa, en Italie, il arrive en France en 1921 pour travailler dans une carrière à Esvres. Père de quatre enfants. Il est arrêté le 1er août 1944 dans l'affaire dramatique du château de Vaux où plusieurs autres patriotes sont fusillés le 9 août au camp d'aviation de Parçay-Meslay. Il est déporté dans le camp de concentration de Neuengamme. Il a été aperçu le 27 avril 1945 à Bergen-Belsen avant d'être évacué vers un  hôpital étant atteint du typhus. Il est ensuite porté disparu. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la commune d'Esvres. Autres informations : J.O.R.F. n° 285 du 09/12/1994 -FMD.

 Monument aux Morts d'Esvres (37)    Mémorial Genweb:

MAREC Louis-Marie.(Lili), alias KERANGALL, né le 3 avril 1920 à Tréboul (29). Il avait 21 ans en avril 1943 quand il prit le commandement de la pinasse Dalc'h Mad qui s'échappait de Tréboul-Douarnenez avec dix sept volontaires pour les Forces françaises libres et un aviateur de la R.A.F. Il suivit un stage du B.C.R.A. et revint en Bretagne chargé de mission, chef radio et renseignement de la Mission Coulinec (en liaison avec "Blavet" du réseau "Turquoise". Le 20 avril 1944, à Morlaix, il tombe aux mains des Allemands. Condamné à mort par la Cour martiale siégeant à Rennes, il tente de s'évader. Il est repris par la milice Perrot. puis il est dans le convoi de déportés politiques parti de Rennes début août en direction de l'Allemagne. A Langeais, il profite de la panique semée par le mitraillage du convoi pour s'enfuir, mais il est cerné sur un terrain de sports. On l'enferme avec d'autres fugitifs dans un baraquement, en compagnies de soldats allemands eux-mêmes enchaînés. Le 7 août, à Luynes il fait partie du groupe de prisonniers qui, à pied, sous escorte, marche sur Saint-Pierre-des-Corps. Lors d'une pause, assis sur un talus  bordant la Loire, il met à profit un moment d'inattention du gardien pour se laisser glisser de l'autre côté, entraînant Philippe RIVAIN, ancien secrétaire  général de la Préfecture du Finistère. leur disparition passant inaperçue, ils attendent dans l'eau le départ du groupe, puis par la campagne, rejoignent Longué où Philippe RIVAIN possède une résidence.  Plus tard, Lili MAREC rejoint l'état-major du colonel EON, près de Châteaulin, où il se présente au colonel "Passy", chef du B.C.R.A., qu'il accompagnera en Angleterre pour rendre compte de sa mission.

MARELEC ou MARRELLEC Simone, née HAMON est née le 21 septembre 1918 ou 1916 à Pleumeur-Gautier (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor). Fille de François, Marie Hamon, meunier et de Jeanne, Marie Cloarec, ménagère, elle est agent de liaison, à partir du 8 janvier 1944. Elle est  arrêtée le 26 avril 1944 à Trédarzec (Côtes-du-Nord) par la Feldgendarmerie pour transport d’armes. Elle transportait de chez elle deux mitraillettes avec chargeurs puis deux pistolets chez M. L’Anthoën, dans le but de saboter des voies ferrées. Elle est internée à Guingamp du 26 avril au 15 mai 1944, puis à Saint-Brieuc jusqu’au 19 mai 1944, à la prison de Rennes jusqu’au 2 août . Elle est transférée à Belfort, puis au camp de Ravensbrück . (matricule 62852) .et au camp de Bergen-Belsen. Elle est rapatriée le 3 juin 1945 à son domicile. FFI. Déportée résistante. Décédée en 2001. Sources: Livre mémorial - cerp22.free.fr - DAVCC, Caen, 21 P 591 952.

Daniel Heudré

 

MARION Aristide, Léon, Marcel est né le 13 juin  1916 à Rennes.(Ille-et-Vilaine). Fils de Léon, Paul Marion et Joséphine, Rosalie Maurice ( ?), il est électricien. Il est mobilisé en novembre 1939, puis démobilisé un août 1940. Il est arrêté le 28 juillet 1944 à Guignen lors d'une rafle (Ille-et-Vilaine) par la police allemande lors d'une rafle. Il est interné à la caserne Marguerite à Rennes jusqu’au 3 août 1944. Il quitte Rennes le 3 août 1944 à destination de Belfort, lors du dernier convoi du 3 août 1944 vers Belfort, De Belfort, il est déporté vers Neuengamme. (matricule 44167).  puis Hambourg et . Il est au stalag XB à Sandbostel puis à Lubech. Il décède du typhus à l’hôpital de Helsingberg, en Suède. Déporté politique. Mort pour la France. Source: DAVCC, Caen, 21 P 512 851.

Daniel Heudré

MARMET Adrien est né le 25 juillet 1902 à Saint-Etienne-du-Bois (Vendée). Fils d’Auguste, Pascal Marmet et d’Aimée, Marie, Cécile, Céleste Jaunet, il se marie avec Marie Raveleau. Ils ont trois enfants. Maréchal des Logis, chef de Gendarmerie à Port-Louis (Morbihan), il est arrêté le 25 mai  1944  à Sainte-Hélène (quelques km au nord de Belz)(Morbihan) par la Gestapo pour faits de Résistance. Membre du réseau Action de la France Combattante, il recrutait, instruisait  et armait  plusieurs groupements de Résistance. Il effectuait différentes missions : transport d’armes, transmission de renseignements et actes de sabotage. Il est interné à la prison de Rennes du 25 mai 1944 au 3 août 194. Il est déporté à Belfort jusqu’au 28 août 1944, puis à Neuengamme ( matricule: 43802) jusqu’au 5 septembre 1944 et à Wilhelmshaven jusqu’au 2 janvier 1945. Il décède le 22 janvier 1945 à Wilhelmshaven. FFI. Déporté résistant. Mort pour la France. Sources : DAVCC, Caen, 21 P 591 749 - ACP 27 P6 Caen.

Daniel Heudré

MARSAC Jules, Marie, Paul, né le 8 janvier 1888 à Blain (44). Charpentier. Arrêté le 13 juillet 1944 à Blain pour appartenance à la Résistance, il est incarcéré à la prison de Nantes le 13 juillet 1944. Il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes en direction de Belfort début août. Il est ensuite déporté le 29 août de Belfort vers le KL Neuengamme. (matricule 44219). Autres lieux de déportation: Hamburg-Spaldingstrasse. Il décède le 22 décembre 1944 à Neuengamme  (Source JO: 9 novembre 1995)

MARTIN Émile, né le 4 novembre 1909 (de Guingamp). Domicilié 15 rue Noël Dufail à Rennes. Libéré le 26 août 1944 à Belfort. Source: ACP 27 P6 Caen.

MARTIN Jean est né le 24 novembre 1913 à Lorient (Morbihan). Fils de Jean, Marie, Pierre Martin et d’Anne, Marie Le Priellec, il exerce le métier de boulanger. Suite à une attaque du maquis, une rafle est faite à Locminé le 3 juillet 1944. Il est arrêté par la Gestapo avec une trentaine de camarades FFI. Il est conduit à Vannes, puis au camp Margueritte de Rennes. Il fait partie du convoi de Rennes dans la nuit du 2 au 3 août 1944. Il arrive au Fort Hatry de Belfort, puis est déporté vers Natzweiler le 26 août  1944 ( matricule 23967). Transféré quelques jours plus tard à Dachau, puis Neuengamme. en provenance de Belfort. . Autres lieux de déportation: Neuengamme, Dachau. Il décède le 3 mai 1944 dans la baie de Lübeck-Neutstadt (Sur le Cap Arcona). Source : DAVCC, Caen, 21 P 513 322.

Daniel Heudré

MARTIN Joseph, né le 14 septembre 1913 à Saint-Hilaire-des-Landes (35). Boucher au bourg, il rencontre au café deux gendarmes et deux jeunes gens se disant membres de la Résistance. Peu de temps après, deux individus se disant également de la Résistance prirent part à la conversation et, afin de discuter dans la discrétion, Joseph Martin invita tout le monde à se rendre à son domicile. Il offrit même le dîner et la conversation porta uniquement sur la Résistance et l'opposition à l'occupant. Au moment de se quitter, l'un des civils sortit une arme et tira à bout portant sur un civil,  membre de la Résistance et originaire de la région parisienne. Celui-ci mortellement touché s'écroula. Il s'ensuivit une panique dans les rues et, deux heures plus tard, la police allemande de Fougères venait arrêter Joseph Martin.  C'est alors qu'il apprit que le civil qui avait tué CLOES était en fait un policier allemand. Conduit à la Feldgendarmerie de Lecousse près de Fougères, Joseph Martin était interrogé puis transféré à la prison Jacques Cartier à Rennes le jour même. Le 3 août, il faisait partie d'un convoi dirigé sur l'Allemagne, mais le 6 août, profitant d'une panique due au mitraillage du convoi, il s'évadait à Langeais.

"C'est à un gitan (population pourchassée par le régime nazi), et camarade de déportation que Joseph Martin doit la vie. Avec lui, il se jette dans la Loire. Après avoir attendu longuement, que la nuit soit enfin tombée, qu'on n'entende plus rien, que les aboiements des chiens lancés à leur trousse s'arrêtent, que les allemands aient cessé d'arpenter les berges avec torches et révolvers, ils se décident à sortir de leur cache. Tous les deux vont errer dans la forêt qui couvre la région. L'estomac vide, la peur au ventre, ils parcourent une dizaine de kilomètres. C'est à l'orée d'un bois, qu'ils découvrent une ferme isolée dont les habitants vont les cacher quelques temps, le temps de s'assurer que la voie est enfin libre."

Document "Entre Everre et Minette" n°10 Années 39/45 (6,9Mo Fichier téléchargeable)

MARTIN Roger, né le 26 septembre 1919 à Bruz( 35). Il travaillait chez M. Etrillard, menuisier et commerçant à Guignen. Il a été arrêté le 28 juillet 1944  lors d'une rafle à Guignen. Il a fait partie du dernier convoi de détenus qui quitta Rennes le 3 août 1944 de Rennes vers Belfort (Train dit de Langeais). Il a été ensuite transféré le 29 août 1944 de Belfort vers le KL Neuengamme. Autre lieu de déportation:  Wilhelmshaven. Revenu.

MARY Michel né le 18 août 1924 à Montbazon.(37). Etudiant en droit, domicilié à Tours, il est arrêté avec 3 autres jeunes de la région (Jean Clerc, Lucien Fillon et Gahinet) le 2 juillet 1944 au château de Vaux . Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes à La-Ville-aux-Dames. Le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames, repart le 10 août vers Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août vers Neuengamme. ( matricule 43748). Autre lieu de déportation: Wilhelmshaven où il décède le 5 janvier 1945.

MARZIN André, né le 20 mars 1924 à Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine). Il a été arrêté au début de l'année 1944 à Dol-de-Bretagne, avec Robert Dupuy et Eugène Lizion, par la Police Judiciaire de Rennes à qui on reprochait d'avoir mener des actions de représailles à l'encontre des fermiers des alentours qui vendaient de la marchandise aux Allemands. Il était ouvrier coiffeur chez son père. Il menait des actions de représailles, avec d'autres camarades à l'encontre des fermiers des alentours qui vendaient des produits aux Allemands. Emprisonné à Rennes il fait partie du dernier convoi de déportés parti de Rennes à destination de l'Allemagne. Il s'est évadé à Langeais le 6 août 1944 lors du mitraillage du convoi par des avions alliés. Source: archives de Caen.

 

MASSE Joseph, né le 12 avril 1922 à Villeloin-Coulange (37). Cultivateur, il est arrêté le 2 août 1944 à Voge pour avoir eu des activités dans la Résistance. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames, repart le 10 août vers Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août vers Neuengamme. ( matricule  43810. Lieu de déportation:Wilhelmshaven. où il décède le 6 mars 1945 à Wilhelmshaven.

MASSINA Marie. Elle est déportée de Rennes le 2 août 1944 vers l'Allemagne. Non identifiée dans le mémorial des déportés de France. Source  ACP 27 P6 Caen.

MASSON Francis, né le 5 décembre 1916 à Saint-Aubin-du-Cormier (35). Réfractaire maquisard (réseau Oscar Buckmaster), Il participe à plusieurs opérations de parachutage d'armes et de matériels divers. Il prend part à l'attaque de camions ennemis et au sabotage de lignes téléphoniques. Il est arrêté sur dénonciation, par la milice le 30 juillet 1944 à Saint-Aubin-du-Cormier avec PUPETTO et Jean THOMAS. Transférés à Rennes où ils sont interrogés, ils sont embarqués dans le convoi qui quitte Rennes début août. Tous les trois réussissent à s'évader à Saint-Mars-Désert. Il est hébergé chez Jean Minier, au Bazard, dans la commune de Saint-Mars-du-Désert jusqu'au 11 août. Après son évasion, il reprend du service dans les F.F.I. (Forces Françaises de l’Intérieur). Combattant Volontaire de la Résistance. Interné résistant. Document

MAURIN Yvette, née le 15 avril 1925 à Beille (Sarthe). Arrêtée le 15 avril 1944 par la Gestapo à Rennes. Incarcérée à la prison de Rennes, elle fait partie du dernier convoi de déportés parti de Rennes à destination de l'Allemagne. (Non identifiée dans le livre mémorial des déportés de France.

MAZA Salah, né le 10 mai 1917. (de Rennes).  Libéré le 26 août 1944 à Belfort.

MAZE Corentin, né le 28 janvier 1917 à Crozon (Finistère) (29) . Cultivateur, il entre dans la Résistance, le 10 juillet 1943, appartient au groupe de Châteaulin des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) et rejoint le maquis de Quéménéven. Il est arrêté le 24 mars 1944 par la Gestapo, alors qu’il effectuait une liaison dans la commune de Cast (Kergoff).  Il est alors dirigé vers la Feldgendarmerie de Châteaulin. Il est déporté de Rennes (convoi dit de Langeais), début août 1944 vers Belfort, puis est transféré vers le KL Natzweiler le 26 août. (Matricule: 23989). puis est dirigé début août 1944 sur le camp de Neuengamme (Allemagne), enfin rejoint à pied, avec beaucoup d’autres déportés, le camp de Dalum (Meppen-Dalum). Là, les déportés doivent creuser des emplacements de mitrailleuses et des tranchées anti-chars. Epuisé, il est conduit, le 15 mars 1945, à l’infirmerie du camp et y décède le 20 mars 1945. FFI. Mort pour la France. Déporté résistant. Source : AVCC, Caen, 21 P

Daniel Heudré

MAZEO François, né le 9 décembre 1921. Originaire de Gurunhuel (Côtes-d'Armor). Arrêté à Plounez par la Gestapo, il est emprisonné à Guingamp puis transféré à la prison Jacques Cartier de Rennes. Il monte dans le transport qui quitte Rennes le 2 août 1944 en direction de Belfort. Il s'évade lors du mitraillage du convoi à Langeais le 6 août 44.

MEANCE  Marguerite, Léonie, Marie épouse FOULON est née le 30 avril 1928 à Campénéac (Morbihan). Fille d’Eugène, Joseph, Marie Méance, cultivateur et de Marie, Sainte, Joséphine, Emilie Chevillard, elle est cultivatrice. Elle reçoit des parachutages d’armes sur ses terrains, camoufle plusieurs dépôts d’armes et héberge des résistants. (Les Allemands saisissaient 300 kg d'explosifs, 15 mitraillettes, quelques revolvers et des milliers de cartouches).  Elle est arrêtée par la gendarmerie allemande,  au village de Guinard en Campénéac avec sa mère Marie-Sainte CHEVILLARD. Elles sont emmenées à la prison de Vannes. Du 13 mai au 1er août, elles sont internées à la prison Margueritte de Rennes. Le 2 août, un convoi les emmène vers Belfort. Alors que sa mère est partie vers le KL Ravensbrück le 1er septembre, . À la mi-octobre, avec trois camarades, elle marche de nuit vers la Suisse et franchit la frontière. Elle revient à Campénéac le 3 novembre 1944. Décédée le 20 février 2015 à l'âge de 86 ans. Internée résistante. Chevalier de la Légion d’Honneur. Croix de Combattant Volontaire de la Résistance. Source : DAVCC, Caen, 21 P 607 811. Les amisdelaresistance56

Daniel Heudré

MÉANCE (née CHEVILLARD) Marie-Sainte, Joséphine, Emilie est née le 18 avril 1898 à Néant-sur-Yvel (Morbihan). Fille de Claude Chevillard, cultivateur et de Joséphine Gandin, ménagère, elle épouse Eugène Méancé. Ils sont cultivateurs et ont une fille Marguerite, née en 1928.  Elle appartient à un réseau de la France Française Combattante (FFC). Elle est arrêtée, le 8 mars 1944,  à son domicile, au village de Guinard en Campénéac, par le Feldgendarmerie de Ploërmel (Morbihan) ainsi que sa fille Marguerite, âgée de 16 ans, pour dépôt d’armes parachutées (Les Allemands saisissaient 300 kg d'explosifs, 15 mitraillettes, quelques revolvers et des milliers de cartouches). Le mari a le temps de s’enfuir et rejoint le maquis. Mais les Allemands pillent la ferme : bétail, mobilier et linge. Elles sont internées à Vannes, puis à la prison Jacques Cartier de Rennes du 21 mai 1944 au 2 août 1944.  Elles quittent Rennes le 2 août 1944 pour Belfort jusqu’au 28 août 1944. Marguerite est  libérée à Belfort le 27 août 1944. Transférée dans un centre d’accueil à Giromagny (90) à 30kms de la frontière suisse sous le contrôle des Allemands. Marie Méancé est déportée à Ravensbrück (matricule 62 853) jusqu’au 12 mars 1945. Elle décède le 12 mars 1945 à Ravensbrück. Déportée résistante. Mort pour la France. Source : DAVCC, Caen, 21 P 514 850. Les amisdelaresistance56

Daniel Heudré

 MEINGAN Joseph. Membre des Corps Francs Vengeance du Finistère (groupe de Quimper), alias « Louis ». Ancien chef régional du Bureau des opérations aériennes dans la Résistance, né le 10 décembre 1913 à Quimper (29). Arrêté le 20 avril 1944, place de la Mairie à Rennes, par la Milice, il est torturé rue Jules Ferry pendant trois et trois nuits, où il retrouve ses camarades pris dans la rafle de l'Hôtel du Cheval d’Or. Incarcéré à la prison Jacques Cartier de Rennes, il est déporté le 2 août 1944 de Rennes vers Belfort (Train dit de Langeais) puis est transféré vers Natzweiler le 26 août 1944. (matricule: 23974). Autres lieux de déportation: Dachau), Haslach. Tombé paralysé, il est transporté au camp de repos de Vaihingen où il est libéré le 7 avril 1945 . (Papiers le concernant déposés à la BDIC de Nanterre)

MENOU Albert, né le 1er février 1914. (de La-Montagne par Nantes). Libéré le 26 août 1944 à Belfort.

MERMET GUYENNET Léon, né le 16 décembre 1902 à Septmoncel (37). Il est déportée de Belfort le 29 août 44 vers Neuengamme. ( matricule 44188).  Autre lieu de déportation: Wilhelmshaven où il décède le 5 avril 1945.

MESSAGER (Roger, Louis, Edmond, Henri), né le 13 septembre 1929 à Nantes (44). Arrêté pour avoir" attaqué à main armée sur des soldats allemands" il est incarcéré à la prison de Nantes le 25 juillet 1944. Il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes en direction de Belfort début août. Il est ensuite déporté le 29 août de Belfort vers le KL Neuengamme (( matricule 43738) où il décède le 26 février 1945.

MEURY Jacques Hypolyte est né le 8 août 1888 à Arte-Béon (Pyrénées Altlantique). Officier de liaison dans la Résistance. Son domicile était le siège de l'état major FFI de la Région M3. Il abritait le colonel Kinley alias Desportes, le commandant Terriere René alias Xavier Dick, commandant Devars, Meunier, lieutenant Grosseau, Faust. Mme Desportes. Son arrestation a été provoquée à la suite des événement et de la chute du maquis de Saffré.  Il est arrêté le 21 juillet 1944 à Orvault, par la Gestapo , milice, Whermarcht,  pour avoir donné asile à des responsables FFI. Interné à la prison Lafayette de Nantes. Il fit partie du convoi de prisonniers qui fut évacué de Nantes et parvint à Belfort le 15 août 1944. Libéré le 25 août 1944 à Belfort grâce à la complicité du sous-officier alsacien Charles Schalgdenhaufen. Source: AVCC Caen. .

MEURY Madeleine, née DENEYER le 28 septembre 1900 à Bruxelles (Belgique). Femme de Jacques. Agent de liaison de la Région M3. Arrêtée le  21 juillet 1944 à Orvault, par la Gestapo en compagnie de son mari et de René Desportes. Internée à la prison Lafayette de Nantes, elle fit partie du convoi de prisonniers qui fut évacué de Nantes et parvint à Belfort le 15 août 1944. Libérée le 25 août 1944 à Belfort grâce à la complicité du sous-officier alsacien Charles Schalgdenhaufen. Source: AVCC Caen

 

MICHAILOWSKI Nicolas, né le 8 juillet 1894 à à Ulanow en Pologne. Il est installé depuis 1922 en Ille-et-Vilaine, tailleur à Janzé puis à Rennes, rue Hoche. Arrêté le 23 juin 41 jusqu’au 27 juin 1941 à Jacques Cartier. Arrêté à nouveau le 30 juin 1941 pour propagande en faveur des Alliés jusqu’au 13 novembre 1942. Surveillé par la Gestapo, il est interné administratif au camp de Voves du 14 avril au 3 août 1942. Arrêté à nouveau le 3 octobre 1942 pour avoir donné asile à des membres du Front National. Incarcéré à Jacques Cartier puis à Compiègne jusqu’au 20 avril 1943. Il abrite dans son café rue du Vau-Saint-Germain des réunions de jeunes résistants. Il aide le sous-lieutenant FTP Gougeon à sortir de la ville le 6 juin 1944 pour rejoindre son poste de combat. Suspecté par la Gestapo, il est à nouveau arrêté le 17 juillet 1944  à Rennes et déporté de Rennes vers Belfort le 2 août 1944 (Train dit de Langeais) puis est transféré vers Natzweiler le 26 août 1944. Arrivé à Dachau le 6 septembre 1944 via KL Natzweiler par le 1er convoi de cette journée (ce convoi transportait 950 personnes). Libéré le 9 mai 45,il est rapatrié le 28 juin 1945 sur l’hôpital militaire du grand séminaire. Services militaires homologués avec le grade de sergent.(AMR). Source: ACP 27 P6 Caen.

MICHINOT Alexis, né le 12 mai 1925 à Bains-sur-Oust (35).  Arrêté le 28 juillet 1944, à la place de son frère Joseph qui avait pris la fuite, suite à une dénonciation par  la Gestapo.  Début août, il est dans le convoi parti de Rennes vers l'Allemagne. À Belfort, il est déporté le 29 août 44 vers Neuengamme. (matricule 43850). Autre lieu de déportation: Wilhelmshaven. Revenu des camps. Source: ACP 27 P6 Caen. ( Article sur les activités résistantes d' Alexis et Joseph MICHINOT)

MINIER. Évadé à Langeais.

MIRALLES Luis. Espagnol, né  le 29 janvier 1922 à Riudecanes Tarrag (Espagne). Arrêté à Pont-Réan (35) lors de la rafle du 22 juillet 1944, il est déporté le 3 août 1944 vers Belfort (Train dit de Langeais) puis est transféré à Natzweiler le 26 août.  (Matricule 23991). Autres lieux de déportation: Dachau, Neuengamme, Schandelah , Wöbbelin où il décède le 5 mai 1945 avant le rapatriement.

MOAL Léon François, Marie Moal est né le 13 novembre 1916 à Lesneven (Finistère). Fils d’Emmanuel, Alexis Moal, chef de gare de Lesneven et de Marie, Anne, Thérèse Laurans, son épouse, en congé d’amnistie de Vichy, il devient employé de chemin de fer. Engagé dans la Résistance, au sein du mouvement  Défense de la France, il fait de nombreux faux papiers pour les résistants et les réfractaires au STO. Il s’occupe également du recrutement des hommes pour les FFI et leur apprend le maniement des armes. Il est arrêté par la Gestapo le 3 juin 1944, au domicile de ses parents. Il est interné à Landivisiau du 3 juin 1944 au 5 juin. Puis il est transféré à la prison Pontaniou de Brest, du 6 juin 1944  au 13 juin 1944 et enfin au camp Margueritte de Rennes, du 14 juin au 2 août 1944. Condamné à la déportation par le tribunal militaire allemand à la déportation, pour attitude antiallemande et faux papiers, il est déporté de Rennes début 1944 vers Belfort. Il tente de s’évader en gare de Langeais. Repris par les SS qui assurent la surveillance, il est dirigé de la caserne du fort Hatry vers Natzweiler (matricule 23 969) le 26 août 1944, puis acheminé vers Dachau et vers Neuengamme (matricule 62180). Il décède le 1er novembre 1944. Déporté Résistant. Mort en déportation. Croix de guerre avec étoile de bronze. Source : DAVCC, Caen, 21 P 517 209

Daniel Heudré

MOGUEROU DESRAMEAUX Anne-Louise est née le 5 décembre 1910 à Saint-Thégonnec (Finistère). Fille de François Moguerou et de Marie-Josèphe Bizien, elle est sans profession. Agent de renseignement du réseau Centurie, elle diffuse des journaux clandestins, fournit de faux papiers aux réfractaires au STO et transporte des armes. Elle est arrêtée le 3 avril 1944 à Saint-Pol-de-Léon (Finistère), à son domicile,  par la Gestapo et la Milice, comme agent P1 du réseau Centurie.  Elle est internée à Morlaix du 3 avril au 9 mai 1944, puis à Rennes du 10 mai au 31 juillet 1944. Elle fait partie du convoi de Rennes le 2 août 1944 à destination de Belfort. Elle est déportée le 1er septembre 1944 vers le KL. Ravensbrück (matricule 62854), Oranienburg. Elle est libérée le 24 mai 1945 et rapatriée en juin 1945. Elle se marie le 22 janvier 1946 avec Hubert Desromeaux. Déportée résistante. Déportée résistante. Croix de guerre avec étoile de bronze. Source : DAVCC, Caen, 21 P 634 056 - ACP 27 P6 Caen.

Daniel Heudré

MOINARD Léon, Albert, né le 30 décembre 1899 à Coueron (44). Secrétaire de mairie. Arrêté le 21 juillet 1944 à Nantes, pour agissement anti-allemand. Il est incarcéré à la prison de Nantes le 21 juillet 1944. Il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes en direction de Belfort début août. Il est ensuite déporté le 29 août de Belfort vers le KL Neuengamme (matricule 43825). Autre lieu de déportation: Wilhelmshaven. (Source JO: 199-27 août 1996)

MONNERAY Auguste, né le 18 mai 1906 à Redon. Arrêté pour "détention d'armes", il est incarcéré à la prison de Nantes le 17 juillet 1944. Il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes en direction de Belfort début août. Il est ensuite déporté le 29 août de Belfort vers le KL Neuengamme. (Matricule 44225). Autres lieux de déportation: Wilhelmshaven et Sandbostel.

MONIMO Joaquin. Espagnol, né le 24 juin 1927 à Murcia (E). Arrivé à Pont-Réan au début 1939 en compagnie d'une trentaine de ses compatriotes. Hébergés à l'hôtel de France, ils furent tout d'abord employés aux carrières voisines de "Malroche". Après l'invasion du territoire par les Allemands, ils travaillèrent pour le compte des Allemands. Il est arrêté le 21 juillet 1944 lors de la rafle de Pont-Réan (35) en représailles d'actes de brigandages commis localement par la fameuse bande Tudo-Laurent. Interné au camp Margueritte, il est déporté le 3 août 1944 vers Belfort (Train dit de Langeais). Il décède quelques mois après son rapatriement en 1945. Il avait 17 ans. Il décède le 30 juin 1946 de la tuberculose au CHU Pontchaillou de Rennes. Non identifié dans le mémorial des déportés de France. Source: La mémoire retrouvée des républicains espagnols. G Garcia et I Matas . P209.(Pas de dossier à la FMD et à la DAVCC)

MONIMO Juanillo. Espagnol. de Grenade. Il est arrêté le 21 juillet 1944 lors de la rafle de Pont-Réan (35) en représailles d'actes de brigandages commis localement par la fameuse bande Tudo-Laurent. Déporté le 3 août 1944 vers Belfort (Train dit de Langeais). Décédé. Non identifié dans le mémorial des déportés de France. (Pas de dossier à la FMD et la DAVCC)

MONIMO ou MONINO Mariano. Espagnol. Il est arrêté le 21 juillet 1944 lors de la rafle de Pont-Réan (35) en représailles d'actes de brigandages commis localement par la fameuse bande Tudo-Laurent. Interné au camp Margueritte, il est déporté le 3 août 1944 vers Belfort. Il s'évade au Lion d'Angers.

MONNET Alfred Yves né le 3 juin 1910 à Saint-Servan (Ille-et-Vilaine). Marié, 4 enfants..Piqueteur dessinateur. Il participe au parachutage à Vieux-Vy-sur-Couesnon et à un dizaine d'attentats à la mine sur des véhicules allemands. Membre du maquis de Broualan. Arrêté à son domicile à Combourg le 30 juillet 1944 par la Gestapo et la Milice, suite à une dénonciation en compagnie de Madeleine HAMON d'Ernest GAUTIER et des ses deux fils Eugène et Jean. Il est interné au camp Margueritte puis est dirigé dans un convoi (Convoi dit de Langeais) vers l'Allemagne début août. Il s'évade lors du mitraillage à Langeais du convoi le 6 août 1944. Article.  (Source(Source: Caen DAVCC 21P600036 ))
 

MONNIER Eugène, Pierre, Marie est né le 21 mai 1920 à Mermel (Ille-et-Vilaine). Fils d’Eugène Monnier, cultivateur et de Florentine Macé, son épouse, il est célibataire et exerce la profession de cultivateur. Il fait partie des 20 jeunes et adultes,  victimes d’une rafle effectuée le 28 juillet 1944 dans le bourg de Guignen (Ille-et-Vilaine), en représailles à l’assassinat d’un officier allemand. Il est interné à la caserne Margueritte de Rennes. Il est déporté à bord du convoi parti de Rennes le 3 août 1944. Il réussit à s’évader, le 6 août 1944,  à Langeais à la faveur du mitraillage par les avions alliés. Après s’être réfugié dans des fermes, il regagne Guignen le 23 août 1944. Interné politique. Source : DAVCC, Caen, 21 P 600 073.

Daniel Heudré

MONNIER Raphaël, né le 15 mars 1921 à Fougères (Ille-et-Vilaine). Boucher. Arrêté suite à une dénonciation le 22 avril 1944 au Vivier-sur-Mer (35) par la Police Française et remis à la feldgendarmerie. Emprisonné à Saint-Malo jusqu'au 19 juin 1944, il est transféré au camp Margueritte de Rennes et dirigé vers Belfort début août (convoi de Langeais) Il est  déporté à Natzweiler le 26 août 1944 en provenance de Belfort. (Matricule 23966). Le 6 septembre, il est transféré à Dachau (Matricule 102235), le 8 septembre au commando Allach, le 22 octobre au camp de Neuengamme (Matricule 62101), le 15 février 1945 à la 11ème brigade SS de construction ferroviaire. Libéré le 23 avril 1945 à Flossenburg. Source: Archives de Caen.

 

MONTREUIL Francis, né le 17 mai 1906. (de Dinan). Libéré le 26 août 1944 à Belfort

MOREAU Christiane, née le 8 août 1906 à St-Hilaire-de-Chaleons (44). Pharmacienne à Nantes. Agent de liaison P2 (réseau Johnny-Ker) en mission depuis le 1er novembre 1942, elle cache un émetteur dans la maison de des camarades de sports, la famille ABRAHAM à Nantes. Recherchée par la Gestapo, elle prend le maquis le 15 avril 1943 et se réfugie chez Marguerite CHABIRON, pharmacienne à Verdelais en Gironde. Elle est arrêtée le 11 mars 1944 à Bordeaux par la Gestapo, vendue par la passeuse qui devait la conduire à la frontière espagnole pour rejoindre les FFL. Incarcérée au Fort du Hâ à Bordeaux du 11 mars au 29 mars 1944, elle transférée à la prison Jacques Cartier de Rennes. Elle est dirigée vers Belfort le 2 août 1944 puis est déportée le 1er septembre  vers le KL Ravensbrück. (Matricule 62855). Autres lieux de déportation: Sachsenhausen, Genshagen, kommando de femmes du KL Sachsenhausen situé à Berlin, travaillant pour l’usine AEG. .(Témoignage Mme. Sébilleau- La Résistance en Bretagne. Page 108). Source  ACP 27 P6 Caen. Déposition de Christiane MOREAU de 1950.

MOREL Louis Marie est  né le 31 août 1895 à Liffré (Ille-et-Vilaine). Fils de Pierre, Marie, François  Morel et d’Anne-Marie  Leray, il se marie avec Alice Dufeu. Il est chef de service au Ministère de l’Air. Il est domicilié à Hédé, au moment de l’arrestation. Il est un ancien combattant de 1914-1918. Membre du réseau réseau Buckmaster, il est chargé du recrutement dans le secteur de Dinard, agent de liaison entre Rennes et les secteurs de Dinard, Hédé, Saint-Brieuc-les-Iffs et met sa maison à disposition pour les secteurs. Il recherche également des terrains de parachutage. Il est arrêté le 27 novembre 1943 à son domicile, à Hédé par la Gestapo et la Milice.  Il est incarcéré à la prison Jacques Cartier, à Rennes  du 27 novembre 1943 au début août 1944. Il est déporté de Rennes dans la nuit du 1er au 2 août 1944. Il se retrouve au camp de Natzweiller, à Dachau ( Le 6 septembre 1944),   Mauthausen ( Le 16 septembre 1944),  Allach, Melk ( Le 21 septembre 1944). Envoyé à Stettin dans une verrerie puis évacué sur Weimar devant l'avancée russe. Il est libéré à Ebensee par les troupes américaines le 5 mai 1945. Il est de retour chez lui le 25 mi 1945. Chargé de mission 3è classe, grade sous-lieutenant.  Déporté résistant. Croix de Guerre. Source : DAVCC, Caen, 21 P 518 281 - ACP27P Caen.

Daniel Heudré

MOREY Léon, né le 2 décembre 1923 à Feusines (Indre) ou La-Châtre. Résistant, il est arrêté le 12 juin 1944 à la ferme des Laboureaux, Jeu-les-Bois (Indre). Transféré à Belfort, il est déporté le 29 août 1944 vers Neuengamme.  Autre lieu de déportation: Wilhelmshaven . Mort en déportation.

MORICE Jean, né le 12 octobre 1921 à Plédran (Côtes-d'Armor). Réfractaire au S.T.O. Arrêté avec Joseph Hervé et Morvan, par la Gestapo, lors de l'attaque du maquis de Plédran, le 13 juin 1944. Après avoir subi des tortures au siège de la Gestapo 8 bd Lamartine à Saint-Brieuc, il est conduit à la prison de Saint-Brieuc. Transféré 9 jours plus tard au camp Margueritte de Rennes. Il se trouve dans le convoi parti de Rennes début à destination de l'Allemagne. Le 6 août lors du mitraillage du train, il tente une première évasion  qui se solde par un échec. Sommé de rejoindre son wagon, il s'y rend en levant les bras. Le lendemain, volontaire avec 2 autres camarades pour une corvée d'eau, au chais Antier transformé en poste de secours. Pendant que François Mazeo remplissait les marmites d'eau, il réussit à s'enfuir  avec Jean Berthelot en empruntant un escalier à l'arrière des bâtiments. Il rejoint le maquis de saint-Carreuc (secteur de Lamballe Ouest) où il continue à la libération du secteur. Source: DAVCC Caen.  Article

MORICE Joseph, Julien est né le 6 septembre 1919 à Plumelec (Morbihan). Agriculteur, il déploie une intense activité de résistant. Il est dénoncé et arrêté, le 29 juin 1944, vers 13 heures, par le Service allemand de Sécurité et la Milice. Il est  dépositaire d’armes et de postes radio appartenant au Bataillon de chasseurs parachutistes français, et assure l’hébergement  des FFI  et parachutistes, après la bataille de Saint-Marcel du 18 juin 1944 (maquis Saint-Marcel, Morbihan). Joseph Jégo  est le témoin de l’interpellation, alors qu’il vient d’être invité à manger  à la ferme des parents. Il entend des coups de feu et s’enfuit aussitôt. Le soir, il apprend que Joseph  a été capturé, torturé sur place et emmené. La scène vient de se dérouler à la ferme de la Saudraie en Plumelec. Selon le docteur Reme, Joseph Morice fut « attaché par les poignets, baîllonné  avec une barre de fer placée derrière les genoux et devant les avant-bras jusqu’à meurtrissure complète des épaules, du dos, des fesses, des cuisses et des jambes ». Il est conduit à Saint-Jean-Brevelay, le 29 juin 1944, puis transféré à la prison de Vannes, du 1er juillet au 16 juillet 1944 et enfin au camp Margueritte de Rennes, du 17 juillet au 2 août 1944. Il quitte Rennes le 3 août, faisant partie du convoi à destination de l’Allemagne. Il réussit à s’évader le 6 août 1944 à Langeais (Indre-et-Loire), n’ayant sur lui que le pantalon. Il est de retour à Plumelec, le 20 août 1944. Longtemps, il ne put se servir de la main droite paralysée, suite aux coups reçus lors de sa détention. Invalidité : 85%. Déporté résistant. Ancien prisonnier de guerre. Légion d’honneur, Médailles militaire  et de la Résistance, Médaille des Evadés, Ordre du Mérite. Source : AVCC, Caen, 21 P 601 469- 1015W7. Témoignage

Daniel Heudré

MORIN Henri, né le 7 janvier 1899 à Paris. Se trouvait dans le premier convoi parti de Rennes avec Jean Morin et l'abbé Maurice Barré. Arrivé au SL de Schirmeck le 25 septembre 1944. Libéré à Dachau le 29 avril 1945.

MORIN Jean, né le 16 mai 1914  à Lehon (Côtes-d'Armor). Parti de Rennes dans le convoi du début août 1944, avec Henri Morin et l'abbé Maurice Barré , en direction de Belfort, il réussit à faire passer plusieurs papiers durant le trajet dont le premier à Redon. Il est ensuite déporté de Belfort vers Natzweiler le 26 août 1944. ( matricule 23975).  Arrivée à Dachau le 6 septembre 44 via KL Natzweiler. Évadé lors le l'évacuation du camp le 7 mai 1945. Source: ACP 27 P6 Caen.

morvan.jpg (4799 octets)MORVAN Jean-Marie, né le 19 novembre 1908 à Hanvec (29). Gendarme de la Bmo de Villeloin-Coulangé (Indre-et-Loire). Arrêté par la Gestapo et la milice le 27 juillet 1944 avec un groupe de 64 personnes. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames, repart le 10 août vers Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août vers Neuengamme. ( matricule 43766). Lieu de déportation: Wilhelmshaven. Il décède le 12 janvier 1945 à Wilhelmshaven.

MOUDEN Joseph, né le 14 juin 1898 à Tréglonou (29). Membre du réseau Jade-Fitzroy. Déporté de Rennes le 3 août 1944 vers Belfort. Transféré vers à Natzweiler le 26 août  1944. (matricule 23968). Il décède le 29 janvier 1945 à Neuengamme (All.) (dans les bras de Joël Le Tac, le futur député de Paris). Autres lieux de déportation: Dachau, Neuengamme. (Source JO: 290-14 décembre 1997).(Fiche).

MOULIN Laurent, né le 11 avril 1922 à Quéméven (29). Membre des Corps Francs Vengeance du Finistère. Il est arrêté à Rennes. Déporté de Rennes le 2 août 1944 vers Belfort. Il s'évade à Langeais le 6 août 1944.( Papiers le concernant déposés à la BDIC de Nanterre).

MOURY Raymond, né le 15 mai 1917. à Nantes. Libéré le 26 août 1944 à Belfort.

MOYSE Joseph, né le 30 août 1903. Horticulteur à Nantes. Arrêté, pour "relation avec le Front national", il est incarcéré à la prison de Nantes le 22 juillet 1944. Il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes en direction de Belfort début août. Il est libéré à Belfort le 26 août 1944, il est repris par la Gestapo en septembre 1944 et mis en surveillance à Giromagny jusqu'u 13 octobre 1944, date à laquelle il s'évada en Suisse.

MOZES Adrien. Évadé à Langeais le 6 août 44

MULLER Eugène Louis, né le 17 janvier 1885 à Valentigney (Doubs). Arrêté le 10 avril 1944 à Plouescat (29) pour détention d'armes et espionnage. Interné à Brest et Rennes, il a été libéré à Belfort (attestation de la Préfecture de Belfort datée du 26 août 1944 demandant aux autorités françaises de facilité le retour au domicile de l'intéressé, grand mutilé de la guerre 14-18). Il faisait partie du mouvement Défense de la France à Brest. Impliqués dans la même affaire: Pierre ABJEAN, François L'AZOU, Yves L'AZOU, Jean Marie L'AZOU, Louis L'AMINOT, Louis SEITE, Paul OUVRIER, Louis MULLER. AC 123 196 - 116 295.

MURIEL Louis est né le 9 janvier 1920 à Avranches (50). Il a été arrêté en compagnie de Robert Albert à Saint-Aubin-d'Aubigné comme otage ou suspect suite à un accrochage entre des maquisards et des militaires allemands. Interrogés à la Kommandatur de Rennes, les deux otages sont incarcérés au camp Margueritte. Il a été déporté de Rennes le 3 août 1944 vers Belfort puis transféré le 29 août vers Neuengamme ( matricule : 44149). Il décédera le 1er avril 1945 à Wilhelmshaven

 

 

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