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Le dernier convoi de Rennes  dit "train de Langeais"
Liste de déportés des 2 derniers convois de déportés partis de Rennes début août 1944

15/03/2023

 
Pour enrichir la mémoire du passé, je recherche, d'autres noms de déportés, des témoignages, des documents ou des photographies  sur ce convoi de déportés.     35memoiredeguerre@gmail.com

Sources qui ont permis de dresser cette première liste: ( Lire )

A - B - C - D- EF - G - H - IJ - KL- M- NO- P- QR- S - TU - VWXYZ -

Liste des évadés ou Rapatriés - Liste des femmes déportées   Liste des lieux de déportation
"Il y a une histoire à raconter pour chacun"

ABALLEA Joseph François Marie, né le 6 mai 1922 à Saint-Méen (29). Boulanger. Il appartient au mouvement Libération-Nord depuis octobre 1943. Il participe au ravitaillement et au transport d'armes pour l'instruction du groupe. Arrêté par la Gestapo, suite à une dénonciation, il est interné le 3 juin à Concarneau, à Brest et au camp Margueritte de Rennes (Baraque 10 avec Heger). Il se trouve dans le convoi de déportés politiques qui quitte Rennes début août  en direction des camps allemands. Il s'évade en cours de transport à Saint-Mars-du-Désert le 4 août 1944. il reprend ses fonctions dans la compagnie FFI reconstituée à Lesneven et devient chef de ce groupe. Source: AC21P....

ABJEAN Pierre, né le 29 novembre 1922 à Brest. Arrêté le 7 avril 1944 à la ferme de Coesfoennec par un contrôle d'identité de la feldgendarmerie alors qu'il était en fuite après l'arrestation de Muller (avec lequel il avait formé en septembre 1943 un groupe "Défense de la France" à Plouescat (29). Impliqués dans la même affaire: François L'AZOU, Jean Marie L'AZOU, Louis L'AMINOT, Louis SEITE, Paul OUVRIER, Eugène et Louis MULLER, Vincent TOULLEC. Interné au camp Margueritte, il se trouve dans le convoi de déportés parti de Rennes le 3 août 1944 en direction de l'Allemagne (Convoi dit de Langeais).  Évadé au Lion-d'Angers , le 4 août, il se réfugia au château de Tessecourt à Champteussé-sur-Baconne. AC 123 196 - 116 295.

Extrait d'un texte sur Michel Desprez communiqué par Jean Gaël Cesbron, Président du Souvenir français. Angers

Un train qui avait sillonné la Bretagne et convoyait des juifs, des otages et des résistants à destination des camps de déportation nazis était annoncé au Lion-d’Angers. On avait appris par la Résistance que ces gens n’avaient pas mangés depuis plusieurs jours .Des habitants du Lion s’en étaient émus et avait réussi à obtenir des Allemands qu’ils puissent les restaurer.
Parmi ces Lionnais, Albert Vailland, l’un des organisateurs, remarqua  Pierre Abjean comme celui-ci descendait du train et commençait à courir. Il le stoppa, lui disant « Ne courez pas, je suis un ami » Il lui confia une  marmite de soupe, ils remontèrent ensemble toute la longueur du train en distribuant cette nourriture aux prisonniers, puis Albert Vailland l’emmena chez lui, l’affubla d’un chapeau de paille, d’un vieil imperméable et d’une canne à pêche. Sur ses conseils Pierre Abjean  arriva chez Michel Desprez  par le sentier de halage longeant l’Oudon.
Michel Desprez l’hébergea deux jours avec tous les risques que cela comportait pour lui et les siens. Ce soir là, Pierre Abjean, qui n’avait toujours rien dans l’estomac a fondu en larmes devant un œuf sur le plat dont il n’a pu avaler qu’une bouchée tellement il avait l’estomac noué par la faim. Puis il a passé la nuit dans une chaise longue sous une couverture dans le bâtiment -ancien  transformateur des carrières de Neuville. Le lendemain, Michel avec stupeur vit que celui-ci avait  fait une cachette par dessus chaise longue et couverture sous un amas de vieux bidons  d’essence vides stockés là et, non sans inquiétude, avait cru quelques instants qu’il s’était enfui.

Pierre Abjean put ensuite rejoindre l’Espagne grâce à Jean Laurenceau autre résistant notable du canton…

ABOLIVIER Yves Marie, né le 9 novembre 1909 à Saint-Frégant (29). Maréchal-des-Logis de gendarmerie de la Bmo de Boussay. Arrêté par la Gestapo et la Milice le 27 juillet 1944 avec un groupe de 64 personnes. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué à La-Ville-aux-Dames, il repart le 10 août vers Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août 44 vers Neuengamme (Matricule 43435) où il décède le 5 avril 1945.

 

 

ABRAHAM  PELLET Louisette, née le 28 avril 1921 à Nantes (44). Monitrice d'éducation physique au lycée de Nantes.  Agent de liaison du réseau JOHNNY-KER à partir du 1er novembre 1942. Elle cache un émetteur. , elle arrêtée par la Gestapo le 11 mars 1944 à Bordeaux, suite à une dénonciation, en faisant une tentative pour rejoindre les Forces françaises libres, en passant par l'Espagne, elle est détenue à la prison Jacques Cartier de Rennes. Le 2 août 1944, elle est dirigée le 2 août 1944 vers Belfort où elle est déportée le 1er septembre vers le KL Ravensbrück. (Matricule  62798). Autres camps  de déportation: Sachsenhausen, Genshagen, kommando de femmes du KL Sachsenhausen situé à Berlin, travaillant pour l’usine AEG, Oranienburg. Atteinte de diphtérie et ne dut sa survie qu'aux soins diligents d'une détenue russe, médecin de son état.). Affectée avec sa soeur à un petit commando sur un aérodrome de la banlieue berlinoise, Ludwigsfeld. Gardées par des vétérans allemands, elles furent un peu mieux traitées et nourries, car le travail commandait. Les troupes russes s'approchant, le commando fut disloqué à Bodstock et les détenus partirent à pied, dans le désordre, sans savoir vers où, mais toutefois en direction de l'ouest. Et le 9 mai, ils furent rattrapés par des soldats russes, curieusement des cosaques en véhicules hippomobiles, qui leur apprirent que l'Allemagne venait de capituler. Leur rapatriement s'effectua par le train, avec escale à Paris, à l'hôtel Lutétia, transformé en centre d'accueil. Les deux sœurs arrivèrent à Nantes fin mai.),  . Sources: ACP27P6 Caen. AC 200504882//2-631, - Témoignage Mme. Sébilleau- La Résistance en Bretagne. Page 108. Pour la mémoire d'Abraham de Jules Roman. page 37.  Déposition de Christiane MOREAU de 1950

ABRAHAM Lucienne, née le 24 avril 1918 à Saint-Flaives-des-Loups (85). Professeur au lycée V. Duruy à Paris. Agent de liaison P2 (réseau Johnny-Ker) en mission, elle est arrêtée le 11 mars 1944 à Bordeaux par la Gestapo en compagnie de sa soeur et de Christianne MOREAU. Vendue par la passeuse qui devait la conduire à la frontière espagnole pour rejoindre les FFL .Incarcérée au Fort du Hâ à Bordeaux du 11 mars au 29 mars 1944, elle transférée à la prison Jacques Cartier de Rennes. Elle est dans le convoi parti de Rennes le 2 août 1944 en direction de Belfort où elle est déportée le 1er septembre vers le KL Ravensbrück. (Matricule  62792). Autre lieu de déportation: Sachsenhausen. Affectée avec sa soeur à un petit commando sur un aérodrome de la banlieue berlinoise, Ludwigsfeld. Gardées par des vétérans allemands, elles furent un peu mieux traitées et nourries, car le travail commandait. Les troupes russes s'approchant, le commando fut disloqué à Bodstock et les détenus partirent à pied, dans le désordre, sans savoir vers où, mais toutefois en direction de l'ouest. Et le 9 mai, ils furent rattrapés par des soldats russes, curieusement des cosaques en véhicules hippomobiles, qui leur apprirent que l'Allemagne venait de capituler. Leur rapatriement s'effectua par le train, avec escale à Paris, à l'hôtel Lutétia, transformé en centre d'accueil. Les deux sœurs arrivèrent à Nantes fin mai.),. Homologuée au grade de sous-lieutenant. Sources: ACP27P6 Caen AC 31.186  20001 12.390. Témoignage Mme. Sébilleau- La Résistance en Bretagne. Page 108. Pour la mémoire d'Abraham de Jules Roman. page 37.   Déposition de Christiane MOREAU de 1950.

ADAM Pierre Jean est né le 21 novembre 1927 à Paris 18è (Seine). Célibataire, aide charpentier, il est résistant clandestin et souhaite entrer dans le plus proche maquis de La Baule (Loire-Inférieure, Loire- Atlantique) où il réside. Ce maquis se nomme Saint-Marcel (Morbihan),  Pierre Adam contacte alors  le service du maquis dans la deuxième quinzaine de juin 1944.  A son arrivée, se déroule une action entre maquisards et troupes allemandes. Faute d’avoir le mot d’ordre, il retourne à La Baule. Surveillé depuis longtemps, à cause notamment de ses absences répétées comme requis à la Kriegsmarine et sous le coup d’une dénonciation, Pierre Adam est arrêté par la Feldgendarmerie, dans la nuit du 1er au 2 juillet 1944. Le lendemain, le père, la mère et l’autre fils, Robert sont, à leur tour, arrêtés et doivent subir des interrogatoires. Pierre Jean est accusé d’avoir tué des officiers allemands, lors de l’affrontement devant le maquis Saint-Marcel. L’interpellation concerne également deux autres jeunes, Loutre Eugène et Guenegou. Il est condamné par le tribunal militaire de Nantes à être déporté en Allemagne. Pierre est d’abord détenu à la prison Lafayette, à Nantes, puis au Fort Hatry à Belfort. De là, il est déporté au camp de Natzwiller (Bas-Rhin) (matricule 15 140)  et transféré à Dachau le 4 septembre 1944 (matricule 100 185). Revenu à Natzwiller, le 19 septembre 1944 (matricule 35 794), il décède le 20 novembre 1944. Il est âgé de 17 ans. Selon le témoignage de Charles Brèche, son camarade de Natzwiller, la mort serait due à des mauvais traitements et à la dysenterie. Mort pour la France. Déporté politique.

SOURCE : AVCC, Caen, 21 P 416719

Daniel Heudré

AGUERREBER André, né le 29 mars 1924 à Sarges-sur-Braye (41). Mécanicien auxiliaire aux PTT. Domicilié à Chouzé-sur-Loire en  Indre-et-Loire (37). Il est arrêté vers le 22 mars 1944 pour faits de résistance (Organisation ORA). Emprisonné à Tours, il est dans le convoi reconstitué à Saint-Pierre-des Corps le 10 août 1944 en direction de Belfort, puis est déporté vers le KL Neuengamme le 29 août. (Matricule  43720). Rapatrié le 11 mai 1945 dans la baie de Flensburg.

ALABLANCHE Auguste, né le 6 avril 1899 à Bazaiges (36). Adjudant de gendarmerie de la brigade Montrésor, il est arrêté par la Gestapo et la Milice le 27 juillet 1944 avec un groupe de 64 personnes. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué repart le 7 août vers Belfort. Il est ensuite déporté de Belfort le 29 août  vers Neuengamme. (Matricule  43761). Il décède le 30 avril 1945.

ALBESA Salvador, né le 1er janvier 1886. Entré dans la Résistance de l'Union espagnole en 1943. Il participe aux transports du matériel et explosifs de Saint-Jacques de-la-Lande à Rennes, pour permettre aux groupes d'organiser les sabotages des lignes téléphoniques et transformateurs allemands. Il est arrêté le 24 mars 1944 par la police allemande. Interné à la prison Jacques Cartier, il fait partie du convoi de prisonniers partis de Rennes le 2 août 1944 en direction de l'Allemagne. Il est libéré le 26 août 1944 à Belfort. Envoyé au camp de Giromagny. (Source: Archives de Caen)

René Aldebert, déportéALDEBERT René, né le 18 avril 1918 à Tours (37). Inspecteur de police, domicilié à Loches, il est arrêté par la Gestapo et la Milice le 27 juillet 1944 avec un groupe de 64 personnes. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué repart le  7 août vers Belfort. Il est ensuite déporté de Belfort le 29 août  vers Neuengamme. Il décède le 30 avril 1945 à Hambourg.

 

 

ALIX Raymond, né le 21 novembre 1922 à Saint-Pierre-Quilbignon (29). Réfractaire au STO, il se cachait dans une ferme tenu par M. Thomas à Telgruc-sur-Mer (29. où il est arrêté le 5 avril pour porteur de faux papiers. Interné à la prison St-Charles à Quimper, il est transféré à Rennes le 15 juin 1944.  Il est déporté de Rennes début août 1944 vers Belfort, puis est transféré vers le KL Neuengamme le 29 août 44. (Matricule  43479). Il décède le 7 avril 1945 à Lunebourg. Une partie du Kommando de Wilhemshaven est évacué le 3 avril 1945, par un transport ferroviaire d’au moins 400 blessés et malades, qui est attaqué le 7 avril par l’aviation alliée en gare de Lunebourg. Les pertes sont terribles, et au moins 60 déportés partis de Belfort y laissent la vie. D’autres sont ensuite exécutés par les SS, alors que les survivants sont conduits en camion au camp de Bergen-Belsen libéré le 15 avril 1945. Source AC 21P 417 463.

ALIZON André, né le 17 octobre 1917 à Balesmes (37). Ouvrier boulanger. Il est arrêté pour avoir avoir participé à un parachutage d'armes le 23 juillet 1944. Incarcéré à la prison de Tours jusqu'au 7 août où il monte dans le convoi venant de Rennes et reconstitué à La-Ville-aux-Dames en direction de Belfort. Il est déporté vers le KL Neuengamme le 29 août 1944. Matricule 43785. Il décède le 24 janvier 1945 à Wilhelmshaven.

ALLAIN Henri, né le 28 août 1922 à Josselin (56). Réfractaire au STO. Arrêté le 3 juillet 1944 au cours d'une rafle à Josselin,  au domicile de ses parents, place de la Duchesse Anne. Interné à Locminé, Vannes et Rennes. Il se trouve dans le convoi parti de Rennes début août 1944 en direction de l'Allemagne. A Belfort, il est déporté à Natzweiler (Matricule 23802) le 26 août 1944 (Matricule 23802). ). Autres lieux de déportation: Dachau (9 septembre 1944 - matricule 100203), Mauthausen (14 septembre 1944, matricule 97512) au kommando de Quarz (21 septembre 1944), Mauthausen (Infirmerie , 11 avril 1945). Rapatrié le 30 mai 1945 par le centre de Mulhouse. Source: AC 21P 417 173.

allaire.jpg (5235 octets)ALLAIRE Lucien Fernand, né le 19 décembre 1908 à Le-Quiou (22). Comptable aux Laminoirs et Tréfileries de Paris "Société Nord". Il favorisait les maquisards en continuant à les payer après leur départ de l'entreprise (qui travaillait pour les Allemands). Arrêté le 29 avril 1944 par la Gestapo à la Poste de Saint-Brieuc, il est incarcéré au camp Margueritte de Rennes. Il se trouve dans la baraque 10 d'HEGER. Début août 1944, il monte dans le convoi de de prisonniers en partance pour l'Allemagne. Il s'évade en cours de transport à Marmagne avant Vierzon le 10 août 1944, en compagnie de Lucien Allaire, Bernier, Eugène Le Gall et Mathurin Lecoq. (Témoignage HEGER).  Source: AC 58.714.

ALLANIC Jean, né le 15 novembre 1905 à Perret-Gouarec (22).  Commerçant. Arrêté par la Wehrmacht, à la suite d'un acte de résistance, accusé par les Allemands de complicité. A Rennes, début août 1944, il monte dans le convoi de de prisonniers en partance pour l'Allemagne. A Belfort, il est déporté vers Natzweiler le 26 août 1944. (Matricule 23810). Autre lieu de déportation: Dachau. Il décède le 15 novembre 1944 à Melk. Source: AC 21P 417 173.

ALLANIC Yves Émile, né le 3 août 1878 à Saint-Brieuc (22). Domicilié 37, rue Jean Macé à Brest. Pharmacien à Brest. Membre du réseau Fitzroy et du mouvement Libération-Nord. A son domicile, il organise des réunions clandestines et héberge des aviateurs alliés. Il est en contact permanent avec Mlle VIRO (alias Rose) et PERSON (BINIOU), animateurs du réseau Jade Fitzroy, tous deux chargés de procurer des renseignements à l'Intelligence Service et à contribuer à l'organisation de coups de mains en prévision du débarquement des troupes alliées. Arrêté le 14 février 1944 à Brest, il est interné prison de Pontaniou de Brest et ensuite au camp Margueritte de Rennes. Début août 1944, il monte dans le convoi de de prisonniers en partance pour l'Allemagne (convoi de Langeais). Il s'évade à Belfort par la Suisse, fin août (date non connue) en compagnie de Gaston Sébilleau, le 22 octobre 1944, grâce à une institutrice Mlle Roussy. Il ne figure dans la liste des prisonniers libérés du document de la Croix-Rouge. Membre du Comité départemental de la libération du Finistère. Chevalier de la Légion d'Honneur. Source: ACP 27 P6 Caen.

 

Madeleine Allard, resistante déportéeALLARD Madeleine. Née ROUGE-DEWAVRIN le 17 juin 1918 à Rocques (14). Membre du réseau Oscar Buckmaster pour lequel elle assure des missions dangereuses: accueils d'aviateurs américains et d'agents du réseau, transports de messages, d'armes en lien avec son beau-père le général Allard, chef de l'armée secrète en zone ouest. Elle effectue ces missions dans les secteurs de Pipriac,, Guer, Pöërmel. Arrêtée à Messac le 1er décembre 1943 avec sa belle-mère pour protéger la fuite du général Allard. Elle laisse 2 enfants, Jean-Claude 6 ans et Florence 2 ans et demi. Elle est déportée de Rennes le 2 août 1944 vers Belfort, elle est transférée le 1er septembre 1944 vers le KL Ravensbrück. (Matricule  62800). Autres lieux de déportation: Sachsenhausen, Genshagen, kommando de femmes du KL Sachsenhausen situé à Berlin, travaillant pour l’usine AEG, Oranienburg. Rentrée en France le 14 mai 1945, elle a du faire deux séjours en sanatorium. Source:  ACP 27 P6 Caen. (Biographie)

Nommée sous-lieutenant le 17 juillet 1948. (Attestation d'appartenance aux F.F.C. Ref: 44967)

Son récit de captivité: La boîte rouge retrouvée
 Reconnaissance signée par le Président des Etats-Unis au sous-lieutenant Madeleine Allard, pour avoir secouru des aviateurs américains.

M%arguerite ALLARD, résistante déportéeALLARD Marguerite. Née GUILLEREZ le 28 décembre 1887 à Rambervilliers (88). Mariée en 1907 au Lt Marcel ALLARD (futur Général), 4 fils. Arrêtée à Messac le 1er décembre 1943 avec sa belle-fille pour protéger la fuite de son mari, le général Allard. Déportée de Rennes le 2 août 1944. vers Belfort, elle est transférée le 1er septembre 1944 vers le KL Ravensbrück. (Matricule 62799). Elle disparaît du revier de Ravesnbrück entre le 25 et 26 février 1945 et est probablement morte dans la chambre à gaz.   Source:  ACP 27 P6 Caen.

 

Rapport d'une visite du camp par le général Allard, le 12 mai 1945

 

ALLEE Henri, François, Louis est né le 13 janvier 1926 à Rennes (Ille-et-Vilaine). Fils de Jean Allée et d’Anne Ozanne, il est célibataire et est coiffeur, rue d’Antrain. Réfractaire au STO, il est arrêté le 21 juillet 1944 à Rennes comme otage lors d’une rafle à Pont-Réan (Ille-et-Vilaine) en représailles d’actes de brigandage commis par la bande Tuo-Laurent. Il est interné au camp Marguerite de Rennes, puis est déporté de Rennes vers Belfort le 3 août 1944 (convoi de Langeais). De là il est déporté à Natzweiler (matricule 23 806) le 26 août 1944, puis à Dachau (matricule 100 257) le 4 septembre 1944, au KL de Fischorn et revient au camp principal de Dachau. Il est libéré par l’armée américaine. Déporté politique. Source: DAVCC, Caen, 21 P 696 898.

Daniel Heudré

ALLIO Marthe, née LE FLOCH le 13 octobre 1920 à Saint-Gouvry (Morbihan). Fille d’Alexis, Marie Le Floch et de Marie, Anne Audrain, elle épouse Jean, Louis, Marie Allio. Elle est femme de ménage. Elle est arrêtée le 3 avril 1944 par deux membres de la Gestapo, dans sa chambre meublée, au 2 rue Chateaurenault, à Rennes. Elle est internée à la prison Jacques Cartier, à Rennes, puis acheminée le 2 août 1944  (Convoi de Langeais) vers Belfort. Le 1er septembre 1944, elle est transférée de Belfort vers Ravensbrück. (Matricule 62844). Autres lieux de déportation: Sachsenhausen, Genshagen.et dirigée vers l’Allemagne, à Ravensbruck (matricule 62 844), Sachsenhausen et Genshagen, kommando de femmes du KL Sachsenhausen situé à Berlin, travaillant pour l’usine AEG. Elle est libérée par les troupes russes le 1er mai 1945. Déportée politique. Source: DAVCC, Caen, 21 P 697 003.

Daniel Heudré

ALLIO Marthe est née LE FLOCH le 13 octobre 1920 à Saint-Gouvry (Morbihan). Fille d’Alexis, Marie Le Floch et de Marie, Anne Audrain, elle épouse Jean, Louis, Marie Allio. Elle est femme de ménage. Elle est arrêtée le 3 avril 1944 par deux membres de la Gestapo, dans sa chambre meublée, au 2 rue Chateaurenault, à Rennes, soupçonnée de complicité avec Alexandre Gasnier, né à Saint-Aubin-du-Cormier, employé coiffeur, lui-même interpellé ce jour-là. Elle est transférée au siège de la Gestapo, avenue Jules Ferry, à Rennes. Elle est ensuite incarcérée à la prison Jacques Cartier, puis acheminée le 2 août 1944  (Convoi de Langeais) vers Belfort. Le 1er septembre 1944, elle est transférée de Belfort vers Ravensbrück. (Matricule 62844). Autres lieux de déportation: Sachsenhausen, Genshagen.et dirigée vers l’Allemagne, à Ravensbruck (matricule 62 844), Sachsenhausen et Genshagen, kommando de femmes du KL Sachsenhausen situé à Berlin, travaillant pour l’usine AEG. Elle est libérée par les troupes russes le 1er mai 1945. Déportée politique. Source: DAVCC, Caen, 21 P 697 003.

Daniel Heudré

ALRIVIE Edmond, né le 1er mars 1911 à Bergerac (24). Gendarme de la Brigade de Loches. Arrêté par la Gestapo et la Milice le 27 juillet 1944 avec un groupe de 64 personnes. Emprisonné à Tours, il rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes. Le convoi reconstitué repart le 10 août vers Belfort. Il est ensuite transféré de Belfort le 29 août 44 vers Neuengamme. Arrivé à  Neuengamme le 1er septembre 44. (Matricule 43641). Lieux de déportation: Wilhelmshaven, Bergen-Belsen. Décédé le 2 avril 1945.

 

 

ANDRE Marcel, né le 25 août 1924. Début août 1944, il monte dans le convoi de de prisonniers en partance pour l'Allemagne. Il s'évade en cours de transport à Langeais le 6 août 1944.

ANDRE Georges, né à Caouënnec (22) le 16 avril 1917. Il est déporté de Rennes début août vers Belfort (Convoi dit de Langeais), puis transféré vers Natzweiler le 26 août 1944 en provenance de Belfort. (Matricule 23804).  Le 20 mars 1945, Georges ANDRE est dirigé sur Vaihingen, situé entre Karlsruhe et Stuttgart qui après avoir été sous le contrôle de Natzweiller, passe également sous celui de Dachau à compter de septembre 1944. A partir de la fin 1944, ce camp mouroir reçoit les déportés gravement malades, épuisés, incapables du moindre travail. Déposés là, ils sont abandonnés, livrés à eux-mêmes. Les déportés ne sont plus que des moribonds, des squelettes légèrement animés. Le 7 avril 1945, le mouroir de Vaihingen est libéré par le régiment français du 3eme Régiment de Tirailleurs Algériens. Georges ANDRE ne pèse plus de 28 kg pour 1 m 65. Les survivants sont dirigés vers un hôpital à Speer et rapatrié en avion par l'aéroport du Bourget. Après le passage à l'hôtel Lutétia, Georges ANDRE rentre dans sa famille le 23 avril 1945. Après avoir partiellement récupéré la santé, il reprend son activité. Retraité, Georges ANDRE vit à Pontrieux. Sur les 278 hommes formant ce convoi au départ de Belfort le 26 août 1944, 134 sont morts ou disparus en camps de concentration nazis et pour 31 autres déportés, la situation n'est toujours pas connue en 2007.

(Sources 15, 17, 21, 34, 39, réalisé avec l'aimable concours de Georges ANDRE, Maurice PELLAN et Serge TIILY)  Livre mémorial des déportés des Côtes d'Armor . Marie Pierre et Pierre Klein

ANDRE Madeleine, née LEROUX le 15 juillet 1908 à Saint-Nazaire (44). Incarcérée à la prison de Nantes. Elle  rejoint le groupe de prisonniers venus de Rennes en direction de Belfort début août. A Belfort, elle est déportée le 1er septembre 1944 vers Ravensbrück le 3 septembre 44. (Matricule 62923). Décédée le 22 août 1945 à l'hôpital de Neuruppin Fehrbelliner. Source: AC 21P417 274.

ANGLADE René Emile, né le 24 janvier 1918 à Thouars (79). Secrétaire de mairie, il fournit de faux papiers aux officiers de la Résistance. Arrêté, il est emprisonné à Tours. Il se trouve dans le convoi venant de Rennes et reconstitué à La-Ville-aux-Dames le 10 août 1944 en direction de Belfort où il est déporté le 29 août  vers le KL Neuengamme. (Matricule  43718). Autres lieux de déportation: Wilhelmshaven, Farge, Horneburg, Sandbostel d'où il est rapatrié le 29 avril 1944. Il décède peu après son retour.

ANIS Pierre Julien, Marie est né le 21 avril 1920 à Angers (Maine-et-Loire). Fils du docteur Anis, à Angers, il est réfugié avec ses parents à Soulaire-et-Bourg (Maine-et-Loire) à la suite des bombardements du 28 mai 1944. Séminariste, il a la charge d’enfants qu’il fait travailler et jouer. L’après-midi du 15 juillet, le jeu consiste à monter sur des arbres. Ainsi ils ont tout loisir d’apercevoir les avions allemands sur le camp d’aviation de la rive droite de la Sarthe. Pierre Anis grimpe sur un arbre, équipé d’une paire de jumelles. Repérés par un Allemand, ils sont signalés à la gendarmerie qui débarque vers 18 heures  pour mener une enquête (espionnage ou signaux interceptés). Le père d’un enfant et propriétaire du lieu, habitué du café où se retrouvent habituellement les Allemands, eut l’imprudence de tenir des propos équivoques et dénonça ainsi le jeune Anis. Celui-ci est emmené à la feldgendarmerie d’Angers  et interné à la prison du Pré-Pigeon. Il y reste jusqu’au 6 août 1944. Il est embarqué dans un convoi qui est mitraillé à Saint-Patrice, quelques kilomètres avant  Langeais. Il est conduit ensuite à la Ville-aux-Dames, où il rejoint les déportés d'un autre convoi lui aussi mitraillé à Langeais et dirigé vers Belfort où il arrive le 15 août. De là, il est déporté à Belfort le 29 août 1944,  en Allemagne, vers le KL de Neuemgamme, puis il est transféré à Dachau (matricule 13 6789). Il décède le 2 février 1945, au bloc des prêtre (26). André Coutineau, responsable du groupe de Melle et de OCM  (Organisation civile et militaire) des Deux-Sèvres,  sous-lieutenant FFI, atteste avoir vu mourir Pierre Anis à Dachau. Confirmation est donnée par l’abbé René Lapique et l’abbé Ferdinand Dupuis. Déporté politique. Mort pour la France. Source: AVCC, Caen, 21 P 418 484 

Daniel Heudré

ANSQUER Hélène Marie, née le 14 mars 1921 à Cléden-Cap-Sizun (29). Domiciliée au Cléden au moment de son arrestation. Incarcérée à la prison Jacques Cartier de Rennes, elle se trouve dans le dernier convoi parti de Rennes le 3 août 1944 en direction de l'Allemagne. Evadée en cours de transport. Source: Fiche AD29. Signalée comme résistante et évadée le 4 août 1944.

APPRIOU Jean, François est né le 4 janvier 1924 à Lannilis (Finistère). Apprenti charcutier chez Yves Le Saux à l’abattoir de Saint-Brieuc, il est arrêté suite à un détournement de sel et de viande, au détriment de l’armée d’Occupation. Il ravitaille en viande les résistants  du maquis de Plédran qu’il a rejoint. En outre, Il assure un transport d’armes qu’il va chercher à Paris, grâce à la réduction de 90%,   en tant que fils d’employé de la SNCF. Son interpellation  par la Gestapo a lieu le 12 ou 13  juin 1944 sur la route de Plédran à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor). Selon Madame Rio, il est l’un de ses pensionnaires réfractaires. Il est conduit dans une cellule de la Gestapo, boulevard Lamartine, à Saint-Brieuc, puis est transféré à la prison de Saint-Brieuc pour quelques jours. Dans la cellule, il se trouve avec Gaston Desprez , du même maquis, arrêté le même jour que lui. Il est interné ensuite au camp Marguerite, de Rennes. Il part le 2 août 1944 de Rennes pour Belfort. Il est déporté au camp de Kleingladbach, près de Dachau, puis à Vaihingen jusqu’au mois d’avril 1945.  Transporté au sanatorium de Badenwiller pour une tuberculose pulmonaire, il effectue deux séjours et décède le 20 juillet 1945 à Spire. Il est inhumé au cimetière militaire français de Spire. Source: AVCC Caen.

ARBILLOT Robert est né le 1er novembre 1924 à Paris. XIVè. Célibataire, travailleur requis, il est réfractaire et s’engage, à partir du 1er mars 1944, dans la Résistance, au sein du groupe Front national, sous les ordres de Marcel Deplantay. Auxiliaire de police au Commissariat de Redon (Ille-et-Vilaine), il détruit les fiches signalétiques de recherches des maquisards et réfractaires du STO. Il délivre de fausses pièces d’identité à ses camarades et assure la liaison entre les groupes de Redon et Bain-sur-Oust. Ayant une moto et un permis de circuler, il transporte leurs armes et munitions. A son actif, on enregistre également des sabotages de câbles souterrains téléphoniques et l’attaque d’un camion allemand près de Rennes. Enfin, évènement fatal, il est l’un des exécuteurs d’un agent de la Gestapo de Redon. Il est arrêté sur dénonciation le 2 août 1944 à Redon. Il est déporté de Redon dans le convoi à destination de l’Allemagne. Il est interné dans la prison de Belfort, du 14 août au 29 août 1944 et, à partir de là, est transféré au KL Wilhelmshaven, de Neuengamme (matricule 43 851).  Il y décède en avril 1945, à l’âge de 21 ans. Angèle Deplantay, épouse de Marcel Deplantay,  certifiera devant gendarmes, le 10 septembre 1951, avoir été dans le même train parti de Redon et avoir perdu trace de lui, le 1er avril 1945. FFI. Déporté résistant.

Source : AVCC, Caen, 21 P 418 770

Daniel Heudré

ARDIOT Marcel, Maurice Auguste est né le 26 juin 1908 à La-Pretière (Doubs). Il est arrêté le 24 août 1944 à La-Pretière en représailles d'un coup de main opéré sur la voie ferrée par un groupe de résistants. Arrivé à Belfort, il est déporté le 29 août 1944 vers le KL Neuengamme matricule 44109). Disparu.

 

 

 

ARFEUILLE Abel, né le 20 mars 1908 à Lury-sur-Arnon (18). Il habitait Pouligny-Saint-Pierre et était chauffeur. Résistant, il est arrêté le 27 juillet 1944 à Bazaiges (Indre). Déporté de Belfort vers le KL Neuengamme le 29 août 44. (Matricule  43522). Il décède le 7 avril 1945 à Lunebourg. Une partie du Kommando de Wilhemshaven est évacué le 3 avril 1945, par un transport ferroviaire d’au moins 400 blessés et malades, qui est attaqué le 7 avril par l’aviation alliée en gare de Lunebourg. Les pertes sont terribles, et au moins 60 déportés partis de Belfort y laissent la vie. D’autres sont ensuite exécutés par les SS, alors que les survivants sont conduits en camion au camp de Bergen-Belsen libéré le 15 avril 1945.

ASSMACHER Peter, né le le 16 décembre 1915. Il est déporté de Belfort le 29 août 1944 ver Neuengamme (Matricule 43587). Non revenu.

AUBERTIN Marcel Jules, Bertrand né le 21 décembre 1900 à Le-Merlerault (Orne). Il épouse le 29 mars 1924 Cécile Bisset. Coiffeur, il habite Paris. Il entre en Résistance, dans le secteur de Morlaix, au mois de mars 1944, Il est arrêté par la Gestapo à son domicile à Trégastel-Primel, le 8 juin 1944.  Sont interpellés en même temps Léon Guillou, Von Nisel et Jean Rojen. On les accuse d’avoir volé de l’essence et des plans de fortifications et détérioré du matériel de défense. L’arrestation fut permise par le fait d’une dénonciation d’un autonomiste breton et indicateur de la Gestapo, un nommé Boutros. Celui-ci sera condamné à mort par la Cour de Justice de Quimper pour intelligence avec l’ennemi et fusillé le 8 novembre 1945. Marcel Aubertin est interné à Morlaix du 8 juin 1944 au 12 juin 1944. Il est transféré à la prison de Pontaniou de Brest, jusqu’au 22 juin, puis conduit au camp Margueritte de Rennes, jusqu’au début du mois d’août 1944. Il part le 2 août 1944 pour Belfort et est déporté vers le  KL  Natzweiler (matricule 23803) et vers le camp de Dachau (matricule 100 249). Des témoins, Henri Allée et Pierre Periou, affirment l’avoir vu à l’infirmerie de Dachau, au mois de février 1945,  malade du typhus et de dysenterie, vraiment très affaibli. Il décède le 13 mai 1945 à Dachau. Déporté résistant FFI.  Mort pour la France.

Source: AVCC, Caen, 21 P 419 503

Daniel Heudré

AUBRÉE Armand Alphonse est né le 30 août 1902 à Dingé (Ille-et-Vilaine). Marié, 3 enfants. Manutentionnaire résidant à  Vertou (44), il est arrêté à Vertou le 10 juin 1944 suite à une dénonciation de sa femme, pour être détenteur d'armes, ramassées sur la route lors de la retraite des troupes françaises en 1940. Interné à Nantes jusqu'au 4 août 1944, il monte dans le convoi parti de Rennes début août en direction de Belfort. A Belfort, il est déporté le 29 août 1944 vers le KL Neuengamme. (matricule 43869). Kommandos de NG: Wilhelmshaven ( le 4 septembre 1944), Farge ( Le 6 avril 1944), Hornisse  Libéré dans la baie de Flesburg. rapatrié par les autorités suédoises le 1er juin 1945. Source: AC 21P.

 

AUDRAN Emile, né le 18 mars 1904 à Hennebont (56). Membre du réseau Alliance. "S75". Agent technique principal de la Marine, agent de renseignement de Lorient, a pris en charge le secteur Nantes après la disparition de S7 (Coindeau). Arrêté le 13 mars 1944, il se trouve dans le convoi parti de Rennes début août 1944 en direction de l'Allemagne. A Belfort, il est déporté vers Natzweiler le 26 août 1944. (Matricule  23807). Autre lieu de déportation: Dachau. Il décède à Hannover le 22 février 1945. Source: ACP 27 P6 Caen.

AUDROIN Henri, né le 24 mars 1910 à Loudéac (22). Directeur du Petit Casino à Dinard, il est arrêté à Dinard le 29 novembre 1943 suite à une dénonciation par le SD de Saint-Malo sur ordre de Rennes. Il est déporté début août 1944 vers  Belfort (convoi dit de Langeais), puis est transféré vers Natzweiler le 26 août 1944. (Matricule 23811). Transféré le 4 septembre 1944 vers Dachau (Matricule 99229), puis est transféré à Ottobrunn. Il s'évade le 26 avril 1945 à Orsthal (Aut) lors le l'évacuation. Autre Lieu de déportation: Dachau. Officier de la Légion d’Honneur, croix de guerre avec palme, médaille de la Résistance, médaille de la France libre, Medal of Freedom.

AUFFRAY Georges, né le 25 janvier 1925 à Châteaubriant(Loire-Inférieure, Loire-Atlantique). Soupçonné d'espionnage, il donne asile à des officiers polonais. Arrêté par la Gestapo à Châteaubriant, le 13 juillet 1944, il est interné à la prison La Fayette de Nantes. Il se trouve dans le convoi parti de Rennes début août 1944 en direction de l'Allemagne. Il est libéré le 25 août 1944 à Belfort. (Les 241 libérés de Belfort). Source: AC 21P 119 483

AUFFRAY Marie-Thérèse est née le 17 décembre 1923 à Châteaubriant (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique). Impliquée dans le Mouvement de la Résistance Polonaise en France, Pown-Monika, elle facilite l’hébergement des soldats et officiers polonais et leur évasion vers la Grande-Bretagne en leur procurant vêtements civils, faux papiers et bicyclettes. Elle assure la liaison avec le Capitaine Schmidt, chargé du Service de Renseignements du Mouvement pour la région lyonnaise. Ces activités résistantes provoquent l’arrestation de Marie-Thérèse Auffray, de son frère Georges  et de leur mère, Georgette. Interpellée par la Gestapo, elle est incarcérée le 13 juillet 1944 à la prison La Fayette de Nantes, au motif d’espionnage. Le  4 août 1944,  elle est transférée en convoi de déportation à destination de Ravensbrück via Langeais et Belfort. Elle est alors internée, le 15 août 1944, au Fort Hatry d’où elle libérée le 25 août. Elle bénéficie de la complicité d’un alsacien sous uniforme allemand, Charles Schlagdenhaufen, dit Charly. Ce dernier, ancien interprète, atteste, le 7 novembre 1945, à Strasbourg, avoir permis l’évasion de 242 prisonniers politiques. Le récit écrit de Marie-Thérèse précise que se trouvant en queue de groupe dans la cour de l’enceinte, afin  de rejoindre le quai d’embarquement, elle descendait un petit chemin vers la voie ferrée et elle s’enfuit avec sa mère et se cacha dans un taillis de buissons, ceci grâce à la complicité du gardien. La mère et la fille rejoignirent la Croix Rouge et bénéficièrent de l’accueil et de l’hébergement, à Belfort, de Marie-Odile Beaudoin. Celle-ci, avec l’appui d’un employé de Préfecture, organisa leur fuite vers Dijon à bord d’un camion. Marie-Thérèse Auffray obtint la reconnaissance de son évasion, par une décision du Tribunal Administratif de Marseille en date du 4 février 1988,  annulant ainsi la décision du Secrétaire d’Etat aux anciens combattants et victimes de guerre  du 10 octobre 1984. Le titre d’interné résistant lui est ainsi accordé. Source: AVCC, Caen, 21 P 623 774

Daniel Heudré

AUFFRAY Georgette. (de Châteaubriant). Incarcérée à Nantes, elle est mise dans le convoi à Nantes avec sa mère et plusieurs autres prisonnières. Libérée le 25 août 1944 à Belfort

AUFFRET Jean, né le 15 avril 1902 à Quistinic (56). Marié, un enfant. Domicilié 36 rue du Château des Rentiers (Paris 13eme). Puisatier mineur. Membre du Parti Communiste. Alors qu'il travaillait pour le compte d'une entreprise allemande Karl Walstar, il fut arrêté le 6 juin 1944 à Ponchâteau (44), par la Gestapo pour sabotage et destruction de matériel et écroué à la prison Lafayette à Nantes. Torturé, il fut condamné en juillet à Nantes Il avait été dénoncé par un officier allemand à qui il achetait des revolvers allemands. Il fut embarqué dans le convoi venu de Rennes. Libéré le 28 août 1944 à Belfort, il passe en Suisse avant de repasser la frontière française à Pontarlier. (Les 241 libérés de Belfort). Source: AVCC 21P 104 189. Article.

AUGENDRE Serge Lucien, né le 5 mars 1923 à Vierzon (18). Manutentionnaire. Requis pour travailler sur les chantiers allemands du Mur de l'Atlantique, il s'était enfui après quelques semaines. Il habite 9 rue de la Lamproie à Tours. Il travaillait à l'hôtel "Terminus" à Tours où il est arrêté le 26 juin 1944 par la Gestapo comme réfractaire au travail. Emprisonné à Tours, il est dans le convoi qui vient de Rennes et qui est reconstitué à La-Ville-aux-Dames le 10 août 1944 vers Belfort. Il est déporté de Belfort vers le KL Neuengamme le 29 août 1944 vers le Neuengamme. où il arrive le 1er septembre 1944. Affecté au kommando de Wilhelmshaven d'où il est évacué le 5 avril 1945. décède à Flensburg en Allemagne à la pointe du Danemark le 25 avril 1945 sur le navire allemand Volga Siemers. Source: J.O.R.F. n° 009 du 11/01/2009. Référence n° : D-64135 (Non identifié dans le mémorial des déportés de France  mais signalé à la FMD).

AUGER André, Auguste, est né le 20 août 1899 à Bourgneuf-en-Retz (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique). Il est chef de service au chantier de Penhoët, à Saint-Nazaire. Il adhère au réseau CND-Castille, réseau de renseignements, le 1er juin 1942, sous le pseudonyme de « le capitaine ».  Il rejoint ensuite l’Organisation civile et militaire (OCM), au mois de mai 1943. Il est arrêté par la Gestapo  le 16 juin 1944. Il est interné  à la prison de Nantes du 16 juin 1944 au 10 juillet 1944. Il fait partie du convoi partant de Nantes le 10 juillet vers Belfort. Il est enfermé au Fort Hatry, de la fin juillet 1944 à la fin août. Il est ensuite déporté à Natzweiler (matricule 23 166),  puis à Dachau, début septembre 1944 (matricule 23808). Il est affecté au KL de Schömberg.  Le 28 novembre 1944, il s’évade en revêtant un uniforme de la Wehrmacht et réussit, au prix de multiples incidents, à rejoindre les forces alliées à Dillenburg (Allemagne). A son retour en France, il rallie les Forces françaises combattantes (FFC).  Déporté politique. Médaille des Evadés. Croix de Guerre avec Etoile de Bronze. Source: AVCC, Caen 21 P 700 077.

Daniel Heudré

 
Sources:

http://www.bddm.org/

Mémorial des déportés de France.

Témoignages d'officiers américains recueillis par Jo Anna Sipley (2/10/2012)

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