Pour
enrichir la mémoire du passé, nous recherchons des témoignages ou des
documents sur
la Résistance en Ille-et-Vilaine
De plus, Pierre Fontaine ne possède pas de casier judiciaire vierge. En 1944, à une date imprécise, il est condamné par le tribunal correctionnel de Fougères à 3 mois de prison pour adultère avec la femme d’un prisonnier de guerre. En 1949, il comparait devant le tribunal correctionnel de Rennes pour vol de chutes de cuivre et se fait infliger une amende de 6000 francs. Enfin en 1951, il est l’objet d’un procès-verbal en chemin de fer avec un billet falsifié. Des condamnations qualifiées, en partie, de délits. L’intéressé ne peut voir aboutir sa demande de reconnaissance d’interné. La désorganisation matérielle et morale, fréquentes en période d’Occupation et après-guerre, sont probablement à l’origine de ces comportements dévoyés. En raison du manque de clarté et de ses problèmes judiciaires, Pierre Fontaine ne voit pas aboutir son dossier. SOURCE : AVCC, Caen Daniel Heudré |