Les hommes du maquis Sommaire
Pour enrichir la mémoire du passé, nous recherchons des témoignages ou des documents sur cette opération
Liste de 46 (sur 48) prisonniers libérés lors de l'attaque de la prison de Vitré le 29 avril 1944
BOUFFORT Marie Michel, né le 5 octobre 1873 à Fougères. Il était pharmacien16 bd Jean Jaurès à Fougères. Il a été arrêté le 10 décembre 1942 à son domicile. Comme il était directeur de la Défense passive, il crût que c'était à ce sujet qu'on l'appelait. Il aurait diffusé un tract relatif au décès de Thérèse Pierre, professeur à l'E.P.S. de Fougères, morte à la Maison d'Arrêt de Rennes. Il est interné à la prison Jacques Cartier de Rennes le 10 décembre 1942, et à Vitré le 28 décembre 1942. ADIV 167 J; ADIV 43W 30.
, il entre dans la Résistance en décembre 1942 (FN). Nom de guerre "Fernand" À partir de juillet 1943, il est désigné comme responsable aux planques dans la région de Rennes. Il s'occupe de camoufler les réfractaires dans les fermes, assure leur ravitaillement en tickets, leur procure cartes d'identité, faux certificats de travail, etc. Arrêté par la S.P.A.C. et torturé le 13 décembre 1943 à Rennes, il est interné à Vitré le 27 décembre 1943 et condamné à 3 ans de prison et 1200 francs d'amende, pour "association ou entente établies en vue de favoriser une action communiste". Libéré le 30 avril, il rejoint le maquis de Teillay. Homologué Lieutenant. ADIV 167 J 32/2 - ADIV 43 W 30 ADIV 6ETP2/35 BUREL Y. CABITEN Jean CHOLLET Claude. Fusillé le 23 juin 1944 à La-Maltière. Décédé à 22 ans Né le 7 juillet 1922 à Rennes (35). Il est marié et exerce la profession de mécanicien. Arrêté une première fois en décembre 1943 et interné à la prison de Vitré, il est libéré par un groupe de FTP dirigé par le commandant Pétri. Il rejoint un maquis du Morbihan. Le 9 juin, il tente, avec un groupe de F.T.P. de voler un véhicule allemand dans le garage de la Feldgendarmerie, près des Urbanistes à Fougères. Un groupe de 5 est arrêté dont Guy BELLIS, blessé par balles à la jambe. Claude CHOLLET est arrêté ailleurs au cours d’une action contre les Allemands. CLOEST Henri, né le 27 novembre 1920 à Saint-Denis (Seine), alias HENRI. Il entre dans la Résistance en janvier 1943. Matricule N° 10205. Lieutenant en date du 16 mai 1944, nommé par l'Etat Major régional FTP Bretagne. Il entre dans le groupe de résistance du Front National à Dol et devient responsable du F.N. dans le secteur Dol Combourg. Il participe à la distribution de tracts allemands et délivre de fausses cartes d'identité et tickets d'alimentation aux réfractaires. En juillet 1943, il participe au déraillement de Bonnemain sur la ligne Rennes-Saint-Malo. la locomotive et 17 wagons sont détruits ou endommagés. Le trafic est arrêté pendant 48 heures. Il participe au déraillement de Combourg. la locomotive et 4 wagons sont endommagés provoquant un nouvel arrêt du trafic pendant 24 heures. Il participe à la récupération du matériel dans le secteur de Combourg et en assure le transport aux groupes de Rennes. En août 1943, il participe à la récupération d'explosifs et de matériel de guerre dans les camps allemands de la zone côtière de Saint-Malo Dinard Paramé. En septembre 1943, à la suite d'un attentat manqué à Romazy (I. & V.) contre un agent de la Gestapo, il est arrêté par la brigade mobile et interné à la prison Jacques Cartier de Rennes où il est remis aux mains de la Gestapo dont il subit les tortures. Interné à Vitré, il est libéré par les groupes FTP le 30 avril 1944 et rejoint le maquis de Broualan et par la suite Saint-Marc-le-Blanc où il participe à des opérations contre les convois allemands montant sur le front de Normandie. Devant rejoindre son chef de secteur à Saint-Sauveur-des-Landes, il est accosté et tombe dans un piège qui lui était tendu par des agents de la Gestapo et malgré sa riposte il est assassiné le 6 juillet 1944 à Saint-Hilaire-des-Landes (I.&V.). ADIV 167 J CREUSE Alfred, né le 28 juin 1902 à Nantes. Marié, un enfant; ajusteur S.N.C.F.; domicilié 15 rue Lobineau à Rennes. Secrétaire syndical CGT de la section "matériel". Entré dans la Résistance en 1940. Arrêté par la S.P.A.C. le 22 novembre 1943, il est interné à Rennes puis à Vitré le 28 décembre 1943. Il rejoint le maquis àprès son évasion. Sources: ADIV 167 J 35 -ADIV 43 W 30.
CORNEE Albert, né le 25 mai 1909 à Fougères. Marié, un enfant. Chaussonier, domicilié 39 bd de Rennes à Fougères. Entré dans la Résistance en 1941, il est arrêté par la S.P.A.C. le 5 décembre 1942 à Fougères, il est interné à Vitré le 28 décembre 1943. Libéré, il rejoint le maquis de Fougères. ADIV 43 W 30. DALIBART André, né le12 septembre 1922 à Echauffour (61). Il entre dans la Résistance en juin 1943 (Sens-de-Bretagne, Massérac (44) Rennes, Auray. Arrêté le 26 octobre 1943, il est condamné pour "vol qualifié dans le but de favoriser la subversion sociale et nationale", à 3 ans de prison et 1200 francs d'amende, il est interné à Vitré. Libéré par les FTP le 30 avril 1944, il est repris et déporté de Compiègne-Rethondes le 18 août 1944 vers le KL Buchenwald. (Matricule 81561). revenu des camps. ADIV 167 J 36 DAMY Frédéric, né le 7 mai 1879 à Fougères. marié. Brocanteur, domicilié 26 rue Canrobert à Fougères. Il dirige le Comité du "Front national". Arrêté à Fougères le 5 décembre 1943, il est incarcéré à Vitré le 28 décembre 1943.
DELATTRE BOURGOIN Roland, dit
le rouquin de Rouen, pseudo Titine. , né le 3 août 1922 à Petit-Quevilly FALIGAULT Joseph, né le 20 août 1909 à Saint-Georges-de-Réintembault (35). Marié, un enfant. Carrier; domicilié rue Saint-Hilaire à Louvigné-du-Désert. Il entre dans la résistance en mars 1942 dans les FTP à Louvigné-du-Désert. Co-auteur d'un cambriolage de mairie. Il est arrêté le 3 novembre 1943. Il est transféré à Laval le 24 décembre 1943. Délivré, il continue le combat dans le Calvados. .ADIV 167 J 38 - 43 W 30. FERNAND ou FERRAND Louis, artiste peintre à Lanhélin, né à Tours le 13 avril 1880. Décédé des suites d'internement.
GENOUEL Germaine , née HERVÉ Germaine le 6 avril 1909 à Fougères. Marié avec Édouard GENOUEL. Ouvrière en chaussures, domiciliée 42 rue de Bonabry à Fougères. Elle participe avec son mari à l'organisation des premiers groupes de résistance dans la région de Fougères, distribuant des tracts et des journaux clandestins et héberge les premiers militants de la résistance, recherchés par la Gestapo et par la police de Vichy. pendant les années 1941-42-43, son domicile sert de planque pour le matériel de propagande et de lieu de réunion des responsables départementaux et régionaux, dont le colonel PASCAL et le Cdt BERGEON, Cdt PETRI, Robert BALLANGER etc... Elle participe à plusieurs transport de matériel de guerre, explosifs, bombes, armes individuelles pour les groupes F.T.P. du secteur. Elle participe également à l'élaboration des plans d'attaque contre les locaux allemands de la Felgendarmerie, du R.N.P., L.V.F. et du travail obligatoire. Elle est nommée responsable à l'organisation des femmes pour le secteur de Fougères. Elle assure plusieurs liaisons et transmissions de renseignements à l'État-major à Rennes. Elle est arrêtée le 5 décembre 1943 à Fougères, incarcérée à la prison Jacques Cartier de Rennes où elle est torturée. Elle est transférée le 28 décembre 1943 à la prison de Vitré. Libérée par les groupes F.T.P. le 30 avril 1944, elle est arrêtée le même jour, de nouveau à Louvigné-de-Bais. Incarcérée à Rennes elle est libérée le 4 août 1944 par l'avance des Alliés. ADIV 43 W 30. GONOUALA (Mme) de Fougères
HASCOUET René, né le 21 mai 1919 à Brest. Entré dans la Résistance en 1943 dans le Finistère.. Il rejoint la Résistance dans le Loir-et-Cher après sa libération. (ADIV35 147 J 43)
Libéré par par le groupe F.T.P. le 30 avril 1944, il entre dans la vie illégale et gagne le maquis de Lignères-le-Doucelle en Mayenne le 8 juin. Il prend part à l'attaque de convois. Il participe aux parachutages et à l'attaque d'un camion allemand à Orgères en Mayenne. (ADIV35 147 J 43) HERVÉ Ernest, né le 8 juillet 1922 à Châteaubourg (35). Il entre dans un groupe F.T.P.F. et participe à l'attaque de pylônes sur la ligne haute-tension Pont-château- Rennes à Beslé en février 1944. En mars, il participe au déraillement de Cesson-Sévigné et à l'attaque à la bombe contre le R.N.P. et le domicile d'un collaborateur. à Rennes. Il est arrêté le 4 mai 1944 et incarcéré à la prison de Vitré. Libéré le 17 juin , il rejoint le maquis de Plouasne (22) et participe au parachutage de la forêt de Boquen (22). (ADIV35 167 J 43) JENOUVRIER Jean, né le 11 juillet 1913 à La-Boussac (35). Il entre dans la Résistance en septembre 1940, groupe de La_Boussac, maquis de Broualan. Son activité s'est déroulée dans le secteur de Dol et Combourg, assumant le transport de matériel, de sabotage, distribution de tracts clandestins. Son domicile servait de planque aux groupes mobiles et aux responsables régionaux de la Résistance. Il est arrêté le 5 septembre 1943 et incarcéré à Vitré. (ADIV 35 167 J 44) JOCHAULT Joseph. Il entrepose à son domicile de l'armement, des explosifs. Il héberge des responsables régionaux de la Résistance. Arrêté, il est libéré lors de l'attaque de la, prison de Vitré. Il participe ensuite aux parachutages de Louvigné-du-Désert, Pléchatel et Fougerolles-du-Plessis en Mayenne. Il assure le sauvetage d'un équipage de bombardiers américains et le fait rejoindre les lignes. LE BAIL Fernand, né le 14 juin 1918 à Gommenec’h (22). Repris le 30 avril par les gendarmes, il a été déporté de Compiègne le 4 juin 1944 vers Neuengamme (matricule: 33533). Autre lieu de déportation: Stuthof. Disparu. LALANNE Georges, né le 26 novembre 1911 à St-Brieuc (22). Marié; ajusteur S.N.C.F.;domicilié 7 bd Jacques Cartier à Rennes. Il habite Bruz. Résistant dès juillet 1940. Arrêté par la S.P.A.C. le 23 novembre 1943, il est interné à Rennes, Laval (24 décembre 1943) puis Vitré. Sources: ADIV 167 J45 - 43 W 30. LE DALL René, né le 28 juin 1910 à Landerneau (Finistère). Marié, trois enfants; ajusteur S.N.C.F. Arrêté le 19 novembre 1943 à son domicile à Rennes, rue Malagutti. Employé à la S.N.C.F. il est sollicité pour rentrer dans la Résistance O.S.. Il diffuse des tracts et des journaux anti-allemands aux Ateliers de Rennes. pendant les années 1941, 42,43, il participe à l'organisation de groupes de renseignements et sabotage aux Ateliers de Rennes. Le 19 novembre 1943, à la suite d'une dénonciation du groupe auquel il appartenait, il est est arrêté par la S.P.A.C. pour appartenance aux F.T.P. des Ateliers de la S.N.C.F. et à la Résistance Front National. Il est interné à la maison d'Arrêt Jacques Cartier, puis est transféré à Laval le 24 décembre 1943, puis Vitré. Après son évasion, il participe à différentes opérations dans les régions de Vendôme et Blois, avant de s'engager en Indochine en qualité de capitaine. Il devait y décédé le 1er avril 1950. ADIV 43 W 30. LE GRAND Jean. Un des responsable de la Résistance dans le Finistère, il est arrêté le 19 janvier 1944 à Morlaix. Envoyé à Rennes à trois reprises pour être interrogé. Il subit la torture à plusieurs reprises. Il devait être traduit devant la Cour martiale d'Angers pour y être jugé. (Témoignage de son père Pierre Le Grand, chef de district à la gare de Morlaix)
LENDORMY Armandine, née BAUDY le 18 décembre 1914 à Balazé (35) épouse de Joseph. Chaussonière, domiciliée cité Graziana à Fougères. Elle est arrêtée le 9 décembre 1943 et incarcérée à la prison de Vitré. Reprise après sa libération par les gendarmes, elle est incarcérée à la prison Jacques Cartier de Rennes. Elle est libérée le 4 août 1944 à la libération de Rennes.
LOTTIN LUCIENNE Mathurin, né le 20 juin 1908 à Saint-Servan (35). Marié; un enfant; instituteur public à Lanrigan 1.; domicilié à Lanrigan (35) Secrétaire de mairie à Lanrigan. Arrêté le 26 novembre 1943 par la S.P.A.C., pour avoir fabriqué des faux papiers d'identité, et d'avoir caché un fusil mitrailleur, des munitions et des plaquettes incendiaires, il est emprisonné à la prison Jacques Cartier de Rennes, puis à Laval le 24 décembre 1943 et ensuite à Vitré. Il rejoint le maquis après sa libération. Lieutenant FTPF. Sources: ADIV 167 J 48 - ADIV 43 W 30. 6ETP2/62. MARINI Jean, Tué dans le Finistère MARTIN René, né le 21 juin 1923 à Rennes. Réfractaire au S.T.O., il rejoint la Résistance en 1942. Il participe avec un maquis de Combourg, à des actes de sabotage du côté de Plédéliac et à la préparation des terrains de parachutage. Arrêté à Rennes le 5 décembre 1942 par la S.P.A.C., il est interné à la Prévalaye à Rennes et ensuite à la prison de Vitré le 7 décembre 1943. Libéré par le groupe F.T.P.F. d'Ille-et-Vilaine le 30 avril 1944, il rejoint le maquis de Broualan puis celui de Lignière-la-Doucelle et Chevaigné dans le département de la Mayenne. Dans ce maquis, il participe à des combats contre l'occupant puissamment armé, particulièrement à proximité de la ferme de la Gérarderie où tant de patriotes laissèrent leurs vies. Le 21 août 1944, il rejoint son foyer à Rennes et travaillera à la S.N.C.F. Il décède en 2009. Biographie
MERIOT André,
dit Dédé le Parisien. L
PATRY Georges, né le 9 août 1912 à Flers (Orne). Marié, deux enfants. Domicilié à Louvigné-du-Désert. Il entre dans le groupe de Résistance du Front National et des F.T.P. de Louvigné. Ayant lui-même un chantier d'extraction de granit, il fournit des explosifs, du cordon Bicford et des détonateurs. Il participe à la récupération de 300 kg de cheddite au Mont-Louvier en Louvigné-du-Désert en décembre 1942. Co-auteur d'un cambriolage de mairie et de l'incendie volontaire de la propriété du commandant ROHAN. Il est arrêté par la S.P.A.C. le 2 décembre 1943 à Louvigné-du Désert, à son domicile, torturé, incarcéré à la prison Jacques Cartier à Rennes du 2 décembre au 26 décembre 1943. Il est transféré à Laval puis Vitré le 28 décembre 1943. Libéré par les groupes F.T.P. d'I-et-V., il participe au combat contre les G.M.R. à La-Bouexière, rejoint Saint-Sauveur-des-Landes et rejoint le maquis à Champ-du-Bout dans le Calvados où il participe aux attaques de convois. ADIV 167 J 51 -ADIV 43 W 30.
En juillet 1940, il est instituteur à Montauban-de-Bretagne. Dès cette année-là, il est arrêté par les Allemands comme suspect. Au bout de quelques jours, il est relâché mais doit se présenter tous les matins à la Kommandantur du pays. Mais, cela ne suffit pas : il est expulsé de Montauban. En 1942, il est nommé instituteur à Combourg. Là, il camoufle des réfractaires au STO et il entre dans le groupe de résistance du Front National de Libération de la France de Combourg en juillet 1942. Jusqu’à présent, il agissait seul, sans organisation. Là, il travaille en équipe organisée. Il assure les réunions des responsables du groupe et effectue différentes liaisons. Le 26 novembre 1943, il est arrêté par la SPAC, frappé, maltraité puis incarcéré à la prison Jacques Cartier de Rennes. Puis il est transféré à la prison de Vitré. Le 30 avril 1944, Louis Pétri et une équipe de Résistants attaquent la prison de Vitré et libèrent les patriotes qui y sont enfermés. A partir de là, il vit dans l’illégalité et forme un groupe de résistance à Iffendic. Il récupère deux révolvers et un fusil de guerre qu’il remet à son groupe. Mais, très vite, il est repéré et doit quitter Iffendic. Il gagne Tréffendel et rejoint le maquis de Monterfil. Il participe aux combats de la Libération dans ce secteur. Renée Thouanel-Drouillas Sources : ADIV ; Fonds Pétri. Dossier N° 167 J 53. ADIV, Fonds Pétri 167J53. ADIV 43 W 30. - 6ETP2/48 ADIV 6ETP2/71 (Témoignage Eugène COUVERT).
TROUVÉ Joseph, né le 3 octobre 1924. Il est arrêté trois par la Gestapo. Il entre dans la Résistance en juin 1943. ADIV 167 J 56 |
Résistants ayant participé à l'attaque de la prison de Vitré
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