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Eugène RICHOMME 1925-1944
Le 20 janvier 1944, il a à peine 19 ans, il entre dans le groupe de Résistance FTPF de Rennes. Tout d’abord, il participe à la propagande anti allemande en diffusant des tracts et des journaux. En mars 1944, il commence à participer à des actions de guérillas en faisant dérailler un train de la ligne Rennes Saint-Brieuc entre Vezin et L’Hermitage : La locomotive et 17 wagons sont détruits, 400 tonnes d’avoine sont détruites et le trafic sur cette ligne est arrêté pendant 4 jours. En avril, il participe à des sabotages sur la ligne à haute tension Pontchâteau Rennes, ligne qui alimente les usines de Rennes et de Saint-Brieuc. Lieux des sabotages : Vezin, L’Hermitage, Le Rheu, La Freslonnière, La Prévalaye. Le 30 avril 1944, il participe à l’attaque de la prison de Vitré qui permet de libérer 47 Résistants qui y étaient détenus. Le même jour, il participe aux combats contre les gendarmes et les GMR à La Bouéxière, près de Liffré. En mai, il participe à l’attaque contre les 4 garages allemands « OPEL » à Fougères. Au cours de cette attaque, 34 camions, 11 moteurs d’avions sont détruits. Plusieurs milliers de litres d’essence et d’huile sont détruits ainsi qu’un important outillage. Il participe à l’attaque de la Centrale électrique de Saint-Brice-en-Coglès. Il participe à l’attaque à la bombe de la LVF et d’un service d’information allemand à Rennes. Le groupe de Résistants désarme des Allemands et des policiers français. Le 30 mai 1944, il est nommé Chef de Section pour les opérations sur le front de Normandie. Le 6 juin 1944, il rejoint le maquis de Lignières-la-Doucelle en Mayenne. Le 13 juin 1944, il participe à l’attaque de camions allemands montant sur le front (5 Boches tués, 3 prisonniers, important matériel de guerre récupéré). Après des combats au corps à corps, 5 maquisards furent tués: Pierre Jouan, Gustave François Bobot (propriétaire de la ferme de la Gérarderie), Roland Delattre, Mathurin Alain Le Gac et Eugène Richomme. Le soir, à la nuit tombée, sept Résistants, faits prisonniers l'après-midi, furent torturés sur place puis ensuite alignés et abattus dans un champ près du carrefour de la Fouchardière.
Écrit par Renée Thouanel d’après attestation de Louis Pétri. (ADIV 167 J 27)
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