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(texte ou photos concernant Thérèse Pierre. Pour m'écrire 35memoiredeguerre@gmail.com |
THERESE PIERRE (1910 – 1943) Témoignage du commandant Pétri Née dans la Marne, le 5 novembre 1910, Thérèse Pierre appartient à une famille denseignants. Ses parents résidaient à Épernay, où sa jeune sur était également institutrice pendant toute la période de la guerre. Elle débute, elle-même, comme institutrice dans son département dorigine avant de devenir professeur de sciences naturelles ; elle enseigna, en cette qualité, à Vitré, Redon et Carhaix préalablement à sa nomination à lécole primaire supérieure de jeunes filles de Fougères, où elle sinstalle à lautomne 1942. Elle avait derrière elle un passé de militante communiste qui lavait amenée à manifester ouvertement sa sympathie pour les républicains espagnols en organisant des collectes pour les aider ; elle était allée en U.R.S.S. Cest la raison pour laquelle le gouvernement de Vichy la déplace de Champagne en Bretagne, pendant loccupation. A Carhaix, au début de lannée 1942, Thérèse Pierre fait la connaissance dun responsable finistérien de la Résistance, le futur lieutenant-colonel Pascal, qui a des attaches fougeraises. Mutée à Fougères, elle deviendra rapidement responsable du Front National pour larrondissement et participera activement à lorganisation de groupes F.T.P. et à leur armement. Responsable technique de la propagande, elle travaille à la rédaction de la presse clandestine, dont elle assure la diffusion ; elle délivre de faux papiers didentité à un certain nombre de patriotes et réfractaires recherchés et les héberge occasionnellement à son domicile. Elle effectue des missions de liaison, des transports de documents et de matériel de guerre et participe à la préparation de plusieurs opérations contre loccupant (incendies de camions, attaque de la Feldkommandantur à Fougères) Arrêtée par la Gestapo le 23 octobre 1943, à Fougères, elle est conduite à Rennes et incarcérée à la prison Jacques Cartier où elle subit des interrogatoires accompagnés de tortures telles qu’elles entraîneront sa mort, le 26 octobre 1943 ; mais Thérèse Pierre n’a pas parlé Ses dernières paroles: "Ils m'ont tué, mais je n'ai pas parlé"
Les Allemands ont fait croire que Thérèse Pierre s'était pendue aux barreaux
de sa cellule. Le 27 octobre 1979, une plaque commémorative est inaugurée au collège qui portera désormais son nom. Le 27 octobre 2013, une plaque est dévoilée sur la façade de la maison que Thérèse habita, au 32, rue des Prés à Fougères.
Distinctions: Croix de guerre avec étoile
d'argent, Chevalier de la Légion d'Honneur |
Tract distribué à la suite du décès de Thérèse Pierre
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http://www.claudie-hunzinger.com/spip.php?article8Extrait du film "Où sont nos amoureuses" Film documentaire, 53 minutes, HDCAM. 16/9, 5.1, 2007 Auteurs : Claudie et Robin Hunzinger Réalisateur : Robin Hunzinger Coproduction : REAL PRODUCTIONS/ FRANCE 3Ce film raconte le destin de deux jeunes provinciales, Emma et Thérèse PIERRE, professeurs toutes les deux, dans les années 30 et qui tentent de construire ensemble une vie à la fois engagée et amoureuse. L’été 35, elles font « le voyage et URSS » et songent à adopter un enfant. Leur émancipation va se transformer en apprentissage douloureux puis en épreuve du feu. En 40, après avoir brutalement rompu, elles se trouvent confrontées à la catastrophe : Emma, mariée vivra dans une Alsace annexée par l’Allemagne nazie, et s’y reniera dans la douleur. Thérèse s’engagera dans la Résistance en Bretagne. Arrêtée par la Gestapo, elle meurt sous la torture en 43. Elle n’a pas parlé. "Elles vivaient d’espoir" : Auteur : Claudie HunzingerGenèse du roman: http://www.claudie-hunzinger.com/spip.php?article2 Lechoixdeslibraires.com: (Analyses et critiques du livre) Extraits: Le choix des libraires Choix d'Hélène Camus . Librairie TOURNEZ LA PAGE à COMBOURG |
Autre lien
Thérèse Pierre, des talents de commandement au service de la Résistance