Sommaire

4-8-Les camps de prisonniers dans les environs de Bingen Von Heinz Bucher (Traduction par Mr Duros)

Ed:08/07/2003

Epilogue

Comme on l'a déjà souligné dans l'introduction, il est aujourd'hui difficile 50 ans après, de faire la part de vérité. C'est pourquoi dans le livre de Paul Carell et de Günter Bödekker, on renvoie particulièrement le lecteur exploiter la documentation de la "commission scientifique pour la documentation sur le sort des prisonniers allemands de la deuxième guerre mondiale". Cette commission fur nommée par le ministre fédéral pour les personnes déplacées, les réfugiés et les victimes de guerre. La mission était de "répertorier le sort de 11 à 12 millions de prisonniers de guerre, dans au moins 20 états, depuis les années de guerre jusqu'à l'année 1956, lorsque les derniers retournèrent chez eux, ceci dans tout son ensemble et sa diversité comme une tranche de l'histoire allemande".

La commission avait à sa disposition pour ses investigations environ 400.000 déclarations, qui furent faites par les prisonniers libérés tout de suite après leur arrivée. La commission consulta plus de 50.000 rapports et organisa en outre ses propres enquêtes et interviews.

A la tête de la commission, il y avait le professeur d'histoire sociale et économique, le Docteur Erich Maschke, qui n'était revenu d' Union Soviétique qu'en 1953, après huis ans de captivité.

La commission consigna les résultats de ses investigations dans 22 volumes. Ils comprennent plus de 10.000 pages. Au début de ce travail, la question se posa si ces rapports devaient être présentés au public allemand. Car ainsi qu'il est dit dans le texte de la commission:

"Ecrire l'histoire objectivement, signifiait reproduire la réalité, même ses pages les plus sombres, le plus exactement possible".

Il est loin de ma pensée, de vouloir atténuer les crimes commis par les nazis en exposant les torts des vainqueurs. Dans les dernières dizaines d'années, les méfaits des Allemands furent souvent l'objet de débats. Une documentation sur le sort douloureux, qu'a subit une grande partie de la génération de la guerre, ne doit pas rester ignorée et ne doit pas manquer dans le tableau général de la deuxième guerre mondiale.

Les déclarations faites dans ce livre peuvent être confirmées par l'auteur du rapport qui a été présenté, car il fit la connaissance de quatre camps de prisonniers dans la période du 13/3/45 au 17/7/45: Remagen, Namur/Mons, Revin et Dietersheim (là de début juin au 17/7/45)

Maintenant, je désirerais remercier cordialement pour la mise à disposition de documents la municipalité de Bingen, Monsieur le sous-préfet Herzog, les amis du pays du Rhin, Monsieur le curé Otto de Bingen-Dietersheim ainsi que le diacre Josef Bader de Bingen-Büdesheim, sans eux cet article n'aurait pas été possible.

L'auteur

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