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4-2-Les camps de prisonniers dans les environs de BingenVon Heinz Bucher (Traduction par Mr Alain Duros) |
![]() Ed:12/04/2008 |
Introduction La catastrophe de la deuxième guerre mondiale a causé une douleur indicible aux peuples dEurope. Les Allemands ont en suivant la dictature dHitler des torts qui ne peuvent être réparés. Ce sont des faits qui ne peuvent être niés même 50 ans après la fin de la guerre. Il a été dit beaucoup de choses sur cette guerre pendant les dernières dizaines dannées. Il y a des bibliothèques pleines de livres, qui ont examiné les faits politiques précédant la guerre et les crimes du régime. Il était aussi nécessaire que les campagnes de propagande des puissances en guerre abrutissent la population de façon à ce quelle croit en une juste cause, de quelque côté on envoie les soldats dans lenfer. La guerre du Golfe 1990/1991 en est un exemple éclatant. Le sort des prisonniers de guerre est un chapitre oublié dans la mise à jour de lhistoire de la deuxième guerre mondiale. Après leffondrement des fronts allemands il fut fait des millions de prisonniers, par les alliés , en quelques jours. Dans les premières semaines, ils furent rassemblés comme des troupeaux dans des camps en plein champ, le long du Rhin, entourés par des barbelés. Le ravitaillement était catastrophique. La faim, la maladie, lhygiène déficiente étaient le quotidien. Des milliers moururent dépuisement et de dysenterie. Ils étaient en effet exposés sans protection, à la chaleur au froid et à la pluie. La population des environs de Bingen ne doit pas oublier que se trouvaient à proximité, les camps de Dietersheim, Bretzenheim et Heidersheim. A lemplacement du camp de Bretzenheim sur le bord de la route nationale qui va à Bad Kreuznach, il y a un monument en souvenir de "ce chemin de désolation " Le canadien James Bacque, dans son livre "La mort planifiée" qualifie le camp de Dietersheim "camp de la mort lente" Alors que les injustices commises par la tyrannie nazie ne doivent pas être effacées de nos mémoires la souffrance de millions de prisonniers, qui comme soldats ont rempli leur soi-disant devoir, ne doit pas tomber dans loubli. Du côté des alliés, une propagande déformant les faits a eu pour conséquence que leurs soldats ont envahi lAllemagne la haine au cur. Ils déchargèrent leur colère sur les prisonniers. Un G.I. présentera ses sentiments comme suit à lauteur " Nous croyions que les Allemands couchaient comme des Germains sur des peaux dours et buvaient de lhydromel. Ce ne fut que lorsque nous entrâmes dans les villes et localités que nos yeux souvrirent". Dans larticle présenté on essaye de décrire ce qui est arrivé à laide de documents disponibles, décrits de témoins de lépoque et de déclarations de personnes concernées. Il savéra quil était difficile, presque 50 ans après la fin de la guerre, de trouver des témoins des événements. On put encore sadresser à danciens détenus du camp de Dietersheim. Ils confirmèrent entièrement ce qui est décrit dans le rapport suivant. En grande partie on dut recourir à des rapports, qui furent publiés les dernières dizaines dannées. On admet que ce qui est exposé correspond à la réalité. Lélément primordial pour la recherche de la vérité est avant tout la "Chronique du village de Dietersheim" écrite par le curé du lieu "l'abbé Como". Celle-ci se base en effet sur son expérience vécue. On doit aussi considérer comme correspondant aux faits, larticle du Dr Ernst Martin Schreiber " Camps de prisonniers de Dietersheim". ( Supplément du "Allgemeinen Zeitung:Pays natal au bord du Rhin". Il se réfère aux déclarations de l'abbé Como et à dautres témoins. Le livre de James Bacque "La mort planifiée" (3°édition 1989) fut aussi mis à contribution avec le chapitre "Camp de la mort lente" page 204, parce que il est décrit la situation à Dietersheim après la prise en charge de ce camp par les Français. Le sens de cet exposé est de montrer aux jeunes générations quaucune guerre ne peut se justifier. La souffrance causée par la guerre ne peut être compensée par rien. Meilleurs sont les compromis même sils doivent être payés chers.
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