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Tués au combat ou exécutés en Ille-et-Vilaine

Les résistants fusillés ou abattus hors du département.

Pour enrichir la mémoire du passé, je recherche tout témoignage
sur des faits de Résistance  en Bretagne avec documents       

   memoiredeguerre35@free.fr
 

ANLOPOHI Jacques, tué à Saint-Armel le 3 août 1944.

AUFFRET Jean. Le lundi 7 juillet 1944 lors de la libération de Saint-Malo, les Allemands rassemblèrent 381 otages. Ils sont internés au Fort National. Le mercredi 9 août 1944, un obus éclata sur le parapet nord du fort, faisant 11 victimes ils furent tués par l'éclatement d'un obus, dont Jean AUFFRET.

BAUDU Pierre  blessé le 6 août 1944 par les Allemands à la ferme du Bois en Saint-Anne-sur-Vilaine, il mourra le 2 septembre à l'hôpital.

BAZILLON Amand., originaire de Saint-Sauveur-des-Landes. Arrêté chez ses parents à La Croix-Rouge en Saint-Sauveur-des-Landes, le 20 juin 1944, le matin par la milice, il est transporté à la kommandantur de Fougères, puis à la prison Jacques Cartier à Rennes. Transféré ensuite au poste de la milice, au lieu-dit la Croix Rouge à Rennes pour y être interrogé, il est tué le 30 juin 1944 à Vezin-le-Coquet. Son corps a été découvert le 1er juillet 44  vers 6 h du matin dans un champ au lieu dit Bel Air à Vezin le Coquet. Amand Bazillon était chauffeur au camp d'aviation de Saint-Jacques de la Lande. Il fournissait de l’essence à la résistance soustraite aux Allemands du camp. Il avait 20 ans. D'après la déposition de Schwaller : "Il a été exécuté en représailles du meurtre de Philippe Henriot" (Sources: WIKIRENNES, ADIV- Blog de Aldebert).

 

BEAUMONT Robert. Le lundi 7 juillet 1944 lors de la libération de Saint-Malo, les Allemands rassemblèrent 381 otages. Ils sont internés au Fort National. Le mercredi 9 août 1944, un obus éclata sur le parapet nord du fort, faisant 11 victimes ils furent tués par l'éclatement d'un obus, dont Robert BEAUMONT.

Paul Bechet, tué au combat à LaigneletBECHET Paul, Louis Albert, né le 18 octobre 1912 Le-Havre. Il entre dans la Résistance en mai 1944 dans le groupe F.T.P. de Fougères et Louvigné-du-Désert, étant replié sur saint-Malo. Il participe aux liaisons entre les groupes, transporte du matériel parachuté à Louvigné pour la forêt de Fougères. Il participe avec le lieutenant OLIVRY aux liaisons entre la Mayenne et l'Ille-et-Vilaine, au parachutage de Vieux-Vy-sur-Couesnon et aux opérations contre les convois ennemis sur les routes de Laignelet, larchamp, Fougères, Louvigné-du-Désert. Pose de mines sur les mêmes routes et sabotage des lignes téléphoniques. Nommé chef de secteur pour Laignelet, il assure le transport de matériel et tombe dans une embuscade tendu par les miliciens le 8 juillet 1944 à Laignelet où il est tué. Homologué adjudant. Cité à l'ordre de la division. (matricule: 8328).

BENOIT Marcel, né le 29 mars 1928 à Ambrières-le-Grand (Mayenne). domicilié à Saint-Aubin-d'Aubigné (Ille-et-Vilaine). Entré dans le groupe F.T.P. de saint-Médard-sur-Ille de juin à la Libération. "Il tombe face à l'ennemi, au cours du combat libérateur de Guipel." ADIV 167 J

BESNARD Marcel, né le 19 septembre 1899 à Saint-Germain-en-Coglès (35). Domicilié chez ses parents à Saint-Germain-en-Coglès. Il délivre de faux papiers d'identité  aux réfractaires du S.T.O., qu'il ravitaille et abrite à son domicile. Il fournit de l'argent et ravitaillement aux groupes de résistance. Il assure un service de renseignements. Lors de l'évacuation de Fougères (le 8 juin 1944) par suite du bombardement, il assure le ravitaillement des sapeurs-pompiers et les membres de la Défense passive. Il est tué le 14 juin 1944 à Saint-Germain-en-Coglès au cours d'un mitraillage, alors qu'il sabotait son propre camion de ravitaillement réquisitionné par l'ennemi.  Chevalier de la Légion d'honneur. ADIV 6ETP2-31

 

BLANCHARD Armand Jean Marie, né le 4 mars 1906 à Saint-Ganton (Ille-et-Vilaine), domicilié au Patis Guilleux, route de Saint-Brieuc à Rennes. Il entre dans la Résistance en janvier 1944, dans le groupe F.T.P.F. de Rennes, sous les ordres du capitaine GERARD (LE FAOU). Il héberge à son domicile les responsables régionaux de la Résistance.. Il assure les liaisons et transports de matériel et tracts entre l'Ille-et-Vilaine et les Côtes-du-Nord. Il ravitaille les groupes F.T.P.F. de la zone Sud d'Ille-et-Vilaine. Chef de groupe à Rennes.  Il assure les liaisons entre LE FAOU et le capitaine LEGAL (Francis BOURSIER). Il fut tué lors d’une mission à Port-de-Roche, à Langon, le 6 août 1944. Se rendant en mission pour le service de la résistance dans une automobile portant un drapeau français, les Allemands tirèrent sur la voiture. Il obtint la mention "Mort pour la France". Son nom a été rajouté sur le monument des fusillés, après avoir eu confirmation du SHD de Caen dans les années récentes.
Il fut homologué soldat FFI.
SOURCES : Arch. Dép. Ille-et-Vilaine 167 J. — AVCC, Caen, AC 21 P 24247 (nc). — SHD, Vincennes, GR 16 P 63154 (nc).  Plaque commémorative de Port-de-Roche

BLATZ Paul, né le 23 février 1923 à Turckheim (Haut-Rhin). Enrôlé de force dans l'armée allemande, il prend contact avec la Résistance dans le secteur Pleurtuit-Dinard et il s'évade en janvier 1944. Il participe à toutes les opérations du groupe dans le secteur de Dinard. Le 25 mai 1944, il participe avec le groupe de Rennes, à l'attaque de la centrale électrique de Saint-Brice-en-Coglès. Avec les groupes de Fougères et de Rennes, il participe à l'attaque contre les garages allemands Opel de Fougères, détruisant un important matériel de guerre: 34 camions, 11 moteurs d'avions, plusieurs milliers d'essence et d'huile et tout l'outillage détruit.

Il participe à l'attaque des pylônes sur la ligne haute tension de Rennes-Pontchâteau. Il assure l'instruction militaire de son groupe et contrôle l'activité des jeunes.

Il participe aux combats de la Libération dans la régions de Combourg-Rennes..

Suite aux instructions données, il rejoint le nord de la Mayenne et participe avec les unités de la 2eme D.B. aux opérations dans le secteur d'Alençon-Flers. Le 10 août 1944, il disparait au cours d'une mission aux environs de Flers. ADIV 167 J

BOUGET Marcel Jules Constant alias BERNIER Martial dit Maurice, né le 26 septembre 1918 à Saint-Aubin-d'Aubigné (35)  et BRIAND Albert (Né le 2 novembre 1917 à Pléchâtel). Recherchés par la Gestapo, ils étaient réfugiés chez la femme d'un médecin, Madame Spitzer au Port de Guipry. Ils sont dénoncés par Le Bihan de Saint-Nicolas-de-Redon. Ils sont encerclés par cinq hommes(dont un Français de Nantes), à Guipry dans la nuit du 24 mai 1944. Ils s'étaient mis à l'abri d'une tête de cheminée sur le haut du toit, l'un a perdu une chaussure ce qui a eu pour effet d'attirer l'attention des Allemands qui repartaient. Marcel BOUGET aurait alors exécuté son camarade avant de se tirer lui-même une balle dans la tête. Ils ont été décorés de la Médaille de la Résistance et de la Croix de guerre avec palme. Bouget a reçu aussi la Médaille Militaire. (ADIV 167 J. et témoignage de JC Bourgeon)

BOURSAUD Ernest, né le 13 août 1895 à Coutras (Gironde). Il entre en juin 1940 dans le front patriotique de Jansac. le 25 octobre, il est obligé de quitter Jansac pour Dinard, étant repéré par la Gestapo pour propagande anti-allemande. Il participe à l'organisation des premiers groupes de résistance dans la zône côtière de l'Ille-et-Vilaine et assure la propagande anti allemande à Dinard et Saint-Malo. En mars 1943, il est nommé responsable départemental technique et ensuite à l'inter région technique "Bretagne". Il assure plusieurs transports de matériels de guerre. Arrêté le 19 juin 1943 par les Allemands à Dinard, interné à Saint-Malo, il est relaxé faute de preuves le 31 juillet 1943. Il rejoint le maquis et il est responsable technique du Morbihan. Il disparait au cours d'une mission dans les Côtes-du-Nord à Laniscat le 1er août 1944.

BOURSIER Francis, alias Jean Legal, né le 28 février 1912 à Louvigné-du-Désert. Capitaine F.F.I. il participe à la libération de 47 prisonniers lors le l'attaque de la prison de Vitré le 29 avril 1944. Il est tué d'une balle dans la tête en participant aux combats de la Libération, le 6 août 1944 à Pipriac. ADIV 167 J

Louis BrehaultBREHAULT Louis, né le 31 janvier 1927 à La-Richardais (Ille-et-Vilaine). Il entre dans le groupe F.T.P. de Dinard. . En juin 1944, il rejoint le maquis de Broualan. Désigné comme chef de groupe, il rejoint le maquis de Ste-Anne-sur-Vilaine. Il participe aux attaques de convois et à la destruction de lignes téléphoniques et de voies ferrées au pont de Droullin sur la ligne Rennes-Redon. Il est passé par les armes, le 6 août 1944, avec Jean GUERILLON de Pléchatel et ROZET Claude de Rennes, près du village de la Guérinais à Saint-Anne-sur-Vilaine. Cité à l'ordre de la Division (ADIV 6ETP2).

 

BRIAND Albert, né le 2 novembre 1917 à Pléchâtel (35). Il entre dans la Résistance début 44 et participe avec le groupe de Guipry aux opérations contre l'occupant et ses transports dans le sud de l'Ille-et-Vilaine, en particulier l'attaque des convois sur la voie ferrée Rennes-Redon. Recherché par la Gestapo, il se réfugie avec son camarade Marcel BOUGET , Dans la nuit du 24 mai 1944, chez la femme d'un médecin, Madame Spitzer au Port de Guipry. Ils sont dénoncés par Le Bihan de Saint-Nicolas-de-Redon. Ils sont encerclés par cinq hommes(dont un Français de Nantes). Ils s'étaient mis à l'abri d'une tête de cheminée sur le haut du toit, l'un a perdu une chaussure ce qui a eu pour effet d'attirer l'attention des Allemands qui repartaient. Marcel BOUGET aurait alors exécuté son camarade avant de se tirer lui-même une balle dans la tête. Ils ont été décorés de la Médaille de la Résistance et de la Croix de guerre. (ADIV 167 J. et témoignage de JC Bourgeon)

 

BRIONNE Fernand Charles, né le 26 janvier 1902 à Saint-Aubin-d'Aubigné  en Ille-et-Vilaine y résidant avec sa femme et ses deux enfants, il exerçait la profession d'agent d'assurances. En 1942, il prend contact avec l'organisation du Front National de Rennes. Il est chargé du secteur de Saint-Aubin d'Aubigné pour organiser le recrutement et diffuser la propagande, ainsi que les services de renseignements. Il assure plusieurs liaisons avec Rennes, Vieux-Vy-sur-Couesnon et Fougères. En janvier 1944, il organise des groupes de combats F.T.P.. Il participe aux opérations contre l'occupant dans le secteur de Saint-Aubin-d'Aubigné. Arrêté par la milice le 15 juillet 1944 à Saint-Aubin-d'Aubigné, suite à la découverte du maquis de Vieux-Vy-sur-Couesnon, il est torturé et mitraillé par les miliciens et enterré sur le champ, route de Saint-Brieuc à Rennes le 17 juillet 1944.
Il faisait partie de la Résistance sous le nom de guerre de Fernand, matricule 10061. En 1942, il est chargé de la propagande et du recrutement et nommé officier de renseignement, responsable du Front National, dans le secteur de Saint-Aubin-d'Aubigné.. En 1943 et 1944, il s'occupe de l'organisation des groupes de combat et assure les liaisons entre les groupes de Rennes et Vieux-Vy-sur-Couesnon.

Le 15 juillet, il est arrêté par la Milice à Saint-Aubin d'Aubigné pour son appartenance à la Résistance et à la suite de la découverte du maquis de Vieux-Vy-sur-Couesnon. Amené à Rennes, il est vu pour la dernière fois le 17 juillet dans une cellule du cantonnement de la Milice. Son cadavre fut découvert dans une tranchée, route de Saint-Brieuc à Rennes par les Américains, les jambes liées avec son ceinturon. Après avoir été torturé, M. Brionne avait été achevé d'un coup de baïonnette dans le dos.

 Homologué dans le grade de lieutenant , il a été décoré à titre posthume de la Croix de Guerre, avec étoile d'argent.

Sources: ADIV cote 514W4 -  ADIV 6ETP2/35  - ADIV 167 J

BURLOT Alphonse. Le lundi 7 juillet 1944 lors de la libération de Saint-Malo, les Allemands rassemblèrent 381 otages. Ils sont internés au Fort National. Le mercredi 9 août 1944, un obus éclata sur le parapet nord du fort, faisant 11 victimes ils furent tués par l'éclatement d'un obus, dont Alphonse BURLOT

BUSNEL Léon Victor, né le 26 novembre 1892 à Miniac-sous-Bécherel.

Fils de Louis BUSNEL et de Désirée DAUVERNE - Domicilié à La Mézière (35) - Ancien combattant 1914-1918

.Il entre dans la Résistance de Rennes en septembre 1940 au sein des F.T.P.F. et participe à la propagande anti-allemande dans le secteur de La-Mézière par la distribution de tracts et de journaux clandestins. Il est arrêté par la feldgendarmerie qui perquisitionne son domicile, mais il est relaxé fautes de preuves. les Allemands n'ayant pas trouvé les deux fusils de chasse et les révolvers et munitions qu'il détenait. Ayant assuré le recrutement des groupes F.T.P. à La-Mézière, il en prend la direction et participe aux opérations à partir du 6 juin 1944. Il participe à la constitution de plusieurs autres groupes à Rennes et à La-Mézière et leur fournit des armes. Il participe au sauvetage de 3 aviateurs américains, un officier et deux sous-officiers tombés aux environs de La-Mézière. Il les héberge pendant 11 jours et les fait rejoindre l'Angleterre par le service d'évasion. Le 20 juillet, 1944, 200 miliciens encerclant le bourg de La-Mézière, son domicile est perquisitionné. M. BUSNEL et ses deux fils parviennent à s'enfuir et à rejoindre le maquis de Plouasne. il participe à la Libération de saint Maden début août, où il est mortellement blessé à son poste de combat.

"Le village de La Sécherie à Saint-Maden (22) sert d'abri à un maquis F.T.P.F.  Le soir du 1er août 1944, une voiture allemande s'arrête près de La Sècherie. Les Allemands s'approchent à pied. Le résistant placé en sentinelle ouvre le feu. Les Allemands se replient. Les résistants évacuent et se dirigent vers Yvignac-la-Tour (22).  Dans la nuit, des soldats allemands fouillent La Sècherie puis repartent bredouille. Le lendemain matin, les F.T.P.F. de Saint-Juvat (22) reviennent renforcés par un autre groupe d'une quinzaine de F.T.P.F. commandé par Georges COULOMBEL. Ils se placent en embuscade aux Champs-Pilais à Saint-Maden (22), sur la route Saint-Maden (22) - Saint-Juvat (22). Un convoi (de représailles ou en retraite) se présente vers midi. Un combat éclate. Le résistant Yves PAUL est tué à 15h30. Le résistant Léon BUSNEL porte une grenade à sa ceinture . Une balle percute la grenade qui explose. Léon BUSNEL est gravement touché au ventre. Il insère son mouchoir dans le trou. Il est soigné à La Tremblais à la ferme de Jean HOMO mais ne peut être évacué sur Dinan (22) encore occupée par les Allemands.  Louis DALIBO alias le toubib, étudiant en médecine et l'infirmière Marguerite PINEAU le soignent mais il décède le lendemain à 18 heures. Pendant les combats, Louis LEFORESTIER, le commis de la ferme, sort imprudemment par curiosité. Il est touché par une balle à la cuisse. Il se vide de son sang et décède à 18 heures. Les Allemands perdent un véhicule et ont des pertes indéterminées. Ils brûlent la maison des Champs-Pilais avant de se retirer. Saint-Maden (22) est libérée le 3 août 1944 par une colonne américaine.

Acte de décès dressé le 3 août 1944 à Saint-Maden (22), sur la déclaration de son neveu Henri LEROY (24 ans)".

Sources: ADIV 167 J -   Memorialgenweb

 

camors.jpg (35130 octets)CAMORS Jean Claude, (1919-1943), fils, petit-fils et frère d'officier, aspirant de réserve, résistant de la première heure, évadé, il rallie l'Angleterre et devient membre du BCRA (Bureau central du renseignement et d'action), les services secrets de la France libre. Chef du réseau "Bordeaux-Loupiac" spécialisé dans l'évasion des pilotes alliés abattus.  Parachuté en France pour suivre l'activité de son réseau,, il est reconnu dans un café de Rennes et tué dans la fusillade qui s'ensuit en octobre 1943. Biographie:

 

Lien wikipédia

 

Né le 27 octobre 1919 à Pau (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques), tué en mission le 11 octobre 1943 à Rennes (Ille-et-Vilaine) ; stagiaire à la Banque de France ; résistant FFL ; fondateur du réseau Bordeaux-Loupiac ; Compagnon de la Libération.

Né dans une famille militaire, son père était médecin militaire, Jean-Claude Camors fit ses études au lycée de Pau puis entra à la Banque de France comme stagiaire. En octobre 1939, il fut affecté au 18ème Régiment d’Infanterie à Bordeaux et suivit les cours d’élève aspirant. Fait prisonnier, il fut interné au camp de Châteaubriant, d’où il s’évada et franchit la ligne de démarcation à la fin du mois de juillet 1940, pour rejoindre sa ville natale. En septembre 1940, il confia à l’un de ses amis de Pau : "Je ne reprendrai pas mes fonctions de stagiaire à la Banque de France tant qu’il restera une botte ennemie pour fouler le sol de la Patrie". 
Il se rendit alors à la Seyne-sur-Mer (Var) et s’initia à la fabrication des faux papiers. Après avoir vainement tenté de rejoindre l’Angleterre par la Bretagne, il retourna en zone non occupée et se fit admettre dans une équipe de marins pêcheurs à Marseille, projetant plus que jamais de s’évader de France. Le 8 avril 1942, alors qu’il participait à une pêche près des côtes marocaines, il se jeta à l’eau et nagea deux heures pour gagner Gibraltar. De là, il partit sur le Llanstephan Castel le 6 mai et fut débarqué à Glasgow le 13 mai 1942. 
Il signa son engagement dans les Forces françaises libres le 26 juin 1942 et fut envoyé à l’École des Cadets de la France libre de Ribbersford le 6 juillet. Affecté à l’état major particulier BCRA à partir du 19 septembre. Il suivit un entrainement spécifique à Hans School, centre de formation des agents secrets devant être envoyés en France occupée. Promu sous lieutenant, il fut chargé de monter un réseau d’évasion d’aviateurs alliés au début de 1943. 
Parachuté sous le nom de code de Bordeaux à la mi avril 1943 près de Loches (Indre-et-Loire), il développa son réseau qui prit le nom de Bordeaux Loupiac. En mission en France occupée dès le 1er février 1943. A créé le réseau d’évasion Bordeaux-Loupiac à partir du 1er mars 1943. En mai 1943, suite à des arrestations, il décida de partir en Espagne. Arrêté, il réussit à rejoindre Londres le 21 juin 1943. 
Il revint en France le 5 juillet1943, il développa son réseau, sur tout le territoire, chargé de retrouver des aviateurs cachés et leur fixa des rendez-vous en divers points de Bretagne. Il avait alors le pseudonyme de Raoul Caulaincourt. A Rennes, se trouvait le chef régional du réseau, en la personne d’un pharmacien de la ville, André Heurtier, qui organisait des rencontres avec son chef. Le 5 octobre, il revint en Bretagne pour accompagner des aviateurs. 
Le 11 octobre 1943, vers 15 h, Jean-Claude Camors avait rendez-vous au café de l’Epoque, rue du Pré Botté avec plusieurs membres du réseau. L’établissement était tenu par Franz Nouët, lui-même agent de renseignement du Mouvement de Libération Nationale. Vers 17 h, entra un certain Roger L. dit "le Légionnaire", qui s’était engagé dans la résistance dès le début et qui travaillait à présent pour les Allemands. Il reconnut Jean-Claude Camors, qu’il avait autrefois rencontré, sortit une arme et voulut arrêter tout le monde. S’ensuivit une bagarre, un sergent de l’aviation allemande entendit des coups de feux et entra porter main forte à Roger L.. Jean Claude Camors avec deux autres camarades prit la direction de la rue Maréchal Joffre, avec Roger L. à ses trousses qui fit feu à plusieurs reprises. Les trois hommes s’engouffrèrent dans l’immeuble du 2, rue Maréchal Joffre et montèrent jusqu’au grenier pour s’enfuir par les toits. Très grièvement blessé, Jean-Claude Camors laissa ses compagnons et redescendit se réfugier sur un palier pour protéger leur fuite. Avec l’aide d’un habitant de l’immeuble, il détruisit des papiers compromettants qu’il portait sur lui et en avala une partie. C’est là au petit matin que son cadavre fut retrouvé. Persuadé qu’il avait avalé tous ses documents, les Allemands emmenèrent son corps pour l’autopsier. 
Jean-Claude Camors fut déclaré "Mort Pour la France" le 11 octobre 1943. A titre posthume, il fut fait : Commandant, Compagnon de la Libération le 4 mai 1944, Chevalier de la Légion d’Honneur et reçut La Croix de Guerre et plusieurs décorations britanniques. 
A Rennes, une rue porte son nom depuis le 13 avril 1953 et Pau existe une rue des Frères Camors.

SOURCES : SGA, DIMI, bureau Résistance, dossier 16 P 102970. — Vladimir Touplin, Dictionnaire des compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, 2010. — site de l’Ordre de La Libération.

Jean-Pierre Besse

 

CAPITAIN René, né le 26 octobre 1895 à St-Servan (35). Travaillait avant la guerre comme gréeur aux Chantiers Navals de La-Landriais, puis gardien du port du port de yatchs et docker à Saint-Malo. Début 1942, il entre dans le groupe de résistance de St-Malo, commandé par Pierre JOUAN (F.T.P.F.). Il apporte son aide aux patriotes et leur procure fausses cartes d'identité et certificats de travail. Le 6 juin 1944, il rejoint le maquis de Broualan et participe aux opérations dans ce secteur. le 7 juillet 1944, il est fait prisonnier par la milice, lors de l'investissement du maquis. torturé, il est fusillé le jour même à Saint-Rémy-du-Plein. Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Malo. Une rue située dans le quartier de Rocabey, entre la prison de l'Espérance et la voie SNCF porte son nom. Il y a également une impasse Renée CAPITAIN, qui jouxte la rue du même nom.  ADIV 6ETP2/35. ADIV 167 J.

CARRIER Michel, né le 22 novembre 1916 à Paris 14ème (archive ADIV 167 J à exploiter)

CENDRE Maurice Louis, né le 24 août 1917 à Tonnerre (Yonne). Domicilié 6 passage Lathuile, Paris 18ème, il a fait partie du groupe de résistance de Pipriac. Maurice Cendre était le fils de Maria Ida Vecchi, 30 ans, ménagère et de Anatole Cendre, 25 ans, manouvrier, mobilisé au 152e régiment d’infanterie lors de la naissance de son fils. Il fut adopté par la Nation le 19 mai 1920. Il se maria le 2 août 1941 avec Solange Pozzi à Paris XVIIIe arrondissement dans lequel il était domicilié, 6 passage Lathulle.
En 1944, il appartenait au groupe de Résistance de Pipriac (Ille-et-Vilaine).
Le soir du 6 août 1944, une colonne importante de soldats allemands se dirigeait vers la Grand-Fougeray. Arrivés au pont, les résistants tentèrent de s’opposer à leur passage, mais ils furent tués immédiatement.Il a été tué en mission le 6 août 1944, à Port-de-Roche en Langon (35).  ADIV 167 J6. DAVCC, Caen, AC 21P 40467. — SHD, Vincennes, GR 16P 114771   Plaque commémorative de Port-de-Roche

CHAPRON André, né le 1er septembre 1925 à Dinard. Ouvrier à l’entreprise de travaux publics Lesueur à Dinard de 1941 jusqu’en juin 1944. Il adhère en septembre 1943 à l’UJP de la ville et participe à la propagande anti-allemande ainsi qu’à la récupération de matériel. Nommé responsable du groupe des FTP de Roz-sur-Couesnon il assure plusieurs liaisons à Rennes et Paris de mars à juin 1944. En juin 1944, au moment du débarquement, il rejoint le maquis de Saint-Ganton, puis celui du Moulin Everre à Saint-Marc-sur-Couesnon. Il participe à l’attaque de convois militaires allemands, et ainsi retarde leur progression vers le front de Normandie. Il est tué lors de l’investissement du maquis d’Evert par la Milice, le 27 juillet 1944. L'assaut dirigé sur le moulin à l'heure où treize résistants se retrouvent pour la soupe du soir  fait  plusieurs victimes: quatre résistants sont arrêtés et fusillés sur place (André Chapron, Roger Crosnier, Joseph Lemoine, Léon Pépin. Cinq cultivateurs des fermes voisines sont pris en otages et déportés. (ADIV 167 J)  Dossier: Entre Éverre et Minette" n°8 Maquis d'Éverre

CHARLOT Yves, né le 18 avril 1905 à Créances (Manche). Membre d'un groupe FTP de Miniac-Morvan, il est tué lors de la libération de St-Malo en combat près des troupes alliés, le 10 août 1944 en tentant de pénétrer à bord d'une Jeep, de pénétrer dans saint-Malo intra muros, dont les points stratégiques étaient tenus par l'ennemi. Il a été mortellement blessé par une grenade près de la porte Saint-Vincent.  Chevalier de la Légion d'Honneur. ADIV 6ETP2/38.  ADIV 167 J.

CHEMINEL François Jean Marie, né le 26 novembre 1924 à Ernée (Mayenne), domicilié à Patis en Laignelet. Sous les ordres de Paul Lasnier, il a participé à l'attaque de la centrale électrique de Saint-Brice-en-Coglès. Il a pris part à l'attaque des garages OPEL à Fougère, détruisant 34 camions, 11 moteurs d'avions, incendiant plusieurs milliers de litres d'essence et huile et un important outillage. En mai, il rejoint le maquis de la forêt de Fougères, sous les ordres de Paul Lasnier et Guy Bellis. Il assure le transport du matériel parachuté le 30 mai 1944 à Louvigné-du-Désert.  Il rejoint ensuite le maquis de Lignières-la-Doucelle en Mayenne où il a participé à la pose de mines sur les routes et aux attaques de convois. Le 13 juin 1944, lors de l'attaque du camp par les Allemands, il est fait prisonnier et fusillé en compagnie de 10 de ses camarades. Croix de guerre  il participe à la défense du camp.  ADIV 167 J.

CHEREL Roger,  agent P2 du réseau Action R.M.,  arrêté le 28 mai 1944 et torturé à la suite de tortures au camp Margueritte décède à l'hôpital de Ponchaillou le 10 juin 1944). ( Son fils Louis, membre du même réseau est fusillé le 30 juin1944 à La Maltière. Sources: AC 21 P 249 884 -21P 435 914

CHOLLET Claude. Né le 7 juillet 1922 à Rennes (35). à 22 ans

 Il est marié et exerce la profession de mécanicien. Arrêté une première fois en décembre 1943 et interné à la prison de Vitré, il est libéré par un groupe de F.T.P. dirigé par le commandant Pétri. Il rejoint un maquis du Morbihan. Le 9 juin, il tente, avec un groupe de F.T.P. de voler un véhicule allemand dans le garage de la Feldgendarmerie, près des Urbanistes à Fougères. Un groupe de 5 est arrêté dont Guy BELLIS, blessé par balles à la jambe. Claude CHOLLET est arrêté ailleurs au cours d’une action contre les Allemands.  Il a été tué dans le Morbihan avec un autre résistant. Il a été blessé dans une embuscade, son camarade a réussi à s’échapper. Il a été repris et tué. Claude Chollet a été torturé et tué. Les 2 corps ont été pendus avec interdiction de les descendre avant 2 jours.

 

CLOCHE Jean, né le 28 janvier 1913 à Antrain, domicilié rue Saint-Denis à Antrain (35). Il participe aux actions de guérillas menées dans la région d'Antrain, à partir du 1er août 1944. Volontaire comme conducteur de car, il participe à l'action du groupe franc du Mallon de Bruz. Il est tué à son poste de conduite le 3 août 1944 à Saint-Armel. ADIV 167 J

CLOEST Henri, né le 27 novembre 1920 à Saint-Denis (Seine), alias HENRI.  Il entre dans la Résistance en janvier 1943. Matricule N° 10205. Lieutenant en date du 16 mai 1944, nommé par l'Etat Major  régional FTP  Bretagne.

Il entre dans le groupe de résistance du Front National à Dol et devient responsable du F.N. dans le secteur Dol Combourg.

Il participe à la distribution de tracts allemands et délivre de fausses cartes d'identité et tickets d'alimentation aux réfractaires. En juillet 1943, il participe au déraillement de Bonnemain sur la ligne Rennes-Saint-Malo. la locomotive et 17 wagons sont détruits ou endommagés. Le trafic est arrêté pendant 48 heures. Il participe au déraillement de Combourg. la locomotive et 4 wagons sont endommagés provoquant un nouvel arrêt du trafic pendant 24 heures.

Il participe à la récupération du matériel dans le secteur de Combourg et en assure le transport aux groupes de Rennes.

En août 1943, il participe à la récupération d'explosifs et de matériel de guerre dans les camps allemands de la zone côtière de Saint-Malo Dinard Paramé.

En septembre 1943, à la suite d'un attentat manqué à Romazy (I. & V.) contre un agent de la Gestapo, il est arrêté par la brigade mobile et interné à la prison Jacques Cartier de Rennes où il est remis aux mains de la Gestapo dont il subit les tortures.

Interné à Vitré, il est libéré par les groupes FTP le 30 avril 1944 et rejoint le maquis de Broualan et par la suite Saint-Marc-le-Blanc où il participe à des opérations contre les convois allemands montant sur le front de Normandie.

Devant rejoindre son chef de secteur à Saint-Sauveur-des-Landes, il est accosté et tombe dans un piège qui lui était tendu par des agents de la Gestapo et malgré sa riposte il est assassiné le 6 juillet 1944 à Saint-Hilaire-des-Landes (I.&V.). ADIV 167 J

COLLOT Roger, né le 18 décembre 1917 à la Celle-sur-Seine (Seine-et-Marne). Il était charcutier. Il est entré dans le mouvement de Résistance des FTPF de Rennes. Le 3 août 1944, avec 6 autres camarades, ils poursuivaient les Allemands pour les faire fuir.  Alors qu’ils étaient près de Saint-Armel, une escadrille américaine qui pilonnait les troupes allemandes ne les a pas reconnus et a lancé une grenade sur leur véhicule. La voiture a pris feu et les 7 jeunes résistants ont été tués. Les corps calcinés ont été enterrés au cimetière de Saint-Armel en Ille-et-Vilaine. Source: AC 21 P 47 526

CONHUET Louis. Né le 16 octobre 1898 à Dol-de-Bretagne, il entre dans la Résistance,  activité Dol-de-Bretagne et rejoint le maquis de Broualan. Il participe à la propagande anti-allemande. Il est arrêté par la milice le 7 juillet 1944, dans les bois, aux environs du maquis de Broualan, après l'investissement du maquis; il est libéré le 3 août, rejoint le secteur de Dol-de-Bretagne, où il participe aux opérations de nettoyage. Surpris par l'ennemi, il est tué à son poste de combat.

COURIOL Maurice, patriote du maquis de Broualan, fusillé par la Milice le 7 juillet 1944 à Saint-Rémy-du-Plein. avec 7 autres camarades. ( l'adjudant Jean Lambert, Joseph Lemonnier, René Hucet, Amand Pasquet, Michel Renault, un parachutiste américain Georges Hendrickson  et un résistant non identifié). Maurice Courriol n'était entré dans le maquis que depuis trois jours.  (Ref: Broualan de René Brune p 105 à 109)

CROSNIER Roger, né le 19 novembre 1925 à Pontivy (56). En mai 1944, il entre dans le groupe F.T.P. de Dinard et participe aux opérations contre l'occupant. Le 6 juin 1944, il rejoint le maquis d'Everre (I & V) . Il participe aux attaques de convois ennemis se dirigeant vers le front de Normandie. Il participe à la défense du camp et du dépôt de munitions. Le 27 juillet 1944, treize résistants se retrouvent pour la soupe du soir lors de l'attaque du maquis du moulin d'Everre par la Milice. Quatre résistants sont arrêtés et fusillés sur place (André Chapron, Roger Crosnier, Joseph Lemoine, Léon Pépin. Cinq cultivateurs des fermes voisines sont pris en otages et déportés. Dossier: Entre Éverre et Minette" n°8 Maquis d'Éverre

 

DANIEL Jean Batiste, né le 14 février 1903 à Carentoir. Sabotier. "Arrêté le 14 juillet 1944 à Bais par la Milice et après avoir enduré cinq jours de tortures, il a été fusillé par les miliciens au camp de Saint-Jacques-de-la-Lande. il est fusillé le 19 juillet 1944, son corps ne devait être découvert que le 22 juillet suivant.

Il n'appartenait à aucune organisation de Résistance constituée, réseau ou groupe F.F.I.

Il avait été embrigadé dans le groupe formé par un Hollandais, un nommé VAN BALKOM parlant la langue allemande, qui était était sujet à caution. Ce dernier s'était institué Chef du groupe de Résistance n° 42 qui était conforme à ses désirs et dont la principale activité consistait à rançonner les cultivateurs faisant du commerce avec les Allemands.

Les fermes, lieux des opérations de VAN BALKOM et sa bande , étaient habituées par des gens considérés dans l'opinion comme favorables aux Allemands.

Il s'attribuait notamment la presque totalité des sommes ainsi volées et il apparait comme n'étant qu'un aventurier agissant pour son compte personnel.

Il avait appartenu jusqu'en 1943 à l'organisation TODT  et portait un uniforme allemand.

Le fait qu'il n'ait pas été mis en état d'arrestation par la suite par la Gestapo, laisse entrevoir qu'il était vraisemblablement un agent à la solde de ce service.

Les habitants ainsi que quelques habitants de Bais qui se lièrent à VAN BALKOM était de bonne foi, et croyaient sincèrement servir la cause de la Résistance, étant d'autre part littéralement subjugués par cet aventurier. M. DANIEL a toujours été considérés comme un bon Français et les renseignements recueillis sur son compte sont excellents à tous égards.

Il ressort d'ailleurs que , quoique mebre d'une organisation que dirigeait VAN BELKOM, il n'a joué qu'un rôle très restreint à ce sujet" ADIV 167 J (Rapport au Préfet)

DERRIEN André. Le lundi 7 juillet 1944 lors de la libération de Saint-Malo, les Allemands rassemblèrent 381 otages. Ils sont internés au Fort National. Le mercredi 9 août 1944, un obus éclata sur le parapet nord du fort, faisant 11 victimes ils furent tués par l'éclatement d'un obus, dont André DERRIEN .

 

DERRIEN Fernand, né le 19 mai 1925 à Dol-de-Bretagne. Lieutenant FFI-FTPF en date du 12 mai 1944. Il faisait partie du maquis de Vieux-Vy-sur-Couesnon. Le 23 juillet 1944, il est tué en combattant au domicile de M. Davy Jean à La Bodinière en La-Selle-en Coglès en Ille-et-Vilaine. Sources: AC 21 P 117 775 ADIV 167 J

 

 

 

DESNOS Louis, né le 21 novembre 1924 à Paramé, a fait partie de la Résistance de début 1944 à la libération, 2 août 1944, date à laquelle, il a été tué à Tinténiac. ADIV 167 J.

 

 

 

 

DUFIL Jean alias JOJO, né le 20 mai 1919 à La-Guerche-de-Bretagne (35). Sergent en date du 10 mai 1944. Il assure différentes liaisons dans le secteur de >Rennes. Arrêté en juin 1944, par la Milice, il est relâché quelque temps après.  Il participe à la libération aux portes de Rennes. Grièvement blessé en mission à Maison-Blanche près de Rennes, il décède en cours de transfert à l'hôpital de Perriers dans la Manche.

 

 

DUVAL Jean

 

ECHARD Jean, né le 23 octobre 1943 à Tinténiac (35). Mécanicien. Arrêté par les Allemands le 3 juin 1943 pour vol de révolver d'un soldat allemand à Saint-Malo. Blessé à l'épaule au cours de sa fuite.  Le 7 juin 1943, il est arrêté par la police française pour tentative d'assassinat et incendie volontaire commis sur la personne de Mme Monnier, 70 ans, cultivatrice à Tinténiac. Il est fusillé le 23 octobre 1943.

EGRON Clair Joseph, né le 26 février 1904 à Surzur (56). Il entre dans la Résistance en 1942. Étant  chef de brigade de gendarmerie à Combourg, il se signale par son activité anti allemande. Il prend liaison avec le comité du Front National de Combourg et apporte son aide constante, aidant les jeunes se soustraire au S.T.O., les camoufle en leur fournissant différentes pièces d'identité.

Il donne des renseignements sur les unités allemandes aux groupes F.T.P. en 1943-1944, permettant une lutte intensive contre les troupes d'occupation.

En juin 1944, il participe aux préparatifs de la Libération donne des indications aux groupes F.T.P., leur fournit du matériel et assure le transport, de même que la protection des groupes et des parachutistes alliés. il participe aux combats de la Libération et aux nettoyage du terrain remettant aux groupes plusieurs fusils mitrailleurs pour les opérations.

En service commandé se rendant à Vieux-Vy-sur-Couesnon, il est grièvement par un accident de motocyclette et décède le 15 août 1944.

ETIENNE Léon, alias Léo, né le 23 juillet 1909 à Rennes. Marié, père d'un enfant. Il entre dans la Résistance en mai 1944. Désigné pour une mission à travers les lignes allemands au nord de Rennes, il rejoint les unités alliées et participe au combat de Saint-Grégoire où il est tué le 1er août 1944 au chemin de la Trudais en Saint-Grégoire. Source: ADIV 6ETP2/45

Nom de rue à la mémoire de Léon Étienne, combattant de la Libération, Rennes
 

FAUVEAU Jean, né le 15 octobre 1923 à Laval. Il entre le 25 mai 1944 dans le groupe de résistance de Maure-de-Bretagne et participe à la propagande anti allemande, délivrance de fausses cartes d'identités et recrutement pour le maquis Saint-Marcel. le 6 juin, il participe aux opérations contre les transports allemands et à l'attaque de deux motocyclistes qui sont capturés avec leur matériel. Il participe au nettoyage dans le secteur de Maure et il est tué à son poste de combat au moment où il attaquait une voiture allemande le 3 août 19644 à Maure-de-Bretagne.

 

 

FForveille ConstantORVEILLE Constant. Né le 16 janvier 1910 à Fougères. Il entre dans le groupe de Résistance du Front national de Fougères et participe à la diffusion de journaux et de tracts clandestins. Avec le groupe de Fougères, il participe à la recherche de terrains de parachutages et effectue le recrutement pour les groupes installés en forêt de Fougères. A la suite d'une mission au maquis, il est arrêté à Fougères par des miliciens et fusillé sur place, le 10 juin 1944. ADIV 167 J.

 

 

 

FRANCO Gérardo. Le lundi 7 juillet 1944 lors de la libération de Saint-Malo, les Allemands rassemblèrent 381 otages. Ils sont internés au Fort National. Le mercredi 9 août 1944, un obus éclata sur le parapet nord du fort, faisant 11 victimes ils furent tués par l'éclatement d'un obus, dont Gérardo FRANCO.

GILET Émile,  né en 1916 à Muel, fils d'Eugène et Marie-Ange SOURDAINE. "Il se rend au café Samson, rue de la Motte, où consomment plusieurs soldats allemands. N’étant pas servi comme il le souhaitait, il invective la tenancière, lui reprochant ses préférences pour l’occupant. Un des militaires présents s’interpose et demande à Émile GILLET de le suivre à la Kommandantur. GILLET ne l’entend pas de cette oreille et s’échappe du bistrot en direction de la Grande Rue [aujourd’hui rue Paul Prime]. Il est immédiatement poursuivi par le soldat armé de son fusil. Deux coups de feu retentissent ; Émile GILLET est probablement touché à une jambe car il arrive en boitant sur la place de la Mairie où flânent plusieurs Martignolais stupéfaits. Deux autres coups de feu mettent fin à la course effrénée de GILLET qui s’écroule devant la maison d’Émile Bridel, un peu avant la rue Feuillet. Un attroupement se forme autour du malheureux mais un officier et plusieurs soldats allemands interviennent et éloignent les curieux manu militari. Henri Richard, vingt ans, étudiant, s’interpose courageusement entre les militaires et leur victime. Au même instant arrive le docteur Guillaume Collin pour prodiguer les premiers soins au blessé malgré l’opposition de l’officier sur place. GILLET est évacué à la hâte et transporté à l’hôpital de Châteaubriant où il décèdera le 2 juillet suivant." Document

GILLOT Léon, né le 12 mars 1892. Membre du mouvement Libération Nord. Tué au pied de son domicile 25 avenue Janvier, le 3 août 1944. Homologué au grade d'adjudant. Source: ADIV 6 ETP2/49.

GUERILLON Jean de Pléchatel, passé par les armes, le 6 août 1944, avec Claude ROZET de Rennes et Louis BREHAULT de la-Richardais, près du village de la Guérinais à Saint-Anne-sur-Vilaine.(fiche à traiter) tué à St-Anne-sur Vilaine. Biographie

GUERIN Auguste Jean, né le 9 octobre 1914 à Langon (Ille-et-Vilaine). Faisait partie du groupe de 6 résistants (Jean Baptiste POULLAIN, Jules LEFRECHE, Gabriel NEVOU, et Jean LEPERE, Célestin POULLAIN) qui gardaient pont de Port-de-Roche en Langon (35). Arrêtés par une colonne de blindés allemands qui arboraient des drapeaux français, ils sont arrêtés et fusillés le 6 août 1944. Source: DAVCC, Caen, AC 21 P 351637.  Plaque commémorative de Port-de-Roche

 

 GUINCHARD Henri, né le 7 novembre 1914 à Suresnes (Seine). Il entre dans la Résistance en 1942. Réfractaire au S.T.O., il vit dans l'illégalité et vient en Ille-et-Vilaine. Il prend contact avec le groupe F.T.P.F d'Ille-et-Vilaine e la zone sud. Il est tué lors d'un barrage sur une route à Vern-sur-Seiche le 14 juillet 1944 en compagnie de camarades F.T.P. :  Alfred Lavanant, Rémy Lelard, Bernard Salmon. Document; ADIV 167 J

HEITZ Alfred Charles, né le 25 octobre 1907 à Schweighausen (Bas-Rhin). Domicilié bd Villebois Mareuil à Saint-Malo. Arrêté pour sabotage le 28 janvier 1944 alors qu'il était requis par les occupants en qualité de technicien du bâtiment à la Marinchaffen Bauant. Il a été fusillé le 18 mai 1944 à la caserne de Rocabey avec deux Allemands de son service.  Homologué au grade d'adjudant. Sources: ADIV 6ETP2/49 - ADIV 167 J

HendricksonHENDRICKSON, Georges E., né en 1918 dans l'état de New York. En 1940 il était marié à Nell Hendrickson, née en 1917, le couple vivaient à Hackensack (New Jersey). Ses parents Minnie et Nils demeuraient Hickory Avenue à Bergenfield en 1944. George avait une soeur Alice née en 1921 et un frère Harold né en 1927. second lieutenant, de l'U.S. Army, .  ASN (army serial number) 1307411, de la 82nd Airborne Division, 505th Parachute Infantry Regt,.

Il est fusillé par la Milice le 7 juillet 1944 à Saint-Rémy-du-Plain. avec 7 autres résistants. ( l'adjudant Jean Lambert, Joseph Lemonnier, René Hucet, Maurice Couriol, Maurice Couriol, et un résistant non identifié). Maurice Courriol n'était entré dans le maquis que depuis trois jours.  (Ref: Broualan de René Brune p 105 à 109)

HERVE Gaëtan, né le 1er mars 1886 à Rennes. Secrétaire général en 1925 à la mairie de Rennes.
A la suite de l'assassinat à Paris de Philippe Henriot, Secrétaire d'Etat à la propagande du Gouvernement de Vichy, cent cinquante personnalités françaises sont désignées et signalées à la Milice chargée de les faire disparaître dans la nuit du 30 juin au 1er juillet 1944. Gaétan Hervé fait partie de la liste établie ; la Milice l'interpelle à son domicile, dont il parvient à fuir. Il est abattu place de la Mairie.
Sources:  Mémoire de granit 1939-1945 p 66 Biographie

HUCET  René,  de la région de Laval, patriote du maquis de Broualan, fusillé par la Milice le 7 juillet 1944 à Saint-Rémy-du-Plein. avec 7 autres camarades. ( l'adjudant Jean Lambert, Joseph Lemonnier, Maurice Couriol, Amand Pasquet, Michel Renault, un parachutiste américain Georges Hendrickson et un résistant non identifié). Arrêté quelques semaines plus tôt par les Allemands, René Hucet a eu un genou écorché jusqu'à l'os à la suite d'une chute. Libéré de la prison de Dinan par un groupe FTPF, il est conduit chez de Robert et <yvette Jouan "camouflée" à la Chapelle-aux Fitzméens, au presbytère. Soigné par une infimière de Dinard réfugiée dans le secteur, René Hucet rejoint broualan fin juin et est affecté, en raison de sa blessure, à la cuisine à la Lopinière. C'est là qu'il est arrêté par la Milice. Il n'a pu être identifié que par la description d'une bague qu'il portait à l'auriculaire.(Ref: Broualan de René Brune p 105 à 109)

HUE Joseph, né le 3 octobre 1900 à Cuguen (35). Forgeron-mécanicien à Broualan. Dès janvier 1944, il participe avec Pierre Jouan à l'organisation du maquis de Broualan. Il aide les résistants du maquis. (Transport d'armes, hébergement). Blessé grièvement par des miliciens le 7 juillet 1944, il meurt le 10 juillet 1944.. (Sources: Broualan René Brune. ADIV 6 ETP2)

 

 

 

 

HUREL André  Le lundi 7 juillet 1944 lors de la libération de Saint-Malo, les Allemands rassemblèrent 381 otages. Ils sont internés au Fort National. Le mercredi 9 août 1944, un obus éclata sur le parapet nord du fort, faisant des morts et des blessés. André HUREL qui a le crâne défoncé décédera décèdera le lendemain à l'hôpital.

HUREL Fernand. Né le 11 août 1909 à Redon. Il entre dans le groupe de Résistance du Front National de Redon. Il participe à la propagande anti-allemande et apporte son aide aux patriotes recherchés par la Gestapo. Il est tué au combat le 3 août 1944 à Pipriac. Source: 6ETP2 - ADIV 167 J.

JAFFRAY Ernest  Le lundi 7 juillet 1944 lors de la libération de Saint-Malo, les Allemands rassemblèrent 381 otages. Ils sont internés au Fort National. Le mercredi 9 août 1944, un obus éclata sur le parapet nord du fort, faisant des morts et des blessés. Ernest JAFFRAY qui a le crâne défoncé décédera décèdera le lendemain à l'hôpital.

JOLIVEL Aristide, Jean, René, né le 7 juillet 1923 à Langon ((Ille-et-Vilaine). Jeune résistant, Aristide Jolivel forma le groupe Armée secrète (AS) dans le secteur de Lohéac et assuma les fonctions de lieutenant, l’état-major étant situé dans une ferme à proximité. Dans les jours précédant l’arrivée des Américains, il participa activement au nettoyage des nids de résistance allemands dans le sud du département.
Le 6 août 1944, au soir, une colonne importante d’environ 2000 allemands s’avançait vers Le Grand-Fougeray. L’avant-garde traversant la place de l’église aperçut une sentinelle armée, Aristide Jolivel, devant l’Hôtel de France. Un combat de mitraillette s’engagea et Aristide Jolivel tomba sous le feu des balles ennemies.944 au Grand-Fougeray. (Source: ficher de Caen) Plaque commémorative de Port-de-Roche

 

JULIO Jean est entré dans la Résistance en mai 1943, matricule 10279-Grade de sous-lieutenant en date du 10 juin 1944. Il participe à la récupération d'explosifs dans la région de sens-de-Bretagne. Il fabrique et pose des mines sur les routes empruntées par l'ennemi. Il participe et dirige les attaques de convois à la mitraillettes et à la grenade. Le 7 juillet, il est tué en mission par l'éclatement d'une mine à Feins.

LAMBERT Jean Marie. (Adjudant), patriote du maquis de Broualan, fusillé par la Milice le 7 juillet 1944 à Saint-Rémy-du-Plein. avec 7 autres camarades. ( Maurice Couriol, Joseph Lemonnier, René Hucet, Amand Pasquet, Michel Renault, un parachutiste américain Georges Hendrickson  et un résistant non identifié).  (Ref: Broualan de René Brune p 105 à 109 - ADIV 167 J))

LAURENT Yvonnick. FTP. A participé au maquis de Lignières-le-Doucelle. A la suite de l'attaque du camp, il rentre en Ille-et-Vilaine et reprend contact avec les groupes de Vieux-Vy-sur-Couesnon. Après avoir participé à diverses actions, il est capturé et massacré par la Milice le 8/7/44 à Vieux-Vy-sur-Couesnon. Il avait 21 ans.( Document ).

 :

La Résistance au Vieux-Vy-sur-Couesnon.

LAVANANT Alfred, né le 2 septembre 1921 à Vannes (56). Il était adjoint technique aux Ponts et Chaussées. Il habitait 2 rue du Maréchal Joffre à Rennes. Il était FFI. Avec 3 autres résistants, ils se rendaient à La-Guerche-de-Bretagne pour accueillir un parachutage. Ils sont tombés dans une embuscade allemande à Vern-sur-Seiche. On pense qu’ils avaient été dénoncés.

Autres participants : Bernard Salmon, âgé de 22 ans, Rémy Lelard, Henri Guinchard, âgé de 32 ans. Document. Source: AC 21 P 70 512.

LEBELLE Pierre Auguste, né le 7 août 1920 à Rennes. Il résidait en 1940 137 rue de Chatillon avec ses parents. Il est entré dans la Résistance dès le début de l'occupation. Il se signala à Rennes par des actes de résistance isolés, récupération d'armes en particulier dans les restaurants et les cafés où les Allemands prenaient leurs repas.
En juillet 1940, il est arrêté  à la suite d'une dénonciation et condamné par un Tribunal Militaire allemand de Rennes à 5 ans de réclusion.
Incarcéré à la prison de Jacques Cartier le 2 août 1940, il réussit à s'évader le 13 janvier 1942 et alla se fixer à Carcassone où il fait connaissance de Melle Lagarde avec qui il se marie en octobre 1942. Ils ont un enfant le 1er mars 1943.
En décembre 1943, Pierre LEBELLE revient à Rennes avec sa femme et son enfant, à la suite de l'arrestation de ses parents par les Allemands et continua à poursuivre son activité résistante (toujours récupération d'armes dans les restaurants et cafés). Le 16 mai 1944, il est de nouveau arrêté par la Gestapo mais lors de son transfert, il tenta de s'évader et fut abattu par ses gardiens, rue Alphonse Guérin.  (ADIV 167 J)

LE BRIS Joseph. Le lundi 7 juillet 1944 lors de la libération de Saint-Malo, les Allemands rassemblèrent 381 otages. Ils sont internés au Fort National. Le mercredi 9 août 1944, un obus éclata sur le parapet nord du fort, faisant 11 victimes ils furent tués par l'éclatement d'un obus, dont Joseph LE BRIS.

 

LEBOIS Jean, boucher au bourg de Broualan, tué par la Milice le 7 juillet 1944. (Sources: Broualan René Brune)

LEBOIS Hélène, tuée par des miliciens le 7 juillet 1944 à Broualan. (Sources: Broualan René Brune)

LEBRETON Jean-Baptiste. Né le 23 juin 1925 à Langon (Ille-et-Vilaine). Fils d’Ernest Lebreton et de Victorine Bretagne, Jean-Baptiste Lebreton se maria avec Julie Colin le 5 juin 1928 à Sainte-Anne-sur-Vilaine (Ille-et-Vilaine). Faisait partie du groupe de 6 résistants (Jules LEFRECHE, Gabriel NEVOU, et Jean LEPERE, Célestin POULLAIN), Auguste GUERIN) qui gardaient pont de Port-de-Roche en Langon(35). Arrêtés par une colonne de blindés allemands qui arboraient des drapeaux français, ils sont arrêtés et fusillés le 6 août 1944. Plaque commémorative de Port-de-Roche  Arch. Dép. d’Ille-et-Vilaine, 167 J. 

LECLERC André, né le 26 avril 1921 à Talensac. Prisonnier de guerre, très affaibli par suite de maladie par suite de maladie, il revient en France en début de l'année 1943. D'un esprit très combatif, il rentre dans un groupe de résistance dirigé par le docteur DORDAIN de Mordelles, lequel arrêté par la Gestapo se suicida dans sa cellule à la prison Jacques Cartier de Rennes. André LECLERC est désigné comme membre du Comité de Résistance de la région Mordelles-Talensac. Dénoncé par JEHANNIN ou GEFFROY, membre de la L.V.F. à Monfort, il est arrêté à son domicile le 17 juin 1944 par deux miliciens dont le nommé SCHWALLER. Il a les yeux et les ongles arrachés, Mais, il ne parle pas et est abandonné dans un champ où il meurt au bout de son sang. (voir le procès de l'assassin SCHWALLER).  (ADIV 167 J)

LEFRECHE Jules, Adrien, Gabriel. Né le 17 décembre 1917 à Nantes, section de Chantenay (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique). Fils d’Adrienne Nicoux, ouvrière d’usine, et de Jules Lefrêche, manoeuvre.
Son père, Jules Eugène, Joseph, Lefrêche, né le 8 octobre 1899 à Le Pellerin (Loire-Inférieure), docker sur le port de Nantes, domicilié dans cette ville, café Rialland Roche Maurice, avait été arrêté par la gendarmerie de Couëron le 1er août 1941 pour activités politiques et sabotages de rails et de bateaux à l’automne 1940. Il était résistant au sein du Front national, constitué en avril 1941. Interné dans les camps de Châteaubriant, Vôves, Pithiviers, La Rochelle puis l’ïle de Ré, il fut libéré le 14 décembre 1944.
Jules Lefrêche s’était marié en avril 1942 à Nantes avec Simone Gloux.
Le 6 août 1944, il fut arrêté et exécuté au Port de Roche, commune de Langon, située sur la rive nord de la Vilaine à la limite de la Loire-Inférieure.
Le soir du 6 août 1944, une colonne importante de soldats allemands s’avançait vers le Grand-Fougeray. Arrivés au pont, les résistants tentèrent de s’opposer à leur passage. Mais ils furent tués immédiatement, six moururent. Faisait partie du groupe de 6 résistants  (Jean Baptiste POULLAIN, Gabriel NEVOU, et Jean LEPERE, Célestin POULLAIN), Auguste GUERIN)  qui gardaient pont de Port-de-Roche en Langon (35). . Plaque commémorative de Port-de-Roche.

Sources : Arch. Dép. Loire-Atlantique, 305 J . — DAVCC, Caen, AC 21P 76115 (nc). — SHD, Vincennes, GR 16P 354409, dossier du père. — Jean-Pierre Sauvage, Xavier Trochu, Mémorial des victimes de la persécution allemande en Loire-Inférieure 1940-1945, 2001, p. 53 .— Mémoire des hommes, pas de dossier SHD Vincennes

 

LEGUET Marie Joséphine. Elle abrite et ravitaille les réfractaires au STO et les patriotes poursuivis et FTP. Arrêtée le 24 juillet  1944 à Pléchâtel, par la milice, elle est torturée au château d'Apigné et tuée le 30 juillet 1944 sans avoir révélé quoi que ce soit sur la Résistance. Croix de guerre avec étoile d'argent. Source: AVCC Caen. Article

LELARD  Rémy, né le 29 juin 1924 à Le6havre (Seine-Maritime). Domicilié, 20 rue Le Chapellier à Rennes. Tué lors d'un barrage sur une route à Vern-sur-Seiche le 14 juillet 1944 en compagnie de camarades F.T.P. : Alfred Lavanant, Henri Guinchard, Bernard Salmon. Document

 

 

 

LELOSTEC André. Né le 3 juillet 1924 à Saint-Servan. Il fait partie de la Résistance de juin 44 à août 44. Il rejoint le maquis de Broualan en juin 1944. Il participe à des actions de guérilla dans le nord de l'Ille-et-Vilaine. Volontaire pour les missions dans les lignes allemandes, il trouve la mort au cours d'un engagement à Saint-Armel en Ille-et-Vilaine.

LEMOINE Joseph, né le 26 septembre 1921 à Dinard (35). Il entre dans le groupe de  Résistance en juin 1944 et rejoint le maquis du moulin d'Everre où il participe aux opérations contre l'occupant et assure les liaisons avec les groupes du secteur. Le 27 juillet 1944, l'assaut dirigé par la Milice sur le moulin à l'heure où treize résistants se retrouvent pour la soupe du soir fait plusieurs victimes: quatre résistants sont arrêtés et fusillés sur place (André Chapron, Roger Crosnier, Joseph Lemoine, Léon Pépin. Cinq cultivateurs des fermes voisines sont pris en otages et déportés. (ADIV 167 J) Dossier: Entre Éverre et Minette" n°8 Maquis d'Éverre

 

LEMOINE Pierre, né le 27 octobre 1884, Pierre Lemoine est greffier à la Cour d'Appel de Rennes pendant l'Occupation. Il loge au Palais de Justice, dans les locaux du Parlement de Bretagne.
Réveillé par un coup de sonnette dans la nuit du 1er juillet 1944, il ouvre sans méfiance sa porte et se trouve devant un groupe de miliciens ; l'un d'entre eux l'abat à l'entrée de son appartement d'une balle de revolver.
Cet attentat fut exécuté à l'initiative du « Cercle d'études national-socialiste » qui, après l'assassinat de Philippe Henriot, Secrétaire d'Etat à la propagande du Gouvernement de Vichy, désigna à la Milice 150 personnalités connues pour leurs sentiments anti-allemands ; quatre rennais furent victimes des actions de représailles menées dans l'ensemble du pays.
Source:  Mémoire de granit 1939-1945 p 93

LEMONNIER Joseph. Né à St-Helen(35) le 1er février 1923, abattu par la milice à Saint-Rémy-du-Plain (35) le 7 juillet 1944.

Joseph Lemonnier était, avec ses camarades Résistants, partie se réfugier dans le maquis de Broualan. Le bois de Buzot en Broualan était depuis 1943 l'un des poumons de la Résistance locale où plusieurs Malouins, Paraméens et Servannais cotoyaient leurs compatriotes de la région Doloise avec lesquels ils menèrent des opérations de harcèlement contre les Allemands. Aussi, dès l'aube du 7 juillet 1944, les maquisards de Broualan furent attaqués par un groupe d'environ 150 personnes armées regroupant des miliciens du Bezen Perrot (unité nationaliste bretonne de la SD, portant l'uniforme allemand, installée à Rennes dans la caserne du Colombier) et des nazis du Sicherheitsdienst (SD). Le combat fut inégal mais, plusieurs Résistants purent néanmoins se sauver. René Capitain fut capturé et torturé sur place. Il succomba, sous les coups des miliciens, au lieu-dit La Lopinière, à quelques centaines de mètres du bourg de Broualan. Trois autres Résistants furent tués ce matin là : l'adjudant Jean Marie Louis Lambert, Hélène et Jean Lebois puis Joseph Hue. Six autres patriotes et un sous-lieutenant parachutiste américain (George E. Hendrickson) furent aussi capturés puis transférés au petit matin, vers 6 heures, à Saint-Rémy-du-Plain où, il furent torturés et finalement fusillés par les miliciens qui précipitèrent les corps des malheureux dans les anciennes carrières de Touchasse: Maurice Couriol, René Hucet, l'adjudant Jean Marie Louis Lambert, Joseph Lemonnier, Armand Pasquet, et Michel Renault furent ceux-ci. Le corps de René Capitain avait été laissé où il fut massacré. Lors de cette opération trois cultivateurs furent aussi exécutés (Hélène et Jean Lebois ainsi que Joseph Hue) et leurs deux fermes furent incendiées. Le calme étant revenu, dans l'après-midi, quelques habitants de Saint-Rémy-du-Plain, ayant été informés de la tragédie, se rendirent sur le lieu de l'exécution et découvrirent le charnier. De là, les cadavres furent ramenés à l'école des filles de Saint-Rémy-du-Plain et inhumés dans le cimetière communal. Le 7 juillet 1945, un monument commémoratif a été érigé à l'endroit même de la tragédie, au lieu-dit Touchasse à la sortie de Saint-Rémy-du-Plain en direction de Bazouge-la-Pérouze. Sur une plaque commémorative apposée sur celui-ci sont gravés les noms des six patriotes français. Il est à noter que le prénom d'Armand Pasquet et écrit Amand et que cette ancienne plaque mentionnait deux inconnus. L'un étant, aujourd'hui identifié, le parachutiste Américain George E. Hendrickson, une rectification fut faite sur une nouvelle plaque. Le nom de Joseph Lemonnier est inscrit sur les plaques commémoratives situées derrière la stèle de l'enclos de la Résistance à Saint-Malo (Intra-muros). Son nom est aussi inscrit sur le monument aux morts de Saint-Servan-sur-Mer.

Sources: Carphaz.com - ADIV 167 J.-  Brune René, Broualan. Dans l’Ille et Vilaine en résistance – Mémoires de l’été 1944 P 105à 109 – Éditions Danclau

LEPERE Jean. Né en 1929 à Langon (Ille-et-Vilaine), Jean Lepère, simple domestique, se trouvait à cet endroit pour acclamer les Américains libérateurs tant désirés. Faisait partie du groupe de 6 résistants (Jean Baptiste LEBRETON, Jules LEFRECHE, Gabriel NEVOU, Célestin POULLAIN), Auguste GUERIN)  qui gardaient pont de Port-de-Roche en Langon (35). Arrêtés par une colonne de blindés allemands qui arboraient des drapeaux français, ils sont arrêtés et fusillés le 6 août 1944.  Plaque commémorative de Port-de-Roche. Source: Arch. Dép. Ille-et-Vilaine, 167 J.

 

v-lebrun.jpg (15837 octets)LE BRUN Jules. Tué lors de la libération de Paris (Document)

 

 

 

LE JANNOU François et son fils Bernard. Le lundi 7 juillet 1944 lors de la libération de Saint-Malo, les Allemands rassemblèrent 381 otages. Ils sont internés au Fort National. Le mercredi 9 août 1944, un obus éclata sur le parapet nord du fort, faisant 11 victimes ils furent tués par l'éclatement d'un obus, dont François et Bernard LE JANNOU. 

Lesné marcelLESNE Marcel, né le 17 juillet 1927, membre du groupe FTP de Dinard est envoyé au maquis de Broualan où réside sa mère, pour participer à la formation des groupes. Le maquis de Broualan est investi par la Gestapo et la milice française le 7 juillet 44, il se replie sur Dinard avec son groupe. Arrêté par la milice, il est fusillé le 5 août 44 à Dinard et son corps retrouvé seulement le 29 mai 1951 à la Villa Nahan de Dinard. (Source: Ouest-Matin et fiche Petri: ADIV 167 J)

 

 

Marcel LodiaisLODIAIS Marcel, né le 16 juin 1925 à Rennes. Domicilié 158 rue de Saint-Malo à Rennes. Son nom de guerre: Marcel -Matricule 10512.

En mai 1944, il entre dans les groupes F.T.P. de Jean Guérillon dans le secteur de Bain-de-Bretagne-Pléchâtel.

En juillet, il participe à l'attaque de camions allemands au lieu-dit: Les Quatre-vents en Pléchâtel. Il fait sauter la voie à Saint-Ganton. Il récupère 350 kg d'explosifs aux mines du Teillay. Ces explosifs ont été repris par les Allemands qui ont incendié la cache où ils avaient été entreposés. Il récidive et enlève au même lieu 550 kg de cheddite, cordon bikford, détonateur (25 juillet). Il participe à l'attaque de deux camions citernes sur la route de Rennes à Bain-de-Bretagne (un camion citerne détruit; l'autre endommagé). Il participe au parachutage de Pléchâtel. Il tombe au combat au cours d'une attaque de bombardiers alliés alors qu'il venait de capturer des prisonniers allemands le 3 août 1944 avec 3 autres camarades à la limite de Nouvoitou et de Saint-Armel, près du lieu de La-Jaille.
Au moment du mitraillage 3 résistants sont morts sur le coup (Probablement Jacques MAN signalé décédé le 3 août sur le monument de Chateaugiron). Marcel LODIAIS est décédé de ses blessures au ventre à peu près 3 heures après.

LORET Pierre-Marie, né le 25 décembre 1889 à Sens-de-Bretagne, il habitait à La Belle Etoile en Sens-de-Bretagne. Il aidait la Résistance pour la Libération. Le 1er août 1944, il est tué à dans sa commune par un soldat allemand qu’il voulait arrêter. Sources: AC 21 P 371 665 - ADIV 167 J.

MALLE Louis, né le 26 février 1921 à Saint-Germain-en-Coglès  . Marié, père d'un enfant. Réfractaire au S.T.O. Il habitait rue Amiral à Guichen et travaillait clandestinement chez M. LE GALL, granitier à Fougères. Après le bombardement de cette ville, il se réfugie avec sa famille chez M. TABURET à La Touche Cochonnais en Laignelet. Il est arrêté par la milice le 19 juin 1944 au lieu-dit "La Forairie" en Laignelet, par des miliciens dont deux en civil et deux en uniformes. Suite à une dénonciation d'un ouvrier, il est accusé d'appartenir à un groupe de Résistance et d'être le responsable d'un groupement et est exécuté dans la forêt de Fougères le soir même. ADIV 167 J.

MARGUERITE Jean est né le 13 juillet 1924 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Alias JEAN. Matricule 10060.  Entré au mois de décembre 1943 dans les groupes de Saint-Malo- Saint-Servan, il organise les groupes F.T.P.F. dans la région malouine. En février 1944, il participe au déraillement de Pléchâtel, provoquant la destruction de wagons et l’interruption du trafic ferroviaire pendant deux jours. Le coup de force est le déraillement de Saint-Senoux : les gardes-voies français disposés par les Allemands sont capturés  et le déboulonnage est pratiqué au milieu du tunnel. Il participe  aussi à des opérations contre les pylônes de la ligne haute tension Pontchâteau (Loire-Inférieure)-Rennes à Vezin, Goven, Guipry, Messac et Langon.

Début avril 1944, la police l’arrête à Dinan et il est incarcéré dans la prison de la ville avec Jean Guérillon, de Pléchâtel. Ils sont libérés, le 4 avril 1944,  par des F.T.P.F. d’Ille-et-Vilaine et des Côtes-du-Nord (Côtes-d’Armor). Il participe à l’attaque de la distillerie Bosker à Saint-Malo, qui fabrique de l’alcool pour l’Occupant. Le 28 avril, il réalise un autre coup de force en participant à la libération de 45 détenus de la prison de Vitré, sous la responsabilité de Louis Pétri. Les sièges des partis collaborationnistes de Saint-Malo, le RNP (Rassemblement national populaire) et le PPF (Parti populaire français) sont attaqués, le 30 avril, avec l’aide de Jean Marguerite. Suite à une tentative de déraillement en plein jour à L’Hermitage, il est arrêté mais réussit à s’échapper après avoir abattu un Allemand. Il prend  part enfin à l’attaque du RNP à Rennes.

Victime d’un guet-apens, rue de Saint-Malo, à Rennes, il est arrêté par la Gestapo. S’ensuit une courageuse défense avec épuisement de la dernière balle. Il est alors  capturé, torturé et décède le 28 mai 1944. Résistant FTP. Sous-lieutenant.

SOURCE : ADIV, 167 J

Daniel Heudré

MARIOTTE Francis, né le 3 mars 1908 à Rennes. Réfractaire au STO, il rejoint le maquis de Feins en 1943. En janvier 1944, il entre dans les groupes F.T.P.F. et participe aux différentes opérations dans la région de Sens-de-Bretagne (Attaques de convois, pose de mines sur les routes conduisant au front de Normandie. à Sens-de-Bretagne). Le 7 juillet 1944, il est tué au bois de Saubon en Feins par l'explosion d'une mine qu'il préparait pour attaquer les camions d'un convoi ennemi. Source: ADIV 6ETP2/76, 167 J.

 

MARIT Gérardus. Le lundi 7 juillet 1944 lors de la libération de Saint-Malo, les Allemands rassemblèrent 381 otages. Ils sont internés au Fort National. Le mercredi 9 août 1944, un obus éclata sur le parapet nord du fort, faisant 11 victimes ils furent tués par l'éclatement d'un obus, dont Gérardus MARIT.

MAZAN Louis, né le 16 novembre 1906 à Fégréac (44). Alias LOUIS. Sous-lieutenant en date du 15 mai 1944.  En mai 1942, il entre dans le groupe de résistance du Front National SNCF de Rennes et participe à la diffusion de tracts et aux sabotages de matériel aux Ateliers de Rennes et de la région.
Recherché par la Gestapo en septembre 1942, il est obligé de fuir avec sa famille.
Il est condamné à mort en décembre 1942 par le tribunal militaire allemand de Rennes.
Il participe dans la zone sud du département aux sabotages de voie ferrées à Langon, Pléchatel et Saint-Senoux en Ille-et-Vilaine.
Dans la nuit du 6 au 7 juin 1944, il prend part à 7 sabotages sur les voies ferrées empêchant le déplacement des divisions blindées ennemies dans la région de Guer-Ploërmel. Il est arrêté par une patrouille allemande et fusillé sur place à Monteneuf dans le Morbihan. Croix de guerre avec étoile d'argent. ADIV 167 J.

MEILLERAY Auguste. Né le 10 mai 1909 à Montreuil-sur-Ille (35). Début 1944, il participe à la diffusion de la presse clandestine et délivre des faux papiers d'identité, à différents  sabotages (Ligne haute-tension Rennes-Pont-Château, mise hors service de wagons allemands, lignes téléphoniques). En juillet, il participe au parachutage de Pléchatel, aux attaques de voitures allemandes, transport de matériel). le 4 août, il tombe dans une embuscade allemande à Messac et est tué en compagnie d'un camarade.  ADIV 167 J

MORAS Henri, né le 26 septembre 1923 à Plélan-le-Grand. Chef de groupe FFI dans le groupe de Paimpont. Le 4 août 1944, il a été tué par un soldat allemand qu’il allait arrêter dans la cour de l’école privée de filles, près du Bourg de Paimpont. Source AC 21 P 97 698 

NEVOU Gabriel. Né le 29 juillet 1922 à Rouvray-Catillon (Seine-Maritime). Réfractaire au S.T. O., il entre dans la Résistance de Langon. Il fait partie du groupe de 6 résistants(Jean Baptiste POULLAIN, Jules LEFRECHE, NEVOU, et Jean LEPERE, Célestin POULLAIN), Auguste GUERIN) qui gardaient pont de Port-de-Roche en Langon(35). Arrêtés par une colonne de blindés allemands qui arboraient des drapeaux français, ils sont arrêtés et fusillés le 6 août 1944.SOURCES : Arch. Dép. Ille-et-Vilaine, 167 J.  Plaque commémorative de Port-de-Roche

 

NOUAILLES Roger. Le Docteur Roger Nouailles sert dans les groupes FFI de sa commune du 1 er juin au 6 août 44. Capturé par les Allemands au cours d'un engagement, il est fusillé sur place le 6/8/44 au Grand-Fougeray. ( Document )

OLLIVIER  André. Le lundi 7 juillet 1944 lors de la libération de Saint-Malo, les Allemands rassemblèrent 381 otages. Ils sont internés au Fort National. Le mercredi 9 août 1944, un obus éclata sur le parapet nord du fort, faisant 11 victimes ils furent tués par l'éclatement d'un obus, dont André OLLIVIER

PASQUET Amand, est né à Fougères le 25 avril 1924.

Avant la guerre, il réside avec ses parents ─ 33rue Ville Pépin ─ à Saint-Servan, où sa mère tient un café; son père est employé à la SNCF.
Il exerce la profession d'employé de bureau, à l'issue de sa scolarité.
Désigné pour le STO, il se réfugie dès 1943 chez un frère de sa mère, M. Malodor Joseph, à Saint-Georges-de-Chesnais (I. & V.). Recruté par Jean Marguerite, il entre dans le groupe FTP de Saint-Malo en novembre 1943 et prend part à la diffusion de tracts et de journaux clandestins et à des actions contre les Allemands.
Début juin 1944, il rejoint le maquis Broualan, puis rejoint celui du maquis de Lignères-la-Doucelle (Mayenne).  Le 13 juin, après avoir livré un combat contre les Allemands, il se replia de nouveau avec ses camarades  sur le bois de Landal, en Broualan.
Durant son séjour à Broualan, Pasquet fut employé en qualité de cuisinier. Alors qu'il était occupé à ce travail dans la ferme de la Lopinière, le bois de Landal fut attaqué par une troupe composée de miliciens et d'Allemands. Fait prisonnier, Pasquet fut emmené avec une quinzaine de camarades, à Saint-Rémy-du-Plain et abattu au lieu-dit "La Bitonnerie" à Saint-Rémy-du-Plain, le 7 juillet 1944, avec 7 autres camarades. ( l'adjudant Jean Lambert, Joseph Lemonnier, René Hucet, Maurice Couriol, Michel Renault, un parachutiste américain, le second lieutenant, de l'U.S. Army, George E. HENDRICKSON, ASN (army serial number) 1307411, de la 82nd Airborne Division, 505th Parachute Infantry Regt et un résistant non identifié)..  (Ref: Broualan de René Brune p 105 à 109; Memoire de granit 1939-1945, p 259; Fond Petri ADIV 167 J)

PAVIS Amand, né le 18 avril 1924 à Fougères (35). Il participe au maquis de Fougères. Il assure le transport de matériel de Louvigné-du-Désert à Fougères. Il prend part à l'attaque de la feldgendarmerie sous les ordres du lieutenant BELLIS. Arrêté le 8 juin 1944, il est transféré à la Milice de Rennes. torturé, il tente de s'évader et tombe sous les balles des miliciens le 10 juin 1944 à Rennes, au siège de la Milice. Cité à l'ordre de la Division avec attribution de la Croix de guerre avec étoile d'argent. ADIV 167 J.

 

 

 

PELLERIN Joseph. Le lundi 7 juillet 1944 lors de la libération de Saint-Malo, les Allemands rassemblèrent 381 otages. Ils sont internés au Fort National. Le mercredi 9 août 1944, un obus éclata sur le parapet nord du fort, faisant 11 victimes ils furent tués par l'éclatement d'un obus, dont Joseph PELLERIN.

PENIGUEL Paul François. marié, 2 enfants. Employé temporaire à la SNCF. Habitait au village de Beuvres, commune de Messac. Fusillé près de son domicile le 6 août 1944 par les miliciens et les Allemands. Activités résistantes: En avril: transport d'explosifs. Du 6 juin 1944 au 6 août 1944: Participation aux sabotages effectués sur les voies ferrées avec le groupe de résistance de Messac.  Source: ADIV 6ETP2/67.

PEPIN Léon, né le 27 novembre 1924 à Pleslin (22). Il entre dans le groupe de  Résistance de Saint-Malo le 2 mars 1944 et rejoint le maquis du moulin d'Éverre le 1er juin où il participe aux opérations contre l'occupant et assure les liaisons avec les groupes du secteur. Le 27 juillet 1944, l'assaut dirigé par la Milice sur le moulin à l'heure où treize résistants se retrouvent pour la soupe du soir fait plusieurs victimes: quatre résistants sont arrêtés et fusillés sur place (André Chapron, Roger Crosnier, Joseph Lemoine, Léon Pépin. Cinq cultivateurs des fermes voisines sont pris en otages et déportés. (ADIV 167 J)  Dossier: Entre Éverre et Minette" n°8 Maquis d'Éverre

 

PIGEON Fernand, né le 15 décembre 1922 à Trans, Ille-et-Vilaine. Il s’engage dans les FFI le 1er février 1944. Très vite, il est caporal-chef FFI dans le groupe de Mi-Forêt Liffré. Le 11 juin 1944, il est pris par la milice, torturé, assommé puis fusillé à Mi-Forêt. Sources: AC 21 P 127 576. ADIV 167 J.

POMMERET Pierre, né le 16 octobre 1908 à Pleudihen (22). Père de huit enfants. Mécanicien ajusteur aux Tanneries de France à Rennes. Au moment de la libération de Rennes il est arrêté par les Allemands pour avoir saboté des lignes téléphoniques allemandes de défense de Rennes, installées place Sainte-Anne. Il est fusillé sur place le 3 août 1944. Source: ADIV 6ETP2/72.

POTIRON René tué par les Allemands le 5 août 1944 à Saint-Senoux (35). il avait 16 ans.

 

 

 

 

POULLAIN Célestin, né le 24 août 1918 à Saint-Ganton (Ille-et-Vilaine). Fils de Victor Poullain et d’Augustine Leroux, il fut d’abord maréchal des logis chef dans l’armée de 1937 à 1941, membre d’un Groupe mobile de réserve (G.M.R.) de 1941 à 1942, puis employé aux Tanneries de France à Rennes jusqu’en avril 1944. De retour à Saint-Ganton, il travaillait comme manœuvre agricole. Faisait partie du groupe de 6 résistants  (Jean Baptiste LEBRETON, Jules LEFRECHE, Gabriel NEVOU, et Jean LEPERE, Auguste GUERIN)  qui gardaient pont de Port-de-Roche en Langon (35). Arrêtés par une colonne de blindés allemands qui arboraient des drapeaux français, ils sont arrêtés et fusillés le 6 août 1944. ADIV 167 J. Plaque commémorative de Port-de-Roche

RABET François . Le lundi 7 juillet 1944 lors de la libération de Saint-Malo, les Allemands rassemblèrent 381 otages. Ils sont internés au Fort National. Le mercredi 9 août 1944, un obus éclata sur le parapet nord du fort, faisant 11 victimes ils furent tués par l'éclatement d'un obus, dont François RABET .

REBOURS Lucien, né le 5 mars 1912 à Janzé. Il faisait partie d'un groupe de résistance de l'avocat Pierre Chaplet, qui sera déporté. Il se rend chez son frère, boucher à Bourg-des-Comptes pour les fêtes de Noël. Le 24 décembre 1943, un agent du SD en civil se présente à la boucherie, donc bien renseigné, et demande à le voir. Lucien Rebours sort et l'accompagne. Il a probablement vite compris de quoi il retournait et pensait peut-être pouvoir s'enfuir. Une femme va entendre des coups de feu. Il a été abattu dans un chemin et son corps emmené par les Allemands à Rennes. (ADIV Liste des victimes) Photo de la plaque du monuments aux morts de Janzé.

RENAUT Michel. Entré dans le groupe de résistance de Dinard, a pris part au combat de Broualan, lors de l'investissement du maquis par les Allemands. Arrêté par les Allemands, il a été fusillé le 7 juillet 1944 à Saint-Rémy-du-Plein. Croix de guerre avec étoile de bronze. Source: ADIV 6ETP2/71.

 

 

RIALLAND Jean, né le 28 août 1925 à Bain-de-Bretagne. Il appartient à différents groupes de résistants (attaque de camions allemands, transport d'armes, aide à plusieurs aviateurs alliés, libération de Pipriac. En assiégeant un hôtel occupé par des Allemands, il est tué le 4 août 1944 à Bain-de-Bretagne. ADIV 167 J; ADIV +6ETP2/71

RICHOMME Eugène. Tué le 13 juin 1944 au maquis de Lignères-la-Doucelle . Biographie  

 

 

 

 

 

 

ROVERS Cornélius. Le lundi 7 juillet 1944 lors de la libération de Saint-Malo, les Allemands rassemblèrent 381 otages. Ils sont internés au Fort National. Le mercredi 9 août 1944, un obus éclata sur le parapet nord du fort, faisant des morts et des blessés. Cornélius ROVERS qui a la paroi abdominale ouverte et les intestins perforés, décédera le lendemain à l'hôpital.

ROGER Pierre. Le lundi 7 juillet 1944 lors de la libération de Saint-Malo, les Allemands rassemblèrent 381 otages. Ils sont internés au Fort National. Le mercredi 9 août 1944, un obus éclata sur le parapet nord du fort, faisant des morts et des blessés. Pierre ROGER qui a un éclat dans le crâne plonge dans le coma. Il décèdera le lendemain à l'hôpital.

ROZET Claude, né le 6 juillet 1925 à Pont-de-Gennes dans la Sarthe. Il habitait au 4 boulevard Beaumont à Rennes. Il s’était engagé dans les FTPF dans le sud de l’Ille-et-Vilaine. Il était devenu sergent FFI. Le 6 août 1944, lors des combats de la Libération, il est tué au combat à Port-de-Roche en Sainte-Anne-sur-Vilaine, avec Jean GUERILLON de Pléchatel et Louis BREHAULT de la-Richardais, près du village de la Guérinais à Saint-Anne-sur-Vilaine. Sources: AC 21 P 145 257 - ADIV 167 J.

 

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SALMON Bernard, né le 10 octobre 1921 à Quintin (Côtes-du-Nord). Étudiant. Il habitait au 90 rue de Chatillon à Rennes. Il entre dans la Résistance août 1943. Lieutenant FFI. Il est tué lors d'un barrage sur une route à Vern-sur-Seiche le 14 juillet 1944 en compagnie de camarades F.T.P. : Alfred Lavanant, Rémy Lelard, Henri Guinchard. Document. Sources: AC 21 P 148 178 . ADIV 6ETP2/74. ADIV 167 J;

 

 

 

VÉVIGNÉ Daniel. Le lundi 7 juillet 1944 lors de la libération de Saint-Malo, les Allemands rassemblèrent 381 otages. Ils sont internés au Fort National. Le mercredi 9 août 1944, un obus éclata sur le parapet nord du fort, faisant plusieurs morts et blessés par l'éclatement d'un obus. Daniel VÉVIGNÉ a le poumon perforé et une plaie géante dans le thorax. Il décéda le lendemain à l'hôpital.

 

 

VOLCLAIR Louis, né le 20 juillet 1899 à Bazouges-la-Pérouse en Ille-et-Vilaine.

Louis Volclair est libraire -rue Jules Simon- pendant l'Occupation allemande.
Son père, conseiller municipal radical socialiste de Rennes, figure sur la liste des cent cinquante personnalités françaises, connues pour leurs sentiments anti-allemands et  désignées par le « Cercle d'études national-socialiste » à la suite de l'assassinat à Paris de Philippe Henriot, Secrétaire d'Etat à la propagande du Gouvernement de Vichy.
C'est par erreur que des miliciens rennais se présentent au domicile de Louis Volclair fils vers 22 H 30 le 30 juin 1944 ; son épouse répond aux questions posées que Louis Volclair est hospitalisé à la clinique de la Sagesse.
Les miliciens s'y rendent et après avoir déclaré qu'ils sont « de la police » bousculent la religieuse qui les a reçus et après s'être enquis du numéro de la chambre de leur victime, y pénètrent et le massacrent dans son lit, sans explication.

Une rue est à son nom dans le quartier de la Binquenais  de Rennes- parallèle au boulevard Oscar Leroux et aux rues d'Espagne et de Suisse - perpendiculaire à la rue de Châtillon

Source: Mémoire de granit  1939-1945. P 149. Commission d'information historique pour la paix du département d'Ille et Vilaine.

 VUILLEMIN Robert, né le 5 avril 1922 à Malakoff (Seine).  Il est tué au combat le 3 août 1944 à Pipriac. Source:  ADIV 167 J.

Anonyme, patriote du maquis de Broualan, fusillé par la Milice le 7 juillet 1944 à Saint-Rémy-du-Plein. avec 7 autres camarades. ( l'adjudant Jean Lambert, Joseph Lemonnier, René Hucet, Maurice Couriol, un parachutiste américain Georges Hendrickson ). Maurice Courriol n'était entré dans le maquis que depuis trois jours.  (Ref: Broualan de René Brune p 105 à 109)

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