04/12/2010

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Conclusion

 

FIERS DE NOTRE BON CHOIX

Faire abstraction de sa jeunesse, en pleine guerre, choisir de tout quitter, sa famille, ses études ou son travail, pour combattre le nazisme et l’occupant dans un environnement conservateur et pétainiste à 80 % au début de l’occupation, pouvait paraître relever de l’inconscience.

Pétain en effet, avec son auréole de gloire de 14-18, c’était l’ordre établi légalement. Et s’il avait jugé bon de signer l’Armistice puis de collaborer, pourquoi le petit peuple aurait-il dû douter de sa bonne foi, alors même que les autorités civiles et religieuses en place lui donnaient plutôt raison.

De Gaulle à Londres n’était-ce pas au départ l’illégalité et la violation de l’ordre établi ?

Alors dans ce contexte irréel, où l’information avait du mal à circuler, où la désinformation était la règle, les médias inexistants(sauf ceux de l’ennemi), rares étaient les postes de radio à lampe, plus courant peut-être étaient les postes à galène, prendre conscience que l’honneur de la France et de la Bretagne, c’est la résistance, c’est faire preuve d’une rare et haute conscience morale au péril de sa vie.

Car jusqu’au bout, l’issue des combats fut incertaine. Et si les armes secrètes de Hitler étaient sorties à temps, dont la bombe atomique (voir article Ouest-France, janvier 1947, date partiellement effacée, relevé sous la cote 4 Mi 75 R5 aux archives départementales) (Lire) : ? le sort de la guerre en aurait été changé, et nous ne serions plus là pour en parler.

Mais le monde libre s’est ligué à temps contre Hitler. Une marée rouge humaine et une force mécanique supérieure a pu renverser la vapeur. La cause de la Liberté était juste et l’Histoire nous a donné raison.

Nous pouvons donc être fiers et marcher la tête haute, car nous avons été les acteurs des combats de la Libération et du retour de la légalité. Nous avons contribué à la victoire et à la défaite du nazisme. Nous avons contribué à rétablir l’ordre républicain et nous avons participé à la reconstruction de la France. Nous étions en quelque sorte les premiers serviteurs de la Nation

Nous nous devions de laisser ce témoignage pour la postérité, que les générations suivantes soient conscientes de notre bon choix, qu’ils sachent que ce jour de la victoire fut un «  jour de certitude et de joie pour la France et pour toutes les Nations qui se réclament du même idéal de liberté et de respect des droits de l’Homme » qu’ils n’oublient pas que la sauvegarde des valeurs reconquises repose sur leurs épaules qu’il leur appartient désormais, après nous, de veillez à ce que des idéologies totalitaires ne viennent plus remettre en cause nos espoirs de Paix sur la terre.

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