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La Libération de Dinard le 15 août 1944

 

 

           Pour enrichir la mémoire du passé, nous recherchons des témoignages ou des documents     write5.gif (312 octets)

Evènements chronologiques répertoriés sur Dinard           Les déportés de Dinard

 

Le 15 août 1944, le 2ème bataillon du 330ème régiment d'infanterie et les tanks envahissent la ville, sous la conduite de Mr Lee, lieutenant de la Royal Air Force, résidant dinardais. Un groupe, suivant Mme de La Mettrie atteignit la Malouine avant de pénétrer en ville.

Les Allemands résistèrent plus fortement à l'hôtel Michelet, aux blockhaus de la Malouine et au Moulinet.

Il convient de signaler la participation de la résistance à la libération de Dinard et la belle conduite et l'audace du maire M. Doury, qui assura le ravitaillement et régla l'évacuation de ses concitoyens.

La relève du pouvoir politique a été préparée par le C.N.R. et par les autorités d'Alger. En Bretagne la prise du pouvoir par la Résistance fut soigneusement préparée par le M.L.N (Mouvement de Libération Nationale) de la Région.

L'ancien sénateur maire radical de Brest Le Gorgeu est désigné pour être le Commissaire de la République et Cornut Gentil, Préfet de la Libération d'Ille-et-Vilaine.

Le Comité Départemental de Libération chargé d'unifier les forces politiques et les mouvements de résistance est présidé par un magistrat (radical-socialiste) de Kérambrun.

La résistance est alors unifiée autour de deux structures, d’abord au seul niveau départemental:

-une structure de résistance militaire : les Forces françaises de l'intérieur (FFI) ;

-une structure de résistance civile : le Comité départemental de libération (CDL).

Cependant, sous la pression de minorités agissantes, des CDL communaux voient le jour un peu partout, comme ce fut le cas à Dinard.

 

Georges Roger, Président du Front National, Capitaine FFI, est nommé Président du CDL de Dinard à la Libération.

Armand DOURY maire de Dinard du 07.05.1944 au 22.11.1944

 

 

Evènements chronologiques répertoriés sur Dinard.

Sources : Dossiers de : Anne Marguerite Beaumatin, Commandant Pétri, Georges Roger, Pierre Grossetete, Robert Esnault, Macé.

1941 : Anne-Marguerite Beaumatin (PC) première femme résistante connue à Dinard fait partie du Front National de Dinard et participe à l’organisation de plusieurs groupes dans le canton. Elle participe à l’évasion de prisonniers de guerre internés à Dinard. Elle abrite à son domicile des réfractaires du STO et des Résistants poursuivis dont plusieurs responsables régionaux comme Bergeon, Guyomarc’h, Leroux, Tanguy… Elle leur procure cartes d’identité et cartes d’alimentation. Son domicile sert d’entrepôt au matériel de sabotage destiné aux groupes FTP du secteur. Elle participe à la diffusion de tracts et journaux clandestins et en assure le transport aux chefs de groupes du canton. Elle assure plusieurs liaisons à Saint-Malo, Combourg, Rennes et Dinan. En 1942, elle est désignée comme responsable à l’organisation des femmes patriotes, aux collectages de fonds et de ravitaillement pour les patriotes emprisonnés, pour les réfractaires et les maquisards. Elle assure le service de renseignements en transmettant d’utiles indications sur les troupes allemandes et les fortifications de la zone côtière de Dinard à Ploubalay. Arrêtée le 18 août 1943 par la police mobile, elle est internée au camp de Monts « La Lande » en Indre et Loire du 20 août 1943 au 15 janvier 1944, puis transférée au camp d’internement de Poitiers (route de Limoges) dans la Vienne où elle participe à l’organisation de la Résistance dans le camp.

28 juin 1942 (mémoire Pétri) Attentat contre le RNP de Dinard (Rassemblement National Populaire collaborationniste, fondé par Marcel Déat en février 1941. Se disant d'inspiration socialiste et européen, il prétendait « protéger la race », en collaborer avec l’Allemagne nazie

22 septembre 1942 de nuit : (mémoire Roger) Vol de tickets d’alimentation et de divers cachets à la mairie de Dinard.

Septembre 1943 : (mémoire Grossetete) Attaque de la mairie de Dinard pour se procurer des tickets d’alimentation et des cachets nécessaires pour établir de faux papiers. Idem contre la mairie de Saint Lunaire. Expédition sous la direction de Pétri d’une attaque contre la perception de Dinard, récupération de bons du trésor. Le groupe Front National de Dinard apporte son aide aux réfractaires et patriotes et distribue des fonds et des tickets aux groupes. Diffusion de tracts antiallemands.

14 (ou 19 ?) Décembre 1943 : Attentats à la bombe contre les magasins collaborationnistes D...  D... de Dinard.

1er mars 1944 (mémoire Roger) Saint Lunaire de nuit: sous la direction de Denis, expédition manquée contre la mairie de Saint Lunaire

3 mars 1944 (mémoire Roger) : deuxième expédition manquée contre la mairie de Saint Lunaire. Les membres du groupe ; Grossetete, Desroches, Garel, Denis, Esnault, Barre. 2

21/22 avril 1944 de nuit (source Roger) : Sous le commandement de Pétri, récupération à la perception de Dinard, d’argent liquide et de bons du Trésor.

3 mai 1944 de nuit: (Source Pétri et Roger) Attentat à la bombe contre la maison C.... (Grossetete, Barre et Guytard)

Mai, juin, juillet 1944 : pose de mines sur les routes autour de Dinard

Juillet 1944 (source Pétri et Robert Esnault) : Aide aux réfractaires et aux FTPF. Distribution de tickets d’alimentation et d’argent

18 Juillet 1944 (Acteurs Robert Esnault et Pierre Grossetete) (Mais les dates ne correspondent pas selon les sources Pétri, Esnault, Roger, Macé, Massieux ) : Coup de main contre l’armurerie allemande « la Wafenn Musteray » 48 rue Gardiner à Dinard. Récupération d’une mitrailleuse, de 2 fusils lance grenades anti-char, 28 chargeurs FM, grenades, 17 kg d’explosifs, du matériel de mise à feu et un ouvrage explicatif sur les mines allemandes (Robert Esnault parlait allemand) Cet ouvrage sur les « minen » à technologie allemande pouvait paraître accessoire sur le moment, mais il a rendu service dans les opérations de déminage de la plage de Longchamp, à la Libération. Il a donc sans doute contribué à sauver des vies. Le bilan de cette prise de guerre audacieuse par la résistance avait rendu furieux et nerveux les allemands de la « Waffen Materei » situé tout près de là, au « Pipark » derrière la gare de Dinard (devenu Parc des prisonniers allemands à la Libération).

19 juillet 1944 (source Pétri et Robert Esnault) : Attaque de la soierie R... de Miniac travaillant pour l’ennemi.

20 juillet 1944 : (source Pétri) Pose d’explosifs sur la ligne Miniac/Plerguer

22 Juillet 1944 : (source Pétri) Déraillement de deux machines sur la même ligne.

24 juillet 1944 (source Roger et Macé): Dans la même armurerie que précédemment, récupération de 25 Kg de dynamite, 2 chargeurs FM, 1 caisse de bandes mitrailleuses et grenades. Blocage en gare de Dinard d’un train de matériel allemand, faisant sauter l’aiguillage à la dynamite. (Acteurs Esnault et Grossetete)

25/26 juillet 1944 de nuit (source Roger et Pétri) : Sabotage, dont pose de plastic sur la voie ferrée Dinan/Dinard. Deux nuits complètes de veille, aucun train n’étant signalé. (Esnault, Geffroy, Grossetete)

27 juillet (source Pétri) Déraillement d’un train de munition à Trémereuc (22)

26 au29 et 30 juillet 1944 (source Roger, Macé et Pétri) : Pose de charges explosives sur les routes en vue de détruire des véhicules allemands. Résultat nul, le matériel n’a pas fonctionné. Récupération de FM allemands.

3 Août 1944 (source Roger, Macé et Pétri) : Le groupe de 5 hommes ( Ch Heuzé,  René Percevault, Robert Esnault, Pierre Grossetete, L. Geffroy) est chargé d’empêcher les Allemands d’incendier le dépôt de 25 tonnes de farine. Après 2 jours de faction  7 allemands sont arrivés. Un engagement s’en est suivi pour empêcher sa destruction. Deux Allemands furent tués, deux autres furent blessés. Matériel récupéré y compris les pistolets des Allemands tués. Robert Esnault (FTP) fut atteint de 3 balles.

Destruction du matériel incendiaire préparé par les Allemands pour détruire le dépôt de farine à leur disposition. Des clés passe-partout ont été fournies par le serrurier Grossetete. 3 Allemands sont tués et du matériel récupéré au domicile de Grossetete.

Octobre 1944 (source Robert Esnault) : Après la libération de Dinard les FFI sont partis poursuivre le combat dans les poches de l’Atlantique. Roger Esnault qui ne pouvait les suivre pour cause de ses blessures, participe au déminage local. Un P.C. déminage est installé dans le garage situé face au Blockhaus est des dunes de Longchamps, d’où l’on voit, au gré des vents et des marées, certaines mines ressortant plus ou moins à la surface du sable. Mais la plupart étaient ensablées parfois profondément. Ces mines étaient terrifiantes de puissance selon des plans retrouvés près de deux mois après la fin du chantier.

 

Robert Esnault sur la plage en 1944

Le livre sur les « minen » à technologie allemande, volé aux allemands a facilité le désamorçage pour les neutraliser. Au total, courant février 1945, les dunes de Longchamp étaient déminées. L’actif de désamorçage indique la neutralisation de 543 « Teller Minen » et « Minen BR Fusées Antichar françaises » récupérées dans nos arsenaux à la débâcle et utilisées par l’occupant. Il y eut quelques victimes au cours de ces opérations à risques : un blessé au « Faudet », deux morts au « Bois de Ponthual.

Une réponse de la Préfecture d’I. et V. du 27 février 1947, répondant à M. Leouffre Conseiller Général du canton de DINARD (archives municipales de Dinard), prouve que des instructions étaient données à l’époque à Monsieur le Chef du service de déminage pour qu’il fasse procéder à la reconnaissance rapide des derniers dépôts signalés en vue d’aboutir à leur enlèvement et destruction. Mais on voit bien que la mer ramène encore parfois à la surface des engins de mort, que le temps a heureusement souvent rendus inoffensifs, mais pas toujours...

Témoignage de Robert Esnault

Voir aussi : « Le déminage de la France après 1945 » de Danièle Voldman (Historienne Directeur de recherche au CNRS) - Editions Odile Jacob

Les Déportés de Dinard -

- Arrêtés , résidants ou nés à Dinard

AUDRIN André, Léon, Louis "dit Nirdau, né le 30 mai 1926 à Dinard (35). Rentré au réseau KER en novembre 1942. Blessé par balle au bras gauche reçue lors d'un parachutage, il est arrêté le 14 avril 1943 au Grand-Fougeray. Interné du 14 avril 1943 au 6 janvier 1944, il est déporté "NN" le 6 janvier 1944 de Paris, gare de l'Est vers le KL de Natzweiller.(Matricule 6819) du 8 janvier 1944 au 13 juillet 1944. Autres lieux de déportation: Prison de Brieg et Kamenz, kommando de Gross Rosen du 24 juillet 1944 au 10 octobre 1944, puis Dachau du 14 mars 1945 au 29 avril 1945 où il est libéré. Rapatrié le 18 juin 1945 en France. Chevalier de la Légion d'Honneur.

 

 

AUDRIN Paul, né le 22 novembre 1889 à Loudin (86). Commerçant, 38 rue du Casino à Dinard. marié, 2 enfants, il est arrêté le 15 avril 1943 à la descente du car à Rennes. Déporté" NN" avec son fils André, le 6 janvier 1944 de Paris, gare de l'Est, vers le KL Natzweiller (Matricule: 6820). Autres lieux de déportation: prison de Brieg et Gross Rosen où il décède le 30 novembre 1944.(AD 5 w 2). Un stade de Dinard porte son nom.

 

 

AUDROUIN Henri, né le 24 mars 1910 à Loudéac (22). Arrêté à Dinard le 29 novembre 1943, il est déporté début août 1944 vers Belfort (Convoi dit de Langeais) puis est transféré vers Natzweiler le 26 août 1944. (Matricule 23811). Il s'évade le 26 avril 1945 à Orsthal (Aut) lors le l'évacuation. Autre Lieu de déportation: Dachau. Officier de la Légion d’Honneur, Croix de guerre avec palme, médaille de la Résistance, médaille de la France libre, Medal of Freedom.

BADER Marthe, Juive, née WEILL le 29 novembre 1890. Arrêtée à Dinard le 20 janvier 1944, elle est déportée par le convoi n° 67 parti de Drancy vers Auschwitz le 3 février 1944. Non revenue.

BLEUVEN Henri. Né le 17 mars 1897. Arrêté le 17 février 41 à Dinard. Déporté le 23 septembre 43. Ne figure dans le livre mémorial. Revenu

BRIAND Guy, né le 1er novembre 1883 à Paris. Artisan horloger à Dinard, il sabotait les objets que les Allemands lui confiaient. Il est arrêté le 5 décembre 1942 à Dinard puis déporté le 24 janvier 1943 de Compiègne vers le KL Sachsenhausen. (Matricule 5819). Libéré le 11 avril 1945 à Buchenwald.

DEBAENNE Joseph, né le 31 mai 1905. Il est arrêté le 11 novembre 1943 à Dinard. Déporté le 1er janvier 1944. Non trouvé dans les mémorial des déportés. Non revenu.

DELAPORTE Eugène, né 16 septembre 1898 à Concoret (56). Il est arrêté le 2 novembre 1942, pour détention d'armes, à la suite d'une dénonciation à Dinard (35), puis déporté "NN" le 25 février 1943 de Paris, gare de l'Est vers Hinzert. Libéré à Buchenwald le 11 avril 1945.

DELAVEYNE Gabriel, né le 9 novembre 1908? (de Dinard). Il est dans le convoi parti de Rennes le 2 ou 3 août 1944 vers Belfort. (Convoi dit de Langeais). Libéré le 28 août 1944 à Belfort.

DIDIER Henri, né le 17 septembre 1920. Arrêté à Dinard le 9 avril 1944, il est déporté par le convoi parti de Rennes le 2 août 1944 et arrivé à Belfort le 15 août 1944 (convoi dit de Langeais). Il est transféré le 1er septembre 1944 vers Neuengamme. (Matricule 44029). Revenu des camps. (Document)

GUELFAND Samuel. Juif, Roumain, né en 1878 à Dvinsk. Il est arrêté à Dinard le 26 janvier 1943 et déporté par le convoi n° 47 de Drancy vers Auschwitz le 11 février 1943. Non revenu.

KIEFFER Georges. Né le 29 juillet 1920 à Strasbourg (67). Il est arrêté à son domicile de Dinard le 29 décembre 1943. Écroué à la prison de Saint-Malo puis transféré trois jours plus tard à celle de Jacques Cartier à Rennes. Il est condamné à mort le 6 juin 1944 (D'origine alsacienne, était considéré comme traître). Il quitte Rennes par le dernier convoi du 3 août 1944 jusqu'à Belfort. Le 1er septembre, il est incarcéré dans différentes prisons: Karlsruhe, Bruchsal et  Naumburg-sur-Saale. Lors du bombardement de la forteresse de Naumburg, le 30 mars 1945, il s'évade et réussit à rejoindre la Bretagne.(Témoignage recueilli)

Joseph LaunayLAUNAY Joseph, né le 10 janvier 1919 à Hédé.  Il entre en juillet 1943 dans la Résistance de Dinard F.N. et participe à l'organisation de plusieurs groupes de jeunes dans le département et à la diffusion de journaux clandestins anti-allemands. En août 1943, il est responsable département des jeunes et entre en relation avec tous les groupements de Résistance (F.N., C.C.M., Libé-Nord, F.T.P.) avec lesquels il assure les liaisons. Il prépare avec l'Etat-Major, les plans des opérations contre l'ennemi. En décembre 1943, il est désigné par le Front National comme membre du premier C.D.L. clandestin. Il prend contact avec Tanguy-Prigent, Le Gorgeu, Louviot, pour l'organisation de la Résistance en Bretagne. Il assure les liaisons pour les groupes F.T.P.F. d'Ille-et-Vilaine. Arrêté par la Gestapo le 24 février 1944 à Rennes, il est incarcéré à la prison Jacques Cartier. Il est déporté le 2 août 1944 vers Belfort, puis transféré vers le camp de Neuengamme le 29 août. (Matricule 43887). Autre lieu de déportation: Sandbostel.   Document.

MAILLARD née TOUHIER Laurence, née le 27 octobre 1886 à Plélo (22). Résistante de la première heure, elle ravitaille les groupes F.T.P.F., abrite de nombreux réfractaires, délivre de faux papiers et assure les liaisons entre Dinard et la région servannaise. Elle arrêtée le 5 mai 1944 et déportée. Elle décède peu après son retour des camps.

MASSIEUX Marcel. Né le 20 octobre 1912 à Vitry-sur-Seine (75). Il participe dès le début de l'occupation à l'organisation de groupes de résistance dans la région parisienne. Recherché , il rejoint le secteur de Dinard, où il prend une part active à la Résistance. Il assure des liaisons entre les groupes de Dinard, St-Malo, Combourg et Rennes. Il participe aux opérations de sabotage au camp d'aviation de Pleurtuit et à la récupération d'explosifs et d'armes. Il héberge à son domicile des responsables régionaux de la Résistance en mission à Dinard. Il est arrêté en août 1942 puis est déporté de Compiègne le 12 mai 1944 vers le KL Buchenwald. (matricule:49585). Autre lieu de déportation: Wieda. Rescapé.

NAHMIAS Mayer, Français, né le 17 octobre 1887 à Salonique en Grèce. Résidait à Dinard. Déporté le 11 novembre 1942 par le convoi n° 45 parti de Drancy vers Auschwitz. Non revenu.

NAHMIAS Bonosa ou Vinosa, épouse de Mayer Nahmias, née le 17 février 1890 à Salonique en Grèce. Résidait à Dinard. Déportée le 11 novembre 1942 par le convoi n° 45 parti de Drancy vers Auschwitz. Non rezvenu.

PERRINEL Roger, né le 18 octobre 1916 à Rennes. Il participe à la distribution de tracts, journaux anti-allemands dans la région de Dinard du 5 novembre 1940 au 10 mai 1941.Il assure la liaison entre les groupes de Dinard et Saint-Malo. Il transport de matériel de presse clandestine à partir du 10 mai 1941. Il est arrêté le 13 mai 1942 par la police de Vichy chez son employeur Noëlle Fontaine, à Dinard, après perquisition à son domicile. Condamné à deux ans de prison pour activité anti-allemande, il est déporté le 22 mars 1944 de Compiègne vers le KL Mauthausen. (Matricule 60423). Autre lieu de déportation: Auschwitz.

PODEZASKI  Marie, née le 28 mars 1911 à Dinard (35). (Soeur d'Henri). Arrêtée le18 mai 1942 à Rennes, elle est déportée " NN" le 25 juin 1942 de Paris, gare de l'Est vers Aix-la-Chapelle. Autre lieux de déportation: Prison de Flussbach située près de Cologne, prison de Lauban située près de Breslau., Jauer, Breslau. Evadée le 4 février 1945 à Lauverberg.

PODEZASKI ou PODCZASKI Henri, né le 17 janvier 1913 à Dinard (35). (Frère de Marie).  Arrêté le 27 février 1943 à Rennes, il est déporté de Compiègne le 20 avril 1943 vers le KL Mauthausen. (Matricule 28437). Autre lieu de déportation: Loibl Pass. Revenu.

QUERET Maurice, né le 23 novembre1924 à Dinard. Le 12 février 1941, il est arrêté avec quatorze autres jeunes sur le cotre "Buhara" en voulant rejoindre la côte anglaise. Condamné à sept ans de travaux forcés, il est déporté le 28 avril 1941 de St-Lô vers la prison de Düsseldorf. Transféré le 13 mai vers Wittlich, prison pour les jeunes détenus. Autres lieus lieux d'internement:  prison de Rockenberg située au nord de Francfort, prison d'Ichtershausen située près de Weimar, prison de Wittlich située près de Cologne. Libéré le 10 avril 1945 à Luttringhausen. (Document)

RICOUR Auguste, né le 5 août 1902 à Saint-Briac (35). Arrêté le 29 novembre 1943 à Dinard, il est déporté de Rennes le 2 août 1944 vers Belfort (Train dit de Langeais). Transféré vers le KL de Natzweiler le 26 août 1944. (Matricule 24029). Autre lieu de déportation: Dachau.

ROME Charles est né le 15 juillet 1907 au Mans (72). Il a été arrêté le 14 novembre 1941 à Dinard et incarcéré à la prison Jacques Cartier jusqu'au 18 avril 1942 avant d'être déporté en Allemagne. Lieux de déportation:  Karlsruhe, Rheinbach , Siegburg, Kassel. Il a été libéré le 29 mars 1945 à Kassel.

ROUVRAIS Léon, né le 8 décembre 1914 à Quévert (22).Il appartient au groupe de Résistance de Dinard. Arrêté à Dinard, le 7 octobre 1943 comme gaulliste et pour avoir hébergé des réfractaires et des résistants, il est interné à la prison de St-Malo puis transféré à Compiègne pour être déporté vers Buchenwald le 22 janvier 1944. (Matricule: 42252). Autres lieux de déportation: Mauthausen, Ebensee d'où il est libéré le 6 mai 1945.

THEFFO Madeleine est née le 30 juin 1910 à Versailles. Elle était employée comme bonne à tout faire chez des ressortissants britanniques domiciliés Villa Solidor à Dinard. En juin 1940, ses patrons quittèrent Dinard pour rejoindre l’Angleterre et lui confièrent la garde de leur villa. Un agent de la Gestapo occupa une partie de cette villa. Accusée d’espionnage, elle a été arrêtée le 9 septembre 1943 par la Gestapo de Saint-Malo et transférée à la prison de cette ville avant d’être transférée sur Romainville. Le 18 avril 1944 elle a été déportée de Paris, gare de l’Est vers le KL Ravensbrück. (Matricule : 35478). Autres lieux de déportation : Hanovre, Bergen-Belsen, Helmstedt-Beendorf (kommando de Neuengamme). Elle sera rapatriée en mai 1945. (Dans le livre mémorial on la trouve sous le nom de THEPPE ou THESSE)

TRAVERS Marcel Lucien, Henri, est né le 10 février 1923 à Cesson-Sévigné (35). Menuisier à Dinard, il s'engage dans la résistance, réseau "Mithridate". Il est arrêté le 23 septembre1943 à Rennes, rue Chicogné où il résidait avec 2 jeunes filles, membres du même réseau de résistance. Tous trois ont été incarcérés à la prison Jacques Cartier. Il est transféré à Compiègne le 13 mars 1944, puis est déporté le 6 avril 1944 vers le KL Mauthausen. (Matricule 63245). Autre lieu de déportation: Melk. Malade d'une dysenterie, puis de névrite, il décède le 5 décembre 1944 à Mauthausen (Autriche). Le médecin français qui l'a assisté a porté sur lui le  témoignage  suivant: "Il était gentil camarade et avait beaucoup d'amis. Avant de mourir, il nous a demandé de transmettre ses dernières pensées à sa famille.

VEIL Hélène. (Juive). Elle est née le 22 août 1920 à Dinard. Elle a vécu dans cette ville jusqu’en juillet 1943. A cette date, elle s’est réfugiée avec ses parents à Combourg. Arrêtée avec sa famille le 4 janvier 1944 par les autorités allemandes et transférée avec elle à Drancy, elle fut déportée le 3 février 1944 vers le camp d’Auschwitz (convoi n° 67), où elle décédait le 8 février 1944.

VEIL Rachel née Korb née le 20 novembre 1883 à Nantes (Juive). Elle est venue habiter Dinard vers 1910, en même temps que son mari s’établissait un commerce de vêtements de confection. En juillet 1943, Mme Veil se réfugia avec sa fille Hélène à Combourg. Arrêtée le 4 janvier 1944 par les autorités allemandes et transférée avec sa fille à Drancy, elle fut déportée le 3 février 1944 vers le camp d’Auschwitz,  (convoi n° 67)où elle décédait le 8 février 1944.

VEIL Rachel née Korb née le 20 novembre 1883 à Nantes (Juive). Elle est venue habiter Dinard vers 1910, en même temps que son mari s’établissait un commerce de vêtements de confection. En juillet 1943, Mme Veil se réfugia avec sa fille Hélène à Combourg. Arrêtée le 4 janvier 1944 par les autorités allemandes et transférée avec sa fille à Drancy, elle fut déportée le 3 février 1944 vers le camp d’Auschwitz,  (convoi n° 67)où elle décédait le 8 février 1944.

 

 

Déportés nés à Dinard dont le lieu d'arrestation n'est pas connu.

GUINARD épouse POIREL (Yvonne, Marie) née le 30 août 1893 à Dinard (35), décédée le 20 février 1945 à Ravensbrück (All.). (Source JO: 2

GRUENAIS Edmonde, née le 19 juillet 1923 à Dinard. Arrêtée sur le territoire du IIIe Reich (hors Alsace-Moselle), elle est internée au KL Ravensbrück (Matricule: 78546) où elle est libérée en avril 1945.

LANSSADE Jules, né le 22 août 1925 à Dinard (35). Il est déporté  «NN» de Paris, gare de l'Est le 18 février 1943 vers Hinzert. Autres lieux de déportation: Wolfenbüttel , Breslau où il décède le 2 février 1944.

LE BRETON René, né le 28 avril 1917 à Dinard (35). Déporté en Allemagne le 28 avril 1941. Libéré le 15 avril 1945 à Buetzow. Autres lieux de déportation: Düsseldorf., Luttringhausen, Bdg.(Document

MARION Hypolite, né le 2 mars 1922 à Dinard (35). Il est transféré de Nancy vers le KL Natzweiler le 19 août 1944. (Matricule 23014). autres lieux de déportation: Dachau, Mauthausen, Melk où il décède le 8 février 1945.

ROINE (Robert, Victor, Jean), né le 12 janvier 1906 à Dinard (35). Résidait au Havre (76).Déporté le 6 juillet 1942 de Compiègne et arrivé à Auschwitz le 8 juillet 1942. Matricule ? , décédé courant octobre 1942 à Auschwitz (Pol.) (Source JO: 115-19/5/1998) (Photo)

VORMS (François, Fernand), né le 5 avril 1934 à Dinard (35), décédé le 15 avril 1944 à Auschwitz (Pol.) (Source JO: 286-09/12/2001)

 

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 Dernière mise à jour: 03/10/2012