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Le dernier convoi de Rennes  dit "train de Langeais"
Dans les wagons

Pour enrichir la mémoire du passé, nous recherchons des témoignages ou des documents  sur ce convoi de déportés  

Pour m'écrire 35memoiredeguerre@gmail.com

wagon-dep200.jpg (3730 octets)Les derniers convois sont partis au cours de l'été, aggravant encore les conditions de vie des prisonniers dans des wagons surchauffés.

On pourrait rapporter des volumes de témoignages aussi poignants les uns que les autres, mais tous se ressemblent. Nous en avons déjà eu un aperçu dans les récits qui précèdent. Les livres les rapportent déjà. Encore faut-il les lire. De toute façon, aucun mot, aucune phrase ne pourront faire ressentir ce que toutes ces victimes ont enduré. Seul, celui qui a vécu cela, sait.

Deux témoignages résument-le tout en quelques phrases :

"Nous étions dans notre wagon, dans une chaleur d'enfer. La soif, c'était notre mort"

"... Grâce au docteur LOHEAC (de Gourin dans le Morbihan), nous pouvons les accompagner par la pensée dans ce qui fut pour eux, à quelques exceptions, l'ultime voyage : l'entassement dans les wagons où l'on meurt d'étouffement ou d'asphyxie, la chaleur, la soif, le claquement à répétition des armes à feu, les exécutions ; les déportés nus pour empêcher les évasions ; l'héroïsme - un jeune homme se dénonce à la place d'un père de famille -, le passage de la frontière à Audun-le-Roman (Meurthe-et-Moselle), l'arrivée le 31 juillet à Hambourg, écrasée par les bombardements, Neuengamme et ses kommandos...".

Et, vu de l'extérieur :

"Depuis trois mois, tous les trains de jour s'arrêtaient au P.N. 103. Celui-là ralentit seulement. Les barrières sont fermées. On devait rester dedans avec ma fille Andrée, et puis la curiosité a été la plus forte. L'odeur ! Cette odeur insupportable. Andrée fait la grimace. Il me semble que je sens encore cette odeur. Deux heures après le passage du train, l'air en était encore empli. Nous croyions qu'il n'y avait que des cadavres. Nous fumes bien surprises de voir aux lucarnes des hommes qui s'y accrochaient aux barbelés."

 

     

                                  f2gr15.gif (202 octets)  fgr15.gif (168 octets)  fd15.gif (168 octets)   Le fort Hatry de Belfort  

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