Pour m'écrire
35memoiredeguerre@gmail.com
Quelles similitudes entre
lhistoire de tous ces convois !!!
Le convoi de Noë
Le convoi de
Drancy-Bobigny du 16 août 44 |
Le convoi de Loos du 1 er septembre 44 pour Sachsenhausen Autres "derniers convois":
-Le convoi de Belfort du 1er septembre
pour Ravensbrück |
Le "train
fantôme" de Toulouse Etude réalisée par le mémorial des déportés de France Le 3 juillet 1944, un train, formé de cent wagons à bestiaux, s'ébranle de la gare de Toulouse. Il emporte 700 hommes dont 60 femmes. " prisonniers du camp de Vernet et 150 détenus de la prison Saint-Michel de Toulouse livrés aux Allemands le 2 juillet, enfermés dans des wagons dont toutes les ouvertures ont été bouchées à l'aide de planches.", précise Henri Amouroux1. Ces prisonniers ont été "livrés". Ce sont donc les Français qui ont fait cette "livraison" aux Allemands ? Qui sont-ils ? Ce sont des résistants capturés et des réfugiés républicains espagnols. "Les documents administratifs pour ces convois usaient invariablement du même euphémisme : "Remis aux Allemands pour destination inconnue".(V.S.D. 2.) Le voyage devait durer 3 jours. En réalité il durera huit semaines , 53 jours pour traverser la France et 3 jours pour traverser l'Allemagne. "Rien à manger, à l'exception des vivres distribués par les quakers un pain et une boîte de sardines pour deux hommes, un pain d'épice pour sept." Henri Amouroux1. "Les gens restèrent sans eau et sans nourriture plusieurs journées d'affilée. Par manque de place, ils furent contraints d'établir des tours pour s'allonger et dormir, accablés par les poux, la maladie et l'épuisement. Leur soif extrême les réduisait à boire leur propre urine ou à lécher la condensation sur le métal des wagons. "Cétait comme vivre dans un four roulant" se souviennent les rares survivants. Ils vivaient dans l'espoir que la Résistance ou que les alliés les libéreraient. Il n'en fut rien. C'est pourquoi, ils baptisèrent leur convoi : "le train fantôme", parce que, tel un fantôme, il passait. En pleine bataille de France, au milieu de l'armée allemande en déroute, des ponts bombardés, des voies sabotées, dans un pays qui, du jour au lendemain, ne comptait plus que des résistants, il passait. Par deux fois, cependant, il fut attaqué par des avions de la RAF, croyant qu'il s'agissait d'un transport de troupes. Mais, réalisant leur méprise, eux aussi finirent par s'éloigner et laisser...passer. "(V.S.D. 2.) Le train prend la direction de Bordeaux, puis les Landes. La voie est coupée - Il revient sur Bordeaux. Il est attaqué par cinq Mosquito. Les Allemands s'enfuient dans la campagne, laissant les déportés dans les wagons fermés qui brandissent vers l'extérieur des chiffons bleu blanc rouge à l'attention des avions alliés. Deux soldats sont tués. Trois morts et sept blessés sont comptés chez les prisonniers. Les gardiens ouvrent les portes une fois par jour pendant un quart d'heure. Les prisonniers peuvent sortir et l'on se débarrasse des morts. A Angoulême, les prisonniers sont accueillis par la Croix-Rouge qui leur donne du pain, des fruits et de l'eau. La gare ayant été détruite par les Alliés, les voies sont bloquées par des wagons et des trains. Le convoi est contraint de faire demi-tour et repart pour Bordeaux Trois jours vont passer pour les prisonniers avec, dans le ventre, une tasse de vermicelle et une tranche de pain données par la Croix-Rouge. Le 12 juillet, on les fait sortir des wagons. Il y a des morts à l'intérieur. Ils sont conduits à la synagogue de la ville, transformée en prison et ils y resteront trois semaines. Comme nourriture, ils ont droit à de l'eau chaude marron le matin, de l'eau chaude jaune le midi et, enfin, une soupe avec des restes de pain. Le 8 août, les prisonniers embarquent, à nouveau, dans le train auquel on a ajouté des wagons destinés à de nouveaux déportés. Henri Amouroux : "Destination... Nîmes. "Patton est au Mans, Patton est à Chartres. Leclerc approche de Paris. De Lattre se bat pour Toulon. Eux sont à Nîmes. "Avec les troupes allemandes en déroute, on leur fait remonter la vallée du Rhône. A pied, lorsque la voie est coupée -cela arrive souvent-, à pied sans boire ni manger puis, à nouveau, dans les wagons à bestiaux dont les gardiens ferment hermétiquement les portes. "Des avions américains attaquent ce convoi qui, pour eux, est un convoi comme les autres. Trois morts et seize blessés dans un seul wagon. Fou de douleur, énergie décuplée, un détenu arrive à forcer la porte. Les Allemands tirent. Trois morts de plus. V.S.D. poursuit son récit : "Le 18 août, il atteint le Rhône, dans la région d'Avignon, qu'il faut traverser pour poursuivre la route. Mais le pont de Roquemaure est détruit. "Entre-temps, les Alliés ont également débarqué dans le sud de la France. Leurs avions survolent le train en permanence. Ce jour-là, Toulouse, où le convoi est passé moins d'une semaine plus tôt, est libéré. Les Alliés sont partout. "Mais alors même que le Rhône est infranchissable et que les Alliés avancent à moins de 80 kilomètres derrière eux, les Allemands refusent d'abandonner leur mission. Et toujours personne pour venir au secours des prisonniers. Une fois de plus, les Allemands les font descendre des wagons pour traverser le Rhône à pied, sur un pont partiellement détruit. "Pendant plus de 20 kilomètres à travers les vignobles de Châteauneuf-du-Pape, ils marchent sous un soleil de plomb jusqu'à Sorgues." La Provence Archives-Actualités 1998 "Commence une interminable marche qui conduit les déportés jusqu'à Sorgues. Dix-sept kilomètres d'enfer. "J'étais pieds-nus et le goudron me collait à la peau. J'étais épuisé, obligé de porter le barda des soldats allemands", raconte Maurice Lafosse. A midi, la colonne entre dans Châteauneuf-du-Pape. La tête haute, quelques déportés bravent les Allemands et entonnent "La Marseillaise". Vers 16 heures, ils arrivent à Sorgues. "Ils étaient comme des loques, harassés, écrasés par la chaleur, assoiffés. Je revois encore cette longue colonne qui n'en finissait plus". Ce 18 août 1944, Jacqueline Simon n'était qu'une toute petite fille. Mais elle gardera à jamais en mémoire, l'image de ce cortège d'hommes et de femmes arrivant au cur d'une après-midi caniculaire dans Sorgues, après une marche forcée de 17 kilomètres pour embarquer à nouveau dans un "train à bestiaux." Louis Augier, dont le père était économe de l'hospice de Sorgues en a encore "la chair de poule" lorsqu'il évoque cette sordide après-midi. Il n'avait que 12 ans. "Je jouais dans la cour, raconte-t-il, quand tout à coup j'ai vu ces gens en haillons qui marchaient difficilement, encadrés par deux files de soldats allemands. Mon père m'a attrapé par la main, j'ai toujours cette image terrifiante de ce soldat qui a pointé son fusil vers nous"... "Les prisonniers ne sont autorisés à descendre qu'une fois par jour quelques minutes. "Philippe Toureille, jeune étudiant en médecine en profitait pour aller chercher du fenouil et donner à manger aux femmes" raconte Robert Silve, cet habitant de Sorgues qui depuis 1990 fait uvre de mémoire. Dans la nuit du 17 au 18 août, le train repart enfin pour être finalement immobilisé à Roquemaure. "Les voies ont été pilonnées et l'état-major allemand décide le transport des déportés sur la rive droite". Certains comme Raymond Champel en profitent pour s'évader et rejoindre le maquis. "... "Nous étions effarés" se souvient encore Jacqueline Simon. "Les Allemands étaient aussi fatigués, en pleine déroute, très énervés". N'en faisant cas, la population de Sorgues se mobilise et se rassemble autour de la gare. "Ils nous ont amené des tomates, des melons, même du vin" raconte encore Jacqueline Simon. Profitant de ce mouvement de foule, de l'aide précieuse aussi des cheminots, 34 prisonniers s'évadent et trouvent refuge chez des habitants qui les aideront à rejoindre le maquis. Certains participeront quinze jours plus tard à la libération de Sorgues." Le train repart vers 21 heures VSD: "Il est à nouveau attaqué par la R.A.F., près de Montélimar. Rien que dans le wagon de tête, neuf personnes sont tuées et une douzaine d'autres blessées. Encore une fois, les Allemands s'éloignent du train jusqu'à la fin de l'attaque. "Tous savent maintenant que leur destination finale est l'Allemagne. Tous pensent à s'évader. Mais la plupart d'entre eux sont trop affaiblis. Le train progresse toujours plus vers le nord, le long de la vallée du Rhône. Il s'arrête à Valence le 20 août. Une femme approche une ardoise sur laquelle elle a écrit : "Paris est encerclé, courage!" Ce jour-là, en ne comptant plus que sur elles-mêmes, vingt-cinq personnes s'échappent du même wagon. "Montélimar, alerte. Valence, alerte. De temps à autre, il y a des évasions. A Valence, un cheminot a fait fuir onze détenus déguisés, malgré leurs haillons, en ouvriers de la voie. Dans certains wagons, à l'aide de pointes et de canifs savamment dissimulés, on travaille longuement, fébrilement, à faire un trou dans le plancher. Il faut des heures et des heures. Lyon est atteint le 21 août. "Les gens sur les quais de la gare tiennent des pancartes qui disent : Votre train n'arrivera pas en Allemagne". C'était comme si tous ceux qui le voyaient passer connaissaient son périple et sa destination, mais ne pouvaient ou ne voulaient pas intervenir. A Chalons, les Allemands distribuent un pain de 2 400 grammes, deux kilos quatre cents, par wagon de 70 hommes et un seau d'eau.
"Le 24 août, chaque détenu touche
dix biscuits. La population de Beaune apporte du vin, mais les soldats
s'en emparent et s'enivrent. "Les chars de Leclerc sont à la Porte d'Italie." Trois jours plus tard, le train atteint Dijon. La campagne est jonchée de wagons en feu, de fermes abandonnées et de trains renversés. Mais celui-là, encore une fois, réussit à passer. "Aux environs de Neufchâteau, à quelques heures à peine de la frontière, Francesco Nitti, antifasciste, neveu d'un ancien premier ministre italien, parvient à s'échapper à travers le plancher du wagon. Dans la tentative, cinq autres périssent, écrasés par le train. "Jean Nodon, lui, n'a pas réussi à s'évader, mais il a survécu au camp de Dachau. Il pesait 32 kilos à sa libération. Il a vu des prisonniers tellement affamés qu'ils mangeaient les cuisses des prisonniers morts, tellement désespérés qu'ils se suicidaient en se jetant contre les grillages électriques qui entouraient le camp. "Sur les sept cents déportés de ce train fantôme, se frayant cahin-caha un chemin à travers la France pendant ces derniers jours de guerre, la moitié seulement devait revenir". Le convoi de Noé
Un autre "dernier convoi" a été
constitué dans le camp de Noë, située au sud de Toulouse.
Ce sont les Français collabos et autres qui se sont chargés de tout organiser avec
vivres etc., pour y mettre les vrais Français qui auraient pu les
"déranger" après la guerre. Ils ont confié ce train à leurs complices nazis,
transporteurs expérimentés... Ce convoi a fait l'objet d'une émission sur Canal + dans
"Le vrai journal". Le convoi de Pantin Un de plus, "le dernier convoi", appelé ainsi comme dautres, quitte la gare de Pantin à Paris le 15 août 1944, emportant 3000 prisonniers politiques (400 femmes et 2600 hommes). Toutes les prisons avaient été vidées : La Santé, Fresnes, le Cherche-Midi. Le 17 aout 1944, la Résistance essaie, sans y parvenir, de stopper le convoi à Dormans, dans le département de la Marne. Plus tard, le chef de gare de Revigny, dans celui de la Meuse, à la demande de la Croix-Rouge, tente lui aussi de convaincre le chef de train SS darrêter le transport, mais sans plus de réussite. Dans le même temps, à Paris, le consul de Suède Raoul Nordling signe un accord avec le major Huhm représentant le Militärbefehlshaber in Frankreich. Suivant ce texte, les prisonniers et déportés sont placés sous la protection du consul de Suède. Cependant, les nombreuses démarches du diplomate ne parviennent pas à arrêter le transport du fait du refus du chef de train SS. Dans la nuit du 17 au 18 août, le train arrive à Bar-le-Duc. La Croix-Rouge, qui demande larrêt du train, nobtient que la libération de trois femmes et dun prêtre polonais malade. Le 18, à Lérouville puis à Avricourt, au passage de la frontière, elle renouvelle infructueusement cette demande. Le même jour, lors dune halte à Nancy, des membres du gouvernement Laval en route pour lAllemagne demandent au préfet dintervenir pour stopper le transport. Ces démarches échouent également. Peu après le départ de Nancy, 2 femmes réussissent à sévader. Puis 2 malades sont semble-t-il libérées, lune à Avricourt, lautre à Sarrebourg. Un rescapé témoigne : " Sur les quais, notre convoi sest formé. Nous étions désespérés. Leclerc était aux portes de Paris. Jentends encore les cheminots crier : " Vous nirez pas plus loin, la guerre est finie. Les Alliés ont débarqué à Saint-Tropez. "
Le convoi se trouve bloqué dans un
tunnel. " Les Anglais, qui savaient quil y avait dans ces wagons
lélite de la Résistance, ont démoli le tunnel de Nanteuil-Sacy. Les
Allemands nous ont évacués les uns par Nanteuil, les autres par Saâcy et les derniers
par-dessus le tunnel. Après trois kilomètres ils sont arrivés de l'autre côté.
Il y avait là un train de femmes allemandes qui fuyaient. On les a fait descendre pour
les mettre dedans"5.
Le convoi de Drancy - Bobigny Historia, août 1994 : "16 août. Dernier convoi de déportés juifs de Drancy vers Buchenwald."
Le Quid, 1998 : "17 août :
Départ de Bobigny du dernier wagon emmenant des internés de Drancy". Le convoi de Lyon - Perrache Ici, je reprends un témoignage relaté par Henri Amouroux : "Quatre jours pour aller de Lyon à Tournus - 50 kilomètres - pour le train 14.166 dans lequel se trouve Marie-Louise Bordet, arrêtée le 14 juillet par la Gestapo pour son activité en faveur du Vercors. "Son convoi -10 voitures de 3è classe, ce qui dans le malheur est une "chance" - a quitté Lyon-Perrache le 11 août. Dans les wagons de tête, les juifs ; les résistants non juifs dans ceux qui suivent. Le 15, voici le train à Tournus. Le 17, il arrive à Chalon-sur-Saône où les déportés qui, depuis leur compartiment, ne peuvent rien deviner, car les stores sont baissés et solidement attachés, reçoivent de la Croix-Rouge un peu de ravitaillement. A Is-sur-Tille (près de Dijon), demi-tour, le pont a sauté. Le convoi repart en direction de Langres et de Vittel où il stationne deux jours sur une voie de garage. La présidente de la Croix-Rouge de Vittel parvient à convaincre un lieutenant allemand de laisser descendre les détenus par groupes de vingt. Depuis quatre jours, ils n'ont rien mangé. Un restaurateur charitable ne se contente pas d'offrir de la soupe, il apporte une brassée de nouvelles. Il dit non seulement que les Alliés approchent de Paris, que le débarquement en Provence a réussi, mais, surtout, que le maquis s'apprête à délivrer les prisonniers.
"Hélas, rien ne se produira
et le train reprendra sa marche jusqu'à Ravensbrück pour les femmes, jusqu'à
Auschwitz-Birkenan pour les hommes, où il arrivera le 22 août." Le convoi de Clermont-Ferrand M. Amouroux relate un autre convoi : "Le 22 août, où en est le train 92 qui a quitté Clermont-Ferrand deux jours plus tôt ? Il pénètre en gare de Paray-le-Monial (3). "A Clermont, les "voyageurs" ont été embarqués dans cinq wagons à bestiaux. A Mgr Piguet, l'évêque de Clermont, et au prince de Bourbon-Parme, les Allemands ont accordé la faveur d'un compartiment de troisième classe. "Devant ce "dernier" train, comme devant tous les autres, les voies sont coupées. A deux reprises, les Allemands obligent les déportés à réparer les coupures faites par l'aviation ou par la Résistance. Ils pourraient se désintéresser du sort de ces malheureux. Il semble au contraire qu'ils soient pressés de les voir arriver en Allemagne - ils seront à Cologne le 30 août - puisque, à Dijon, ils leur donneront priorité sur des trains de troupe ! (3) A Paray-le-Monial, le train 92 sera attaqué par un groupe de maquisards mais leur entreprise échouera. Cinq d'entre eux seront fusillés, deux autres joints aux prisonniers et, comme eux, déportés. Le convoi de Loos Juste avant larrivée des Alliés, le 1er septembre au soir, un train, composé de douze wagons de marchandises, quittait la gare de Tourcoing, emportant 870 détenus environ provenant de la prison de Loos en direction de Sachhausen. (Lire) Ils avaient été transférés de la prison par camions, enchaînés par trois, gardés par des S.S. ivres. Dans les rues de Lille, les F.F.I. avaient commencé à dresser des barricades que les S.S. mitraillaient en passant ! Les prisonniers, comme pour les autres convois, sattendaient à être libérés. Madame Trentesaux, de la Croix-Rouge a témoigné : " Nous voyions ces hommes enfermés dans ces wagons sans autre aération que la petite lucarne grillagée. Un soleil de plomb chauffait ces wagons Puis le train est parti. Nous pensions que, quelques kilomètres plus loin, il serait stoppé et que ces hommes seraient libérés " Un autre témoignage confirme cet espoir de libération 3: " Quand le train partit, chaque prisonnier était persuadé que le voyage serait bref. On annonçait en gare, que les Anglais avaient atteint Armentières, que la Résistance barrait toutes les voies de communication, et la traversée de Lille avait démontré que linsurrection nationale avait commencé. Et pourtant, les heures, les unes après les autres, senvolaient. Dans limpossibilité de rien voir, on comprenait évidemment que le train avançait néanmoins vers sa destination " Malheureusement, le convoi arriva à destination. à Sachsenhausen 570 prisonniers ne revinrent pas .
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Sources:
1.Henri Amouroux "Joie et douleurs du peuple libéré" - tome 8 - au chapitre 14 intitulé : "Les derniers trains".
2. Journal V.S.D.. édition du 7 septembre 1994
3 J.M. Fossier : Zone interdite - Ed. sociales 1977
4 L'odyssée du train fantôme. 3 juillet 44: Une page d'histoire-Robert Laffont 2003
5 Jusqu'au bout de la résistance-FNDIR-UNADIF-Bernard Fillaire -Editions Stock 1997Sites à visiter:
11/02/2019