Le dernier convoi de
Rennes dit "train de Langeais" |
11/02/2019
Pour enrichir la mémoire du passé, nous recherchons
des témoignages ou des documents sur ce convoi de déportés
Pour m'écrire 35memoiredeguerre@gmail.com
Au camp de la Marne, se trouvaient tous les prisonniers de guerre valides ou en cours de convalescence. L'hôpital militaire située rue Jean Macé, ne les gardait pas longtemps. Ce camp servait de camp de transit. Ils étaient ensuite envoyés en Allemagne en passant par Paris. A partir de la fin juin, les transports vers Paris n'ont pu se faire. Un certain nombre de prisonniers ont dû être dirigés sur Nantes, puis Belfort. Le dernier convoi connu parti de Nantes le 10 juillet a déporté sur Belfort une cinquantaine de résistants du maquis de Saffré. Il est difficile de connaître le nombre exact de soldats alliés déportés. D'après le témoignage d' Edward C. JENKINS, prisonnier américain qui s'est caché dans le camp le 3 août, le camp a bien été évacué. Une liste établi à partir de 2 documents et de témoignages recueillis permet de comptabiliser plus de 400 prisonniers de guerre dans le dernier convoi. Liste détaillée des prisonniers de guerre
Témoignage de Pierre BOURDAN, correspondant de presse: ..".Enfin, vers minuit, on nous emmenait trois par trois à travers les faubourgs d’une ville qu’on sentait respirer dans l’ombre comme un homme qui ne dort pas, assailli qu’il est de trop d’espoirs et de pensées. Nous étions puissamment encadrés et avec un soin diligent. Une demi-heure de marche dans les rues, pendant laquelle nous regardions furtivement de droite et de gauche, mais sans découvrir d’ouverture dans le dispositif ennemi, puis un quart d’heure de marche sur une voie ferrée. J’étais furieux contre moi-même, car je boitais assez bas et craignais d’embarrasser mes amis au cas où l’occasion de détaler se présenterait. Elle ne se présenta d’ailleurs pas. Par une nuit de poix, on nous fit monter dans le train, qui allait nous emmener on ne savait où. Une vingtaine d’officiers américains et une douzaine de soldats blessés, également américains, à l’exception d’un petit Anglais roux du Yorkshire, montèrent dans le wagon à bestiaux qui nous était assigné."
http://www.flyingforyourlife.com/pilots/ww2/n/needham/
et William Barry NEEDHAM , né le 8 août 1920 à Simpson, Sask au Canada. Il est abattu en vol le 7 juin 1944. Brûlé au visage, à la taille et aux jambes, il est hospitalisé à l'hôpital militaire allemand de Rennes le 10 juillet 1944. Il sera libéré à l'arrivée des troupes américaines le 4 août 1944.
Trois officiers américains (le lieutenant-colonel Frederick J. BAILEY et le lieutenant CLARK) et un officier britannique (le capitaine Richard BOUSFIELD), se sont cachés dans le Stalag le soir de l'embarquement dans le train. (le lieutenant-colonel Frederick J. BAILEY, blessé à l'épaule et à la cuisse droite était hospitalisé du 14 au 25 juillet 1944 à l'hôpital avant d'être transféré sur St-Jacques) (Le lieutenant CLARK, blessé à la main gauche était hospitalisé du 7 au 12 juillet). (Le capitaine Richard BOUSFIELD blessé à la poitrine était hospitalisé du 27 juin au 12 juillet)
ZIMMERMAN Lester Corporal Medical Detachment, 507th
Parachute Infantry Regiment, 82nd Airborne, U. S. Army "I was captured near St. Mere Eglise on 8 June. During the time that I was in Stalag 221 in Rennes a Mme Terlicot and a Janette Delaunay, both French nurses who resided at 1 Rue Onge Blaize, Rennes, did a great deal to aid the wounded American and British prisoners. They brought the prisoners extra food at the risk of being severely punished by the Germans"
JENKINS Edward
C. Private Company C, 38th Infantry Regiment, 2nd Division, U. S. Army
Du 3 août au 16 Août, j'ai été nourri et pris
en charge (avec Pvt Richards.) Par: M. Paul Perrin Boul. Jean Mermoz, 2me
Impasse, Saint-Jacques près de Rennes. http://normandie44.canalblog.com/archives/2011/12/25/23045542.html et https://sites.google.com/site/cahsreginachapter/barryneedham--earlyintothefight
Des parachutistes britanniques prisonniers sont emmenés en captivité. L'homme au premier rang au centre est le caporal Frank GLEESON du 12th Parachute Battalion, il fut capturé au Bas-de-Ranville, et fut interné dans le Stalag 221 dans la région de Rennes. En août il s'évada pour rejoindre les commandos SAS en Bretagne, avec lesquels Gleeson combattra jusqu'à la fin des hostilités. |
Pour m'écrire 35memoiredeguerre@gmail.com