Ed:09/03/2018

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La presse nationale sous l'occupation

 

La plupart des grands journaux continuent de paraître, mais ils sont sévèrement censurés et perdent tout crédit auprès de la population.

Le gouvernement provisoire de la République française (GPRF) décide en 1946 d'exproprier toutes les entreprises de presse ayant publié sous l'Occupation
 

Journaux clandestins de la Résistance Française (Wikipedia)

 

  Journaux antisémites Journaux collaborationnistes  

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L'ACTION FRANCAISE

L'Action françaiseorgane du nationalisme intégral est un journal royaliste français fondé à Paris le  et interdit à la Libération en 

Hostiles au pangermanisme, et à l'Allemagne de façon générale, certains des collaborateurs de l'Action française ont critiqué la politique allemande durant les années 1930. En 1938, ne voulant pas d'une nouvelle guerre, l'Action française apporte son soutien aux accords de Munich, puis Maurras félicite Arthur Neville Chamberlain pour avoir négocié avec Hitler.

Après l'armistice de 1940, le journal se replie à Limoges, puis à Lyon en octobre 1940. La sympathie de Maurras et de ses proches pour le régime de Vichy en fait un des piliers idéologiques du nouveau régime. Après l'occupation de la totalité du pays en novembre 1942, l'alignement sur la puissance occupante, l'Allemagne nazie, est plus sensible.

Plusieurs journalistes sont impliqués dans la collaboration avec les nazis. Le journal est violemment hostile aux résistants, qui sont appelés les « terroristes ». Maurras appelle à exécuter les résistants et les membres de leurs familles. À la Libération de la France le quotidien est interdit pour collaboration, et ses principaux animateurs (Charles Maurras et Maurice Pujo) sont emprisonnés. (Source Wikipedia)

 


L'APPEL 

L’Appel, « organe de la Ligue française d'épuration, d'entraide sociale et de collaboration européenne », était une revue collaborationniste française dirigée par Pierre Costantini du Parti populaire français (PPF).Le numéro 1 est paru le 6 mars 1941

Cette publication est avant tout connue aujourd'hui pour les textes que l'écrivain Louis-Ferdinand Céline y fit paraître sous l'Occupation. Michel Audiard y a aussi écrit. (Source: Wikipedia.)


L'AUBE


AU PILORI  

Au Pilori était un journal hebdomadaire d'extrême-droite fondé en 1938, qui devint en 1940 l'une des publications antisémites les plus virulentes de l'époque de l'Occupation.

Il paraît tout d'abord sous le titre Le Pilori, avant de changer de nom en juillet 1940 à la faveur d'une évolution de l'équipe rédactionnelle. Son sous-titre était : « Hebdomadaire de combat pour la défense des intérêts français ».

Sa publication était subventionnée par les services de propagande allemands. Les membres de l'équipe n'hésitaient pas à dénoncer publiquement dans les colonnes de leur journal certaines personnalités soupçonnées à tort ou à raison d'être juives, ou telle profession pratiquée par des juifs (le journal mena ainsi une campagne contre des dermatologues juifs). Le journal est aujourd'hui avant tout connu pour les textes que l'écrivain Louis-Ferdinand Céline y fit paraître sous l'Occupation (Source: Wikipedia)


BIR HAKEIM

Bir-Hakeim, sous titré "Journal républicain mensuel paraissant malgré la Gestapo, malgré le négrier Laval et son gouvernement de Vichy", est un journal clandestin de la Résistance, se revendiquant gaulliste, diffusé sous l'occupation allemande, pendant la Seconde Guerre mondiale, de 1943 à 1944.

Créé en mars  1943 par le journaliste André Jacquelin et Gabriel Jeanjacquot, son premier numéro fut édité à 10 000 exemplaires. Il fut imprimé à Bourg-en-Bresse, chez Michallat, puis à Morez pour un numéro spécial sur les Maquis de l’Ain tiré à 150 000 exemplaires.

Bir-Hakeim a été le premier journal a relater le défilé du 11 novembre 1943 à Oyonnax, dans son numéro de décembre 19432 information reprise par la presse anglo-saxonne. (Source: Wikipedia)

Ed du 31 décembre 1943


BULLETIN d'INFORMATION ANTI-MACONNIQUE  

 

Le Bulletin d'information anti-maçonnique est un hebdomadaire français publié à Paris aux éditions de La Libre Parole, I-IV, du 29 octobre 1941 à 1944. L'hebdomadaire est dirigé par Henry Coston et publié par le Centre d'action et de documentation.

En 1943, le Bulletin est lié à La Libre parole. Organe nationaliste indépendant du même Coston. Les numéros spéciaux portent le titre : Les Cahiers de la France nouvelle. Le Bulletin est associé au mensuel Documents maçonniques, et également au Bulletin d'information sur la question juive (qui poursuit La Libre parole). Il s'agissait d'une revue nationaliste, antisémite et antimaçonnique favorable au régime de Vichy. (Source: Wikipedia)

 


CANDIDE 

Sous l'Occupation, le journal quitta Paris pour la zone sud et soutint la Révolution nationale, qui réalisait dans une large mesure les idées politiques qu'il défendait, a fortiori depuis 1934-36 — mais il évita le collaborationnisme parisien défendu par Je suis partout. Il disparut après la Libération, interdit à cause de sa compromission avec le régime de Vichy.

 


CE SOIR

Considéré comme proche du Parti communiste, le quotidien est interdit le 25 août 1939, en même temps que L'Humanité et l'ensemble des publications de ce parti, suspectées de soutenir le pacte germano-soviétique. Le quotidien sera autorisé à paraître sous la direction de Jules Dumont, étant considéré de moindre notoriété que L'Humanité par l'occupant. Cependant il ne reparut pas.

Le quotidien ne reparaît que le 22 août 1944, sous la houlette de Louis Parrot, un de ses rédacteurs d'avant guerre. Louis Aragon, organisateur de la Résistance des « Lettres », de retour à Paris fin septembre 1944 en reprend la « direction », qui revient dans les faits à Jean-Richard Bloch, quand celui-ci rentre en France en janvier 1945 après avoir passé la guerre en URSS, où il a été la « voix de la France » sur Radio-Moscou.


COMBAT

Ed: du 15 novembre 1943

Combat, sous-titré Le Journal de Paris, est un journal quotidien français clandestin né pendant la Seconde Guerre mondiale comme organe de presse du mouvement de résistance Combat. Il a été publié de 1941 à 1974 et une grande partie de sa rédaction, à la cessation de parution, fut à l'origine deux mois plus tard de la création du Quotidien de Paris. Source: Wikipedia



LE CRI DU PEUPLE

Le Cri du peuple est un quotidien créé par Jacques Doriot et l'organe du Parti populaire français (PPF), parti fasciste et collaborationniste, en octobre 1940.Son tirage est de 58 000 exemplaires en janvier 1943. Il cesse de paraître en 1944. (Source: Wikipédia)

Ed. du 21 octobre 1940


LA CROIX

Mensuel fondé en 1880 par les Assomptionnistes, quotidien dès 1883, La Croix adopte le style et le contenu de la presse populaire. Titre conservateur, le journal est anti-dreyfusard mais aussi antisémite puis modère peu à peu ses positions. Réfugié en zone Sud, le titre refuse de se saborder.  (Gallica

Mais le début de la Seconde Guerre mondiale ne laissera pas le temps à la polémique de se développer et voit La Croix se replier à Bordeaux puis à Limoges, Bordeaux ayant été occupé par les Allemands. Le journal continuera de paraître ainsi jusqu'au 21 juin 1944. Il ne sera autorisé à reparaître que le 1er février 1945. Certains reprochent à La Croix sa parution pendant l'Occupation après novembre 1942 ; toutefois, elle fait partie des rares journaux autorisés à reparaître sous son nom d'avant-guerre, grâce au comportement exemplaire de ses rédacteurs, dont un bon nombre est très impliqué dans la Résistance. Le Général de Gaulle écrit dans ses « Mémoires de guerre » : « pour la Croix, qui s’était quelque peu prolongée dans la zone Sud après l’arrivée des Allemands mais dont nombre de rédacteurs participaient à la résistance, je prononçais le Nihil obstat. » (Wikipedia


DEFENSE DE LA FRANCE

Quelques étudiants parisiens décident de fonder un journal clandestin pour dénoncer l’occupation de la France. Bénéficiant de l’appui d’industriels et d’imprimeurs, les jeunes résistants parviennent à réaliser un journal de plus en plus professionnel qui obtient le tirage le plus élevé de la presse clandestine en janvier 1944.

Les premiers numéros sont imprimés sur une machine offset Rotaprint, cachée dans les caves de la Sorbonne,

D’abord centré sur l’action non violente, le mouvement s’engage dans l’action armée en 1944. Malgré les coups portés par les polices allemande et française, Défense de la France parvient à imprimer son journal et ceux d’autres mouvements jusqu’à la Libération.

Parmi les imprimeurs, on trouve Pierre Virol (arrêté en 1944, mort en déportation au kommando d'Ellrich le 23 janvier 1945) et son gendre Robert (mort le 27 décembre 1944 dans le même kommando). À la Libération, à partir du 8 août, il est imprimé à Rennes, sur les presses du journal Ouest-France, se présentant comme "quotidien du soir du Mouvement de la Libération nationale".

Relayé par les réseaux Combat et Témoignage chrétien, à Grenoble, Clermont-Ferrand, Lyon et en Bretagne, Défense de la France devient le plus fort tirage de la presse clandestine, avec 450 000 exemplaires par jour dès janvier 1944. En mars 1944, après de multiples déménagements, il est hébergé dans un bâtiment industriel sur trois niveaux, rue Jean-Dolent, derrière la prison de la Santé, dans le XIVe arrondissement, avec une machine "double jésus" de six tonnes, la « Grosse Margot », une linotype, un massicot, et une réserve de papier, d’essence, de vivres, d’eau et de deux tonnes de charbon de bois pour la clicherie.

Le journal poursuit une longue carrière après la guerre sous le titre France-Soir. Le premier numéro de France-Soir paraît le 7 novembre 1944 avec un double titre, France-Soir - Défense de la France.


Edition du 14 décembre 1943

Source Wikipedia. Pour le visualiser


LA DEPECHE (Le petit toulousain)

 


DER ADLER

Der Adler (L'Aigle) est une revue de la propagande allemande de la Seconde Guerre mondiale. Der Adler est créé par le ministère de l’air de Hermann Göring pour la propagande de la Luftwaffe durant les années 1939-1944. (Source Wikipedia)
 

 

 

 


LA FRANCE AU TRAVAIL (juin 1940-novembre 1941)

Le journal est d'abord dirigé par Charles Dieudonné et Jean Drault. Henry Coston en est le secrétaire de rédaction. Le premier numéro sort le 30 juin 1940 avec comme sous-titre « Grand quotidien d'information au service du peuple français ». Le journal ouvre ses colonnes à des personnalités comme Robert J. Courtine, ou Georges Montandon qui y écrit : « En sus de ses fautes à elle, la nation française a été empoisonnée par l'esprit de l'ethnie putain » (2 juillet 1940).L'équipe rédactionnelle est d'origine diverse : on y trouve d'anciens communistes Pierre Benedix ou des gens de droite comme Martin-Dubois, Jacques Ditte ou René Saive.

L'orientation est antiparlementaire, anticapitaliste (le journal demande la libération des pacifistes et communistes, le contrôle des banques, l'impôt sur la fortune1) et antisémite. Le journal dénonce les difficultés du ravitaillement, les fonctionnaires incapables et s'en prend très tôt à Vichy, « gouvernement de l'ordre moral » mais pas à la personne de Philippe Pétain. En raison de la violence des éditoriaux de Charles Dieudonné, Laval impose qu'il soit coiffé par Jean Fontenoy. Ceci fait chuter les ventes puis entraîne le départ en juillet 1941 de Charles Dieudonné. (Source Wikipedia)


LE FRANC TIREUR

Franc-Tireur est un mouvement de résistance fondé à Lyon en novembre 1940 sous le nom « France Liberté »1, rebaptisé « Franc-Tireur » en décembre 1941 sur proposition de Jean-Jacques Soudeille. Le chef du mouvement était Jean-Pierre Lévy.

Le Franc-Tireur est également le nom du journal clandestin du mouvement, qui connut trente-sept numéros de décembre 1941 à août 1944.

Sous l'égide de Jean Moulin, le mouvement fusionnera avec Libération-Sud et Combat pour donner les Mouvements unis de la Résistance (MUR).

Source: Wikipedia)


LA GERBE

La Gerbe est un journal collaborationniste français, publié du 11 juillet 1940 au 17 août 1944. Il a été fondé par l'écrivain Alphonse de Châteaubriant (directeur de publication).

Source: Wikipedia

 

 

 


FRANCISTE

Le Franciste (sous-titré Organe officiel du Francisme) est une revue collaborationniste française, organe du Parti franciste (Paris1re année, no  1, 11 novembre 1933 - 12e année, no  337, 12 août 1944). À partir de juin 1943, le périodique porte en tête « Édition de Paris ». (Source Wikipedia)

 

 

 

 

 

 


FRATERNITE

 

Numéro spécial de Fraternité (p1 et 2) paru avec   Défense de la France(p3 et 4) le 30 septembre 1943 sur les arrestations massives et déportations des Juifs de France vers les camps de la mort.

 

 

 

 

 

 


GRINGOIRE

Gringoire est un hebdomadaire politique et littéraire français de droite fondé en 1928 L'hebdomadaire approuve les accords de Munich, ce qui provoque un conflit entre Tardieu (opposé aux accords) et Béraud (qui y est favorable). Au printemps 1939, Gringoire critique l'invasion de la Tchécoslovaquie par l'Allemagne, et, de juillet 1939 à mai 1940, se rallie à la politique de défense nationale. Le 10 octobre 1940, l'arrestation de Marcel Bloch est saluée par Michel Labruyère dans le journal. Le ton change dès la défaite. Gringoire, replié à Vichy, approuve pleinement l'armistice, puis la Révolution nationale de Philippe Pétain. Cependant, si la majorité des journalistes pratiquent une collaboration idéologique, Horace de Carbuccia opte plutôt, selon Pascal Ory, pour une collaboration « de calcul ». Il arrête la parution du journal, le 25 mai 1944. (Source Wikipedia)

Ed. du 15 octobre 1940.


JE SUIS PARTOUT

Lucien Rebatet collabore à ce journal et à l'hebdomadaire Je suis partout qui se réclame du fascisme et qui devient à partir de 1941 le principal journal collaborationniste et antisémite français sous l'Occupation. En 1942, il publie Les Décombres, féroce pamphlet antisémite. Condamné à mort à la Libération, puis gracié, il reste en prison jusqu'en 1952.

 

Source: Wikipedia

 

 

 

 


L'ILLUSTRATION

L’Illustration est un magazine hebdomadaire français publié de 1843 à 1944.

L’Illustration continue de paraître durant la Seconde Guerre mondiale : à partir du 5 décembre 1940, le magazine est placé sous la direction politique du collaborateur Jacques Bouly de Lesdain qui est imposé par Friedrich Grimm pour une durée de trois ans. Jugé comme un organe de la collaboration, L'Illustration sera interdit à la Libération. L'avant-dernier numéro imprimé et diffusé est le numéro 5290-5291 daté des 29 juillet - 5 août 1944 : il présente en couverture une photo intitulée « L’attentat contre le Führer : la salle après l’explosion de la bombe ». Dès le 31 août, un administrateur provisoire, Alfred Corouge, est désigné à la tête de l’entreprise avec pour conséquence que le siège de la rue Saint-Georges, l’imprimerie de Bobigny, et le fonds de commerce soient placés sous séquestre. Bouly de Lesdain, il est en fuite (il est condamné à mort par contumace en 1950. Source: Wikipedia


LE JOURNAL - LE MATIN - LE PETIT JOURNAL

 


LE JOURNAL

Edition du 20 mai 1941

 


LE JOURNAL DES DEBATS

Edition du 30 décembre 1942

Le Journal des débats continue de paraître pendant l'Occupation, et même après l'occupation de la Zone sud. C'est ce qui lui vaut d'être supprimé à la Libération en 1944.

 


LIBERTÉ

Un journal né dans les combats de la Libération

Il succède à l’Enchaîné, qui dès juillet 1940, fut le premier journal résistant à l’occupant nazi.

Le 5 septembre 1944, Liberté sort son premier numéro. Le journal sortira tous les jours jusqu’en 1992, puis deviendra un hebdomadaire avec Liberté-Hebdo !

Ed. du 5 septembre 1944

LES LETTRES FRANCAISES


LUSTIGE BLÄTTER

Lustige Blätter signifie en français « les feuilles amusantes ». Cest un hebdomadaire satirique illustré berlinois, fondé en 1886 et suspendu en 1944. (Source: Wikipedia)

Exemple de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


LE MATIN

Journal d'extrême droite, Le Matin exprime ainsi sous couvert de pacifisme une ligne politique anticommuniste et antidémocratique favorable à un accord avec l'Allemagne hitlérienne contre l’URSS perçue comme le véritable ennemi. Ces idées sont partagées par des responsables politiques (dont Laval) et économiques (Louis Renault)

Premier journal à reparaître à Paris, avant même la signature de l'armistice, il devient immédiatement collaborationniste avant de disparaître le 17 août 1944, quelques jours après la mort de Bunau-Varilla.Son tirage est encore de 263 000 exemplaires en janvier 1943. Le journal est interdit à la Libération, puis le gouvernement provisoire de la République française (GPRF) décide en 1946 d'exproprier toutes les entreprises de presse ayant publié sous l'Occupation (Source: Wikipedia)

 


LA NATION

Journal de la Résistance républicaine du Plateau Central (Clermont-Ferrand)

Ed. du 30 août 1944


NOTRE COMBAT

Notre Combat était une revue française bimensuelle fondée par Robert Denoël en 1939 dans une optique anti-allemande. Elle fut reprise par les Éditions Le Pont entièrement propriété de l’ambassade d’Allemagne en 1941

 

 

 

 

 

 


LES NOUVEAUX TEMPS

Ed. du 2 février 1943

Les Nouveaux Temps est un quotidien du soir de la presse collaborationniste française, durant l'Occupation.

Il est fondé par Jean Luchaire, le 1er novembre 1940 avec l'appui de l'ambassade d'Allemagne. Dans son procès de la Libération, Jean Luchaire affirme que c'est Otto Abetz lui-même - dont il était l'ami personnel - qui choisit le titre1. Il s'agit aussi alors de récupérer le lectorat de la bourgeoisie aisée qui lisait auparavant Le Temps, dont Les Nouveaux Temps adoptent le format.

C'est sans doute le plus collaborationniste des quotidiens français. Le journal est relativement peu lu et l'entreprise est en déficit structurel, comblé par les fonds allemands. Son tirage est encore de 57 000 exemplaires en janvier 1943.

Le journal paraît jusqu'à la mi-août 1944.

Source: Wikipedia


 

L'OEUVRE

L'Œuvre est favorable au Cartel des gauches (1924) et au Front populaire (1936). En politique extérieure, il reste pacifiste . Le journal passe à la collaboration pendant l'Occupation, ce qui mène à sa fin.

 Le L’Œuvre quitta  Paris  pour Saint-Étienne, puis Clermont-Ferrand. Il réapparaît à Paris le . Dirigé depuis le  par Marcel Déat qui l’engagea dans la voie de la collaboration et de l’antisémitisme.Sa ligne éditoriale sous le régime de Vichy fut celle d'un collaborationnisme pro-nazi défendant les thèses du Rassemblement national populaire (RNP), parti de Déat, tout en manifestant un certain « antipétainisme », trouvant le pouvoir établi à Vichy pas assez engagé dans la « collaboration européenne » et trop « réactionnaire »Son tirage est de 131 000 exemplaires en . L'Œuvre fut placé sous séquestre judiciaire en 1946.

 


L'OUEST-ECLAIR

En 1940, c'est la déroute de l'armée française et l'installation des troupes d'occupation à Rennes. Le journal peut-il continuer à paraître sous le contrôle de censeurs militaires, ou bien doit-il s'arrêter ? Au sein de la direction, le débat est grave. Finalement, la décision de continuer à paraître l'emporte, motivée, il est vrai, par des raisons qui, avec le recul, prennent figure de circonstances atténuantes : d'une part, le censeur ne contrôlera pas tout et donc un service pourra être rendu ; d'autre part, 800 familles vivent de leur travail au journal.

Mais deux hommes incarnent le refus de ce compromis : Paul Hutin-Desgrées quitte aussitôt son poste de secrétaire général ; François Desgrées du Lou, journaliste à L'Ouest-Éclair, fils d'Emmanuel, en fait de même. À leurs yeux, toute censure empêche le journal d'atteindre sa finalité d'informateur indépendant, honnête et fiable. Il s'agit de sauver cet idéal, et non de sauvegarder des installations.

Le dernier numéro paraît le , peu de temps avant la libération de Rennes par les Américains le 4 août. L'Ouest-Éclair est interdit pour collaboration. Ouest-France prend le relais de L'Ouest-Éclair dès le mois d'août 1944, avec une direction renouvelée : à sa tête, Paul Hutin-Desgrées, accompagné de son beau-frère François Desgrées du Loû, fils du fondateur de L'Ouest-Éclair. (Source: Wikipedia)


LE PATRIOTE DE L'OISE


 

LE PAYS REEL du DIMANCHE

Le Pays réel fut un journal d'inspiration fasciste et catholique publié par le Mouvement rexiste en Belgique fondé par Léon Degrelle, tirant probablement son titre d'une expression de Charles Maurras. Son premier numéro paraît le 3 mai 1936 sous la direction d'Hubert d'Ydewalle. Le quotidien fait alors office de feuille de propagande rexiste à l'approche des élections législatives de 1936. Cette année-là, les tirages oscillent entre 150 000 et 200 000 exemplaires.

Le Pays réel disparait brièvement au lendemain de l'invasion allemande le  mais connait une nouvelle publication à partir du  sous la direction de José Streel. Il fut également brièvement dirigé par Victor Matthys. et Léon Degrelle.


LE PETIT MARSEILLAIS

Le Petit Marseillais est un quotidien régional édité à Marseille entre 1868 et 1944.

Dirigé par Jean Gaillard-Bourrageas et son rédacteur en chef Albert Lejeune, lors de l'occupation, le journal s'affirma ouvertement pour le gouvernement de Vichy. Il disparût en 1944, aux premiers jours de la Libération.

Albert Lejeune avait été rédacteur en chef du Petit Marseillais, de Lyon Républicain et du Petit Niçois pendant la Seconde Guerre mondiale. Aux ordres des autorités allemandes, il avait fait de ces trois journaux les organes de la collaboration. Il fut jugé et condamné à mort le Il fut d'ailleurs le seul patron de presse à être exécuté durant l'épuration en France

Edition: 21 avril 1942

Ed. du 23 juillet 1944


PARIS SOIR

Le 11 juin 1940, Jean Prouvost quitte Paris et continue la publication à Nantes, puis en zone non-occupée, tandis que les locaux parisiens sont utilisés par les Allemands qui font paraître leur Paris-Soir du 22 juin 1940 au 17 août 1944, avec Pierre Mouton (journaliste) comme rédacteur en chef.

La Propagandastaffel fournit en effet des communiqués de (dés)informations. La définition du journal est : « Vivant journal d'information réalisé par une équipe 100 % française ». Mais, le tirage baisse inexorablement devant les opinions pro-allemandes affichées, de 970 000 en novembre 1940, à 300 000 en 1942. Il est encore de 380 000 exemplaires en janvier 1943.


LE PETIT JOURNAL

Le Petit Journal devient en 1937 l'organe du Parti social français (P.S.F.) dont la devise, « Travail, Famille, Patrie », empruntée aux Croix-de-Feu et reprise par la suite, en 1940, par l'État français, figure sous le titre du quotidien.

La Rocque est directeur du journal et président de son conseil d'administration en avril 1938, jusqu'à son arrestation en mars 1943.

Replié à Clermont-Ferrand en juin 1940, le Petit Journal y vécut, médiocrement, jusqu'en août 1944 où il disparaît complètement ; durant cette période, il reçut chaque mois une subvention du gouvernement de Vichy ; son conseil d'administration était alors présidé par le colonel de La Rocque. (Source: Wikipedia)


LE PETIT PARISIEN

Fondé en 1876 par Louis Andrieux, il soutient la République, la laïcisation de la société et la séparation de l'Église et de l'État. Sous la direction de Jean Dupuy, le titre adopte un ton plus modéré. Le journal connaît un fort succès grâce à la qualité et à la variété de ses articles (politique, sports, faist-divers...). En 1940, le titre se replie en zone Sud puis revient à Paris. Collaborationniste, il disparaît en 1944. (Wikipedia)

 

 

 


LE POPULAIRE

Le Populaire est un journal socialiste français. Le 1er mai 1916, Le Populaire, journal revue hebdomadaire de propagande socialiste et internationaliste.

Après l'invasion allemande de mai-juin 1940, Le Populaire cesse de paraître. Le Comité d'action socialiste (CAS) fondé par Daniel Mayer en mars 1941 se dote d'un organe, Socialisme et liberté, qui devient en mai 1942 Le Populaire clandestin. À la veille de la Libération, le journal tire à 70 000 exemplaires environ, selon un rapport anonyme de la SFIO clandestine.

De l'été 1944 à l'été 1946, suivant le bref moment d'euphorie que connut la SFIO, Le Populaire devient l'un des principaux quotidiens parisiens par son tirage (263 000 exemplaires fin septembre 1944) Source: Wikipedia)


LE PROGRÈS DE LA SOMME

Le Progrès de la Somme fut un journal quotidien régional français, diffusé dans la Somme, de 1869 à 1944.Ayant continué de paraître durant l'occupation, suspecté de collaboration avec l'ennemi, Le Progrès de la Somme fut interdit de parution à la Libération. Il fut remplacé par La Picardie nouvelle qui utilisa son imprimerie. (Source Wikipedia)

 

 


LA RÉPUBLIQUE LYONNAISE

La République lyonnaise est un journal dont le premier numéro a été publié le 10 juin 1927 par la section lyonnaise de l'Action française, successivement dirigé par le lieutenant-colonel de Corn puis par Louis Jasseron. Son dernier numéro paraît le 12 août 1944 : il est alors interdit en raison de sa parution continue sous l'Occupation, y compris après l'occupation de la zone Sud par les armées nazies.

Malgré ce que peut laisser penser son titre, la République lyonnaise est un journal royaliste. (Source Wikipedia)


LE REVEIL DU NORD

 Les Allemands nomment  Leclercq au Réveil du Nord ou Tulliez au Journal de Roubaix, qui prônent la collaboration intégrale avec l'occupant. 

Après la libération. Les biens du Réveil du Nord sont confiés au nouveau quotidien de la SFIO, Nord-Matin.

 

 


REVIVRE (Périodique)

Revivre, « Le grand magazine illustré de la race », fut un périodique antisémite français (Paris-Vichy, no1, mars 1943 - no 29, 20 juillet 1944), dirigé par André Chaumet et paraissant sous le régime de Vichy. Cette revue collaborationniste et antisémite était publiée par l’Institut d'étude des questions juives.(Sources:Wikipedia) Vieux papiers)

 

 

 

 

 

 


LA REVUE UNIVERSELLE

Il s'agissait d'une revue nationaliste (royaliste et catholique) dont la ligne éditoriale était proche de celle de L'Action française. Fortement ébranlé par la défaite française, elle s'installe à Vichy à partir de 1940, soutient Pétain3, et s'oppose à la fois à la Résistance et au collaborationnisme ; elle s'aligne sur les positions du régime de Vichy.


LIBERATION

Libération était un journal édité entre le 1er décembre 1940 et le 14 août 1944 créé par Christian Pineau. Il est le journal du mouvement de Résistance Libération-Nord.

 

 

 

 

 


LES TABLETTES DU SOIR

Quotidien. du 21 sept. 1939-23 août 1944


LE TÉMÉRAIRE

Le Téméraire est une revue illustrée pour les jeunes de tendance collaborationniste publiée à Paris du 15 janvier 1943 au 1er août 1944. De janvier 1943 à la Libération, c'est le seul magazine pour la jeunesse diffusé en zone occupée. Le Téméraire transmet alors toute une propagande hitlérienne  « Les situations et les thèmes développés sont largement inspirés de l'idéologie national-socialiste et de la collaboration européenne. L'ennemi du héros est soviétique, juif ou terroriste » (Source Wikipedia)

 

 

 

 


L'UNION FRANCAISE

 

André Chaumet collabora à ce journal et au  Au Pilori. A partir du 28 avril 1944, il eut la responsabilité de l'hebdomadaire Germinal.

Lucien Rebatet collabore à ce journal et à l'hebdomadaire Je suis partout qui se réclame du fascisme et qui devient à partir de 1941 le principal journal collaborationniste et antisémite français sous l'Occupation. En 1942, il publie Les Décombres, féroce pamphlet antisémite. Condamné à mort à la Libération, puis gracié, il reste en prison jusqu'en 1952.


LA VICTOIRE

Quotidien révisionniste, organe de la République autoritaire. Gustave Hervé directeur du journal, transforma le titre La Guerre Sociale en La Victoire en janvier 1916.

Dans les années qui précédent la guerre, il continue à dénoncer les faiblesses du régime parlementaire et à vouloir fonder une république autoritaire dont il souhaiterait que le Maréchal Pétain assume la présidence (« C'est Pétain qu'il nous faut » écrit-il alors).
Divers témoignages font ressortir qu'il se détacha du pétainisme et de ses appels à une réconciliation avec l'Allemagne : son journal fut supprimé dès juin 1940 et ses activités lui valurent d'être inquiété par la police française et par la Gestapo
.

Il décède en octobre 19443. Peu de temps avant sa mort, il se décrivait comme le premier bolcheviste, le premier fasciste, le premier pétainiste, le premier membre de la Résistance et le premier gaulliste. (Source: Wikpedia)


LA VOIE DU NORD

Ed. du 3 février 1943

Ed. du 1er avril 1942 au musée de la résistance à Bondues

La Voix du Nord est à sa création un journal clandestin qui donne naissance à un mouvement de résistance. Le groupe de résistance s'appelait Voix du Nord. Le premier de 65 exemplaires est daté du mois d'avril 1941 et annonce clairement la prise de parti du journal : « En France aucune presse, aucune radio, aucun homme ne peut parler librement un langage français. Les seules voix françaises nous viennent par la radio de Londres, avec elles, nous sommes d'accord et nous pensons : on ne transige pas avec le devoir et avec l'honneur ; on ne pactise pas avec le mal ; on ne collabore pas avec l'ennemi. »1. Le journal affirme son soutien au général de Gaulle et son opposition au gouvernement de Vichy. À l'origine, deux hommes très différents : Jules Noutour, brigadier de police, syndicaliste, socialiste membre de la SFIO rejoint par Natalis Dumez, catholique social. C'est Natalis Dumez qui est l'âme de la rédaction : on lui doit l'essentiel des articles parus dans les 39 premiers numéros, soit 400 pour être plus précis. Noutour est en effet arrêté le 8 septembre 1943 et déporté à Gross Rosen, où il meurt le 1er février 1945

Des quatre pages ronéotypées du premier jour, on passe rapidement à six puis à dix. En raison des difficultés d'approvisionnement en papier, la pagination est de nouveau réduite : quatre pages en . Le tirage, faible au début (900 exemplaires) passe à 15 000 au 1er janvier 1943. De même, la périodicité, bi-mensuelle jusqu'en , puis mensuelle à partir de 1943.

Les deux ultimes numéros furent réalisés en juillet et  sous la responsabilité de Jules Houcke qui fera paraître La Voix du Nord (no 66) au grand jour le 5 septembre1944. La première page est barrée d'un titre sur six colonnes : « La Région du Nord est libre ». La liberté et l'indépendance furent payés au prix fort : la prison, la torture, les camps de la mort pour plus de 530 personnes, qui ont écrit, imprimé et diffusé ces journaux. Source: Wikipedia

 

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