Ed:09/02/2018

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La presse sous l'occupation en Bretagne

 

 

Article Wikipedia

 

 

 

 

 

 

 

  • La Bretagne
    La Bretagne est un quotidien du matin régionaliste, puis un hebdomadaire, qui fut publié pendant l'Occupation sous la direction de Yann Fouéré  du 21 mars 1941 à juin 1944. Autorisé par l'occupant allemand et publiant ses communiqués, il devait, selon ses fondateurs, se tenir sur une ligne "provincialiste", ne mettant pas en cause la souveraineté française.

    Création du quotidien

    C'est la Société des éditions bretonnes (SEB) qui, sous l'impulsion de Jacques Guillemot, industriel de la conserverie, est constituée en 1941 avec le soutien de l'administration, puisque le Préfet d'Ille-et-Vilaine fait attribuer une subvention. Selon Yann Fouéré, la Propaganda Abteilung, l'organe de contrôle du parti nazi ne serait pas immédiatement intervenu dans le début de l'opération, les autorités françaises s'étant assuré du fait que la présence d'anciens de L'Heure bretonne" ne péserait pas dans un sens séparatiste.
     En fait, le contrôle allemand se fit, finalement, sentir et comme tous les médias de l'époque, La Bretagne eut à publier les communiqués de l'administration et de l'armée allemande et à voir ses principaux collaborateurs rémunérés par elles.
     Les principaux actionnaires du nouveau journal, outre Jacques Guillemot, furent Hervé Budes de Guêtrant, Jacques Halna du Fretay, et plusieurs autres notables de droite qui acceptaient le régime de Vichy. Ils réunirent un million de francs, ce qui permettait de passer un accord avec un imprimeur régional. L'imprimerie que possédait le Petit Parisien à Rennes, n'ayant pas donné suite, c'est celle de l'Ouest-Éclair, le quotidien rennais qui accepta le contrat.
     Yann Fouéré, dont le père, Jean, était trésorier-payeur général du Finistère, fit entrer ce dernier dans l'actionnariat et fut embauché comme directeur politique. Dans son premier éditorial, il dit qu'« il faut reconstruire la France et sauver ce qui peut être sauvé », que (certains ont défiguré « le beau visage de la Bretagne » (il vise clairement les séparatistes) et qu'il faut « suivre la route »...« que nous montre »...« le grand vieillard aux yeux bleus que chaque Français vénère ».
     
    Selon Marcel Leguen, le tirage oscille, au début, entre 12 00 et 15 000 exemplaires. Au bout de six mois le capital est porté à un million et demi de francs.
     Le quotidien paraît le soir sur 6 pages et est vendu 50 centimes.

    L'accord avec la Dépêche de Brest

    Le quotidien, , La Dépêche de Brest, d'obédience radicale-socialiste était dirigé par le maire de Brest, Victor Le Gorgeu, dont l'attitude de résistance déplaisait aux autorités d'occupation. Il finit par être démis de ses fonctions par le gouvernement en 1942. Le quotidien bénéficiait cependant d'une rente exceptionnelle, car la Marine de guerre allemande lui payait 500 000 francs par an pour l'impression de son hebdomadaire interne, "Gegen England" (Contre l'Angleterre).

    À partir d'avril 1942, la rédaction du quotidien breton se confond avec celle de La Dépêche de Brest, ancêtre du Télégramme de Brest actuel, après que La Bretagne entre dans le capital de La Dépêche. Dans les premiers jours d'avril 1942, La Bretagne quitte donc l'imprimerie rennaise de l'Ouest-Éclair pour rejoindre celle de La Dépêche à Morlaix. La façon dont ce transfert s'est opéré reste à ce jour controversé. La famille Coudurier du Télégramme3 et la famille Fouéré 4 ayant des versions différentes des faits.

     

  • Breiz Atao
    Breiz Atao (en breton « Bretagne toujours ») est le nom de plusieurs revues et d'un journal en ligne éditées par diverses branches du mouvement breton. Les revues ont paru entre 1918 et 1939 ainsi qu'en 1944. Le journal en ligne est quant à lui accessible sur la toile depuis juillet 2010. Par extension, le terme « Breiz Atao » a servi à désigner les autonomistes bretons durant l'entre-deux-guerres, puis après la Seconde Guerre mondiale, à amalgamer les diverses mouvances avec une partie des activistes qui s'étaient compromis avec l’occupant

  • Arvor
    Arvor
     est un journal hebdomadaire français (breton) publié sous l’Occupation par Roparz Hemon. Il a collaboré avec les nazis, en prônant « l’Europe nouvelle » 

    :« Je me déclare, me tenant sur le strict terrain culturel, qui est le nôtre, partisan d'une collaboration loyale avec les peuples qui façonnent, sous nos yeux, l'Europe nouvelle. »
    — Roparz Hemon, Arvor n° 75, 14 juin 1942

    « L'Europe nouvelle » : c'est sous ce vocable qu'en 1940 les sirènes de la propagande qualifièrent le continent unifié de force par les armées du Troisième Reich1. Roparz Hemon était payé par la Propaganda Staffel pour ses émissions en breton. Arvor est autorisé comme nouveau périodique par la Propaganda Staffel.

    Certains voient dans cette publication le premier hebdomadaire en langue bretonne, dont l’édition montre la montée en puissance du mouvement Gwalarn fondé en 1925. Il a été créé à l’automne 1940 par Roparz Hemon, avec Loeiz Andouard, Meavenn, Kerverziou.

    Il paraît à partir de 1941 et certains articles sont relevés comme antisémites et anti-français. La collection complète va du 5 janvier 1941 au 4 juin 1944 et comporte 116 numéros. Au début, les éditoriaux de Roparz Hemon et certains articles sont en français, puis le breton y gagne du terrain, et le journal paraîtra à partir d'août 1942 entièrement rédigé en breton.

    Document Wikipedia

  • Gwalarn
    Gwalarn (le vent de noroît en breton) était une revue littéraire de langue bretonne. Par extension, le terme a désigné également le courant littéraire qui l'a accompagnée. 166 numéros (du 0 au 165) ont paru de 1925 à mai 1944. Document Wikipedia

  • La Bretagne enchaînée

    Journal clandestin d'un mouvement de résistance organisé en septembre 1941 par la fusion de trois groupes respectivement créés dès juin 1940 par Etienne Maurel de Montfort-sur-Meu, de Louis Normand et André Ménard étudiants à Rennes et André Simon également de Rennes.

    Cinq numéros dont les exemplaires ont été déposés après la Libération, au C.D.L. d'Ille-et-Vilaine, furent diffusés à environ 5.000 exemplaires par quinzaine, de novembre 1941 à février 1942.

    Cette publication prit fin en mars 1942, l'organisation ayant été démantelée par les arrestations opérées par la Gestapo à la suite de la réception par le mouvement d'un parachutage d'armes et de matériel expédié de Londres, par avion, le 1er février 1942.

    Auteur du titre et fournisseur du papier: Docteur Lavoué de Rennes
    Rédacteurs de cinq éditoriaux: André Simon
    Rédacteurs des échos: Docteur Lavoué et étudiants de Rennes
    Dactylographie et stencils: Léon Gérard de Rennes.

    Principaux diffuseurs:

    Prodhomme Herminie, Etienne Maurel, Louis Normand, André Pailheret, Pierre Normand, André Ménard , Edouard Le Deuff tous morts en déportation

    Maurel Renée (femme d'Etienne) et Pierre Dalibot (rescapés de déportation)

    Louis Regnault, Denise Tiriot, Louis Le Deuff, Paule Ménard, François Bodenez, André Denoual, Le Corre, lieutenants Batail et Saulnier.

     La Bretagne enchaînée / réd. André Simon
    La Bretagne enchaînée / réd. André Simon
    Source: gallica.bnf.fr

    Source: André Simon 84220 Gordes. Gallica

    Autre article le site memoiredeguerre

    Article Wikipedia

  • La voix de l'Arsenal (Journal communiste)

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  • Triskell

  • Breiz da Zont

  • Stur
     

  •  revue bimestrielle et fut fondée par Olier Mordrel en 1934. Elle propagait une idéologie nationale-socialiste1.La revue continua de paraître sous l'Occupation avec la même orientation. Source Wikipedia

     

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