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LA VIE QUOTIDIENNE PENDANT L'OCCUPATION

 

 

 

DP 8120 / LA FRANCE DÉFAITE, 1940-1945

SOCIETES DANS LA GUERRE

Le quotidien des Français

Pour les Français, ruraux et citadins, la guerre entraîne des difficultés matérielles et existentielles qui s'accumulent au quotidien. Eisa Triolet, épouse de Louis Aragon, publie à la Libération un recueil de nouvelles, récompensé par le prix Concourt, qu'elle a rédigé pendant l'Occupation. Le couple s'était réfugié près de Lyon, dans la clandestinité, contribuant aux publications intellectuelles communistes comme le mensuel Les Lettres françaises à partir de septembre 1942 ou à la collection d'écrits Les Étoiles. Le titre de ce recueil, Le Premier accroc coûte deux cents francs, formule empruntée à l'univers des salles de billard, est le message codé utilisé par Radio Londres pour annoncer le débarquement en Provence, le 15 août 1944.

Le quotidien des occupés prend la forme d'un "désordre", néanmoins organisé par les restrictions : "II pleut des interdictions" résume l'auteur. La zone Nord, où le drapeau français, La Marseillaise et les rassemblements patriotiques sont interdits, se voit imposer l'heure allemande, en avance d'une heure sur la zone Sud. Le couvre-feu, de 22 h à 5 h du matin, varie en fonction des tensions avec les occupants. Les massives réquisitions allemandes, le blocus instauré par les Britanniques, les entraves à la circulation des biens, des capitaux et des personnes dans un territoire fractionné en de multiples zones et coupé du commerce avec ses colonies constituent les principales causes des pénuries. L'absence de près de 1,8 million de prisonniers de guerre affecte les productions agricoles et industrielles, ainsi que le manque de matières premières, notamment de charbon et d'essence. Les voitures à gazogène et les bicyclettes prennent le relais des automobiles, soumises à une autorisation de circulation. La faim et le froid caractérisent la vie des Français. Le manque de main-d'œuvre s'accentue avec l'institution du Service du travail obligatoire (STO) en février 1943. Dans le Nord et le Pas-de-Calais, séparés du reste de la France, les travailleurs sont conscrits dès l'été 1940. Aux rafles de travailleurs s'ajoutent les rafles de juifs qui se multiplient à partir de mai 1941 en zone Nord, puis d'août 1942 en zone Sud. L'arbitraire règne.

Le rationnement des produits de première nécessité (fromage, pain, viande) est institué sous la pression des autorités d'occupation dès septembre 1940. Les rations sont de plus en plus réduites, à peine 1230 calories en moyenne par jour dans les grandes villes en 1941,1110 en 1942. Une carte de rationnement, délivrée par les mairies, nominale, comprend des instructions et des feuilles de dix coupons numérotés selon les produits, échangés contre des tickets de consommation. Ceux de gauche, valables pour le mois d'août 1942, permettaient d'acheter du fromage, des matières grasses, des "denrées diverses", le chiffre au centre de certaines cases indiquant la quantité fournie en grammes. Ceux de droite, utilisables d'avril à juin 1943, permettaient d'acheter un quart de litre de lait entier aux enfants, aux femmes enceintes et aux personnes âgées, tous les trois jours pendant trois mois.

De longues files d'attente s'étirent devant des magasins peu ou pas approvisionnés et les citadins tentent de se ravitailler à la campagne. Certains élèvent des lapins sur leur balcon ou dans leur cave. Les jardins, publics et privés, se transforment en potagers. Toute une économie de récupération (textile, métaux, papier, etc.) et de produits de substitution se met en place. Le bois et la fibre de verre remplacent le cuir des chaussures, comme le montre le cliché d'André Zucca, photographe accrédité auprès des Allemands. Les pénuries encouragent le développement de pratiques allant du système D comme débrouille, au troc, jusqu'à la spéculation et au marché noir, où se négocient les articles, rares ou courants, à des prix improbables. Fortement réprimé par le gouvernement de Vichy, le marché noir prospère malgré tout. Y contribuent les bureaux d'achat allemands comme le "bureau Otto" qui, avec des complicités françaises, achète des marchandises de toutes sortes et brasse des affaires pour un volume d'environ 50 milliards de francs.

Le contrôle des esprits engendre un autre type de souffrance. Les censures, allemande (Propaganda-Abteilung) et française (Office français d'information), rivalisent pour détourner à leur profit le sens des événements de la guerre mondiale. Les Français, désireux de se tenir informés, se tournent vers les radios étrangères, dont l'écoute est interdite, et vers les publications clandestines destinées à soutenir le moral des populations, à distiller des consignes de solidarité et d'action. L'ouverture d'un second front en Europe, réclamée par Joseph Staline, se fait attendre. Le débarquement des Alliés en Afrique du Nord, en novembre 1942, cristallise l'espoir d'un dénouement proche en métropole. Les grandes défaites de la Wehrmacht sur le front Est, comme à Stalingrad en février 1943, donnent aux occupés le sentiment que la libération se rapproche. •

40 documentation photographique

 

 

 

Les rations alimentaires nécessaires estimées sont de 2000 à 2500 calories par jour. Pendant la guerre, les rations alimentaires étaient : 

En Allemagne

Pologne

Ghetto de Varsovie

Pays-Bas

France

3295 calories

600 calories

300 calories

1600 calories

1300 calories

 

    La guerre va durer jusqu’en 1945. C’est une période difficile pour tous. Il n’y a plus assez de nourriture, de charbon pour le chauffage, de cuir pour les chaussures et de tissus pour les vêtements. Le gouvernement de Vichy met en place le rationnement.

 

La nourriture

 

Les problèmes de ravitaillement touchent rapidement les magasins français qui manquent de tout. Face à ces difficultés de la vie quotidienne, le gouvernement répond en instaurant les cartes de rationnement et autres tickets d'alimentation avec lesquels on pouvait se procurer les produits de première nécessité alimentaire (pain, viande, poisson, sucre, matières grasses, etc…) ou non-alimentaires (produits ménagers, vêtements, etc…). Même le tabac et le vin furent rationnés. Chaque Français était classé par catégorie en fonction de ses besoins énergétiques, de l'âge, du sexe et de l'activité professionnelle de la personne. Chacun recevait alors la ration en rapport à la catégorie à laquelle il appartenait4.

La faim sévissait surtout en ville et affectait les plus jeunes. Les files d'attente s'allongeaient devant les boutiques qui devaient même parfois fermer sur ordre administratif quelques jours par semaine. À défaut de viande et d'autres aliments, on se nourrissait de légumes peu prisés à l'époque, comme le rutabaga et le topinambour. Les produits tels que le sucre ou le café sont remplacés par des succédanés : les ersatz (comme la chicorée qui remplaça le café, la saccharine se substitua au sucre).

Cependant, certains Français (souvent commerçants) tiraient parti du marché noir pour vendre des aliments sans tickets mais à des prix très élevés. Les vols et le troc étaient aussi des pratiques fréquentes durant cette période de privations et d’abstinence. Source WP

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Occupation_de_la_France_par_l%27Allemagne_(Seconde_Guerre_mondiale

 

    Rapidement, beaucoup de produits de première nécessité manquent. La pénurie a plusieurs origines : la guerre a interrompu les échanges avec les pays étrangers et les colonies françaises. L’Angleterre toujours en guerre puis les Etats-Unis, en décembre 1941 exercent un blocus maritime sur l’Europe continentale. Les échanges entre régions sont désorganisés. 

     Comme dans toute période troublée, le commerce fonctionne mal. Ceux qui détiennent des marchandises les cachent (comme l’exemple d’un charcutier qui avait caché un cochon dans son lit, une information parue dans la tribune de l’Est, semaine du 13 au 19 décembre 1942). En 1940, les mairies distribuent chaque mois des tickets d’alimentation que les habitants doivent remettre aux commerçants en échange de marchandises. 

     Les quantités varient selon les besoins estimés de la population répartie en 11 catégories : depuis E (enfants de moins de 3 ans), à V (personnes de plus de 70 ans), en passant par J1 (jeunes de 3 à 6 ans), J2 (6 à 13 ans), J3 (13 à 21 ans) et A (adultes de 21 à 70 ans). Les travailleurs de force et le femmes enceintes ou qui allaitent ont droit à des rations supplémentaires (exemple de rationnement : en 1938, un adulte consomme en moyenne 3,4 kg de bœuf par mois ; en mai 1941, un adulte A n’a le droit qu’à 350g par mois et en 1943, à 260g par mois). Les quantités prévues, déjà faibles au départ, diminuent au cour des années ; en avril 1943, la ration de viande est de 120g par semaine, à défaut d’autres légumes, on mange du rutabaga ou du topinambour. Les habitants des villes n’ayant pas d’amis ou de famille à la campagne et ceux qui n’ont rien à échanger souffrent beaucoup. 

     Il faut se débrouiller pour améliorer l’ordinaire. On faisait d’immenses queues devant les magasins, tout le monde essayait de se débrouiller en échangeant des marchandises, en allant à la campagne, trouvant des produits de ressemblance ( glands pour faire du café). En pleine ville certaines familles élevent même des lapins et des poules dans les cours.

 

Le rationnement en janvier 1945: (Le Populaire du 27 décembre 1944)

 

La vente de pain frais est interdite à Toulouse (loi du 28 juillet 1940)

En avril 1941, la distribution de riz est limitée à 100 grammes de riz  et 85 grammes d'huile pour le mois

           

 

Extrait d'un journal du 3 mai 1945

La ration de vin passe de 2 litres à un litre par jour

(Paris Soir 25 août 1941)

 

750 g de sucre par mois.

 Les militaires en permission ont droit à 25 g de sucre par jour.

 (La consommation réelle se situe aujourd'hui à 22 kilos par personne et par an. )

 

100 g de beurre et 100 g de fromage par mois

(Le Radical du 13 août 1942)

 

 
   
   

 

 Le tabac


 

Un bûcheron est condamné sévèrement à 2 ans de prison et 600 francs d'amende pour s'être fait délivrer une carte de tabac en utilisant une la carte d'alimentation de sa femme.

(Le journal des débats du 30 décembre 1942)

Un boulanger est écroué pour avoir troquer du pain contre du tabac

(journal-de-Roubaix-12-6-42)

L'achat et la consommation de lait condensé est interdite sauf pour les malades ou les enfants au-dessous de 18 mois.

(Le Progrès du 22 mai 1940)

 

Le marché noir

Les marchés parallèles (crdp-ac-caen)

Arrestation pour circulation de pommes de terre sans laissez-passer et hausse illicite

(5 mai 1941)

 

 

Le chauffage

     Le charbon est utilisé en priorité pour les usines travaillant en Allemagne. Les tickets n’accordent que 50 kg de charbon pour le mois de février en Haute-Garonne. C'est insuffisant car les hivers pendant la période d'occupation sont très rigoureux.

 

L’hiver 1939/1940 Un premier hiver de guerre, très rude

 

  • La seconde guerre mondiale débute par un hiver très rude. A partir du 30 décembre 1939, une vague de froid accompagnée d’une tempête de neige déferle d’un seul coup sur l’Est et le Nord de la France, et l’on passe de -2° à -20° en 24h à Dijon et Nancy ! .  Car le mois de janvier 1940 est le plus froid depuis l’année 1838… Au plus bas, le thermomètre descend jusqu’à –24° à Metz, -22° à Clermont-Ferrand, -21° à St Quentin, -20° à Valenciennes, -18° à Lyon, -17° à Rennes, -15° à Paris et –3° à Antibes. Durant 10 jours (du 16 au 27 janvier), la neige recouvre presque toute la France, et de nombreux cours d’eau sont gelés (Isère, Rhône à Tain-L’Hermitage). La Seine charrie des glaçons, mais depuis la fin du 19eme siècle, elle ne gèle plus entièrement.
     

  • Au moment du redoux, une véritable tempête de glace (pluies verglaçantes) fige Paris, Le Havre, Rennes, Tours, Bourges, St-Etienne, Dijon et Mulhouse. Une couche de glace de plusieurs centimètres d’épaisseur paralyse les communications et il s’agit des plus importantes pluies verglaçantes depuis l’épisode de la fin du mois de janvier 1879. Après une pause entre la fin du mois de janvier et le début du mois de février, le froid et la glace refont leur apparition à la mi-février et il gèle partout, y compris sur la Côte d’Azur et la Corse où d’importantes chutes de neige ont lieu le 18.(Source: http://www.meteo-paris.com/france/hiver-1940.html)
     

  • L’hiver 1940/1941 : Concours de ski à St Cloud

     De nombreux journaux signalent que dans les campagnes, il faut souvent casser la glace afin que les bestiaux puissent s’abreuver alors que dans les villes, les problèmes de rationnement de charbon et des aliments se font de plus en plus présents. Le marché noir se multiplie car les tickets de rationnement ne couvrent pas les besoins physiologiques minima. 
    Cette vague de froid s’étend du 13 décembre 1940 au 18 janvier 1941. Les températures sont particulièrement basses sur la moitié Sud avec  –20° à Clermont-Ferrand, -19° à Lyon et Vichy, -11° à Toulouse ainsi qu’à Marseille qui, à la fin du mois de décembre 1940.(Source: http://www.meteo-paris.com/france/hiver-1941.html)

  • Hiver 1941-1942 : 3eme hiver de guerre glacial !

     Après un début d’hiver à peu près normal, le froid envahit la France au cours des derniers jours du mois de décembre et ne la quitte quasiment plus jusqu’au début du mois de mars. Les rigueurs de l’hiver se font surtout sentir du 11 au 27 janvier avec des températures allant jusqu’à –35° à Gelles, (à l’ouest de Clermont-Ferrand), -22° à Clermont-Ferrand et à Moulins, -21° à Lyon, -20° à Vichy, -18° à Chartres, -15° à Lille, -14° à Paris et –11° à Montpellier. Le sol est couvert de neige pendant environ 2 semaines et d’énormes avalanches (souvent déclenchées par l’armée allemande) sont observées dans les Alpes. 
    En février 1942, le froid n’est pas exceptionnellement intense, mais il persiste du début à la fin du mois. Une tempête de glace à peu pr !s semblable à l’épisode de la fin du mois de janvier 1940 paralyse les régions du Nord et notamment Paris du 22 au 24 février ou la couche de glace atteint 5cm. 
    Autant dire que ce 3eme hiver de guerre est terriblement éprouvant car non seulement la France vit toujours au rythme du marché noir et des tickets de rationnement, mais ces derniers sont souvent honorés par des produits de remplacement ayant peu de points communs avec les denrées qu’ils sont censés représenter. Le café est par exemple constitué en grande partie d’orge grillée, le chocolat n’est autre qu’un vulgaire bloc de pâte saccharinée revêtu d’une mince pellicule de chocolat. Dans ce froid terrible et vêtu de manière de plus en plus rudimentaire, on traverse Paris pour acheter un kilo de petits pois frais et le seul légume omniprésent sur les étalages est le rutabaga ! (un légume alimentant habituellement les bestiaux). Dans les écoles souvent mal chauffées, les élèves reçoivent quatre biscuits vitaminés par jour. Les chaussures en semelles de bois et les textiles synthétiques (moins chauds) sont à l’honneur, et pour pallier la carence de bas de soie, les Françaises s’enduisent les jambes d’une teinture jaunâtre (Source: http://www.meteo-paris.com/france/hiver-1942.html

     

 
 

 

Le manque de matières premières

En 1939, la consommation de carburant en France était de 3 millions de tonnes, tandis que la production métropolitaine était de 50 000 tonnes. Après l'armistice du 22 juin 1940, il ne restait que 200 000 tonnes en réserve. La mise en service de gazogènes permit la réduction de la consommation, durant l'Occupation allemande, à environ un quart de celle avant-guerre.

Là aussi, des ersatz remplacèrent plusieurs produits devenus rares : le gazogène à la place de l'essence, le buna en remplacement du caoutchouc... Le cuir faisant également défaut, les semelles des chaussures étaient en bois.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Occupation_de_la_France_par_l%27Allemagne_(Seconde_Guerre_mondiale)

Les vêtements et chaussures

     Des tickets ou bons sont nécessaires pour obtenir tissus, vêtements, laine, chaussures. On fait durer ce que l’on a, on réutilise les vêtements, les lainages usagés. On recousait et réparait les habits. Les chaussures représentent un gros problème. Le cuir est rare, il est réquisitionné pour l’armée allemande. Pour renouveler les vieilles chaussures on appliquait des semelles de bois fixées par des clous ; on fabriquait également des spartiates avec des semelles de bois et des lanières de cuir et de vieilles courroies. L’industrie fabrique même des chaussures à semelles de bois articulées. Les chaussures étaient parfois taillées dans les pneus de voiture.  

Chaussures "swing" en fibre de verre

 

 

 

© André Zucca/Bibliothèque historique de la Ville de Paris/Roger-Viollet

 

 

 

 

Le savon est un produit rare, l’approvisionnement en oléagineux venus d’Afrique est interrompu ; on fabrique à la maison du savon avec toute sorte d’huile ou de graisses impropres à la consommation. Alors les femmes ont repris leurs bonnes vieilles traditions : la lessive aux cendres de bois, le savonnage au saponaire (plante qui pousse le long des talus).

Acheter une paire de chaussures de ville avec un bon de chaussures de travail est un "crime" sanctionné par la loi.

Le Populaire du 27 décembre 1944

 

 

Les recettes de restrictions

     

 
     

La circulation

     Les habitants des villes utilisent le train pour aller au ravitaillement dans les environs.  Les trains de voyageurs sont peu nombreux et toujours bondés. Pour rouler en automobile, pendant l’occupation, il faut des bons d’essence accordés, en priorité, aux professionnels pour qui l’automobile est indispensable. 

     Pour faire transporter des malades, par exemple, il faut obtenir de la mairie, des bons d’essence. Des artisans et des industriels ont équipé leurs voitures de gazogènes.

 

 Les bicyclettes sont très utilisées, mais les pneus et les chambres à air font défaut.



   

     Pendant  le couvre-feu généralement entre 22h et 6h, il est interdit de circuler sauf pour les personnes ayant un laisser passer délivré par la Kommandantur.
La défense passive fournissait aux habitants des tissus de coton bleu marine qui permettait d'occulter les fenêtres si on ne pouvait fermer les volets. Dans les trains, les ampoules étaient peintes en bleu. Tout ceci afin d'empêcher aux bombardiers alliés de pouvoir facilement repérer leurs cibles la nuit tombée.

Les attroupements sont interdits et chacun peut être soumis à tout moment à une opération de contrôle : les rafles.

 L’éclairage des rues est très réduit. La lumière des appartements ne doit pas être visible de l’extérieur dès le début de la guerre, le gouvernement avait pris des mesures de défense passive (camouflage des éclairages, des phares d'autos et de cycles pour se dissimuler des avions ennemis). 

 

 

 

 

 

 

 

 

La lutte contre les doryphores

La Préfecture nous communique ;

D'accord avec l’Inspecteur d'Académie et le Directeur de l’Enseignement libre, le préfet d’Ille-et-Vilaine a fait connaître aux maires que dès l'apparition du doryphore, il leur appartenait de s’entendre avec les maîtres et maîtresses des écoles publiques et privées pour faire effectuer, sous la surveillance de ces derniers, le ramassage des insectes par tout les enfants des écoles. une demi-journée par semaine. 

Ouest-Eclair du 3 mai 1941

 

Les mœurs

La loi du 23 décembre 1942 prévoit des peines sévères contre ceux qui profitent de la situation pour cohabiter avec une femme de prisonnier.

Un premier jugement du tribunal de Saint-Omer, condamne Gaston R. à 2 mois de prison et 10000 € d'amende pour avoir entretenu une relation avec la femme d'un prisonnier, malgré des circonstances atténuantes, la femme n'étaient plus en très bons termes avec son mari même avant la guerre. .

 

 

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20/03/2019