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Guérite de l'occupation allemande

 près de la butte de la Maltière


 

 

 

Cette guérite individuelle de protection d'un poids de 5 tonnes provient de la plaine de Baud à Rennes. Vouée à la destruction, elle a été placée en ce lieu de mémoire, (butte des fusillés de La-Maltière) pour rappeler aux promeneurs que nous sommes sur un site important de l'occupation allemande. 

D'un côté, la Butte de la Maltière où 117 résistants furent passés par les armes entre le 17 septembre 1940 et le 19 juillet 1944. cette butte était alors située sur des terrains militaires et servait aux exercices de tir des soldats. Les terrains furent réquisitionnés par les Nazis dès leur arrivée à Rennes le 18 juin 1940.

De l'autre côté du chemin, se trouvaient autrefois le château de la Prévalaye où les Allemands avaient installé un véritable camp avec un hôpital militaire. Fin 1943,non loin d'ici, une voie fut mise en place par les Allemands. Dès 1944, cette voie reliait la ligne de Rennes-Redon (allant vers le sud) à celle de Rennes-Brest (venant de l'ouest), rue de Lorient). Cette voie, qui a été entièrement détruite après la guerre, desservait toute cette zone occupée par les Nazis. C'est par cette ligne, près du château, qu'est parti, dans la nuit du 3 au 4 août 1944, un dernier convoi de Français envoyés en déportation alors que les Alliés étaient aux portes de Rennes depuis trois jours et ceci, quelques heures avant la libération de la ville. Avant de s'enfuir, le 4 août, les officiers nazis qui occupaient le château de la Prévalaye l'incendièrent avec toutes leurs archives( il ne reste que la chapelle et le colombier).

Ces guérites ont été fabriquées par des entreprises françaises choisies par adjudication. dans la région, plusieurs d'entre elles l'ont été par une entreprise de Dol-de-Bretagne en 1943. Si certaines étaient placées le long des voies ferrées, dans des endroits stratégiques comme près des postes d'aiguillages ou aux passages à niveau, d'autres étaient situées à l'entrée d'un village, autour d'un aéroport ou autres concentrations de soldats allemands.

Elles servaient d'abris individuels de protection pour la sentinelle militaire ou civile qui était chargée de la surveillance d'un site. Elles étaient fabriquées en béton armé, car elles pouvaient résister aux attaques par voie terrestres ou aériennes.

Celle-ci est ronde avec une portes blindée, d'autres sont en forme de coquille d'escargot comme celle qui se trouve sur l'ancienne route de Redon, près du chemin des Landriaux, dans la zone d'activité d'Airlande.

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