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Témoins

Témoignages divers

Ed:15/03/05

 

 

Commune de Saint-Jacques-de-la-Lande
Le 27 avril 1946, le Conseil municipal remercie le Commandant du camp de P.G.A. de la marne (le nom n’est pas précisé). Les P.G.A. avaient abattu du bois de chauffage pour les indigents de la Commune

M. D. de Saint-Jacques-de-la-Lande
Les PGA qui étaient gardés à la "Basse Chevrolais" venaient chercher des orties et des feuilles de betteraves pour faire leur soupe. Le terrain où se trouve les entreprises Pichenot et Laviolette, entre le pont de Blosne et la Gaîté, c’était un camp Allemand bien aménagé, empierré. Ils n’ont pas été là très longtemps. Ils étaient gardés par des soldats Français.

Anonyme de Saint-Jacques-de-la-Lande
A partir d’août 1944, à la Basse Chevrolais, il y eut un camp de Russes blancs, Mongols, enrôlés par les allemands, portant l’uniforme allemand, et faits prisonniers par les Français. Ils ne sont restés là que 5 ou 6 mois car, à cause des inondations du Blosne, ils étaient dans la flotte.

M. Le M. de Saint-Jacques-de-la-Lande
A la Basse Chevrolais, il y avait des prisonniers Russes et Allemands. Les prisonniers Russes avaient été embrigadés dans l’Armée Allemande. Ils étaient sous des grandes toiles de tente de l’armée. A un moment, ils avaient fait une estrade et des communistes Français venaient haranguer les prisonniers Russes en leur disant : « Rentrez dans votre Pays, ne restez pas avec les Allemands ». On passait à côté, sur la voie ferrée, donc on était au-dessus d’eux. Un jour, on a vu qu’il y avait un drapeau rouge avec la faucille et le marteau. Les Russes et les Allemands étaient séparés.

M. D. de Saint-Jacques-de-la-Lande
  Il y avait un camp de prisonniers Allemand devant la Ville en Pierre (Polygone de la Maltière) Monsieur Fusshöller avait 19 ans en 1944. Il parlait anglais, français. Il servait d’interprète. Il a ensuite été envoyé vers Bordeaux..

M. D. de Rennes
J’étais à la 13 ème Cie FFI d’Ille et Vilaine du Capitaine Tardiveau, formée à Janzé intégrée au 41 ème RI sur le Front de Lorient. Après la reddition de la Poche de Lorient, je suis venu avec mon unité quelques semaines, garder les P.GA. au camp de la Marne. Je me souviens des Américains qui logeaient encore dans les baraquements à l’entrée du camp. Tous les soirs, ils envoyaient deux ou trois GMC place de la Mairie à Rennes, chercher des filles pour les amener danser avec eux.

M. M. de Rennes
Il y avait un camp de PGA au Moulin du Comte, au virage de la route de Lorient et du Bd Marboeuf, face à un bureau de tabac. Il s’appelait le camp Arnold . Il y avait aussi des P.G.A. au bout du Canal St Martin, près des Tanneries Le Bastard "le cuir lissé" dans une grande prairie au bout d’une ruelle à droite, à l’angle du café épicerie Morel, après avoir passé un vieux pont de bois.

M. D. de Rennes
Il se souvient d’avoir vu de nombreux Allemands cachés dans le « bois des Allemands » à l’angle de la rue de Vern, et du Bd Léon Grimault. Ils étaient montés dans les arbres pour observer l’approche des Américains. De nombreux morts y furent enterrés sur place.

M. C. de Rennes
se souvient d’avoir vu des officiers allemands prisonniers, gardés à la Gendarmerie rue de Fougères.

Dr G. de Rennes
Il  était chargé du suivi médical des commandos de P.G.A. dans le secteur Romillé/Irodouer. Un PGA interprète jouait aux échecs avec lui.

M. H. de Rennes
Il  se souvient des miradors et barbelés du camp 1102 et de l’interprète, professeur d’Allemand : Monsieur Morice recherchant les criminels de guerre, et que les Allemands prenaient pour un des leurs tant il maniait si bien la langue allemande.

M. H. de Chartres-de-Bretagne était secrétaire à l’Etat-Major de la 3 ème R.M. et travaillait au fichier des P.G.A. Ses informations ont permis d’avancer les recherches

M. B. de Rennes se souvient du PGA qui s’appelait Frantz Friesenneau qui était aviateur mécano. Il logeait au camp des Tanneries St martin et il travaillait avec lui au Garage Cadorel.

M. P. de Cesson, ancien secrétaire Général d’ Ouest-France, a gardé des relations avec un ancien P.G.A. interprète du camp 1102 : Richard Petereit (qui a bien voulu nous adresser son témoignage).

M. Le C. de Rennes travaillait au parc d’Artillerie Bd de Guines avec des P.G.A. mécanos, dont Hans Panitz, ingénieur chez Daimler.

M. K. de La Bouexière était à la 432 ème Cie de garde, 8ème Bataillon de garde PGA, face à la « Ville en Pierre » route de St Jacques (cage 3) Il a participé à l’ escorte d’un convoi de retour de P.G.A. à Baden, dans lequel se trouvait pense t-il le fils d’Adenauer ».

M. T. inspecteur de police à Rennes, se souvient de 2 ha clôturés à la Prévalaye. remplis de P.G.A.

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