Le camp 1101 7/sept 46 Le Maroc sous le ciel rennais (Ouest-France) |
Les évasions 7/8/sept 46 Arrestation de deux prisonniers allemands (Ouest France) 14/nov 46 Les quatre prisonniers évadés de Plouguerneau ont échoué à l'ile de Wight Cinq prisonniers évadés de Rennes
faisaient du tourisme en voiture automobile.Ils sont arrêtés près d'Orléans Lundi matin, alors qu'elle effectuait un contrôle de la circulation, sur la route nationale Orléans-Paris à Saran, près d'Orléans, a arrêté une conduite intérieure militaire, occupée par cinq civils. Les agents demandèrent la carte grise de la voiture. Mais le conducteur se montra fort embarrassé, ce qui ne manqua pas d'alerter le chef de patrouille. Les passagers de l'auto furent à leur tour interrogés; mais vainement et pour cause:ils ne parlaient pas français. Un rapide interrogatoire du chauffeur qui lui, s'exprimait de façon très correcte en notre langue, permit de se rendre compte que l'on avait affaire à cinq prisonniers allemands qui regagnaient en touriste leur patrie. Internés au dépôt de P.G. 1102 à Rennes, ils avaient quitté cette ville dans la nuit du samedi à dimanche dans l'auto du commandant. La randonnée ayant pris fin, tous cinq ont été internés au dépôt de P.G. 51 à Orléans, où ils ont retrouvé cinq autres prisonniers allemands également évadés et arrêtés dans un camion militaire parti de Montlhéry et arrêtés à Engeville. Sept autres P.G. qui occupaient ce camion ont réussi à prendre la fuite. Ouest France du 12/3/1947 L'évasion des P.G. allemands Nous avons publié hier une dépêche d'agence indiquant que cinq prisonniers allemands évadés avaient été arrêtés à Orléans, dans la voiture automobile du commandant du camp 1102 dont ils dépendaient.En réalité, ces cinq amateurs s'étaient évadés d'un commando de Guer(Morbihan) dans une voiture qu'ils avaient volée, dans la nuit de vendredi au samedi, à un commandant des services du camp de Coetquidan.
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Le déminage 2/sept 46 Trois volontaires du déminage évoquant leurs souvenirs tragiques (Ouest-France) Nous avons instruit les Allemands lorsqu'il fut décidé qu'enfin ils allaient nous remplacer.
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La libération des prisonniers |
18/sept 46 L'Angleterre va rapatrier ses prisonniers "démocrates (Ouest-France) En tout 394 000 hommes seront rapatriés. 7-8/nov 46 La libération des PG (Ouest-France) Le gouvernement examine les problèmes posés par la libération des P.G. Ouest France du 14/3/1947 L'accord franco-américain sur la libération des prisonniers allemands. Paris,13-P.H. Teitgen, vice-président du Conseil et Jefferson Caffery, ambassadeur des Etats Unis à Paris, ont signé un mémorandum sur le rapatriement et la libération des prisonniers de guerre allemands. Aux termes de cet accord, il sera demandé aux 450 000 prisonniers cédés par les Américains et qui devraient en principe être rapatriés à partir du 1 er octobre, s'ils consentent à être libérés sur place et à continuer leurs services en France comme travailleurs libres. S'ils se prononcent contre cette option, ils
demeureront prisonniers et seront rapatriés suivant un rythme établi, à la cadence de
20 000 hommes par mois au minimum. Les volontaires pour le travail en France seront au
contraire munis d'un contrat de travail dans la limite maximum de 25 000 hommes par mois. |
Pour enrichir la mémoire
du passé, le groupe .G.A. de l'Université du Temps Libre de Bretagne recherche de
nouveaux témoignages des P .G.A. eux-mêmes, ou en rapport avec les P.G.A. d'une manière
générale, se rapportant à la capture, à la vie dans les camps à la garde des
prisonniers, à l'aspect sanitaire, à la mortalité, au déminage, au travail,
aux traces laissées par les PGA : tableaux, peintures, écrits, correspondances
personnelles, à leur retour au pays, aux difficultés de réinsertion etc... (A
l'inverse, nous recueillons également les mêmes informations
sur
les déportés et la Résistance en Bretagne pour un projet d'étude identique à celle des P.G.A. Ecrivez-nous: jean.paul.louvet@orange.fr |