L'OFLAG n° 163 de LARZAC  (Page 7)

 

Documents publiés avec l'autorisation de Jean Luc Gruson

 



 

TRADUCTION par  "Amis de Starnberg/Dinard"

Quand Monsieur Tabar pense à lever la baguette,
Commence la symphonie des peintres,
A l'arrière-plan se trouvent
Les peintres dans la chaux jusqu'à la ceinture
Et l'adjudant note les embellissements du camp.

Ça grouille devant les pavillons
Comme beaucoup de papillons multicolores
Avec des pinceaux, pots et brosses
Les hommes s'activent dans le camp.
On transporte des cadres de lit,
Lourds comme des poutres, dans tous les sens.

Même les pierres à même la terre
Doivent être peintes en blanc
Comme la symphonie était colorée,
Le chef d'orchestre donne le rythme comme jamais
Les peintres entament le final.
Je me demande pourquoi , lève-t'il encore la baguette
Une dernière fois et la pose enfin
Alors, on entend l'accord de la fin.
 

Ed:27/04/14