accueil-mdg1.gif (1380 octets)

f2gr15.gif (202 octets)fgr15.gif (168 octets)fd15.gif (168 octets)f2dr15.gif (203 octets)

Liste de  quelques déportés politiques  déportés de Belfort

Liste en cours de constitution ( Dernières mises à jour:31/12/2020 )    Liste des lieux de déportation

Vous souhaitez compléter cette liste ou proposer un document  concernant un ou plusieurs déportés de cette liste  

35memoiredeguerre@gmail.com 

camps-nazis-200.jpg (41196 octets)

 

GUYENNET Léon, Henri Mermet est né le 16 décembre 1902 à Septmoncel (Jura). Fils  d’Albert, Léopold, César Mermet, menuisier et de Marie, Estelle, Angelina Grenard, il épouse Félicie, Marie, Amélie Barbe, couturière. Il appartient au réseau Brick. Agent SNCF à Marseille, à la gare Saint Charles, il est arrêté par la Gestapo le 28 mars 1944 à Marseille. Il fournissait des rapports de premier ordre sur le trafic ferroviaire ennemi. Il est interné à la prison des Baumettes du 28 mars au mois de juin 1944. Il est transféré à Belfort en juillet 1944. Il est alors déporté à Neuengamme, le 1er septembre 1944 (matricule 44 188), puis au kommando de Wilhelmshaven où il décède le 5 avril 1945. FFI. Chargé de mission 3è classe. Déporté résistant. Mort pour la France.

SOURCE : DAVCC, Caen 21 P 515 616

Daniel Heudré

PICHET Jean, Marie, Samuel, Alphonse est né le 10 octobre 1914 à Clion-sur-Seugne (Charente-Maritime). Fils de Marie, Eutrope Pichet, cultivateur et d’Alphonsine Lucasson, il se marie à Saint-Germain-de-Lusignan, le 27 juin 1936, avec Fernande Robin. Il entre dans la Résistance le 1er août 1943 et effectue des sabotages, dans la zone comprise entre Pons et Jonzac. Il héberge des résistants recherchés et cache des armes entreposées par des saboteurs. Il accueille le chef des Corps-Francs et deux de ses agents de liaison. Le 14 juin 1944, sa maison est cernée par la Gestapo, il tente de s’évader mais est blessé puis arrêté. Il est interné à la prison Lafont-la- Rochelle jusqu’au 12 août 1944. Il se retrouve à Belfort. Il est alors déporté en Allemagne, au camp des Neuengamme (matricule 43 781), le 29 août 1944. Puis il est transféré au kommando de Wilhelmshaven (matricule 44 100), le 3 septembre 1944. Atteint de furonculose et affaibli, il fait partie du train sanitaire pour Bergen-Belsen. Ce train est alors bombardé à Lünebourg, le 3 avril 1945. Il décède lors de ce bombardement. Chargé de mission de 3è classe. Déporté résistant. Mort pour la France.

SOURCE : DAVCC, Caen, 21 P 525 459

Daniel Heudré  

POITEVIN Micheline, Léonne est née le 29 mai 1923 à Salles-sur-Mer (Charente-Maritime). Fille de Léonce, Auguste Poitevin, cultivateur et d’Hélène, Edith, Aimée Pison, sans profession, elle est sténo dactylo. Elle appartient au réseau Navarre où elle travaille en qualité de chargée de mission de 3ème classe. Elle est arrêtée le 18 juillet 1944 à La Rochelle  par la Gestapo. Elle est d’abord internée à la prison militaire de Lafond, à La Rochelle, puis à la prison de la Pierre Levée de Poitiers. Elle est déportée de Belfort le 1er septembre 1944 vers Ravensbruck (matricule 62936). Elle est évacuée ensuite sur Oranienburg et est portée disparue le 17 avril 1945,  à l’infirmerie du camp de Sachsenhausen.  Déportée résistante. Morte en déportation. Morte pour la France. Source : DAVCC, Caen, 21 P 526 741

Daniel Heudré 

RIVIERE Marie, Henriette dite Paule Rivière

est née le 27 juillet 1899 à Saint-Gourson (Charente). Fille d’Henri Querois, comptable et de Marie Larivière, elle se marie avec Fernand, Georges Rivière, manutentionnaire aux PTT, le 12 avril 1937, en mairie de Cognac. Adhérente au parti communiste dès 1932, elle se fait appeler Marcelle. Le couple s’engage dans la Résistance. Le groupe FTP Chanzy étant créé à Orléans et à Bonny-sur-Loire, elle multiplie les actions : sabotages de voies ferrées, déraillement d’un train de charbon, destruction de câbles téléphoniques, récupération de tickets d’alimentation dans les mairies. L’organisation est décimée  le 26 mars 1943. Elle est arrêtée en avril 1943 à Seurs (Loir-et-Cher), sur dénonciation d’Albert Méresse. Elle est condamnée à dix ans de travaux forcés le 1er octobre 1943 par le conseil de guerre allemand d’Orléans pour actes dirigés contre la sécurité de l’armée d’Occupation. Dix-sept hommes dont son mari furent condamnés à mort par ce tribunal allemand. Marcelle Rivière est envoyée en Allemagne, incarcérée le 27 octobre 1943 à Karlsruhe, puis à Lübeck-Lauerhof, enfin à la forteresse de Cottbus. Les femmes incarcérées à Cottbus prennent place dans le convoi parti de Belfort, le 1er septembre 1944 à destination de Ravensbrück (matricule 62 863).  Elle y décède, le 15 février 1945, suite à la dysenterie. FTP.  Déportée résistante. Morte en déportation.

SOURCES : DAVCC, Caen, 21 P 531 405- Maitron, notice de Daniel Grason, RIVIERE Marie, Henriette ACP 27 P6 Caen.

Daniel Heudré

 

 

 

   

 

  accueil-mdg1.gif (1380 octets)

Contact de l'administrateur du site