accueil-mdg1.gif (1380 octets)

23/11/2018

f2gr15.gif (202 octets)

La rafle de Guilliers du 20 janvier 1944

 Si vous avez  des photos et des informations complémentaires sur cet événement écrivez-moi

 

43 innocents envoyés dans les camps nazis

Le18 janvier 1944 un soldat allemand est abattu à coups de revolver est découvert dans une rue du bourg de Guilliers. La réaction de l'occupant ne se fait pas attendre: le 20 janvier 1944, une grande rafle, organisée sur les communes de Guilliers, Evriguet, Mauron, Loyat, Mohon et Brignac, rassemble dans la cour de l'école publique de Guilliers près de 500 personnes.

Les Allemands retiennent pour la déportation 43 hommes , de préférence jeunes et pris au hasard. les autres sont relâchés. de ces malheureux, dirigés d'abord sur Compiègne et ensuite Mauthausen et Dachau, 24 ne reverront plus leur pays. Le responsable de ce drame avait pris soin de se cacher et de garder toute sa discrétion. - Il avait 19 ans et habitait Saint-Brieuc.

 

Traduction du procès-verbal de la gendarmerie allemande :

Dans la nuit du 17 au 18 janvier, le caporal Hammes (265.I.D.), membre d’un détachement de réquisition de chevaux a été trouvé mort sur le territoire de la commune de Guilliers (40 km à l’est de Pontivy) dans un chemin de traverse avec une blessure à l’arrière de la tête. Il manquait le ceinturon et les armes. Dans l’après-midi, Hammes avait quitté les autres membres du détachement après avoir dit qu’il voulait acheter du beurre dans les fermes.

Enquête menée par la Feldgendarmerie de Ploërmel.

G.F.P. (Geheime Feldpolizei), S.D. (Sicherheitsdienst) et F.K. (Feldkommandantur) informés.

[Sources : Archives allemandes].

 

Georges Ollitrault matricule 2055 de Loudéac, auteur du coup de feu, a déposé aux Archives Départementales des Côtes-d’Armor sous la cote 68J20, le « Récit de son activité résistante »

Voici ce qu’il dit dans son résumé succinct concernant janvier 44 :

« Etant détaché dans le secteur Ménéac-Plouernuel, de passage à Guilliers, sur le point d’être arrêté par un Allemand, suis dans l’obligation de l’abattre. Récupère les armes et munitions et fuit »

Il ose même comptabiliser le nombre de morts de sa main avant le 6 juin 1944 : 77, mais il oublie tous les raflés qui seront déportés suite à ses hauts faits d’armes.

Témoignage de Georges Ollitrault

Article Ouest-France

 

guilliers-carte.gif (5738 octets)

Document publié par la municipalité de Guilliers lors du 60 ème anniversaire

Témoignage de Louis GARIN et Jean THEBAULT

"Les Allemands occupaient Guilliers, réquisitionnaient Les écoles et d'autres bâtiments. Le 18 janvier, une réquisition de chevaux a lieu à Guilliers. Le soir ou dans la nuit, un soldat allemand a été tué et retrouvé dans la rue du 20 janvier qui n'était à l'époque qu'une servitude piétonne.. le 19 janvier, on s'attendait à des représailles. Les hommes les plus jeunes avaient commencé à se cacher et à fuir. Au matin du 20 janvier, les Allemands ont amené de la troupe et cerné Guilliers, au niveau de Loyat, Mohon, Evriguet, St-Brieuc-de-Mauron, le Bois de la Roche et ramenaient tous les hommes valides qu'ils trouvaient dans la cour de l'école laïque de Guilliers, nous présentaient à  deux officiers de la Feldgendarmerie qui nous indiquaient le groupe o^l'on devait se mettre. le plus petit groupe était destiné  à être exécuté car une mitrailleuse était braquée sur nous avec un soldat au pied qui n'attendait que les ordres pour tirer. le temps a été très long et angoissant, jusqu'au moment où on appris qu'il y avait un sursis à l'exécution, qu'on serait emmenés à 10 kilomètres de là mais on ne savait pas où (à signaler qu'ils ont ont emmenés les plus jeunes).

Cinq cent personnes furent arrêtés et parquées dans la cour de l'école publique de Guilliers.. Cinquante parmi les plus jeunes sont choisis et emmenés sous escorte à pied dans une salle de l'école publique de Mauron. où nous sommes restés trois jours avec un peu de ravitaillement.

Puis ce fut l'embarquement à la gare de Mauron pour Rennes dans des wagons à voyageurs, puis direction  à Compiègne-Royallieu.  Les soldats qui nous escortaient ne savaient pas où étaient le camp et nous mirent du temps à arriver. Nous restâmes deux mois à fabriquer des paillassons. Nous n'avons pas été maltraités à Compiègne.

Ensuite nous avons été embarqués pour l'Allemagne.

Nous étions entassés à 100 par wagon à bestiaux avec un bidon pour les besoins et une botte de paille. Nous n'avions ni à boire ni à manger: ceux qui tombaient ne pouvaient plus se relever. certains ont essayé d'ouvrir le wagon et y sont parvenus, mais les soldats allemands surveillaient y compris la nuit, avec de puissants projecteurs.. Lorsqu'ils ont constaté les premières évasions, ils ont fait stopper le convoi et vérifier tous les wagons. Quand ils ont vu notre wagon ouvert, ils nous ont fait déshabiller entièrement et fait remonter dans le wagon dans la tenue d'Adam.

Ce voyage a duré environ trois jours et deux nuits. On avait faim, froid et on devenait fou là dedans.

Arrivés à Mauthausen, nous avons pu récupérer des vêtements mais pas forcément les nôtres: le curé avec le képi et le gendarme sans uniforme. puis il a fallu courir pour arriver au camp. A l'entrée, un répit a permis de se rhabiller. mais ce ne fut pas long car nous avons dû de nouveau nous déshabiller pour la douche froide;  puis on nous a rasé et barbouillé de désinfectant. Nous sommes ressortis nus dans le froid. Nous avons endosser notre uniforme de bagnard: le bonnet, le pantalon et la veste rayée, des chaussures composées d'un plaque de bois et d'une lanière de cuir avec des chiffons.

Ce fut alors le début de l'enfer!

Tout d'abord, il y a eu la quarantaine: pour nous dresser à coups de cravache, apprendre à obéir aux ordres, connaître son numéro matricule en allemand, car nous n'étions plus que des numéros matricule.

On pouvait parfois rester des heures debout, sans bouger sur un sol mal pavé, ce qui rendait encore plus difficile la position et malheur à celui qui n'était pas droit ou qui tombait.

Ensuite, nous avons été répartis dans différents commandos de travaux forcés avec pour seule nourriture 250 grammes de pain et une louche de rutabagas pour 12 heures de travail par jour. Tous les déplacements se faisaient à pied sous la garde des SS, mitraillettes chargées et accompagnés de chiens.

louis_garin.jpg (3637 octets)Louis Garin était affecté au charbon pour alimenter l'usine électrique, Louis Gapaillard à la construction d'un tunnel qui mesurait cinquante mètres à son arrivée et 12.500 mètres en avril 1945.

Combien de morts pour en arriver jusque là?

Quant à Jean Thébault, il était affecté à la construction de chars. A la Libération, Louis Gapaillard ne pesait plus que 27 kg. Il a été transporté par avion à Hazebrouck où il fut soigné avant d'être envoyé sur Paris à l'hôtel Lutétia, durant quelques jours. Puis il fut rapatrié sur Guilliers. On nous avait mis un brassard pour que l'on puisse s'asseoir dans le train parce que l'on était trop faible pour rester debout..."

camps-nazis-200.jpg (41196 octets)

GM

jean_thebault.jpg (4672 octets)Extraits de témoignage:

"Cette image-là est celle qu'on ne peut oublier de toute sa vie". dans la cours de l'école publique de Guilliers où il fut retenu comme otage avant de partir en déportation., Jean Thébault monte son doigt en direction de la mitrailleuse allemande qui les tenait en joue, lui et ses compagnons d'infortune. "J'avais les yeux fixés sur le canon. On savait que pour un Allemand tué, c'était cinquante civils exécutés."

Finalement gendarmerie et Préfecture parviendront à obtenir des Allemands, un sursis. " on a attendu jusque trois ou quatre heures de l'après-midi de jeudi puis un officier nous a dit qu'on allait à dix kilomètres de là. On est parti vers Mauron, sans rien. Là-bas on est resté trois nuits. en nous voyant, un officier allemand de la Croix-Rouge nous a dit que c'était la plus mauvaise journée de sa vie de soldat."Vous allez partir demain en train pour Compiègne. Vos gardiens durant le voyage sont de vieux soldats, vous ne serez pas maltraités" nous a-t-il dit. "

On avait soif, on devenait fous là-dedans

A Rennes, le wagon à bestiaux est complété d'autres déportés. "On est arrivé tard dans la nuit à Compiègne, une ancienne caserne de cavalerie. Gardés par la Werhmacht nous n'étions pas frappés. Nous sommes restés là un mois. puis on est venu nous dire qu'on partait pour un camp en Allemagne."

Le 22  mars 1944, les hommes montent dans des wagons à bestiaux. "une botte de paille, un bidon pour les besoins pour cent hommes. On a roulé une nuit, un jour, puis encore une nuit avant d'arriver à la gare de Mauthausen."

Pendant le voyage, les déportés de deux wagons vont tenter de s'évader en perçant le bois des cloisons. "L'instituteur d'Evriguet, M. Guéguen, avait réussi à cacher un tournevis pour creuser le bois." Ils sont découverts. Des fuyards sont mitraillés. les gardiens regroupent les autres et les font continuer le voyage entièrement nus." Ça été très dur. on avait soif, j'ai attrapé la fièvre. On devenais fous là-dedans."

A l'arrivée à la gare de Mauthausen, en Autriche, les déportés sont pris en charge jusqu'au camp par les SS et leurs chiens. "là ce n'était plus de la rigolade". Tout le monde passe à la douche, est entièrement badigeonné d'une solution désinfectante. "On nous a distribués une tenue de bagnards rayée, des claquettes avec un bout de toile, puis en rang par cinq".

les hommes sont envoyés dans "kommando de quarantaine, pour nous dresser à coup de cravaches, à répondre aux ordres en allemand, à connaître notre numéro, par cœur, sinon c'était les coups. on n'avait plus de nom. moi j'avais le 60.624. je m'en souviendrais toute ma vie."

80 grammes de pain par jour et une louche de rutabagas

Une mise en condition terrible qui va durer un mois et demi. "On pouvais rester au garde à vous des heures dans la neige. Et attention à celui qui tombait. C'était les coups." Parla suite, les déportés sont affectés à des "kommandos de travail" sur différents sites: usines, carrières, mines, fonctionnement du camp... Un travail forcé avec comme unique nourriture" quatre vint grammes de pain et une louche de rutabagas"

Mauvais temps, cris, coups permanents, travail harassant jusqu'à 15 heures par jour: la carrière est le site le plus dur. Celui où les hommes meurent le plus vite d'épuisement, de maladies, de faim.

Après une formation à la soudure, Jean Thébault sera affecté dans une usine de construction de chars. " C'était moins dur qu'à la carrière. En plus, on avait un contremaître autrichien francophile. c'était comme ça qu'on s'en est sorti vivant".

Recueilli par Patrick Caillez

Source: Ouest-France du 22 janvier 2004

Liste des déportés de la rafle de Guilliers

Vous souhaitez   proposer un document photographique ou autre  concernant un ou plusieurs déportés de cette liste écrivez-moi

Liste des lieux de déportation

Ameline Gustave. Né le 3 avril 1925 à Vertou (44). Arrêté dans le bourg de Loyat, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen. (Matricule 59489).  Il est libéré en mai 1945. Autre lieu de déportation : Gusen.

19 ans

besnier-henri.jpg (5950 octets)Besnier Alfred, né le 16 septembre 1919 à Guilliers. Arrêté à Guilliers, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen. (Matricule.  59583). Autre lieu de déportation : Gusen où il décède le 2 décembre 1944.

23 ans

leon-bougue.jpg (3425 octets)Bougué Léon Eugène Marie, né le 7 janvier 1920 à Loyat (56). Arrêté à Loyat, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 59626). Autre lieu de déportation : Gusen où il décède le 2 décembre 1944.

24 ans

briero.jpg (3301 octets)Briero Elie, né le 2 mars 1925 à Evriguet (56). Arrêté à Evriguet, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 59647). Autre lieu de déportation : Loibl Pass). Il est libéré le 7 mai 1945.

19 ans

Chantrel Henri, né le 22 juin 1921 à Evriguet (56). Arrêté à Evriguet, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 59715)) où il décède le 10 juillet 1944.

23 ans

cherel-francois.jpg (4185 octets)Chérel François Ange Eugène Marie, né le 21 janvier 1923 à Loyat (56).. Arrêté dans le bourg de Loyat, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 59736). Il est libéré le 7/5/1945 à Loibl Pass

21 ans

Doublet Raymond Julien Marcel, né le 15 septembre 1911à Mauron (56). Arrêté à Mauron, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 59852) où il décède le 8 mai 1945.

33 ans

Ferteu Eugène, né le 10 mars 1924 à Mohon(56). Arrêté dans le bourg de Mohon, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 59926). Il est libéré le 5 mai 1945 à Mauthausen ou Gusen.

R

roger_fontaine.jpg (3891 octets)Fontaine Roger, né le 26 août 1913 à Paris. Arrêté à Loyat, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 59938). Autre lieu de déportation : Loibl Pass). Il est libéré le 7 mai 1945.

31 ans

Ganne (Marcel, Yves, Eugène), né le 14 janvier 1920 à Guilliers(56). Arrêté dans le bourg de Guilliers, il est déporté de Compiègne le 18 juin 1944 vers le KL Dachau(Matricule 74343). Il décède 20 mars 1945 à Bergen Belsen.

24 ans

Gapaillard Louis, né le 25 janvier 1925 à Guilliers. Arrêté à Mohon, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 59662). Autre lieu de déportation : Gusen II. Revenu.

19 ans

louis_garin.jpg (3637 octets)Garin Louis (Puissant Marcel), né le 25 août 1923 à Guilliers (56). A servi dans les FFI de septembre 1943 à janvier 1944. Arrêté dans le bourg de Guilliers, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 60469). Autre lieu de déportation :Wiener-Neudorf. Il est rapatrié le 25 avril 1945. Décédé en janvier 2009.

20 ans

garaud-roger.jpg (13648 octets)Garaud Roger Joseph Marie dit Grisou, né le 19 janvier 1924 à Lanoué (56). Membre des Corps Francs Vengeance du Morbihan. Arrêté à Loyat, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 59963). Il décède le 13 mars 1945 à Gusen. Papiers le concernant déposés à la BDIC de Nanterre.

20 ans

v-gouello.jpg (14591 octets)Gouello (Pierre, Marie, Joseph), né le 13 octobre 1922 à Loyat (56), Membre des Corps Francs Vengeance du Morbihan (alias François Cocheril). Arrêté dans le bourg de Loyat, il est déporté de Compiègne le 6 avril 1944  vers le KL Mauthausen (Matricule 62175). Il décède le 2 février 1945 à Melk (Aut.) (Source JO: 34-10/2/1994). Papiers le concernant déposés à la BDIC de Nanterre.)

23 ans

Groseil (Joseph, Marcel, Marie), né le 21 février 1918 à Brignac (56). Arrêté dans le bourg de Mauron, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 60028) où il décède le 14 juin 1944.

26 ans

Gueguen Louis, Sébastien est né le 4 juin 1916 à Quiberon (56). Fait prisonnier de guerre au moment de l''armistice dans la région de Nantes,  il s'évade du camp, passe en zone libre sous le pseudonyme de Charlot Dumoulin. Il est nommé instituteur  en 1941 à Saint-Sauveur près d'Argelès Gazost, revient en zone occupée au printemps 1942 et est nommé à Saint-Gouvry près de Rohan puis à Evriguet en octobre 1943. Il entre dans la Résistance avec son beau-père André Guillo et le frère Théophile de ce dernier. Il est arrêté comme otage le matin du 20 janvier 1944. Déporté de Compiègne le 22 mars 1944  vers le KL Mauthausen le 25 mars 1944 (Matricule: 60034). Il décède le 4 mai 1945 à Gusen (Aut.)

29 ans

Guillemot (François, Lucien, Marie), né le 17 octobre 1925 à Guilliers (56). Arrêté à Guilliers, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen(Matricule 60040). Autre lieu de déportation: Gusen. Il décède le 19 avril 1944 à Mauthausen.

19 ans

v-harel.jpg (14848 octets)Harel (Fernand, Ange, Marie), né le 31 mars 1926 à Loyat (56). Arrêté dans le bourg de Loyat, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen(Matricule 60047). Autre lieu de déportation: Gusen II. Il décède le 30 novembre 1944 à Gusen ou Mauthausen (Aut.) (Source JO:113-17/5/1994)

19 ans

Jagoury (Eugène, Marie), né le 20 novembre 1920 à La Chapelle (56). Arrêté à Guilliers, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen(Matricule 60075). Autre lieu de déportation: Gusen II. Il décède le 21 janvier 1945 à Gusen (Aut.) (Source JO: 189-17/8/1994)

24 ans

Jegorel (Jean, Marie), né le 20 septembre 1925 à Crédin (56). Arrêté à Mauron, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen(Matricule 60085). Autre lieu de déportation: Gusen II où il décède le 10 septembre 1944 à Gusen (Aut.) (

19 ans

henri_legoff.jpg (3837 octets)Le Goff (Henri, Emmanuel), né le 4 février 1921 à Guilliers (56). Arrêté à Guilliers, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen(Matricule (59999). Il décède le 9 août 1944 à Gusen (Aut.) (Source JO: 113-17/5/1994).

23 ans

Lequitte (Adolphe, Pierre, Marie), né le 13 août 1921 à Taupont (56). Arrêté dans le bourg de Loyat, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen(Matricule (601666). Il décède le 18 février 1945 à Mauthausen (Aut.) (Source JO: 226-29/9/1994)

23 ans

Louis Joseph. Né le 20/1/1924 à Guilliers. Arrêté à Guilliers, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 60193). Autre lieu de déportation : Melk ou Amstetten. Il décède le 5 avril 1945 à Amstetten.

20 ans

Macé (François, Marie, Mathurin), né le 24 octobre 1921 à Guilliers (56). Membre des Corps Francs Vengeance du Morbihan. Arrêté à Guilliers, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 60264). Il décède le 4 avril 1945 à Vienne. (Source JO: 163-16/7/1994). Papiers le concernant déposés à la BDIC de Nanterre.

23 ans

marion.jpg (4028 octets)Marion Arsène, né15 septembre 1909 à Brignac (56). Arrêté à Brignac, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 60240). Autre lieu de déportation: Gusen. Revenu

R

marot-auguste.jpg (3938 octets)Marot (Auguste, Léon, Marie), dit Ferraille, né le 4 août 1925 à Loyat (56). Membre des Corps Francs Vengeance du Morbihan (alias Ferraille). Arrêté dans le bourg de Loyat, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 60242). Il décède à Gusen II le 22 avril 1945. (Aut.) (Source JO: 285-9/12/1994). Papiers le concernant déposés à la BDIC de Nanterre.

19 ans

Meat (Roger, Ange, Raymond, Désiré), né le 18 juillet 1920 à Evriguet (56). Arrêté à Evriguet, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 60276). Il décède le 4 janvier 1945 à Gusen (Aut.) (Source JO: 67-19/3/1995)

24 ans

v-monvoisin.jpg (15048 octets)Monvoisin Ernest, né le 29 août 1920 à Mauron (56). Arrêté à Mauron, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 60325). Il est rapatrié le 25 avril 1945.

24 ans

eugene_nagat.jpg (4207 octets)Nagat Eugène, né le 7 août 1924 à Loyat (56). Arrêté à Loyat, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 60358).  Autre lieu de déportation: Wiener Neudorf. Il est rapatrié le 25 avril 1945. Décédé le 26 juillet 1982 à Mauron)

20 ans

v-perrier.jpg (14097 octets)Perrier Henri,(dit Pierrot, boucher, né le 9 décembre 1911 à  Aigurande (36). Arrêté au bourg de Loyat, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 60421).   Autre lieu de déportation : Wiener-Neudorf. Il est rapatrié le 25 avril 1945. (Décédé le 28 septembre 2003 à Apt)

33 ans

v-piriot.jpg (14521 octets)Pirio Henri, né le 2 janvier 1924 à  Mohon (56). Arrêté à Mohon, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 60444). Autre lieu de déportation : Wiener-Neudorf. Il est rapatrié le 25 avril 1945.

20 ans

v-prioux.jpg (13356 octets)Prioux Augustin, dit Clément, né le 10 juillet 1903. Arrêté à Mohon Château-Tro, il est déporté le 28 juillet 1944  de Compiègne vers le KL Neuengamme (Matricule 39871). Autres lieux de déportation:  Watenstedt,  Wöbbelin. Revenu

41 ans

antoine_prodhomme.jpg (4419 octets)Prod'homme (Antoine, Joseph, Marie), né le 12 mars 1921 à Guilliers (56). Arrêté dans le bourg de Guilliers, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944  vers le KL Mauthausen (Matricule 60647) où il décède le 26 avril 1945 (Source JO: 91-18/5/1998)  Autre lieu de déportation :Wiener-Neudorf .

23 ans

Querbouet (Gabriel, Pierre, Marie), né le 19 juin 1915 à Loyat (56). Arrêté dans le bourg de Loyat, il est déporté de Compiègne le 22 mars  1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 60477). Autre lieu de déportation :Wiener-Neudorf . Il décède le 31 mai 1945 à Mauthausen avant le rapatriement. (Aut.) (Source JO: 115-19/5/1998)

29 ans

Quesnel (Ernest, Joseph, Marie), né le 8 juin 1895 à Mauron (56).

 Cordonnier à Mauron,, le 22 vers midi il est amené à son tour. Il a été dénoncé comme communiste- énorme mensonge- par un collaborateur dont le nom est vite sur toutes les lèvres. Quesnel a menacé le minotier O.. qui fait du marché noir avec les Allemands, de brûler son moulin quand la guerre sera finie. (Le 25 avril 1944, une dizaine d’hommes armés iront incendier le moulin ). Il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen(Matricule 60478). Il décède le 15 janvier 1945 à Gusen (Aut.) (Source JO: 115-19/5/1998)

49 ans

Renard Alexandre. Né le 16 juin 1925 à Guilliers (56). Arrêté à Guilliers, il est déporté de Compiègne le 22 mars  1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 60501). Autre lieu de déportation :Wiener-Neudorf. Revenu

19 ans

Renaud Marcel né le 16 janvier 1921 à Saint-Léry près de Mauron (56). Arrêté à Mauron, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 60502). Autre lieu de déportation: Wiener-Neudorf. Il est rapatrié le 25 avril 1945. Il pesait 27 kg .

23 ans

Rouaud Pierre, né le 2 juin 1910. Arrêté à Néant-sur-Yvel (56). il est déporté de Compiègne le 22 mars  1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 60543). Autre lieu de déportation : Wiener-Neudorf. Revenu des camps. Décédé le 28 décembre 1964. (Acte vérifié en mairie).

34 ans

Ruelland Gabriel Pierre Marie, né le 30 avril 1920 à Loyat (56). Arrêté à Loyat Kernoul, il est déporté de Compiègne le 22 mars  1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 60549). Autre lieu de déportation :Wiener-Neudorf. Il est rapatrié le 24 avril 1945. (Décédé le 25 janvier 1966 à Loyat)

24 ans

andre-sergent.jpg (4314 octets)Sergeant André, né le 23 septembre 1920 à Outreau (62). Arrêté à Mauron, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers le KL Mauthausen (Matricule 60578). Autre lieu de déportation :Wiener-Neudorf. Revenu.

24 ans

Texier (Yves, Léon, Louis, Marie), né le 16 avril 1914 à Guilliers (56). Arrêté dans le bourg de Guilliers, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers Mauthausen (Matricule 60623). Autre lieu de déportation : Gusen où il décède le 17 août 1944.

30 ans

jean_thebault.jpg (4672 octets)Thébault Jean, né le 16 août 1925 à Guilliers(56). Arrêté à Guilliers, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers Mauthausen (Matricule 60624). Autre lieu de déportation : Linz III . Revenu.

19 ans

Vacher (Prosper, Pierre, Marie), né le 20 septembre 1923 à Mauron (56). Arrêté à Mauron, il est déporté de Compiègne le 22 mars 1944 vers Mauthausen (Matricule: 60549). Il décède le 31 octobre à Gusen (Aut.).

21 ans

 

Raflés non déportés

BILLARD Alexandre Pierre Marie, né le 6 septembre 1925 à Loyat.  Il est arrêté à Loyat le 20 janvier 1944 et emprisonné à Rennes. Libéré le 10 juin 1944. ibéré à Mauron

DUVAL  Albert. Il est arrêté dans le bourg d'Evriguet, puis emprisonné à la prison Jacques Cartier Rennes pour être libéré le 15 juin 1944.

JEGOU, né le 7 mai 1921 à Scaër (29) instituteur à Loyat. Il est arrêté dans le bourg de Loyat le 20 janvier 1944 et libéré à Mauron avant le 24 janvier 1944.

LEQUITTE Albert né le 16 juin 1921 à Loyat, libéré à Mauron avant le 24 janvier 1944.

RENARD Joseph. Il est arrêté à Mohon Courant,  puis emprisonné à la prison Jacques Cartier de Rennes pour être libéré le 13 juin 1944.

THEAUD Pierre. Il est arrêté dans le bourg de Guilliers et libéré à Mauron avant le 24 janvier 1944.

 

 

Répartition par lieu d'arrestation

12 de GUILLIERS
 BESNIER Alfred La Mormazière (+ 23 ans le 02.12.1944 à Gusen)
GANNE Marcel bourg (+ 24 ans le 20.03.1945 à Bergen-Belsen Allemagne)
GARIN Louis bourg
GUILLEMOT François le Bouix (+ 19 ans le 19.04.1944 à Mauthausen)
JAGOURY Eugène
originaire de la Chapelle-Caro(+ 24 ans le 21.01.1945 à Gusen)
LE GOFF Henri bourg (+ 23 ans le 09.08.1944 à Gusen)
LOUIS Joseph Pamara (+ 20 ans le 05.04.1945 à Amstetten)
MACE François le Bouix (+ 23 ans le 04.04.1945 à Vienne)
PRODHOMME Antoine bourg (+ 23 ans le 26.04.1945 à Mauthausen)
RENARD Alexandre Quéry
TEXIER Yves bourg (+ 30 ans le 17.08.1944 à Mauthausen)
THEBAULT Jean la Ville Grignon

13  de LOYAT

AMELINE Gustave  (forain) né le 3 avril 1925 à Vertou (44) raflé au bourg de Loyat
BOUGUE Léon la Saudraie (+ 24 ans le 12.06.1944 à Mauthausen)
CHEREL François Lézonnet
FONTAINE Roger,
originaire de Paris, raflé à la Cadois.
GARAUD Roger
originaire de Lanouée, raflé au bourg(+ 20 ans le 13.03.1945 à Mauthausen)
GOUELLO Pierre dit « Cocheril » bourg (+ 23 ans le 02.02.1945 à Melk)
HAREL Fernand bourg (+ 19 ans le 30.11.1944 à Mauthausen)
LEQUITTE Adolphe,
originaire de Taupont, raflé au bourg(+ 23 ans le 18.02.1945 à Mauthausen)
MAROT Auguste de Taupont arrêté bourg Loyat (+ 19 ans le 22.04.1945 à Gusen)
NAGAT Eugène Trégadoret
PERRIER Henri bourg
QUERBOUET Pierre bourg (+ 29 ans le 31.05.1945 à Mauthausen)
RUELLAN Gabriel Kernoul (+ 27.01.1966 Loyat)

 8  de MAURON
DOUBLET Raymond la Haie Joublet (+ 33 ans le 08.05.1944 à Mauthausen)
GROSEIL Joseph,
 originaire de Brignac, raflé à Mauron(+ 26 ans le 14.06.1944 à Mauthausen)
JEGOREL Jean Bois de la Roche (+ 19 ans le 10.09.1944 à Gusen)
MONVOISIN Ernest le Coudray Baillet
QUESNEL Ernest bourg (+ 49 ans le 15.01.1945 à Gusen)
RENAUD Marcel le Coudray Baillet
SERGEANT André,
originaire d’Outreau (62), raflé au Bois de la Roche en Mauron.
VACHER Prosper le Coudray-Baillet (+ 21 ans le 31.10.1944 à Mauthausen)

 4 d’EVRIGUET
GUEGUEN Louis instituteur,
originaire de Quiberon, raflé à Evriguet (+ 29 ans le 04.05.1945 à Gusen)
MEAT Roger Ville Hizan (+ 24 ans le 04.01.1945 à Gusen)
CHANTREL Henri Ville Geffraye (+ 23 ans le 10.07.1944 à Mauthausen)
BRIERO Elie bourg

 4 de MOHON
FERTEU Eugène Garcelmont
GAPAILLARD Louis,
originaire de Guilliers, raflé au Linho en Mohon.
PIRIO Henri Quénogé
PRIOUX Augustin (pseudo « Clément ») Chateau-Tro

 1  de BRIGNAC
 MARION Arsène bourg

 1  de NEANT-sur-YVEL
 ROUAUD Pierre la Ville Coquelin (+ 35ans le 15.05.1945 Mauthausen)

 1 de NANTES
 AMELINE (forain)

 

REPARTITION par KOMMANDOS  ou camps annexes

DACHAU
Marcel GANNE

GUSEN

Gustave AMELINE
Alfred BESNIER
Léon BOUGUER
Eugène FERTEU
Louis GAPAILLARD
Roger GARAUD
Fernand HAREL
Eugène JAGOURY
Jean JEGOREL
Henri LE GOFF
Adolphe LEQUITTE
Arsène MARION
Auguste MAROT
Roger MEAT
Ernest MONVOISIN
Ernest QUESNEL
Yves TEXIER
Prosper VACHER

LINZ
Jean THEBAULT

LOIBL PASS (Tunnel)
Elie BRIERO
François CHEREL
Roger FONTAINE

MAUTHAUSEN
François GUILLEMOT
Henri CHANTREL
Raymond DOUBLET
Joseph GROSEIL

MELK
Pierre GOUËLLO
Joseph LOUIS
Louis GUEGUEN

NEUENGAMME
Augustin PRIOU

WIENER NEUDORF
Louis GARIN
Eugène NAGAT
Henri PERRIER
Henri PIRIO
Antoine PRODHOMME
Gabriel QUERBOUËT
Alexandre RENARD
Marcel RENAUD
Pierre ROUAUD
Gabriel RUELLAN
André SERGEANT

VIENNE

François MACE

 

 

Les 24 déportés décédés dans les camps

19.04.1944
08.05.1944
12.06.1944
14.06.1944
10.07.1944
09.08.1944
17.08.1944
10.09.1944
31.10.1944
20.11.1944
02.12.1944
04.01.1945
15.01.1945
21.01.1945
02.02.1945
13.03.1945
20.03.1945
04.04.1945
05.04.1945
18.04.1945
22.04.1945
26.04.1945
04.05.1945
31.05.1945  

Mauthausen
Mauthausen
Gusen
Mauthausen 
Mauthausen  
Gusen 
Gusen
Gusen
Mauthausen
Gusen
Gusen
Gusen
Gusen
Gusen
Gusen 
Gusen 
Bergen-Belsen
Vienne
Amstetten
Mauthausen
Gusen
Mauthausen
Gusen
Mauthausen           

 François GUILLEMOT
Raymond DOUBLET
Léon BOUGUER
Joseph GROSEIL
Henri CHANTREL
Henri LE GOFF
Yves TEXIER
Jean JEGOREL
Prosper VACHER
Fernand HAREL
Alfred BESNIER
Roger MEAT
Ernest QUESNEL
Eugène JAGOURY
Pierre GOUELLO dit François COCHERIL
 Roger GARAUD
Marcel GANNE
François MACE
Joseph LOUIS
Adolphe LEQUITTE
Auguste MAROT
Antoine PRODHOMME
Louis GUEGUEN
Gabriel QUERBOUËT

 

Sources:
Mémorial des déportés de France
Armelle Querbouet, fille de Gabriel Querbouet

Contact de l'administrateur du site