Alexandre Veillard père et fils de Saint-Aubin-du-Cormier

Alexandre Veillard Père Alexandre Veillard fils
Alexandre Veillard Père et fils

La ferme de Tournebride est exploitée par Alexandre Veillard. Pierre Morel et Jean Thomas prennent contact avec la famille Veillard afin de stocker des armes à la ferme. C’est une forme de résistance qui se pratique beaucoup en Bretagne. Les parents Veillard acceptent de stocker des armes parachutées en août 1943. La parachutage a lieu, vers minuit, à Saint-Mauron, situé à Saint-Aubin et les armes enfouies la nuit même, hélas sans protection, car on remarquera quelques mois plus tard qu’elles baignaient dans l’eau. 

   Le 29 novembre 1943, les Allemands font irruption dans la ferme. Le père, puis la mère sont battus à tour de rôle, avec le nerf de bœuf afin d’arracher des renseignements. Sans résultat, car les Veillard sont muets comme une tombe. Les Allemands menacent de les fusiller et ont fait venir Fred T. membre du réseau Oscar Buckmaster, prisonnier à la prison Jacques Cartier de Rennes. Ainsi le lieu de la cache est dévoilé et les armes ont été chargées dans le camion des Allemands par les occupants de la ferme. La maison est fouillée et tout le linge des armoires est raflé. Tout le monde est embarqué dans le camion ; les parents Veillard, les deux fils, Alexandre et Roger, le facteur Masson de passage, les ouvriers qui effectuaient des travaux de maçonnerie et de couverture. Dénonciation du dépôt a été faite par Fred T., alors étudiant à Rennes et témoin du parachutage qui n’a pas su ou pas pu se taire.

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Plaque sur la tombe au cimetière de Saint-Aubin-du-Cormier

 

Daniel HEUDRE