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SEGALEN Sébastien

Pseudonyme dans la résistance: SIMAIS

- Chef communal de la résistance à Saint-Pierre-Quilbignon

- Commandant de la compagnie FFI Dixmude

Né à Plabennec le 22 Août 1908

En 1940 il est garde Républicain Mobile à Brest et se voit versé à la Gendarmerie fin 1940, toujours à Brest. Il est muté à la brigade de St-Pierre Quilbignon en avril 1942.

Ardent patriote, il montre une antipathie envers l'occupant, ce qui lui vaudra quelques accrochages avec ses supérieurs dans la gendarmerie; qu'il juge trop complaisants à son gré. Il ne recevra d'ailleurs aucun avancement durant toute cette période à cause des appréciations négatives de sa hiérarchie. Il profite de la mise à disposition de la gendarmerie française envers l'armée allemande, pour saboter les enquêtes et prévenir dès qu'il pouvait les personnes recherchées. Il a également aidé à lutter contre le STO en prévenant là encore les familles ou les intéressés quand cela lui était possible.

En juillet 1943, il entre dans le réseau Défense de la France par l'intermédiaire de Georges Dauriac, alias Marcel. En décembre il cache avec l'aide de son camarade Lucas Gallic, des résistants ayant abattu un Gestapiste membre du PPF.

Au mois de Mai 1944 il entre au groupement cantonal de résistance de Brest Ouest, dirigé par Marcel Pirou alias Demars et de ce fait, Ségalen intègre les rangs des F.F.I. A la même période, le 31 Mai, se sentant recherché par les Allemands il dû prendre le large.

De retour dans sa commune, il est nommé par Demars au poste de chef communal de la résistance à Saint-Pierre-Quilbignon, Sébastien Ségalen supplante donc Pierre Hall. Ce dernier ayant surtout oeuvré sur la côte en formant le groupement Jean-Marin. Pierre Hall rejoindra avec son groupe la compagnie de Saint-Renan pour former la première section de combat sous les ordres de Raoul Coadelot.

Ségalen pour sa part, va former de Juin à août la compagnie FFI de Saint-Pierre qui se nommera bientôt Dixmude. Forte de 125 hommes, cette compagnie manque d'armes et doit rejoindre Tréouergat pour s'équiper. En effet, le parachutage d'armes prévu à Locmaria-Plouzané en début août fut avorté. Et comme Grannec, chef cantonal de la résistance à Ploudalmézeau, lui avait promis des armes, sa compagnie de FFI se rattache donc au bataillon de Ploudalmézeau, formant ainsi la cinquième compagnies de ce bataillon. Sa compagnie participera aux combats dans les communes suivantes: Plouarzel, Ploumoguer, Trébabu et Saint-Pierre-Quilbignon.

Il sera nommé sous-lieutenant à titre temporaire à la suite des combats de la Libération et sera cité à l'ordre du Régiment le 7 Mai 1945. Il retournera dans la Gendarmerie pour continuer sa carrière. Il décède à Cesson-Sévigné le 11 Octobre 1994.

Le service historique de la défense à Vincennes conserve un dossier à son propos (cote GR 16 P 542984)

Fiche rédigée par Gildas Priol avec l'aide précieuse d'Edi Sizun - 2016

 

 

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