André MUSSAT

         André Mussat est né le 11 mars 1912 à Laval en Mayenne. Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, il est professeur à l’Université de Rennes. Son épouse est professeur de Français. Ils habitent au 2 rue des Dames dans le centre de Rennes. 

         En mai 1942, il entre dans un groupe de Résistance sous les ordres de Claude Bellanger et assure le service de renseignements pour le groupe.

En 1943, il travaille avec le Front National (de Libération de la France) universitaire et participe à la diffusion de tracts et de journaux clandestins.

En novembre 1943, il se met en liaison avec deux responsables interrégionaux du Front National (de Libération de la France).

Jusqu’à la Libération en août 1944, il assure le regroupement des renseignements, concernant l’ordre de bataille des Allemands, les déplacements des troupes par rapport aux positions des maquisards. Il participe à l’organisation des sabotages des voies ferrées du secteur des Côtes du Nord (Côtes d’Armor).

Il participe à l’organisation du parachutage de Plestin et du transport du matériel de guerre destiné aux unités FTP du secteur. Ce matériel est partagé entre  trois maquis.

Il assure les liaisons des services de sécurité, permettant de protéger la ligne Paris-Brest, tout en bloquant les unités allemandes sur la côte. Ces manœuvres permettent de capturer plus de 500 Allemands dont plusieurs officiers. Ils sont tous faits prisonniers et remis aux troupes américaines.

Il est adjoint au commandant de Bataillon Léon. A ce titre, il participe aux combats contre la garnison allemande de Plestin.

Après la Libération de la région, il fait l’instruction du bataillon et, le 22 septembre 1944, il rejoint le Front de Lorient à Sainte-Hélène.

Le commandant du bataillon étant grièvement blessé au cours d’une attaque, il prend le commandement de l’unité jusqu’au 31 janvier 1945, sur les fronts de Lorient et de Redon.  

Il est cité à l’ordre du corps de l’armée N° 121 par le Général Commandant la XI^e Région, le 22 septembre 1945.

                                               Renée THOUANEL-DROUILLAS

Sources : ADIV : Dossier 167J50 du Fonds Pétri.