La famille de Jean-Marie
Morizur recherche des informations concernant l'histoire du groupe Calloc, capitaine
Hemery (Membres du groupe, lieux de la fusillade et faits d'armes. Ecrire à Dominique Flores |
29/12/2022
Jean-Marie Morizur Adjudant F.F.I. Fait prisonnier par les Allemands avec 8 de ses camarades, il sest fait passé pour mort après la fusillade du groupe et sauvé à larrivée des Américains. Dirigé sur lhôpital du Livet, venu en permission le 1er novembre 1944, a repris du service à son bataillon à Redon, passé la visite médicale en Mars 1945 et envoyé en convalescence jusquau 06 Mai 1945, a rejoint son bataillon à cette date à Malestroit. En permission de 4 jours le 3 Juin 1945 a dû se faire hospitaliser le 5 juin 1945 à lhôpital maritime de Landerneau où il est décédé le 19 Juin 1945 . |
Documents
Ouest-France 29 Septembre 1944 UN ORDRE BREF UN CREPITEMENT DE BALLES ET JEAN-MARIE SAFFAISSA CHAIR SANGLANTE, MAIS VIVANTE ! La Roche-sur-Yon 28 (De notre rédaction) -Eh oui ! aussi extraordinaire que cela puisse paraître, il y a des fusillés
vivants. Jean-Marie X
est de ce nombre. Nous lappellerons simplement par son
prénom car telle est sa volonté. Il nous en a fait connaître les raisons devant
lesquelles il nous faut nous incliner pour le moment ! Aujourdhui, il se trouve à lhôpital de La Roche-sur-Yon et se porte aussi bien que possible. Il a été présenté au commissaire régional de la République, M. Schuhler, qui sest vivement intéressé à son aventure. Doit-on dire quavant dêtre fusillé,Jean-Marie avait tué plusieurs sentinelles allemandes en compagnie de quelques camarades au cours de sa dernière évasion. Dernièrement, Jean Marin fit les honneurs de la radio de Londres à ce héros modeste et patriote J.Bonnenfant. Ouest-France Octobre 44 Voici le fusillé .vivant Nous avons eu le plaisir assez rare de serrer affectueusement la main dun revenant. Il ne sagit pas dun fantôme,dune ombre fugace mais dun gars solide dont la vareuse porte les galons de Premier-Maître de la Marine. On se souvient de Jean-Marie X..,ce Finistérien six fois évadé des geôles allemandes, condamné à mort, fusillé en même temps que plusieurs camarades de la Résistance et toujours vivant. Nous avons conté son histoire le 29 Septembre dernier. Quoique bien touché,ce Breton sentêta à ne pas mourir. Tombé sous les cadavres de ses camarades,il resta dix heures sans connaissance. Revenu à lui, il eut le courage dappliquer sur ses plaies sanglantes des tampons de mousse. Des soldats américains le secoururent et il est aujourdhui plus fort que jamais. Jean-Marie nous a redit son extraordinaire aventure. Il nous a montré lépais carnet de notes percé de part en part qui a empêché une balle de lui trouer le cur. Ses blessures ne sont pas encore tout à fait guéries, mais quimporte il va rejoindre ses camarades FFI sur le front. Bravo Jean-Marie et bonne chance. |
Nous recherchons le lieu , les circonstances et l'identification des soldats se trouvant sur cette photo
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