LEBAN Max Jacques Lucien Émile
(1906
1943)Nous recherchons des
témoignages, des documents ou des photos sur ce résistant
Ruiné par la guerre, il fait un bref retour aux sources et tient une ferme à Saint-Aubin-des-Préaux dans la Manche avant de résider à New-York où il devient Sous-Directeur de la Chocolaterie Meunier. Max LEBAN vit de ce fait aux Etats-Unis jusqu'en octobre 1929, époque où il débarque à Granville pour s'engager dans l'armée. Affecté dans l'Infanterie, il suit les cours de l'Ecole des Sous-Officiers à Saint-Maixent avant d'être renvoyé dans ses foyers avec le grade de sergent-chef. C'est à cette époque qu'il épouse Émilienne Theberge, également née à Saint-Pierre-et-Miquelon et dont la famille, qui demeure alors à Saint-Malo, est très liée à celle de Max LEBAN. Le jeune couple s'installe à Paris, où il tient une blanchisserie ; sa première fille, née dans la capitale, en décembre 1932, meurt à l'âge d'un mois. Max LEBAN et son épouse quittent Paris pour Paramé, où naîtront leurs quatre autres enfants. D'abord employé à la Compagnie Lebon (actuellement EDF), Max LEBAN se mettra à son compte comme agent immobilier vers l'année 1935 - Avenue de la Borderie à Paramé. Mobilisé en septembre 1939, il est affecté au Centre d'instruction de la Mission Française de Liaison auprès de l'Armée britannique le 10 novembre 1939, qu'il quittera pour être versé dans un dépôt du Train avant d'être démobilisé le 23 juillet 1940. De retour à Saint-Malo, il reprend son activité professionnelle et entre dès 1941 d dans le quartier Rocabeyans la Résistance, d'abord au Réseau « Johnny », vite démantelé, puis devient l'un des membres les plus actifs du réseau « Jade F'itzroy ». Arrêté par la gestapo à Saint-Malo, vers le février 1943, Il est arrêté avec Arthur Lambert (Vlado) vers le 21 février 1943. à Saint-Malo. Torturé, il est incarcéré à la prison Jacques Cartier de Rennes, puis transféré le 24 octobre 1943 à Fresnes. Il est condamné à mort par un tribunal allemand à Paris et est fusillé au Mont-Valérien le 2 décembre 1943 avec 6 autres malouins du réseau Jade-Fitzroy. (Arthur Lambert, René Boltz, Marcel Bosquet, Marcel Cotteret, Léon Humbert, Isidore Leroux et 4 Polonais .A titre posthume, une citation à l'ordre de l'Armée et une citation à l'ordre du Corps d'Armée portant attribution de la Croix de Guerre avec palme et étoile de vermeil ont été décernées à Max LEBAN.Une rue porte le nom de Max LEBAN à Saint-Malo ‒ entre la rue Renan et l'Avenue Jean Jaurès‒ et également à Saint-Pierre-et-Miquelon.
(Sources: mémoire de Granit - ADIV 6ETP2/56) |
Sources: 1 Mémoire de Granit |